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 Cher victor....

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samseat69





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MessageSujet: Cher victor....   Cher victor.... EmptyMer 14 Aoû 2013, 16:36

L'an 9 de l'hégire

 Comme s’il pressentait que son heure était proche,
Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ;
Il marchait en rendant aux passants leur salut ;
On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût
A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;
Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,
Se souvenant du temps qu’il était chamelier.
Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge de d’amour,
Les temps antérieurs, l’ère immémoriale.
Il avait le front haut, la joue impériale,
Le sourcil chauve, l’œil profond et diligent,
Le cou pareil au col d’une amphore d’argent,
L’air d’un Noé qui sait le secret du déluge.
Si des hommes venaient le consulter, ce juge
Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier,
Ecoutait en silence et parlait le dernier.
Sa bouche était toujours en train d’une prière ;
Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;
Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ;
Il s’asseyait à terre et cousait ses habits.
Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne,
Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune.
A soixante-trois ans une fièvre le prit.
Il relut le Coran de sa main même écrit,
Puis il remit au fils de Séid la bannière,
En lui disant : ' Je touche à mon aube dernière.
Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. '
Et son œil, voilé d’ombre, avait ce morne ennui
D’un vieux aigle forcé d’abandonner son aire.
Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,
Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;
Et l’étendard sacré se déployait au vent.
Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule ;
' Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ;
La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand.
Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant.
Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. '
Un cheikh lui dit : ' o chef des vrais croyants ! le monde,
Sitôt qu’il t’entendit, en ta parole crut ;
Le jour où tu naquit une étoile apparut,
Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. '
Lui, reprit : ' Sur ma mort les Anges délibèrent ;
L’heure arrive. Ecoutez. Si j’ai de l’un de vous
Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous
Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe ;
Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe. '
Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
Une vieille, tondant la laine d’un mouton,
Assise sur un seuil, lui cria : ' Dieu t’assiste ! '
Il semblait regarder quelque vision triste,
Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : ' voilà,
Vous tous, je suis un mot dans la bouche d’Allah ;
Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.
J’ai complété d’Issa la lumière imparfaite.
Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.
Le soleil a toujours l’aube pour précurseur.
Jésus m’a précédé, mais il n’est pas la Cause.
Il est né d’une Vierge aspirant une rose.
Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
Je ne suis qu’un limon par les vices noirci ;
J’ai de tous les péchés subi l’approche étrange ;
Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange,
Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;
O vous tous, je serais bien vite dévoré
Si dans l’obscurité du cercueil solitaire
Chaque faute engendre un ver de terre.
Fils, le damné renaît au fond du froid caveau
Pour être par les vers dévoré de nouveau ;
Toujours sa chair revit, jusqu’à ce que la peine,
Finie ouvre à son vol l’immensité sereine.
Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,
Tantôt l’homme d’en haut, tantôt l’homme d’en bas,
Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne
Comme dans le désert le sable et la citerne ;
Ce qui n’empêche pas que je n’aie, ô croyants !
Tenu tête dans l’ombre au x Anges effrayants
Qui voudraient replonger l’homme dans les ténèbres ;
J’ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ;
Souvent, comme Jacob, j’ai la nuit, pas à pas,
Lutté contre quelqu’un que je ne voyais pas ;
Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie ;
Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,
Et, comme je sentais en moi la vérité,
Je les ai combattus, mais sans être irrité,
Et, pendant le combat je criais : ' laissez faire !
Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère.
Qu’ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis !
Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis
Auraient, pour m’attaquer dans cette voie étroite,
Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite,
Ils ne me feraient point reculer ! ' C’est ainsi
Qu’après avoir lutté quarante ans, me voici
Arrivé sur le bord de la tombe profonde,
Et j’ai devant moi Allah, derrière moi le monde.
Quant à vous qui m’avez dans l’épreuve suivi,
Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi,
Vous avez bien souffert, mais vous verrez l’aurore.
Après la froide nuit, vous verrez l’aube éclore ;
Peuple, n’en doutez pas ; celui qui prodigua
Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega,
Les perles à la mer et les astres à l’ombre,
Peut bien donner un peu de joie à l’homme sombre. '
Il ajouta ; ' Croyez, veillez ; courbez le front.
Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront
Sur le mur qui sépare Eden d’avec l’abîme,
Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;
Presque personne n’est assez pur de péchés
Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,
En priant, que vos corps touchent partout la terre ;
L’enfer ne brûlera dans son fatal mystère
Que ce qui n’aura point touché la cendre, et Dieu
A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;
Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;
Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes,
Les chevaux sellés d’or, et, pour fuir aux sept dieux,
Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;
Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,
Habite un pavillon fait d’une perle creuse ;
Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur !
Ils auront des souliers de feu dont la chaleur
Fera bouillir leur tête ainsi qu’une chaudière.
La face des élus sera charmante et fière. '
Il s’arrêta donnant audience à l’espoir.
Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit :
' O vivants ! Je répète à tous que voici l’heure
Où je vais me cacher dans une autre demeure ;
Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,
Que je sois dénoncé par ceux qui m’ont connu,
Et que, si j’ai des torts, on me crache aux visages. '
La foule s’écartait muette à son passage.
Il se lava la barbe au puits d’Aboufléia.
Un homme réclama trois drachmes, qu’il paya,
Disant : ' Mieux vaut payer ici que dans la tombe. '
L’œil du peuple était doux comme un œil de colombe
En le regardant cet homme auguste, son appui ;
Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,
Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,
Et passèrent la nuit couchés sur une pierre
Le lendemain matin, voyant l’aube arriver ;
' Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever,
Tu vas prendre le livre et faire la prière. '
Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;
Il écoutait pendant qu’Aboubékre lisait,
Et souvent à voix basse achevait le verset ;
Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte.
Et l’Ange de la mort vers le soir à la porte
Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer.
' Qu’il entre. ' On vit alors son regard s’éclairer
De la même clarté qu’au jour de sa naissance ;
Et l’Ange lui dit : ' Dieu désire ta présence.
- Bien ', dit-il. Un frisson sur les tempes courut,
Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mohamed mourut.

