| | Identité - questions identitaires | |
| | Auteur | Message |
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mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Identité - questions identitaires Lun 22 Mar 2021, 16:56 | |
| 22.03.2021
Le développement récent et rapide des études de genre et post-coloniales à l’université provoque de fortes critiques.
Le procès en militantisme des sciences humaines et sociales n’est pas récent, mais la nette dégradation du climat d’échanges inquiète les intellectuels.
Dernière édition par mario-franc_lazur le Mar 19 Oct 2021, 15:51, édité 1 fois |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Identité - questions identitaires Lun 22 Mar 2021, 16:58 | |
| Le monde universitaire est en ébullition. Dans une escalade de tribunes de presse, chercheurs et enseignants se livrent à une bataille rangée sur les questions identitaires. De grandes figures du monde intellectuel entrent dans la mêlée et certaines pétitions vont jusqu’à rassembler plusieurs milliers de noms. Sur le terrain, l’ambiance devient électrique comme l’a récemment montré la prise à partie de deux enseignants de Sciences-Po Grenoble par une partie de leurs collègues et des étudiants (La Croix du 8 mars).
En pleine épidémie de Covid, ces bisbilles pourraient paraître futiles. C’est pourtant une crise profonde qui secoue l’enseignement supérieur, comme le ministre de l’éducation a tenté de le résumer, mardi 2 mars, sur France Inter : « Il y a trop de choses qui avancent masquées et peuvent être graves pour notre avenir, affirmait Jean-Michel Blanquer. La pensée des Lumières peut être critiquée mais voyons ce qui se joue derrière cela. Ce sont des enjeux de civilisation. » Rien de moins.
De quoi s’agit-il vraiment ? Au début des années 2000, le concept d’« islamo-gauchisme » émerge pour désigner une convergence entre des militants politiques ou associatifs et des courants de l’islam radical, au nom de la cause palestinienne. Parallèlement se développent depuis vingt ans, en sciences humaines et sociales (SHS) notamment, des recherches sur les discriminations liées au sexe (études de genre) ou aux races (lire les définitions) et minorités ethniques (études post-coloniales) nées outre-Atlantique. Pour coiffer le tout, les chercheurs croisent ces discriminations (par exemple le fait d’être une femme et noire) faisant émerger le concept d’« intersectionnalité ».
Ces approches déchirent les universitaires. D’un côté, certains dénoncent une entreprise idéologique qui exacerbe les appartenances identitaires au détriment des valeurs universalistes de nos démocraties libérales. Cofondatrice de l’Observatoire du décolonialisme, créé en décembre 2020 par une centaine d’universitaires hostiles à ces études, la linguiste Yana Grinshpun porte le fer : « Le décolonialisme se propose comme une grille d’interprétation selon laquelle il n’existerait que le rapport de domination entre les “Blancs” et les “non-Blancs”, entre les femmes et les hommes, entre les minorités opprimées et l’État systématiquement “raciste” », résume l’enseignante à la Sorbonne-Nouvelle-Paris 3.
De l’autre, on défend farouchement la liberté académique, comme dans cette tribune signée en novembre par plus de 2 000 d’entre eux. « Nous continuerons de défendre la place d’une approche ouverte, critique et tolérante », s’engagent les signataires. Nonna Mayer ne s’est pas associée à l’entreprise, mais cette directrice de recherche émérite au CNRS défend les concepts tels que « racisme systémique », « islamophobie » ou « intersectionnalité », quitte à ce qu’ils soient discutés : « On fait tous de l’intersectionnalité. Le moindre statisticien, quand il analyse un phénomène, va chercher à croiser les variables. C’est en Alsace que l’on compte le plus de cigognes et de bébés, et cela ne signifie pas que les cigognes apportent les bébés. La variable clé est le caractère rural de la commune ! L’intersectionnalité, c’est le b.a.-ba d’une analyse rigoureuse », assure la chercheuse. Récemment prise à partie par l’Observatoire du décolonialisme, Nonna Mayer insiste sur la nécessité de s’ouvrir aux débats internationaux, redoutant un « repli frileux ». « On est en retard en se situant sur le terrain de l’idéologie. Il est temps de banaliser l’usage de ces termes, de les critiquer, de se les réapproprier. La recherche, c’est cela. »
Si la légitimité des études de genre et de race est ainsi défendue par une majorité des chercheurs, leur développement récent et rapide engendre trois reproches. Ces études sont-elles devenues hégémoniques ?
