| | le saint frere andré | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: le saint frere andré Mar 15 Mai 2012, 23:24 | |
| Anniversaire de naissance de saint frère André : 9 août
Fête liturgique de saint frère André : 7 janvier
Date de canonisation de saint frère André : 17 octobre 2010
Il s’appelait Alfred Bessette. Il vint au monde le 9 août 1845 et dès le lendemain, il était si frêle que ses parents l’ont eux-mêmes ondoyé.
Sa famille est pauvre et, quatre ans plus tard, elle s’installe à Farnham où le père peut mieux exercer son métier de bûcheron. Mais son métier le perd : il est tué par la chute d’un arbre. Alfred n’a que neuf ans. Sa mère se retrouve seule, à quarante ans, avec dix enfants : trois ans plus tard, la tuberculose l’emporte. « J’ai rarement prié pour ma mère, mais je l’ai souvent priée », dira plus tard frère André. La famille est dispersée.
la suite plus bas ....
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: le saint frere andré Mar 15 Mai 2012, 23:26 | |
| Alfred a douze ans et il doit faire face à la vie pour se trouver un travail et apprendre un métier. Commencent alors pour lui treize années de vie errante, sans bagage et sans grand espoir, lui qui est à peine capable de signer son nom et de lire un livre de prière.
L'ouvrier
Petit ouvrier non spécialisé, perpétuel apprenti, exposé à l’exploitation des plus forts, ses forces grêles s’essaient constamment à un éventail de métiers. On le voit manœuvre dans les chantiers de construction, garçon de ferme, ferblantier, forgeron, boulanger, cordonnier, cocher. Puis, suivant le mouvement d’immigration des Canadiens-français de l’époque, il ira aux États-Unis travailler quatre ans dans les filatures. Il met tout son cœur à l’ouvrage : « En dépit de ma faiblesse, dit-il, je ne me laissais pas dépasser par les autres dans le travail… » Il revient au Canada en 1867, en même temps que des milliers d’autres Canadiens.
En 1870, Alfred se présente au noviciat de la Congrégation de Sainte-Croix, à Montréal. Son état de santé fait douter ses supérieurs de sa vocation. Finalement, il est accepté et s’appellera désormais André. Il est nommé portier au Collège Notre-Dame. « Quand je suis entré en communauté, racontait-il, mes supérieurs m’ont mis à la porte et j’y suis resté quarante ans sans partir…» À cette tâche, il en ajoutera d’autres : laver les planchers, nettoyer les lampes, rentrer le bois de chauffage, servir de commissionnaire.
Dernière édition par jojo le Mar 15 Mai 2012, 23:30, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: le saint frere andré Mar 15 Mai 2012, 23:27 | |
| L’homme d’une grande œuvre
Durant toutes ces années, une œuvre immense est en train de se réaliser. Des foules de plus en plus grandes se pressent à l’Oratoire. La première petite chapelle est érigée en 1904. Mais elle devient rapidement insuffisante pour recevoir tous ceux qui s’y rendent. On l’agrandit en 1908 et encore en 1910. Et c’est toujours trop peu : il faut une plus grande église en l’honneur de saint Joseph.
En 1917, on inaugure la crypte capable de recevoir mille personnes. Mais cette crypte n’est que la base d’un projet encore plus grandiose. Toute sa vie, frère André s’emploiera avec ses amis à construire un oratoire qui deviendra le plus grand sanctuaire au monde dédié à saint Joseph.
Pourtant, jamais il ne parle de « son œuvre ». Au contraire. Quand les foules viennent à l’Oratoire pour des grandes célébrations, il s’efface, se cache presque, derrière le chœur pour prier en solitaire.
En 1931, alors que s’érige la basilique, la crise économique force l’arrêt des travaux. En 1936, les autorités de Sainte-Croix convoquent une réunion spéciale pour décider s’il faut poursuivre le projet ou l’abandonner, d’autant plus que la neige et le gel menacent d’endommager la structure même de l’édifice en chantier qui est sans toit. Le provincial convoque frère André pour le consulter. Le vieux frère dit alors à l’assemblée réunie : « Ce n’est pas mon œuvre, c’est l’œuvre de saint Joseph. Mettez donc une de ses statues au milieu de l’édifice. S’il veut se couvrir, il y veillera… ». Deux mois plus tard, la communauté a en main l’argent nécessaire à la reprise des travaux.
Dernière édition par jojo le Mar 15 Mai 2012, 23:31, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: le saint frere andré Mar 15 Mai 2012, 23:27 | |
| L'homme au grand cœur
Frère André met un soin extrême à accueillir les gens qui se pressent autour de lui. Il passe de longues heures au bureau où des milliers de gens viennent le voir. Et le soir, ce sont les visites à domicile ou dans les hôpitaux en compagnie d’un ami bienveillant.