Victor Hugo, le 15 janvier 1858
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MessageSujet: Re: Cher victor....   Cher victor.... EmptyVen 16 Aoû 2013, 19:36

Magnifique... Cher victor.... 175602 
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MessageSujet: Re: Cher victor....   Cher victor.... EmptyVen 16 Aoû 2013, 20:25

† Lucas † a écrit:
Magnifique... Cher victor.... 175602 
Je plussoie oui c'est Magnifique Cher victor.... 175602 

Si vous le permettez, petite indication concernant les convictions religieuses de ce grand homme que fut Victor Hugo :


Selon Alain Decaux, Victor Hugo, élevé par un père franc-maçon et une mère qui n'est jamais entrée dans une église, se construit une foi profonde, mais personnelle.

Victor Hugo n'a jamais été baptisé, a tenté l'expérience d'un confesseur, mais finit sa vie en refusant l'oraison des églises. Il reproche à l'Église le carcan dans laquelle celle-ci enferme la foi. Alain Decaux cite144, à ce sujet, cette phrase prononcée par Olympio : « Les dogmes et les pratiques sont des lunettes qui font voir l’étoile aux vues courtes. Moi je vois Dieu à l’œil nu ». Son anticléricalisme transparaît dans ses écrits comme Religions et religion145, La fin de Satan, Dieu, Le pape, Torquemada, ainsi que dans son adhésion à des mouvements anticléricaux146.

Victor Hugo reste cependant profondément croyant, il croit en un Dieu souffrant et compatissant147, en un Dieu force infinie créatrice de l'univers144, et à l'immortalité de l'âme. La mort de Léopoldine provoque un regain dans sa quête de spiritualité144 et lui inspire les Contemplations.

La quête spirituelle de Victor Hugo l'entraîne à explorer d'autres voies que le catholicisme. Il lit le Coran144, s'intéresse au druidisme, critique les religions orientales148 et expérimente le spiritisme. Comme Balzac et malgré les nombreuses différences entre les visions du monde et de la littérature des « deux plus grands hommes du temps »149, Hugo considère que le principe swedenborgien de correspondance unit l'esprit et la matière150.