En 2006, constatant un retard par rapport aux États-Unis sur les études de genre, la Commission européenne adopte la Feuille de route pour l’égalité entre les femmes et les hommes, financements à l’appui. Dans son sillage, le CNRS en fait, en 2012, un axe prioritaire et crée l’Institut du genre, instance chargée de fédérer toutes les initiatives qui regroupent aujourd’hui 31 établissements ou organismes de recherche. Ces derniers proposent une vingtaine de masters à des étudiants de plus en plus nombreux. « Depuis cinq ou six ans, l’offre s’est beaucoup développée, mais surtout sous l’effet d’une demande qui a explosé, observe la philosophe Estelle Ferrarese (université Picardie-Jules-Verne), directrice de l’institut. Il y a un très vif enthousiasme des jeunes générations pour les sujets d’égalité, d’identités. » Le site de l’institut recense les thèses soutenues sur le genre : depuis 2012, leur nombre dépasse les 50 chaque année (et même plus de 100 en 2018). Histoire, littérature, anthropologie ou philosophie… tous les champs académiques sont concernés.
Une « déferlante », selon les mots d’un universitaire, qui suscite forcément des jalousies. Mais aussi des critiques. Cofondateur de l’Observatoire du décolonialisme, le linguiste Xavier-Laurent Salvador estime que cette vogue des études de genre est telle qu’elle sacrifie la qualité du travail de recherche et du recrutement des enseignants. « C’est aberrant, on enarrive à la situation où n’importe quel opportuniste est promu par un mandarin influent sur un sujet quelconque. » Il suffit d’entrer dans une librairie pour constater que le genre envahit les rayons des sciences humaines. Une inflation éditoriale qui s’expliquerait en partie par la spécificité des SHS où, contrairement aux sciences dures, la publication de monographies est généralement privilégiée aux publications dans les revues scientifiques avec comité de lecture. « La pratique de plus en plus répandue consistant à payer l’éditeur pour publier contrevient par définition au principe de la sélection par la qualité scientifique », critique Xavier-Laurent Salavador.
Des mises en cause que réfute Estelle Ferrarese. « Tout ce qui est produit passe par les étapes de la vérification scientifique, assure la philosophe. Comparer aux sciences dures n’a pas de sens. La recherche en SHS s’appuie sur la formulation de théories, qui sont toujours plurielles – il n’y a jamais une seule “vérité” – et c’est la rigueur de l’argumentation qui fait qu’un énoncé est considéré comme valide. »
Concernant les études de race, le paysage est sensiblement différent. Selon le moteur de recherche du site Thèses.fr, seulement 14 thèses comportant le terme « décolonial » dans leur intitulé ont été soutenues en 2019, et neuf en 2020. « Ces approches occupent une place mineure dans l’enseignement et la recherche en sciences sociales en France, alors qu’elles y occupent une place significative dans l’espace international », soulignait ainsi un récent séminaire organisé par Sciences-Po.
