rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: Saint Charbel Maklouff Sam 28 Mai 2022, 00:32 | |
| Connaissez vous ce grand saint, considéré comme La Sainte Thérèse du Liban ? |
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rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Saint Charbel Maklouff Sam 28 Mai 2022, 00:34 | |
| VERS LE CIEL Sa dernière messe Qafa, épouse de Saba Al Ouwaïni, a témoigné : « Le 16 décembre 1898, je suis allée avec un groupe de personnes pour participer à l’eucharistie dans l’ermitage. Le père Charbel commença à célébrer la messe. Mais dès qu’il eut terminé de prononcer les paroles de la consécration, une attaque le foudroya. Le père Makarios, son compagnon, se précipita, lui enleva son habit de messe et l’aida à se relever. Il se remit et continua la messe. Mais à peine eut-il élevé le Saint Sacrement qu’il se raidit à nouveau. Son compagnon remarqua que le père Charbel prolongeait le temps de l’élévation d’une façon inhabituelle. Il s’avança vers lui et le trouva en pleine douleur. Il lui retira doucement l’hostie de sa main, la déposa sur la patène, et assisté du frère Boutros, le fit asseoir sur une chaise près de l’autel. Une demi-heure après, la crise passa et il termina la messe malgré son malaise. Le dimanche suivant, lorsque nous sommes entrés à l’église, nous avons trouvé le père Charbel prosterné en train de prier. À notre demande, un homme se renseigna sur l’heure de la messe, parce qu’il faisait très froid et qu’il n’était pas possible d’attendre longtemps. Peu après, l’ermite entra, revêtu des ornements sacerdotaux et commença. Avant les paroles de la consécration, les mêmes symptômes recommencèrent. On lui enleva l’habit de la messe et il demeura à l’église pour se reposer un peu. Nous nous préparâmes pour rentrer chez nous, mais le père Makarios nous arrêta, en disant : – Ne partez pas car le père Charbel se repose à la suite d’un dérèglement au cœur et il reprendra bientôt sa messe. Puis l’ermite se releva et reprit la messe. Il fut pris de plusieurs malaises et après s’être reposé pour la troisième fois, il reprit la messe, voulant consommer le Sang du Christ, mais une nouvelle crise l’en empêcha. De toutes ses forces, il maintint la coupe, l’approcha de ses lèvres et de ses dents. Il demeura ainsi, raidi. Quand le père Makarios lui arracha la coupe, le père Charbel avait consommé le Sang du Christ. On lui enleva l’habit de la messe et on l’emporta à l’intérieur de l’ermitage tandis qu’il avait perdu à moitié connaissance. Pourtant, il répétait : – Ô Père de la Vérité ! Ô Jésus ! Ô Marie ! Ô Joseph ! Son compagnon l’étendit sur un tapis en poil de chèvre, dans la cuisine, pour le réchauffer, à cause du froid glacial et de la neige déjà entassée à une hauteur de plus d’un mètre autour de l’ermitage. Quand on le couvrait, il jetait loin de lui la couverture. Quand il revenait à lui-même, il disait : – Je veux réciter la messe, préparez-moi l’autel. Aussi disait-il en syriaque : – Louez le Seigneur du ciel ! Louez-le au plus haut des cieux ! Seigneur prends pitié de moi ! » Il ne cessa de répéter ces phrases pendant les six derniers jours de sa vie. Il décéda la veille de Noël 1898. Vers le tombeau La neige bloquait l’accès des routes. Les moines inquiets se disaient entre eux :– Demain, pourrons-nous transférer le corps au tombeau du couvent, par un temps si froid et une neige aussi dure ? Pourrons-nous annoncer son décès aux alentours ? Les anges de Dieu avaient annoncé cette nuit-là la naissance du Sauveur aux bergers de Bethléem. Ils ont annoncé dans les villages proches d’Annaya que le père Charbel était né au Ciel. À neuf heures, on chercha un brancard, muni d’une étoffe en poil de chèvre. Le corps du père Charbel fut descendu sur cette étoffe. L’ermite, le père Makarios, arriva en pleurant, avec les frères et les moines, et ils mirent le corps sur le brancard. Tout le monde fut prêt pour la descente de l’ermite vers le couvent Saint-Maron par un sentier caillouteux que les jeunes avaient déblayé de la neige qui continuait à tomber. Tous craignaient une éventuelle chute du brancard, tellement le sentier était difficilement praticable. Le père Makarios disait : « Confions-nous à Dieu ! N’ayez pas peur ! Le père Charbel nous facilitera le chemin ! » Quand ils le transportèrent hors de l’ermitage, les nuages se dispersèrent et le soleil apparut devant eux tandis que derrière, la neige tombait. Le cortège progressait sans fatigue, ni difficulté, comme s’il marchait par un chemin non glissant. Tous disaient : – C’est un des miracles du père Charbel ! À 15 heures, les obsèques eurent lieu au couvent. Elles furent simples mais très émouvantes. L’assemblée répétait les paroles de l’Écriture Sainte : « Elle a du prix aux yeux de Dieu, la mort de ses fidèles » (Ps 116,15). Le corps fut enveloppé d’un habit et inhumé, selon la coutume des moines, sans penser qu’il ne serait pas corrompu. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
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rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Saint Charbel Maklouff Sam 28 Mai 2022, 00:36 | |
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