Islamophobie au bulldozer en Inde

22.05.2022

Une dangereuse vague islamophobe déferle sur l'Inde. Au mois d'avril, de nombreuses opérations punitives contre des musulmans ont été menées. Lors des processions à l'occasion des festivités hindoues, des extrémistes hindous munis de sabres et de fusils ont paradé devant les mosquées et les quartiers musulmans, proférant injures et slogans hostiles jusqu'à l'affrontement.

En réaction, les autorités des États touchés par ces poussées de violence islamophobe ont ordonné la destruction des propriétés, maisons et magasins, des personnes accusées d'en être à l'origine. La plupart se sont avérés être... des musulmans.

"Une punition collective", selon les termes d'Aakar Patel, président d’Amnesty International Inde, alors que "l’État a le devoir de protéger toutes les personnes relevant de sa juridiction, y compris les communautés minoritaires".

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On lynche, on poignarde, on tabasse les musulmans sans que la police n'intervienne.

Certains musulmans se déguisent en non musulmans par peur du massacre.

Voir aussi cet article d'Amnesty International.
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Ca me rappelle ceux qui par ironie disent que les terroristes islamistes doivent être boudhiste ou autres. Comme pour dire qu'on ne peut trouver du terrorisme que chez les musulmans, hors tout les fanatismes peuvent amener à la pire des violences. Si les fanatiques musulmans peuvent sombrer dans la violence aveugle, il en est tout autant chez les fanatiques juif, chrétien, boudhiste, indouhiste, shintoiste, animiste et autres.

Les fanatiques Hindoux ont déja commis de grand massacre de musulman en Inde dans les années 2000 notamment. Non la violence n'a jamais et ne sera jamais le monopole des fanatiques musulmans. C'est le fanatisme en lui même qui est source de violence et non les religions auxquels ces fanatiques s'identifie.

La vie est dur en effet depuis une vingtaine d'années pour les musulmans d'Inde, mais aussi de Birmanie et de Chine depuis une dizaine d'année.

Et les tensions avec le Pakistan ne font qu'envenimés les choses.

Et avec la situation grave que nous vivons tous actuellement les risques pour toutes les minorités dans le monde entier va être encore plus grand, car en situation de crise c'est toujours les minorités qui trinquent en premier. Elles servent de bouc émissaire.