La précarité des sciences sociales en France, que dénoncent unanimement les chercheurs du secteur, explique sans doute ce faible développement. Mais, là aussi, l’Europe prend le relais pour financer colloques et recherches. Dans une tribune publiée par Le Point en novembre, l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler dénonce des processus de sélection par des appels à projets de Bruxelles sur lesquels ont la main « des fonctionnaires obsédés par le politiquement correct, qui ne veulent stigmatiser personne ». Par exemple, poursuit la spécialiste de l’islam, le djihadisme ne peut être abordé que si l’on promet d’étudier également un autre radicalisme. Conséquence : « Les théories antiracistes, postcoloniales, intersectionnelles, néoféministes qui mettent au centre la question identitaire ont une forte capacité à se justifier dans les termes de la novlangue européenne. »
(à suivre)
Dernière édition par mario-franc_lazur le Lun 22 Mar 2021, 17:17, édité 1 fois |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Identité - questions identitaires Lun 22 Mar 2021, 17:10 | |
| SUITEAuteur de La France et ses démons identitaires (1), le sociologue Smaïn Laacher, grand spécialiste de l’immigration, est lui-même très critique sur ces nouvelles approches. « Cela tourne vite en rond autour de quelques concepts » dont certains finissent selon lui par servir « d’étendard ». Le sociologue ne voit toutefois pas dans ce développement un phénomène hégémonique, plutôt « une mode », comme le monde universitaire en connaît. L’évolution du public étudiant soucie davantage cet enseignant à Strasbourg qui préside le comité scientifique de la délégation interministérielle de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine LGBT (Dilcrah). Les jeunes, dont beaucoup sont issus de l’immigration, sont très réceptifs aux discriminations et donc aux approches post-coloniales « comme l’étaient autrefois les petits-bourgeois avec les théories maoïstes ». Mais, à la différence des années 1970 « où on luttait pour réduire les inégalités, le risque serait de ne s’engager aujourd’hui que dans une logique d’opposition des identités, chacun mettant son tragique en avant », souligne Smaïn Laacher. Ces études sont-elles idéologiques ? « Il y a des intersections fortes entre le monde de la recherche et le monde militant, mais ce qui caractérise les études de genre par rapport à d’autres champs d’études, c’est que le caractère politique est explicité. » Éric Fassin, directeur du département études de genre à Paris 8 s’exprimait ainsi en 2019 dans le magazine Les Inrocks : « Quand on parle du monde social, il n’y a pas de point de vue neutre. » Voilà résumé par l’une des figures des Cultural Studies l’idée selon laquelle l’idéologie et l’engagement ne sont pas simplement présents dans ce domaine mais affichés et revendiqués, parfois de manière très médiatique. L’engagement politique des universitaires et chercheurs n’est pas une nouveauté mais dans le procès en islamo-gauchisme, l’acte d’accusation tient surtout dans le premier terme. Il est reproché à ces intellectuels une connivence avec les antiracistes radicaux et les courants islamistes. Éric Fassin est, comme d’autres, critiqué pour sa proximité avec le Parti des indigènes de la République (PIR), créé en 2010 pour lutter contre un « racisme d’État » dont la loi sur les signes religieux à l’école de 2004 est l’expression. La laïcité nourrit l’islamophobie, selon sa porte-parole, Houria Bouteldja, qui a participé à des travaux universitaires. Sur les campus, dans les syndicats ou associations étudiantes, le PIR tisse ses relais. Avec une grille de lecture focalisée sur les rapports de domination, des universitaires refusent de nommer la menace islamiste. Après les attentats de 2015, l’historienne Ludivine Bantigny, spécialiste des mouvements sociaux et qui se revendique à la gauche de la gauche, avait cosigné une tribune « Non à l’union sacrée ». Les auteurs y déclinaient l’invitation à se dire Charlie : « Nous ne pouvons reprendre à notre compte l’obsession qui s’était enracinée dans le journal contre les musulmans (…) qui stigmatise les plus stigmatisés », déclaraient les universitaires parmi lesquels le sociologue Marwan Mohammed (2). Ce prisme du « dominant-dominé » irrigue les études de genre ou de race, se désole Smaïn Laacher. « L’étrange explication des discriminations par l’attitude de “l’État