| | Vers une réconciliation catholico-orthodoxe | |
| | Auteur | Message |
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mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Vers une réconciliation catholico-orthodoxe Lun 01 Déc 2014, 13:25 | |
| Lu dans le journal "La Croix" :
pourquoi donc le patriarche de Constantinople n’a-t-il pas voulu bénir le pape François ? Car si chacun a pu voir le geste incroyable de l’évêque de Rome, samedi, la tête inclinée et demandant sa bénédiction, rares sont ceux qui ont noté qu’en réalité, le patriarche de Constantinople avait « botté en touche », refusant de bénir le pape pour finalement l’embrasser sur sa tête, dans un geste affectueux.
(à suivre) |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Vers une réconciliation catholico-orthodoxe Lun 01 Déc 2014, 13:38 | |
| SUITE Une demande inouïe : François demande la bénédiction du patriarche de Constantinople Bartholomeos :[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le patriarche la lui refuse ! Est-ce de la timidité ? De la réticence ? Non. Sans aucun doute, le patriarche a été surpris par la demande. Elle est d’ailleurs inouïe : une manière pour le successeur de Rome, près de mille ans après le Grand schisme de 1054, de signifier qu’il refuse de se situer au-dessus des autres Églises chrétiennes, et de considérer que l’Église catholique seule, détient la Vérité. Ce n’est pas sans rappeler le geste imprévu en 1975, du pape Paul VI s’agenouillant devant le métropolite Méliton, envoyé du patriarche Dimitrios, pour lui baiser les pieds. L’incompréhension du puissant patriarche de Moscou Pourtant, ce samedi 29 novembre, le patriarche Bartholomeos n’a pas hésité l’espace d’une seconde : il ne pouvait répondre positivement à la demande de bénédiction. Cela aurait été aller beaucoup trop loin par rapport aux autres patriarches orthodoxes, plus hostiles à Rome, et aurait provoqué notamment la colère et l’incompréhension du puissant patriarche de Moscou. Déjà, la condamnation du conflit ukrainien, dans la Déclaration commune de Bartholomeos et François, a dû faire grincer des dents du côté de la capitale russe… Rupture avec Dominus Iesus Geste inutile ? Non, car il résume, à lui seul, la conception de l’œcuménisme développé par le pape François dans un discours essentiel, le dimanche, au cours de la liturgie commune. Un texte qui ouvre une nouvelle étape dans le dialogue œcuménique, quatorze ans après la déclaration Dominus Iesus du cardinal Ratzinger. Souhaitant en finir avec une approche strictement théologique, le pape François a en effet définit ce qu’il entendait par la primauté de Pierre, point d’achoppement entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes, à partir de deux termes : ni soumission, ni absorption. Ni soumission, ni absorption En clair, l’Église catholique ne cherche pas à imposer la juridiction universelle du pape partout. Elle ne souhaite pas non plus absorber les orthodoxes, en les faisant rentrer dans l’Église catholique (uniatisme). En 2000 Dominus Iesus, en reconnaissant l’Église catholique comme seule Église ayant la plénitude du Salut, avait profondément froissé les « Églises sœurs » orthodoxes. Pour le pape François, ces réserves ne tiennent pas, et les obstacles théologiques ne doivent pas entraver le retour à une pleine communion : celle-ci est possible, du moment que la confession de foi est la même. Des Églises nationales autocéphales Mais alors, que reste-t-il à faire pour parvenir à la communion, et en finir avec un millénaire de séparation entre l’Occident et l’Orient ? Que l’Église orthodoxe soit disposée à répondre à cette demande. Ce n’est pas le cas, tant elle est aujourd’hui enfoncée dans ses problèmes nationaux, comme le montre la dérive politique de l’Église de Moscou, et déchirée par les conflits entre les différents autocéphalismes de chaque Église nationale. Le refus, discret mais ferme, du patriarche Bartholomeos à la demande de François ne voulait rien signifier d’autre. Isabelle de Gaulmyn |
| | | rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Vers une réconciliation catholico-orthodoxe Lun 01 Déc 2014, 14:09 | |
| - mario-franc_lazur a écrit:
- SUITE
Une demande inouïe : François demande la bénédiction du patriarche de Constantinople Bartholomeos :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le patriarche la lui refuse ! Est-ce de la timidité ? De la réticence ? Non. Sans aucun doute, le patriarche a été surpris par la demande. Elle est d’ailleurs inouïe : une manière pour le successeur de Rome, près de mille ans après le Grand schisme de 1054, de signifier qu’il refuse de se situer au-dessus des autres Églises chrétiennes, et de considérer que l’Église catholique seule, détient la Vérité. Ce n’est pas sans rappeler le geste imprévu en 1975, du pape Paul VI s’agenouillant devant le métropolite Méliton, envoyé du patriarche Dimitrios, pour lui baiser les pieds.
