| | Liban: le régime syrien joue l'embrasement régional ... | |
| | Auteur | Message |
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ASHTAR
| Sujet: Liban: le régime syrien joue l'embrasement régional ... Mar 23 Oct 2012, 09:53 | |
| Salem, Le régime de Bachar et de Maher Assad sont bien aidés par les forces Chittes Hezbollah et les Pasdarans. Ce qui est étonnant c'est que la diplomatie Iranienne et très très forte pour mettre en échec les diplomaties occidentales et même d'Israél. Par contre pour défendre les populations civiles sunnites de Syrie, les diplomates chittes sont inexistants. Mais pour armer, conseiller, guider et même envoyer des soldats, l'Iran et le Hezbollah sont en 1ere ligne. Ils arrivent même a réunir la Russie et la Chine pour participer à l'effort de guerre pour détruire est soumettre le peuple Syrien. La question se pose réellement sur la duplicité des occidentaux avec le régime de Bachar et alliés. Ce qui est sur c'est que l'Iran et le Hezbollah ont perdu toute leur crédibilité et la confiance du monde arabe et musulman. Tout cela risque fortement de se retourner contre eux. Le sang des innocent ne coule jamais inutilement. ( envoyé par raouf rs ) - Spoiler:
- Citation :
Liban: le régime syrien joue l'embrasement régional
PAR LA RÉDACTION DE MEDIAPART ARTICLE PUBLIÉ LE LUNDI 22 OCTOBRE 2012 Par Nadia Aissaoui et Ziad Majed Une bombe de forte puissance a dévasté un quartier chrétien de Beyrouth, vendredi 19 octobre. L'attentat a tué le chef des renseignements des forces de sécurité interne (FSI), Wissam El-Hassan (photo), pressenti pour succéder au directeur général actuel des FSI, Achraf Rifi, en 2013. El-Hassan avait organisé en août l’arrestation de l'ancien ministre de l'information Michel Samaha (accusé de préparer des attentats au Liban pour provoquer des heurts confessionnels) et supervisait toutes les enquêtes depuis l’assassinat du premier ministre Rafic Hariri en février 2005. Il était considéré depuis des années comme l’ennemi principal du régime syrien au Liban. Son élimination ressemble à la fois à une vengeance après le démantèlement de réseaux terroristes et à une menace explicite adressée à la police et à la justice libanaises qui enquêtent sur les affaires « liées » à Damas, telles que celle dans laquelle Samaha était impliqué. Cet assassinat intervient dans un contexte où les premières preuves de la participation de membres du Hezbollah libanais à la répression aux côtés de l’armée du régime Assad sont apparues. Le parti a organisé le 2 octobre, les funérailles officielles de trois de ses combattants morts dans la région de Homs (Al- Qussair), non loin de Baalbek (fief du Hezbollah dans la Beqaa au Liban). Un de ses responsables, le Cheikh Mohammad Yazbek a déclaré en guise de justification que les partisans étaient morts en protégeant des Libanais (chiites) vivant dans des villages syriens livrés aux attaques des rebelles. Au Liban, les réactions qui ont suivi cet aveu ont été vives tout comme la condamnation d’une grande partie des forces politiques qui dénoncent la « participation aux crimes contre le peuple syrien ». Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a dû prononcer un discours le 11 octobre dans lequel il a certes réitéré son soutien au régime Assad, mais précisé que ses combattants n’intervenaient en Syrie que « dans les villages habités par des Libanais ». La confirmation de cet engagement direct du parti libanais dans la répression syrienne risque d'entraîner le Liban dans une confrontation régionale et d'exacerber la tension confessionnelle entre sunnites et chiites, au Liban comme en Syrie. Ainsi, ce qui paraissait être une posture de réserve du Hezbollah face aux tentatives de déstabilisation syrienne du Liban (notamment lors de l’affaire de l’arrestation de l’ancien ministre libanais Michel Samaha, proche d’Assad et du Hezbollah) n’a été que passager. Il semblerait, selon des sources proches du Hezbollah, que Téhéran soit impliqué après avoir décidé de soutenir plus concrètement le régime de Bachar El-Assad, extrêmement affaibli cet été, en envoyant un renfort direct, en l'espèce des combattants du Hezbollah, dans des régions que le régime syrien n’arrivait plus à contrôler, surtout à l’ouest de la ville de Homs.