néocolonial” à l’égard decertains de ses “indigènes” relève non de l’analyse ou d’arguments étayés mais du slogan », estime le sociologue. D’autres approches sont tout autant mises en cause pour leur manque de rigueur. Dans un article mis en ligne sur le site de la revue Alarmer en décembre (3), l’historien Emmanuel Debono (Sciences-Po Paris) critique la multitude d’essais qui depuis peu utilisent des concepts comme « privilège blanc », « blanchéité », « fragilité blanche », et l’impasse à laquelle ils conduisent. Difficile, écrit-il, « de trouver une porte de sortie dans un système de pensée qui s’apparente à une prison identitaire ». Les promoteurs pratiquent-ils la censure ?En 2017, le président de Lille 2 craignant des débordements a choisi d’annuler une adaptation de Lettre aux escrocs de l’islamophobie qui font le jeu des racistes, un texte du journaliste Charb tué dans l’attentat de Charlie Hebdo. En 2019, une cinquantaine de militants d’associations noires ont bloqué l’entrée de la Sorbonne pour protester contre une adaptation d’une pièce d’Eschyle jugée racialiste car jouée avec des masques noirs. La même année, des étudiantes favorables à l’ouverture de la PMA ont empêché la philosophe Sylviane Agacinski d’intervenir lors d’un colloque à l’université Bordeaux-Montaigne. Si de tels événements sont d’abord le fait de militants minoritaires en quête de médiatisation, la récurrence de ces affaires révèle un climat qui se dégrade. Ancien président de l’Unef, Bruno Julliard constate ainsi « une lente dérive identitaire » du syndicat. « Le combat universaliste était dans son ADN, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Au nom de discriminations qui sont réelles, on en arrive à ne pas critiquer les radicaux islamiques et à prôner un relativisme culturel », regrette-t-il. Le recours aux intimidations n’est toutefois pas l’apanage de la gauche mais provient également de réseaux conservateurs. Ainsi, le 6 novembre 2020, l’Institut du genre a dû interrompre un colloque sur 50 ans de féminisme. « Les trolls masculinistes d’extrême droite sont venus en nombre perturber le bon déroulé du programme », déplore l’institution. En 2017, l’université Lyon 2 avait annulé un colloque sur « l’islamophobie » sous la pression de militants républicains. Mais au-delà de ces coups d’éclat, c’est aussi la montée en puissance de la cancel culture qui crée des tensions. Le philosophe Geoffroy de Lagasnerie (4), 39 ans et nouvelle tête pensante de la gauche radicale, était l’invité du « 7/9 » de France Inter, le 29 septembre 2020. « J’assume le fait qu’il faut reproduire un certain nombre de censures dans l’espace public, pour rétablir un espace où les opinions justes prennent le pouvoir sur les opinions injustes », affirme alors le professeur de sociologie et philosophe à l’École nationale supérieure d’arts Paris-Cergy. L’historien Gérard Noiriel et le sociologue Stéphane Beaud viennent d’en faire l’expérience avec leur ouvrage (5) qui interroge la place accordée à la race en sciences sociales. Les auteurs ont aussitôt reçu « un torrent de boue », se sont indignés des universitaires dans Le Monde. L’affaire est « exemplaire de la dégradation de la qualité du débat public (…), les libertés académiques sont menacées », affirment encore ces grandes figures de l’université. Marie-Anne Matard-Bonucci, professeure d’histoire à Paris 8 où elle dirige le Cercle d’enseignement et de recherche contre le racisme et l’antisémitisme (Cera), fait également le constat qu’il est désormais parfois impossible d’aborder certains sujets, dont l’antisémitisme. Avec d’autres historiens, elle a fondé l’association Alarmer pour recréer un espace d’échange. Pour Patrick Hetzel, ancien recteur et aujourd’hui député LR, le militantisme a toujours existé « mais on est peut-être en train de franchir des limites dans les modalités d’action, avec ici et là le refus du débat, l’intimidation ». Républicains contre communautaristes, réactionnaires contre gauchistes, les tensions sont exacerbées par la puissance et la violence des mobilisations sur les réseaux sociaux. Sur fond de menaces islamistes, des enseignants se voient désormais placés sous protection policière, comme à l’université d’Aix-en-Provence ou à Sciences-Po Grenoble. La disputatio, au cœur de la tradition universitaire, résistera-t-elle à ce contexte politico-culturel ? Un enjeu, dirait Jean-Michel Blanquer, civilisationnel.