Victor Hugo se trouve en exil sur l'île de Jersey lorsque son amie Delphine de Girardin, qui se sait condamnée, l'initie en 1853 aux tables tournantes. Cette pratique issue du spiritualisme anglo-saxon, vise à tenter d'entrer en communication avec les morts. Hugo, pour qui les poètes sont également des voyants, est ouvert à ce genre de phénomènes. Ces expériences sont consignées dans Le Livre des tables. Durant deux ans, ses proches et lui interrogent les tables, s'émeuvent à l'idée de la présence possible de Léopoldine et enregistrent des communications d'esprits très divers, dont Jésus, Caïn, Dante, Shakespeare ainsi que des entités telles la Mort, la Bouche d'Ombre, Le Drame ou la Critique. S'ébauche ainsi une nouvelle religion dépassant le christianisme et englobant la métempsycose151. Selon le docteur Jean de Mutigny, ces séances presque quotidiennes de tables tournantes révèlent une paraphrénie fantastique qui se retrouve dans les œuvres ultérieures de Victor Hugo, notamment le poème Ce que dit la bouche d'ombre des Contemplations152.

Par la suite, Victor Hugo affiche ses convictions concernant la survie de l'âme en déclarant publiquement : Ceux que nous pleurons ne sont pas les absents, ce sont les invisibles153. Lors de l'enterrement de l'écrivain, cette phrase est inscrite sur une couronne de fleurs portée par une délégation de la Société Scientifique du Spiritisme qui considérait que Victor Hugo en avait été un porte-parole154. Mais l'expérience spirite n'a été qu'un moment dans la quête par Hugo d'une vérité et ce moment a été dépassé par d'autres recherches[Lesquelles ?] « à la poursuite du vrai ».


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MessageSujet: Re: Cher victor....   Cher victor.... EmptyVen 16 Aoû 2013, 20:37

Cher victor.... 175602 Cher victor.... 109169 Cher victor.... 88012
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MessageSujet: Re: Cher victor....   Cher victor.... EmptyVen 16 Aoû 2013, 20:57

samseat69 a écrit:
Cher victor.... 175602 Cher victor.... 109169 Cher victor.... 88012

Et on en redemande !!


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MessageSujet: Re: Cher victor....   Cher victor.... EmptySam 17 Aoû 2013, 07:04

rosedumatin a écrit:


Si vous le permettez, petite indication concernant les convictions religieuses de ce grand homme que fut Victor Hugo :


Selon Alain Decaux, Victor Hugo, élevé par un père franc-maçon et une mère qui n'est jamais entrée dans une église, se construit une foi profonde, mais personnelle.

Victor Hugo n'a jamais été baptisé, a tenté l'expérience d'un confesseur, mais finit sa vie en refusant l'oraison des églises. Il reproche à l'Église le carcan dans laquelle celle-ci enferme la foi. Alain Decaux cite144, à ce sujet, cette phrase prononcée par Olympio : « Les dogmes et les pratiques sont des lunettes qui font voir l’étoile aux vues courtes. Moi je vois Dieu à l’œil nu ». Son anticléricalisme transparaît dans ses écrits comme Religions et religion145, La fin de Satan, Dieu, Le pape, Torquemada, ainsi que dans son adhésion à des mouvements anticléricaux146.

Victor Hugo reste cependant profondément croyant, il croit en un Dieu souffrant et compatissant147, en un Dieu force infinie créatrice de l'univers144, et à l'immortalité de l'âme. La mort de Léopoldine provoque un regain dans sa quête de spiritualité144 et lui inspire les Contemplations.

La quête spirituelle de Victor Hugo l'entraîne à explorer d'autres voies que le catholicisme. Il lit le Coran144, s'intéresse au druidisme, critique les religions orientales148 et expérimente le spiritisme. Comme Balzac et malgré les nombreuses différences entre les visions du monde et de la littérature des « deux plus grands hommes du temps »149, Hugo considère que le principe swedenborgien de correspondance unit l'esprit et la matière150.

Victor Hugo se trouve en exil sur l'île de Jersey lorsque son amie Delphine de Girardin, qui se sait condamnée, l'initie en 1853 aux tables tournantes. Cette pratique issue du spiritualisme anglo-saxon, vise à tenter d'entrer en communication avec les morts. Hugo, pour qui les poètes sont également des voyants, est ouvert à ce genre de phénomènes. Ces expériences sont consignées dans Le Livre des tables. Durant deux ans, ses proches et lui interrogent les tables, s'émeuvent à l'idée de la présence possible de Léopoldine et enregistrent des communications d'esprits très divers, dont Jésus, Caïn, Dante, Shakespeare ainsi que des entités telles la Mort, la Bouche d'Ombre, Le Drame ou la Critique. S'ébauche ainsi une nouvelle religion dépassant le christianisme et englobant la métempsycose151. Selon le docteur Jean de Mutigny, ces séances presque quotidiennes de tables tournantes révèlent une paraphrénie fantastique qui se retrouve dans les œuvres ultérieures de Victor Hugo, notamment le poème Ce que dit la bouche d'ombre des Contemplations152.