La répression du régime syrien, soutenue militairement et diplomatiquement par la Russie, financièrement par l’Iran (dont l'aide depuis mars 2011 est estimée à 7,5 milliards d'euros), a dernièrement franchi un nouveau seuil avec les bombardements aériens aveugles de la population dans le nord, l’est et le centre du pays au moyen de bonbonnes de gaz et de barils de TNT, tuant en deux semaines plus de 2000 personnes En outre, une enquête de l’organisation Human Rights Watch a fourni des preuves de l’utilisation par le régime de bombes à sous-munitions, particulièrement dangereuses longtemps après leur largage. Le gouvernement syrien n’a jamais ratifié la Convention sur les armes à sous-munitions, adoptée par 107 Etats en 2008, qui interdit la production, le stockage, le transfert et l'utilisation de cette catégorie d'armes et prévoit la destruction des stocks existants. Après les bombardements d'Alep La tension entre Ankara et Damas s'est également accrue après un tir d’obus de l’armée syrienne sur le village turc d'Akçakale, le 3 octobre, faisant quatre morts. La Turquie a riposté à six reprises à des incidents similaires en visant des positions de l’armée syrienne et celles de milices kurdes proches de Damas. Le gouvernement d’Erdogan a également reçu l’aval de la majorité parlementaire pour « envoyer des troupes en Syrie si cela s’avérait indispensable pour la sécurité du territoire turc ». Par ailleurs, un vol de la compagnie syrienne en provenance de Moscou a été intercepté et perquisitionné par les autorités turques, tandis qu’Ankara a décidé de fermer son espace aérien aux vols civils syriens, soupçonnés de transporter du matériel militaire. Le rapport de forces reste cependant inégal et le dogme du non-engagement de la communauté internationale, sous prétexte de vouloir éviter une escalade encore plus importante, ne fait que transformer progressivement la Syrie en zone de conflit ouvert à tous les règlements de comptes, régionaux comme internationaux.
Directeur de la publication : Edwy Plenel Directeur éditorial : François Bonnet Le journal MEDIAPART est édité par la Société Editrice de Mediapart (SAS).
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| | | Tomi
| Sujet: Re: Liban: le régime syrien joue l'embrasement régional ... Jeu 25 Oct 2012, 16:16 | |
| - ASHTAR a écrit:
Salem, Ce qui est étonnant c'est que la diplomatie Iranienne et très très forte pour mettre en échec les diplomaties occidentales et même d'Israél. Ce n'est pas dû à la force de la diplomatie iranienne, mais au blocage du Conseil de Sécurité par la Russie et la Chine. Je ne vois pas de mise en échec d'Israel dans cette affaire, si c'est bien de la Syrie que tu parles. Un des ennemis d'Israel s'effondre dans la guerre civile, et affaiblit dangereusement l'autre ennemi, à savoir le Hezbollah. - Citation :
- Par contre pour défendre les populations civiles sunnites de Syrie, les diplomates chiites sont inexistants.
Pourquoi est-ce qu'ils devraient protéger la population sunnite qui se révolte contre eux? - Citation :
- La question se pose réellement sur la duplicité des occidentaux avec le régime de Bachar et alliés.
L'usage diplomatique international, depuis des milliers d'année, veut que l'on discute et traite avec les chefs d'état, quels qu'ils soient. S'il fallait attendre que l'Arabie Saoudite soit gouvernée par des démocrates pour lui acheter du pétrole, on aurait trois fois moins de voitures sur nos routes. |
| | | BERNARD
| Sujet: avis Dim 28 Oct 2012, 08:09 | |
| Ce qui est très grave c'est que des hommes dirigeants certains pays souhaitent ardemment que le conflit s'éternise et embrase toute la région. Le bonheur assuré des marchands de canons Russes et Chinois voir tous les autres marchands des mêmes gabarits. Et pour ce donner raison on met Dieu dans sa poche comme cela on se couvre par lâcheté.