(1) La France et ses démons identitaires, Hermann, 2021. (2) Coauteur de Islamophobie. Comment les élites françaises fabriquent le « problème musulman », La Découverte, 2013. (3) L’Église racialiste et ses dogmes, sur le site revue.alarmer.org (4) Sortir de notre impuissance politique, Fayard, 2020. (5) Race et sciences sociales, Agone, 2021. Source : - Cliquez ici pour voir le lien qui déformait la mise en page:
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| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Identité - questions identitaires Mar 19 Oct 2021, 15:49 | |
| S’il est un sujet passionnel, c’est bien celui de l’identité. Inquiétudes et fiertés sont amplifiées par les réseaux sociaux et parfois instrumentalisées. Il en résulte des maladresses, des débats crispés et souvent stériles. En réalité, des identités nous en avons tous et même plusieurs : famille, origines géographiques, religion, profession, sexe…
Nos particularismes sont-ils voués à nous enfermer ? Comment se réapproprier nos identités ?
Comment les réconcilier entre elles et avec celles des autres ? Où et comment parvenir à les expliciter sans se fâcher ? |
| | | cailloubleu* Moderateur
| Sujet: Re: Identité - questions identitaires Sam 23 Oct 2021, 19:46 | |
| - mario-franc_lazur a écrit:
- S’il est un sujet passionnel, c’est bien celui de l’identité. Inquiétudes et fiertés sont amplifiées par les réseaux sociaux et parfois instrumentalisées. Il en résulte des maladresses, des débats crispés et souvent stériles. En réalité, des identités nous en avons tous et même plusieurs : famille, origines géographiques, religion, profession, sexe…
Nos particularismes sont-ils voués à nous enfermer ? Comment se réapproprier nos identités ?
Comment les réconcilier entre elles et avec celles des autres ? Où et comment parvenir à les expliciter sans se fâcher ? Une identité n'est pas unique c'est un empilement de plusieurs identités L'origine n'est qu'un seul facteur de cette identité. Mettons que mon identité d'origine c'est d'être provençale, mais j'ai une deuxième identité que je partage avec la moitié de la planète c'est d'être une femme. Et puis une autre identité c'est mon âge, j'ai connu les années 50, j'avais 17 ans en mai 1968, et je me retrouve en 2021 avec les idéaux des années 60 et les maladies de mon âge. Et puis il y a ma religion bien sûr. Et puis mon métier qui a été mon identité pendant 40 ans. Et d'autres identités encore, comme la classe sociale, qui était mes parents, comment étaient-ils perçus dans la société? Pauvres? riches? moyens moins, moyens plus? moyens moyens) Ma couleur de peau. Tout est une identité. Mais la somme de tout ça c'est d'être humain et lorsque certains montent en épingle un seul paramètre de nos identités pour les opposer à d'autres, ce n'est que de la politique, car dès que nous sommes les victimes de cette propagande, et juste avant de les croire et de nous opposer à nos frères, nous devons nous souvenir de notre identité principale, notre nom de famille commun: Nous sommes humains avant tout. |
| | | gerard2007
| Sujet: Re: Identité - questions identitaires Dim 24 Oct 2021, 11:48 | |
| - cailloubleu* a écrit:
- mario-franc_lazur a écrit:
- S’il est un sujet passionnel, c’est bien celui de l’identité. Inquiétudes et fiertés sont amplifiées par les réseaux sociaux et parfois instrumentalisées. Il en résulte des maladresses, des débats crispés et souvent stériles. En réalité, des identités nous en avons tous et même plusieurs : famille, origines géographiques, religion, profession, sexe…
Nos particularismes sont-ils voués à nous enfermer ? Comment se réapproprier nos identités ?