Par la suite, Victor Hugo affiche ses convictions concernant la survie de l'âme en déclarant publiquement : Ceux que nous pleurons ne sont pas les absents, ce sont les invisibles153. Lors de l'enterrement de l'écrivain, cette phrase est inscrite sur une couronne de fleurs portée par une délégation de la Société Scientifique du Spiritisme qui considérait que Victor Hugo en avait été un porte-parole154. Mais l'expérience spirite n'a été qu'un moment dans la quête par Hugo d'une vérité et ce moment a été dépassé par d'autres recherches[Lesquelles ?] « à la poursuite du vrai ».


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Cher victor.... 175602  ma chère ROSE pour ces précisions concernant les croyances de celui qui fut le plus grand poète français, toujours inégalé !
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samseat69





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MessageSujet: extrait d'un livre :ne sois pas triste   Cher victor.... EmptySam 17 Aoû 2013, 21:01

ceux qui sourient a la vie ne sont pas seulement heureux de leur sort, mais ont plus de volonté de travail, plus d'aptitude a assurer des responsabilités, plus de capacités d'affronter les difficultés et résoudre les problèmes et ils accomplissent de grandes oeuvres qui leur sont bénéfiques ainsi qu'aux autres.

Si on me donnait à choisir entre beaucoup d'argent - ou un poste très important - et une âme satisfaite, souriante, je choisirais la seconde.

Que peux faire en effet l'argent avec la maussaderie? Et de quel intérêt serait le poste avec l'amertume? Et quel bien apporterait tout ce qui existe dans la vie si on est embarrassé, peiné comme quelqu'un qui revient de l'enterrement d'un ami cher?
Et qu'est-ce-qu'une belle épouse si elle transforme la maison en Enfer? Une épouse moins belle qu'elle, qui arrive a faire de sa maison un paradis, est mille fois meilleure.

 Et le sourire n'a de valeur que lorsqu'il se dégage de ce qui a d'exceptionnel dans la nature de la personne. En effet, les fleurs sourient à l'instar des forêts, des océans, des fleuves, du ciel, des etoiles et des oiseaux.

D'ailleurs, l'être humain est de nature souriante: il n'y a que la cupidité, le mal et l'égoïsme qu'il rencontre, qui le rendent maussade.

 Il est ainsi une discordance dans l'harmonie des notes de la nature. Et de là, il ne voit pas la beauté, du fait de la maussaderie de son esprit et il ne voit pas non plus la réalité de la souillure du cœur.

Toute personne voit la vie a travers son travail, sa pensée et ses impulsions. Si son travail est bon , sa pensée propre et ses impulsions saines, sa vision de la vie en devient pure et de ce fait, il voit la vie belle, telle qu'elle a été créée.

 Sinon, sa vision s'obscurcit, son tempérament se noircit et il voit toute chose noire, ténébreuse.

Il y a des âmes qui peuvent transformer toute chose en malheur et d'autre qui en font du bonheur.

Il existe un genre de femmes au foyer qui ne voient que les défauts: ainsi, cette journée sera obscure parce qu'une assiette a été cassée, que le cuisinier a mis trop de sel dans un certain plat, qu'elle a remarqué un bout de papier par terre dans la chambre. Elle s'énerve alors, s'agite, profère des insultes, tout le monde présent paie et cest une des flammes du feu......

Il y a aussi parmi les hommes celui qui s'emporte, se cause du dépit ainsi qu'à son entourage: pour une parole entendue et comprise à sa facon, une affaire futile qui lui est arrivée ou qu'il a faite, une perte quelconque, un gain attendui qui n'est pas parvenu, et toute la vie devient noire autour de lui et de ceux qui l'entourent.

Ces gens-là ont un pouvoir d'exagération dans le mal, ils font d'un pépin une coupole, d'une graine un arbre et n'ont pas la faculté de faire du bien, ne sont pas satifsfaits de ce qu'ils possèdent, ni heureux de ce qu'ils ont obtenu, même en suffisance.