Nous allons tout droit dans cette région par le remplacement d'une dictature par une autre dictature. Ou est la différence? Qui faut-il aider? Un dictateur en place ou un dictateur remplaçant qui se fait aider par les occidentaux mais tout prét à tourner leur veste le jour venu contre nous. Rappelons nous Komény qui a eu l'aide de la France et des occidentaux et qui à remplacé la dictature du Shah par la sienne.
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| | | Tomi
| Sujet: Re: Liban: le régime syrien joue l'embrasement régional ... Dim 28 Oct 2012, 10:08 | |
| - ChrisLam a écrit:
- Ce qui est très grave c'est que des hommes dirigeants certains pays souhaitent ardemment que le conflit s'éternise et embrase toute la région.
Quels dirigeants? - Citation :
- Le bonheur assuré des marchands de canons Russes et Chinois voir tous les autres marchands des mêmes gabarits.
La Syrie est un petit pays. Ce ne sont pas ses achats d'armes qui font tourner les économies chinoises ou russes. - Citation :
- Nous allons tout droit dans cette région par le remplacement d'une dictature par une autre dictature.
Ou est la différence? La différence s'appelle les révolutions arabes. Les gens du peuple votent religieux car ils sont désorientés après avoir renversé leur dictateur. Il ne faut pas oublier qu'ils n'ont jamais été dans un système démocratique (élections libres). Après avoir voté pour des gouvernements religieux, ils se tourneront progressivement vers des gouvernements laïques. Il faut leur laisser le temps de s'habituer. D'ailleurs, dans les faits, il n'y a pas de dictature religieuse qui remplace une dictature précédente. Les élections libres sont respectées, la liberté de la presse est maintenue. - Citation :
- Rappelons nous Komény qui a eu l'aide de la France et des occidentaux et qui à remplacé la dictature du Shah par la sienne.
La dictature de ses successeurs s'effondrera tôt ou tard comme celle du Shah. |
| | | BERNARD
| Sujet: avis Dim 28 Oct 2012, 11:17 | |
| - Tomi a écrit:
- ChrisLam a écrit:
- Ce qui est très grave c'est que des hommes dirigeants certains pays souhaitent ardemment que le conflit s'éternise et embrase toute la région.
Quels dirigeants?
- Citation :
- Le bonheur assuré des marchands de canons Russes et Chinois voir tous les autres marchands des mêmes gabarits.
La Syrie est un petit pays. Ce ne sont pas ses achats d'armes qui font tourner les économies chinoises ou russes.
- Citation :
- Nous allons tout droit dans cette région par le remplacement d'une dictature par une autre dictature.
Ou est la différence? La différence s'appelle les révolutions arabes. Les gens du peuple votent religieux car ils sont désorientés après avoir renversé leur dictateur. Il ne faut pas oublier qu'ils n'ont jamais été dans un système démocratique (élections libres). Après avoir voté pour des gouvernements religieux, ils se tourneront progressivement vers des gouvernements laïques. Il faut leur laisser le temps de s'habituer. D'ailleurs, dans les faits, il n'y a pas de dictature religieuse qui remplace une dictature précédente. Les élections libres sont respectées, la liberté de la presse est maintenue.
- Citation :
- Rappelons nous Komény qui a eu l'aide de la France et des occidentaux et qui à remplacé la dictature du Shah par la sienne.
La dictature de ses successeurs s'effondrera tôt ou tard comme celle du Shah.
Qui vivra verra ! |
| | | Tomi
| Sujet: Re: Liban: le régime syrien joue l'embrasement régional ... Dim 28 Oct 2012, 18:35 | |
| - ChrisLam a écrit:
Qui vivra verra ! C'est tout vu. Les dictatures disparaissent tôt ou tard. C'est une tendance inéluctable de l'histoire. Mais le renversement d'une dictature ne signifie pas qu'un pays va s'en sortir. L'Egypte par exemple, est dans un tel état de délabrement économique à cause de la surpopulation, que la meilleure des démocraties ne pourra pas la sauver. |
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