Comment les réconcilier entre elles et avec celles des autres ? Où et comment parvenir à les expliciter sans se fâcher ? Une identité n'est pas unique c'est un empilement de plusieurs identités
L'origine n'est qu'un seul facteur de cette identité. Mettons que mon identité d'origine c'est d'être provençale, mais j'ai une deuxième identité que je partage avec la moitié de la planète c'est d'être une femme. Et puis une autre identité c'est mon âge, j'ai connu les années 50, j'avais 17 ans en mai 1968, et je me retrouve en 2021 avec les idéaux des années 60 et les maladies de mon âge. Et puis il y a ma religion bien sûr. Et puis mon métier qui a été mon identité pendant 40 ans. Et d'autres identités encore, comme la classe sociale, qui était mes parents, comment étaient-ils perçus dans la société? Pauvres? riches? moyens moins, moyens plus? moyens moyens) Ma couleur de peau. Tout est une identité.
Mais la somme de tout ça c'est d'être humain et lorsque certains montent en épingle un seul paramètre de nos identités pour les opposer à d'autres, ce n'est que de la politique, car dès que nous sommes les victimes de cette propagande, et juste avant de les croire et de nous opposer à nos frères, nous devons nous souvenir de notre identité principale, notre nom de famille commun:
Nous sommes humains avant tout. Bien évidemment que nous sommes avant tout des humains sauf que 99% des pays de notre planète pensent le contraire . [Pas de politique sur le forum, donc pas de nom de politique actuelle(MFL)] en Algérie serait élu avec 98% de votes et dans une bonne majorité de pays du globe . C'est ce qui m'attriste et me rends pessimiste quand a l'avenir du pays . Si la majorité des pays protègent leur identité et leur culture , seul les rares dindons de la farce disparaîtront dans plusieurs décennies . |
| | | cailloubleu* Moderateur
| Sujet: Re: Identité - questions identitaires Dim 24 Oct 2021, 12:39 | |
| - gerard2007 a écrit:
Bien évidemment que nous sommes avant tout des humains sauf que 99% des pays de notre planète pensent le contraire. [Pas de politique sur le forum, donc pas de nom de politique actuelle(MFL)] en Algérie serait élu avec 98% de votes et dans une bonne majorité de pays du globe . Affirmations gérardistes, c'est à dire, sans source sans preuve, un chiffre pour impressionner, tu n'en sais rien. - Citation :
- Si la majorité des pays protègent leur identité et leur culture
Quel méli mélo! Donc tu nous dis que si on protège sa culture c'est parce qu'on pense que les autres ne sont pas humains? J'espère bien que tout le monde protège sa culture, sinon nous serions tous des clones! Reconnaître l'humanité de quelqu'un s'apprend aussi à l'école en cours de français ou de philo, avec les maths et la physique et les technologies, alors ces nations qui d'après toi risquent de disparaître par excès de tolérance sont celles qui envoient obligatoirement tous les enfants à l'école. Et c'est le contraire qu'on constate. Cette éducation augmente notre humanisme, notre tolérance mais aussi nos richesses et notre économie et nos capacités d'auto-défense au cas où nous serions menacés. Lorsqu'on développe l'intelligence de quelqu'un il est intelligent dans tous les domaines. On dirait que tu prêches une sorte d'agressivité de gros bras, tout dans les poings, rien dans la tête ce qui compte c'est de tapper plus fort sans réfléchir. C'est tiré tout droit de l'âge des cavernes et c'est contre productif.
