1er mai :fête du travail et de St Joseph travailleur

Moderateur

30/04/2022

1er mai, fête du travail

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En 1955, le pape Pie XII établit une fête supplémentaire pour honorer la figure de saint Joseph travailleur, le 1er mai, pour la faire coïncider avec la journée internationale des travailleurs, fêtée dans de nombreux pays depuis la fin du XIXe siècle. La liturgie des heures présente cette mémoire du père putatif de Jésus en ces termes :

« Joseph, l'artisan-travailleur d'un petit village de Galilée, est pour le chrétien le modèle à suivre dans l'accomplissement de ses activités professionnelles, parce qu'il a travaillé dans l'intimité quotidienne de Jésus. Le travail est joie et souffrance, il est service de la communauté et approche de Dieu : voilà ce qu'on apprend à l'école de Nazareth. »

Le travail – tout travail – a donc une profonde signification spirituelle. Il permet déjà à chacun de faire face à nos besoins, mais aussi de se réaliser personnellement. C’est également un lieu de créativité et de communication avec les autres, de contribution au bien de la communauté. Par-dessus tout, le travail nous fait participer à l’œuvre du Créateur : en travaillant, nous entrons dans une intimité plus grande avec Dieu.

Ce regard positif sur le travail ne peut pourtant pas faire oublier la part de souffrance, de pénibilité, de fatigue qu’il comprend. « Tout travail, qu’il soit manuel ou intellectuel, est inévitablement lié à la peine », lit-on dans l’encyclique de Jean-Paul sur l’homme au travail (Laborem exercens, n° 27). Ces mots sont difficiles à entendre ? Pourtant, la souffrance au travail, les risques psycho-sociaux (stress, burn-out, dépressions, suicides…) sont des réalités qui ont longtemps été ignorées mais que le monde de l’entreprise apprend aujourd’hui à prendre en charge.

Dans la foi, cette peine peut être interprétée à la lumière du mystère de la croix et de la résurrection. C’est ce que fait Jean-Paul II dans Laborem exercens : « En supportant la peine du travail en union avec le Christ crucifié pour nous, l’homme collabore en quelque manière avec le Fils de Dieu à la rédemption de l’humanité. Il se montre le véritable disciple de Jésus en portant à son tour la croix chaque jour dans l’activité qui est la sienne » (n° 27). Dans la foi, tout travail est participation à l’œuvre de salut, au travail de la croix du Christ qui inaugure l’avènement du Règne de Dieu. « Par la peine, et jamais sans elle », insiste Jean-Paul II. Non par dolorisme, mais parce qu’il n’y a pas d’authentique suite du Christ sans que tout ce que nous avons à faire ne soit marqué du sceau de la croix et de la promesse qui l’accompagne : dans le monde de la résurrection, il n’y aura plus de peine. Une promesse dont nous témoignons en cherchant comment faire reculer, autant que possible, toute forme de souffrance au travail.

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Pétunia a écrit:: En 1955, le pape Pie XII établit une fête supplémentaire pour honorer la figure de , le 1er mai, pour la faire coïncider avec la journée internationale des travailleurs, fêtée dans de nombreux pays depuis la fin du XIXe siècle. La liturgie des heures présente cette mémoire du père putatif de Jésus en ces termes :

« Joseph, l'artisan-travailleur d'un petit village de Galilée, est pour le chrétien le modèle à suivre dans l'accomplissement de ses activités professionnelles, parce qu'il a travaillé dans l'intimité quotidienne de Jésus. Le travail est joie et souffrance, il est service de la communauté et approche de Dieu : voilà ce qu'on apprend à l'école de Nazareth. »

Le travail – tout travail – a donc une profonde signification spirituelle. Il permet déjà à chacun de faire face à nos besoins, mais aussi de se réaliser personnellement. C’est également un lieu de créativité et de communication avec les autres, de contribution au bien de la communauté. Par-dessus tout, le travail : en travaillant, nous entrons dans une intimité plus grande avec Dieu.

Ce regard positif sur le travail ne peut pourtant pas faire oublier la part de souffrance, de pénibilité, de fatigue qu’il comprend. « Tout travail, qu’il soit manuel ou intellectuel, est inévitablement lié à la peine », lit-on dans l’encyclique de Jean-Paul sur l’homme au travail (Laborem exercens, n° 27). Ces mots sont difficiles à entendre ? Pourtant, la souffrance au travail, les risques psycho-sociaux (stress, burn-out, dépressions, suicides…) sont des réalités qui ont longtemps été ignorées mais que le monde de l’entreprise apprend aujourd’hui à prendre en charge.

Dans la foi, cette peine peut être interprétée à la lumière du mystère de la croix et de la résurrection. C’est ce que fait Jean-Paul II dans Laborem exercens : « En supportant la peine du travail en union avec le Christ crucifié pour nous, l’homme collabore en quelque manière avec le Fils de Dieu à la rédemption de l’humanité. Il se montre le véritable disciple de Jésus en portant à son tour la croix chaque jour dans l’activité qui est la sienne » (n° 27). Dans la foi, tout travail est participation à l’œuvre de salut, au travail de la croix du Christ qui inaugure l’avènement du. « Par la peine, et jamais sans elle », insiste Jean-Paul II. Non par dolorisme, mais parce qu’il n’y a pas d’authentique suite du Christ sans que tout ce que nous avons à faire ne soit marqué du sceau de la croix et de la promesse qui l’accompagne : dans le monde de la résurrection, il n’y aura plus de peine. Une promesse dont nous témoignons en cherchant comment faire reculer, autant que possible, toute forme de souffrance au travail.

cette philosophie comprise dans ce texte est superbe. Bravo

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