L’incompréhension du puissant patriarche de Moscou
Pourtant, ce samedi 29 novembre, le patriarche Bartholomeos n’a pas hésité l’espace d’une seconde : il ne pouvait répondre positivement à la demande de bénédiction. Cela aurait été aller beaucoup trop loin par rapport aux autres patriarches orthodoxes, plus hostiles à Rome, et aurait provoqué notamment la colère et l’incompréhension du puissant patriarche de Moscou. Déjà, la condamnation du conflit ukrainien, dans la Déclaration commune de Bartholomeos et François, a dû faire grincer des dents du côté de la capitale russe…
Rupture avec Dominus Iesus
Geste inutile ? Non, car il résume, à lui seul, la conception de l’œcuménisme développé par le pape François dans un discours essentiel, le dimanche, au cours de la liturgie commune. Un texte qui ouvre une nouvelle étape dans le dialogue œcuménique, quatorze ans après la déclaration Dominus Iesus du cardinal Ratzinger.
Souhaitant en finir avec une approche strictement théologique, le pape François a en effet définit ce qu’il entendait par la primauté de Pierre, point d’achoppement entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes, à partir de deux termes : ni soumission, ni absorption.
Ni soumission, ni absorption
En clair, l’Église catholique ne cherche pas à imposer la juridiction universelle du pape partout. Elle ne souhaite pas non plus absorber les orthodoxes, en les faisant rentrer dans l’Église catholique (uniatisme).
En 2000 Dominus Iesus, en reconnaissant l’Église catholique comme seule Église ayant la plénitude du Salut, avait profondément froissé les « Églises sœurs » orthodoxes. Pour le pape François, ces réserves ne tiennent pas, et les obstacles théologiques ne doivent pas entraver le retour à une pleine communion : celle-ci est possible, du moment que la confession de foi est la même.
Des Églises nationales autocéphales
Mais alors, que reste-t-il à faire pour parvenir à la communion, et en finir avec un millénaire de séparation entre l’Occident et l’Orient ? Que l’Église orthodoxe soit disposée à répondre à cette demande. Ce n’est pas le cas, tant elle est aujourd’hui enfoncée dans ses problèmes nationaux, comme le montre la dérive politique de l’Église de Moscou, et déchirée par les conflits entre les différents autocéphalismes de chaque Église nationale. Le refus, discret mais ferme, du patriarche Bartholomeos à la demande de François ne voulait rien signifier d’autre.
Isabelle de Gaulmyn MERCI, cher MARIO d'avoir ouvert ce topic ! je suis émerveillée de l' humilité du Pape François, oui une demande inouïe !!!! Et je l'admire encore plus, je suis fière de ma Foi et d' être Catholique. François a bien choisi son nom de Pape, il savait ce que cela voulait dire : ressembler au Christ et à François d' Assise, le Poverello !!!! |
| | | Héraclius
| Sujet: Re: Vers une réconciliation catholico-orthodoxe Lun 01 Déc 2014, 15:27 | |
| - Citation :
- Sans aucun doute, le patriarche a été surpris par la demande. Elle est d’ailleurs inouïe : une manière pour le successeur de Rome, près de mille ans après le Grand schisme de 1054, de signifier qu’il refuse de se situer au-dessus des autres Églises chrétiennes, et de considérer que l’Église catholique seule, détient la Vérité.
Wow, wow, wow. Attention. Cela revient à accuser le St Père d'hérésie. On peut compromettre à l'infinie sur les questions de juridiction, de loi canonique et de pastorale. Mais renoncer à un concept dogmatique, l'idée de la primauté de Pierre, de Rome sceau de l'infaibillité écclésiale, c'est très grave. Cela revient pratiquement à se convertir à la foi orthodoxe. La théologie catholique est tout entière basée sur l'infaibillité du Pape. - Citation :
- En clair, l’Église catholique ne cherche pas à imposer la juridiction universelle du pape partout. Elle ne souhaite pas non plus absorber les orthodoxes, en les faisant rentrer dans l’Église catholique (uniatisme).