L’un d’eux confiera un jour : « Naturellement, frère André avait bon cœur, mais je crois que c’est plutôt l’amour du bon Dieu qui le portait à s’occuper des malades, des pauvres et des malheureux ». En fait, il met tellement de naturel et de bonne humeur dans ces sorties quotidiennes, que certains le considèrent comme « un vieux courailleux » qui aime se promener dans la voiture d’un ami! Mais le frère André réplique un jour : « Il y en a qui pensent que c’est par plaisir que je visite les malades. Après une journée de travail, c’est loin d’être un plaisir… ».
Dans sa bonté, il ne perd pas sa lucidité : « C’est étonnant, dit-il, on me demande souvent des guérisons, mais bien rarement l’humilité et l’esprit de foi. C’est pourtant si important… ». Ou encore : « Si l’âme est malade, il faut commencer par soigner l’âme. » Ou bien : « Avez-vous la foi?... » … « Croyez-vous que le bon Dieu peut faire quelque chose pour vous? » « Allez vous confesser au prêtre, allez communier, vous reviendrez me voir ensuite. ». Frère André comprenait le sens et la valeur de la souffrance. Il a dit à ce sujet des mots d’une grande profondeur Par exemple : « Les gens qui souffrent ont quelque chose à offrir au bon Dieu. Et quand ils réussissent à s’endurer, c’est un miracle de chaque jour ! ».
Il dit à quelqu’un qui souffrait : « Ne cherchez pas à vous faire enlever les épreuves, demandez plutôt la grâce de bien les supporter… ».
L’homme de Dieu
On renconte encore des gens qui disent avoir reçu de frère André le don de guérir. Et pourtant, frère André a toujours fermement nié avoir quelque don naturel de guérisseur : « Je n’ai pas le don et je ne peux pas en donner » répétait-il. Lui, il suggérait de faire une neuvaine à saint Joseph, de se frictionner avec de l’huile ou une médaille du saint, voyant là « autant d’actes d’amour et de foi, de confiance et d’humilité. ».
De façon générale, il encourageait les gens à voir le médecin pour se faire soigner. Aux médecins, il disait : « Votre travail est beau. Votre science, c’est le bon Dieu qui vous l’a donnée. Il faut le remercier et le prier. ».
Dieu est amour et il nous aime : voilà le cœur de la foi chrétienne. Frère André savait si bien parler de l’amour de Dieu qu’il en faisait germer l’espérance dans le cœur de ceux qu’il rencontrait. Un de ses amis rapporte : « Je n’ai jamais amené un malade à frère André sans qu’il revienne enrichi. Quelques-uns furent guéris; d’autres moururent quelque temps après, mais le frère André les avait réconfortés… ».
Le chemin du ciel
Le ciel c’est vivre dans la maison du Père : « Vous savez, c’est permis de désirer la mort dans le but unique d’aller vers Dieu » … « Quand je serai mort, je vais être rendu au ciel, je vais être bien plus près du bon Dieu que je ne le suis actuellement, j’aurai plus de pouvoir pour vous aider. »
Quelques instants avant sa mort, il exprimera sa douleur : « Que je souffre, mon Dieu, mon Dieu ». Puis, à voix très basse, faiblement : « Voici le grain de blé ne meurt, il reste seul : s’il meurt, il porte beaucoup de fruits. » (Jn 12.24)
« Il a passé sa vie à parler des autres au bon Dieu et du bon Dieu aux autres. » Ce témoignage d’un ami nous donne la juste mesure de ce que fut sa vie imprégnée de foi et d’amour. On peut difficilement dire où, dans sa vie, commence le travail et où cesse la prière, tellement l’un et l’autre semblaient s’entremêler dans une même coulée. Il meurt le 6 janvier 1937, en sa quatre-vingt-douzième année. Les journaux ont défilé devant sa tombe et assisté à ses funérailles. Son corps repose aujourd’hui dans un simple tombeau à l’intérieur du magnifique sanctuaire qui s’élève maintenant sur le Mont-Royal.
Frère André, un homme de chez-nous, enraciné dans notre sol, a été un éveilleur et un entraîneur. Pour nous, il est encore un vivant symbole du renouvellement chrétien auquel nous sommes tous conviés. Ce qu’avec la grâce de Dieu, frère André a pu vivre, nous pouvons le vivre, nous aussi, avec la même grâce de Dieu.
Saint frère André est décédé le 6 janvier 1937 à l'âge de 91 ans à l'hôpital de Saint-Laurent.
source : site:: oratoire st-joseph du mont -royal
cela fait deja 2 ans que le frere andré a été canonisé j'ai eu un (flash) de lui ce soir je me suis souvenu de cela qu'il avait été canonisé et je voulais vous parler de lui
cordialement |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: le saint frere andré Jeu 17 Mai 2012, 19:05 | |
| deux choses consernant le frere andré :
1- la premiere , une fois un voleur est entrer cher le frere andré pour le voler ... il lui a dit retourne a ton auto ton ami est mort et l'ami du voleur était belle et bien mort ...le voleur qui a tout vu sé converti par la suite et a annoncer cela au gens ...
2- le coeur du frere andré a été voler il est conserver dans du formol , apres quelques temps il on retrouver son coeur ... il est garder a l'oratoire st-joseph .....du mont-royal (quebec , canada)
la suite plus tard........
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