La vie est un art, un art qui s'apprend et le mieux pour l'être humain est de se consacrer à pourvoir sa vie de fleurs, de basilic et d'amour, au lieu de persévérer à assembler la fortune dans sa poche ou dans sa banque.

 Que devient la vie si tous les efforts se dirigent uniquement vers l'entassement de fonds négligeant ainsi de développer le côté comprenant la beauté, la compassion et l'amour.

La majorité des gens n'ouvrent pas leurs yeux aux bonheurs de la vie, mais au dirhams et au dinar. Ils passent devant les jardins luxuriants, les jolies fleurs, l'eau ruisselante et les oiseaux gazouillants sans en tenir compte, mais en s'intéressent au dinar qui rentre et à celui qui sort.

Le dinar n'est qu'un moyen de la belle vie: maix eux, ils ont renversé la situation, en vendant l'existence heureuse pour cet amour de l'argent.

Nos yeux nous ont été implantés pour regarder la beauté, mais nous les avons habitués à ne voir que le dinar.

Il n'y a pas pire que le désespoir pour rendre l'âme et le visage maussade: combats-le donc, si tu veux le sourire. L'occasion est favorable pour toi et les autres, la porte de la réussite t'est ouverte ainsi qu'aux autres, habitue alors ta raison à l'espoir et à l'espérance dans le bien futur.

Si tu conçois que tu a été créé dans cette vie pour accomplir de petites oeuvres, tu n'atteindras dans ta vie que ce qui est insignifiant. Mais si, au contraire, tu t'imagines que tu l'as été pour une finalité plus importante, tu constateras ta volonté de vouloir briser les limites et les obstacles pour arriver à un large champ et d'objectifs nobles.
 
Ceci existe et est justifié dans l'existence matérielle: celui qui participe à une course de cent metres, se sent fatigué après la compétition, mais celui qui dispute l'épreuve des quatres cents mètres ne sentira pas de fatigue après cent ou deux cents mètres.

 L'âme fournit à ta determination ce que tu luis as tracé comme objectif.Détermine ton but et qu'il soit noble, difficile à réaliser, ne te décourage pas tant que tu fais chaque jour un nouveau pas pour l'atteindre.

 Mais ce qui entartre l'âme, la ternit et la claustre dans une prison sombre, c'est le désespoir et la désespérance, la mauvaise existence au vu des méfaits, la recherche des défauts des gens et la complaisance de parler des méfaits des autres, pas plus.

L'âme souriante a du plaisir à rencontrer les difficultés qu'elle veut surmonter, elle les regarde le sourire aux levres, les traite en souriant et en vient à bout...en souriant.

L'âme maussade ne les regarde pas , elle les évite. Et si par hasard, elle les rencontre , elle en fait une immensité, minimisant sa capacité et se justifiant par : "ou, si, lorsque". Et cette exécration du temps n'est due qu'a son éducation et à son tempérament:

tout simplement, il veut réussir dans la vie sans frais, voit dans chaque chemin un lion couché, attend que le ciel pleuve de l'or ou que la terre s'ouvre sur un trésor caché.

Les difficultés de l'existence sont relatives , toute chose est très difficile chez une âme très petite, et il n'y a pas de complication importante pour une très grande âme.

Alors que l'importance de l'âme forte augmente en affrontant les problèmes, la maladie de l'âme faible évolue en fuyant les difficultés qui sont comme le chien mordant: s'il voit que tu as peur de lui et que tu te mets à courir, il se met à aboyer et à te poursuivre; si au contraire il s'apercoit que tu te moques de lui, que tu ne lui accordes aucune importance et que tu fais briller tes yeux en sa direction, il te laisse le champ libre, se blottissant dans sa peau....
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MessageSujet: Re: Cher victor....   Cher victor.... EmptyDim 18 Aoû 2013, 06:54

samseat69 a écrit:
ceux qui sourient a la vie ne sont pas seulement heureux de leur sort, mais ont plus de volonté de travail, plus d'aptitude a assurer des responsabilités, plus de capacités d'affronter les difficultés et résoudre les problèmes et ils accomplissent de grandes oeuvres qui leur sont bénéfiques ainsi qu'aux autres.


Quel rapport avec le sujet, mon cher SAM ???
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