Ou les catholiques devienent orthodoxe, ou les orthodoxes deviennent catholique. Sur le plan doctrinal, il n'y a aucune autre solution. C'est une question de logique ; on ne compromet pas lorsqu'il s'agit de vérité absolue. Bref, beaucoup d'extrapolation dans cet article. Espérons que Sa Sainteté ne tient pas le même discours moderniste (au sens hérétique du terme...) que la Croix. Navré d'utiliser un vocabulaire aussi dur, mais l'auteur commet un grave crime contre la raison et la logique la plus élémentaire dans ce texte. Héraclius - |
| | | rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Vers une réconciliation catholico-orthodoxe Lun 01 Déc 2014, 15:36 | |
| - Héraclius a écrit:
-
- Citation :
- Sans aucun doute, le patriarche a été surpris par la demande. Elle est d’ailleurs inouïe : une manière pour le successeur de Rome, près de mille ans après le Grand schisme de 1054, de signifier qu’il refuse de se situer au-dessus des autres Églises chrétiennes, et de considérer que l’Église catholique seule, détient la Vérité.
Wow, wow, wow. Attention. Cela revient à accuser le St Père d'hérésie.
On peut compromettre à l'infinie sur les questions de juridiction, de loi canonique et de pastorale. Mais renoncer à un concept dogmatique, l'idée de la primauté de Pierre, de Rome sceau de l'infaibillité écclésiale, c'est très grave. Cela revient pratiquement à se convertir à la foi orthodoxe. La théologie catholique est tout entière basée sur l'infaibillité du Pape.
- Citation :
- En clair, l’Église catholique ne cherche pas à imposer la juridiction universelle du pape partout. Elle ne souhaite pas non plus absorber les orthodoxes, en les faisant rentrer dans l’Église catholique (uniatisme).
Ou les catholiques devienent orthodoxe, ou les orthodoxes deviennent catholique. Sur le plan doctrinal, il n'y a aucune autre solution. C'est une question de logique ; on ne compromet pas lorsqu'il s'agit de vérité absolue.
Bref, beaucoup d'extrapolation dans cet article. Espérons que Sa Sainteté ne tient pas le même discours moderniste (au sens hérétique du terme...) que la Croix.
Navré d'utiliser un vocabulaire aussi dur, mais l'auteur commet un grave crime contre la raison et la logique la plus élémentaire dans ce texte.
Héraclius - Merci de nous donner ton point de vue HERACLIUS, je dois dire que je n'avais pas fait ce raisonnement. Et tu nous donnes un nouvel éclairage .............. !!!!! |
| | | Petero
| Sujet: Re: Vers une réconciliation catholico-orthodoxe Mar 02 Déc 2014, 03:43 | |
| - Héraclius a écrit:
- [u les catholiques devienent orthodoxe, ou les orthodoxes deviennent catholique. Sur le plan doctrinal, il n'y a aucune autre solution. C'est une question de logique ; on ne compromet pas lorsqu'il s'agit de vérité absolue.
Nous sommes catholique, Orthodoxes et Protestants, disciple du Christ qui nous a invité à demeurer unis, en Lui, à former un seul Corps, une seule Eglise universelle. Il nous reste à retrouver cette unité perdue, unité qui a existée quand les pères de l'Eglise se rassemblaient dans des conciles œcuméniques pour défendre la foi de l'Eglise, sous l'autorité de l'Evêque de Rome. Tant que la volonté des responsables de ces églises aujourd'hui séparée, ne rejoindra pas la volonté de Jésus, tant que ces responsables ne feront que leur volonté propre et pas celle de Jésus, nous resterons divisés. |
| | | Héraclius
| Sujet: Re: Vers une réconciliation catholico-orthodoxe Mar 02 Déc 2014, 06:40 | |
| - petero a écrit:
- Héraclius a écrit:
- [u les catholiques devienent orthodoxe, ou les orthodoxes deviennent catholique. Sur le plan doctrinal, il n'y a aucune autre solution. C'est une question de logique ; on ne compromet pas lorsqu'il s'agit de vérité absolue.
Nous sommes catholique, Orthodoxes et Protestants, disciple du Christ qui nous a invité à demeurer unis, en Lui, à former un seul Corps, une seule Eglise universelle. Il nous reste à retrouver cette unité perdue, unité qui a existée quand les pères de l'Eglise se rassemblaient dans des conciles œcuméniques pour défendre la foi de l'Eglise, sous l'autorité de l'Evêque de Rome. Tant que la volonté des responsables de ces églises aujourd'hui séparée, ne rejoindra pas la volonté de Jésus, tant que ces responsables ne feront que leur volonté propre et pas celle de Jésus, nous resterons divisés. Sans aucun doute. Mais la Vérité reste une dans l'Eglise catholique. Cf. Lumen Gentium : C’est là l’unique Église du Christ, dont nous professons dans le symbole l’unité, la sainteté, la catholicité et l’apostolicité [12], cette Église que notre Sauveur, après sa résurrection, remit à Pierre pour qu’il en soit le pasteur (Jn 21, 17), qu’il lui confia, à lui et aux autres Apôtres, pour la répandre et la diriger (cf. Mt 28, 18, etc.) et dont il a fait pour toujours la « colonne et le fondement de la vérité » (1 Tm 3, 15). Cette Église comme société constituée et organisée en ce monde, c’est dans l’Église catholique qu’elle subsiste, gouvernée par le successeur de Pierre et les évêques qui sont en communion avec lui [13], bien que des éléments nombreux de sanctification et de vérité se trouvent hors de sa sphère, éléments qui, appartenant proprement par le don de Dieu à l’Église du Christ, portent par eux-mêmes à l’unité catholique. |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Vers une réconciliation catholico-orthodoxe Mar 02 Déc 2014, 13:40 | |
| - Héraclius a écrit:
- petero a écrit:
- Héraclius a écrit:
- [u les catholiques devienent orthodoxe, ou les orthodoxes deviennent catholique. Sur le plan doctrinal, il n'y a aucune autre solution. C'est une question de logique ; on ne compromet pas lorsqu'il s'agit de vérité absolue.
Nous sommes catholique, Orthodoxes et Protestants, disciple du Christ qui nous a invité à demeurer unis, en Lui, à former un seul Corps, une seule Eglise universelle. Il nous reste à retrouver cette unité perdue, unité qui a existée quand les pères de l'Eglise se rassemblaient dans des conciles œcuméniques pour défendre la foi de l'Eglise, sous l'autorité de l'Evêque de Rome. Tant que la volonté des responsables de ces églises aujourd'hui séparée, ne rejoindra pas la volonté de Jésus, tant que ces responsables ne feront que leur volonté propre et pas celle de Jésus, nous resterons divisés. Sans aucun doute.
Mais la Vérité reste une dans l'Eglise catholique. Cf. Lumen Gentium :
C’est là l’unique Église du Christ, dont nous professons dans le symbole l’unité, la sainteté, la catholicité et l’apostolicité [12], cette Église que notre Sauveur, après sa résurrection, remit à Pierre pour qu’il en soit le pasteur (Jn 21, 17), qu’il lui confia, à lui et aux autres Apôtres, pour la répandre et la diriger (cf. Mt 28, 18, etc.) et dont il a fait pour toujours la « colonne et le fondement de la vérité » (1 Tm 3, 15). Cette Église comme société constituée et organisée en ce monde, c’est dans l’Église catholique qu’elle subsiste, gouvernée par le successeur de Pierre et les évêques qui sont en communion avec lui [13], bien que des éléments nombreux de sanctification et de vérité se trouvent hors de sa sphère, éléments qui, appartenant proprement par le don de Dieu à l’Église du Christ, portent par eux-mêmes à l’unité catholique. C'est le problème de l'oecuménisme, et tous les papes s'y emploient et s'y sont employés . Mais concernant le "primus inter pares", , mon cher HERACLIUS, il n'est pas de dogme qui dirait que le pape n'est pas l'égal en fait des patriaches d'Orient ! Le pape est avant tout l'évêque de Rome, le "primus inter pares", le premier parmi des égaux, les évêques. Son rôle devrait être celui d'un serviteur, d'un rassembleur plutôt que celui d'un autocrate. Le dogme de l'infaillibilité est autre chose et ne concerne d'ailleurs que les dogmes chrétiens. |
| | | Héraclius
| Sujet: Re: Vers une réconciliation catholico-orthodoxe Mar 02 Déc 2014, 14:03 | |
| ...et c'est pourquoi je ne m'offusque aucunement du fait que le Pape ait demandé la bénédiction au Patriarche. Seulement du fait que le journaliste remette en cause la plénitude des moyens du salut détenue par l'Eglise catholique seule. |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Vers une réconciliation catholico-orthodoxe Mar 02 Déc 2014, 15:47 | |
| - Héraclius a écrit:
- ...et c'est pourquoi je ne m'offusque aucunement du fait que le Pape ait demandé la bénédiction au Patriarche.
Seulement du fait que le journaliste remette en cause la plénitude des moyens du salut détenue par l'Eglise catholique seule. Ce n'est pas ce que j'ai lu ! Mais j'avais peut-être mal lu !!! |
| | | Héraclius
| Sujet: Re: Vers une réconciliation catholico-orthodoxe Mar 02 Déc 2014, 16:36 | |
| - Citation :
- En 2000 Dominus Iesus, en reconnaissant l’Église catholique comme seule Église ayant la plénitude du Salut, avait profondément froissé les « Églises sœurs » orthodoxes. Pour le pape François, ces réserves ne tiennent pas, et les obstacles théologiques ne doivent pas entraver le retour à une pleine communion : celle-ci est possible, du moment que la confession de foi est la même.
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