Dernière édition par cailloubleu* le Dim 24 Oct 2021, 13:32, édité 1 fois |
| | | gerard2007
| Sujet: Re: Identité - questions identitaires Dim 24 Oct 2021, 13:32 | |
| - cailloubleu* a écrit:
- gerard2007 a écrit:
Bien évidemment que nous sommes avant tout des humains sauf que 99% des pays de notre planète pensent le contraire. [Pas de politique sur le forum, donc pas de nom de politique actuelle(MFL)] en Algérie serait élu avec 98% de votes et dans une bonne majorité de pays du globe . Affirmations gérardistes, c'est à dire, sans source sans preuve, un chiffre pour impressionner, tu n'en sais rien.
- Citation :
- Si la majorité des pays protègent leur identité et leur culture
Quel méli mélo! Donc tu nous dis que si on protège sa culture c'es parce qu'on pense que les autres ne sont pas humains?
J'espère bien que tout le monde protège sa culture, sinon nous serions tous des clones!
Reconnaître l'humanité de quelqu'un s'apprend aussi à l'école en cours de français ou de philo, avec les maths et la physique et les technologies, alors ces nations qui d'après toi risquent de disparaître par excès de tolérance sont celles qui envoient obligatoirement tous les enfants à l'école. Et c'est le contraire qu'on constate. Cette éducation augmente notre humanisme, notre tolérance mais aussi nos richesses et notre économie et nos capacités d'auto-défense au cas où nous serions menacés. Lorsqu'on développe l'intelligence de quelqu'un il est intelligent dans tous les domaines.
On dirait que tu prêches une sorte d'agressivité de gros bras, tout dans les poings, rien dans la tête ce qui compte c'est de tapper plus fort sans réfléchir. C'est tiré tout droit de l'âge des cavernes et c'est contre productif.
J'aimerais tant que tu aies raison . J'essaie de constater le monde dans lequel nous vivons . Je constate que les profs s'auto censures par peur de représailles . Je constate que d'innombrables territoire français ne sont plus français et que les lois de la République ne s'appliquent plus . Je constate beaucoup de changements qui n'annoncent rien de bon . J'écoute des ministres et des politiques de tous les bords qui disent partition face à face . C'est bien qu'il y a un petit malaise ? J'essaie tout simplement de ne pas me mettre la tête dans un trou et de tout Nier avec la méthode couet . Tout va bien tout va bien . Je prends souvent l'exemple de l'Algérie qui a mon sens est assez révélatrice . l'Algérie a eu une présence française de 130 ans . En quelques années , une minorité d'islamistes ont islamisés le pays en un clin d'œil , 200 milles morts . Aujourd'hui l'Algérie persécute ses minorité religieuses . Afghanistan , 20 ans de présence des armées occidentale pour établir une démocratie , en quelques jours après le retrait , les talibans reprennent le pays . La naïveté n'arrange rien . Je me fou qu'il y ait 40 millions 6 millions édité CBde musulmans en France , mais je m'inquiète de cette minorité qui a un impact énorme sur cette majorité . En Angleterre dans nombreux quartier c'est la loi islamique qui fait autorité . Le brexit est une conséquence du ras le bol de cette minorité . Alors que veux tu . Je suis un pessimiste et toi une optmiste . Mon humanité est basé sur un avenir qui me semble noir , et j'essaie d'anticiper les drames qui peuvent subvenir . Ton humanité , est de te baser sur un optimisme débordant en tenant compte des drames actuels , sans tenir compte des drames bien plus terrible qui peuvent arriver dans quelques décennies . Voir avant .. Qui est le plus humain ? L'avenir nous le dira ... |
| | | cailloubleu* Moderateur
| Sujet: Re: Identité - questions identitaires Dim 24 Oct 2021, 13:50 | |
| - gerard2007 a écrit:
J'aimerais tant que tu aies raison . J'essaie de constater le monde dans lequel nous vivons . Je constate que les profs s'auto censures par peur de représailles . Je constate que d'innombrables territoire français ne sont plus français et que les lois de la République ne s'appliquent plus . Je constate beaucoup de changements qui n'annoncent rien de bon . J'écoute des ministres et des politiques de tous les bords qui disent partition face à face . C'est bien qu'il y a un petit malaise ? J'essaie tout simplement de ne pas me mettre la tête dans un trou et de tout Nier avec la méthode couet . Tout va bien tout va bien . Je prends souvent l'exemple de l'Algérie qui a mon sens est assez révélatrice . l'Algérie a eu une présence française de 130 ans . En quelques années , une minorité d'islamistes ont islamisés le pays en un clin d'œil , 200 milles morts . Aujourd'hui l'Algérie persécute ses minorité religieuses . Afghanistan , 20 ans de présence des armées occidentale pour établir une démocratie , en quelques jours après le retrait , les talibans reprennent le pays . La naïveté n'arrange rien . Je me fou qu'il y ait 40 millions 6 millions édité CB de musulmans en France , mais je m'inquiète de cette minorité qui a un impact énorme sur cette majorité . En Angleterre dans nombreux quartier c'est la loi islamique qui fait autorité . Le brexit est une conséquence du ras le bol de cette minorité . Alors que veux tu . Je suis un pessimiste et toi une optmiste . Mon humanité est basé sur un avenir qui me semble noir , et j'essaie d'anticiper les drames qui peuvent subvenir . Ton humanité , est de te baser sur un optimisme débordant en tenant compte des drames actuels , sans tenir compte des drames bien plus terrible qui peuvent arriver dans quelques décennies . Voir avant .. Qui est le plus humain ? L'avenir nous le dira ...
Optimisme débordant contre pessimisme plombant, nous sommes sur un forum religieux et non sur un forum politique. Change donc de forum, tu es déiste. Je te ferais remarquer que tes éclairs de prétendue lucidité, t'ont fait choisir, la chloroquine et Didier Raoult, et t'ont fait dénigrer le confinement et le vaccin. Donc je me méfie de tes "raisonnements" enflammés. Je connais aussi ta capacité pour détourner un sujet vers son contraire. Mario a posté dans le forum philosophie et éthique et tu veux nous mener sur le terrain de l' absence de philosophie et de l'absence de morale, c'est gonflant de voir que tous tes commentaires nous tirent vers le bas.
Dernière édition par cailloubleu* le Dim 24 Oct 2021, 16:11, édité 1 fois |
| | | gerard2007
| Sujet: Re: Identité - questions identitaires Dim 24 Oct 2021, 13:59 | |
| - cailloubleu* a écrit:
- gerard2007 a écrit:
J'aimerais tant que tu aies raison . J'essaie de constater le monde dans lequel nous vivons . Je constate que les profs s'auto censures par peur de représailles . Je constate que d'innombrables territoire français ne sont plus français et que les lois de la République ne s'appliquent plus . Je constate beaucoup de changements qui n'annoncent rien de bon . J'écoute des ministres et des politiques de tous les bords qui disent partition face à face . C'est bien qu'il y a un petit malaise ? J'essaie tout simplement de ne pas me mettre la tête dans un trou et de tout Nier avec la méthode couet . Tout va bien tout va bien . Je prends souvent l'exemple de l'Algérie qui a mon sens est assez révélatrice . l'Algérie a eu une présence française de 130 ans . En quelques années , une minorité d'islamistes ont islamisés le pays en un clin d'œil , 200 milles morts . Aujourd'hui l'Algérie persécute ses minorité religieuses . Afghanistan , 20 ans de présence des armées occidentale pour établir une démocratie , en quelques jours après le retrait , les talibans reprennent le pays . La naïveté n'arrange rien . Je me fou qu'il y ait 40 millions 6 millions édité CB de musulmans en France , mais je m'inquiète de cette minorité qui a un impact énorme sur cette majorité . En Angleterre dans nombreux quartier c'est la loi islamique qui fait autorité . Le brexit est une conséquence du ras le bol de cette minorité . Alors que veux tu . Je suis un pessimiste et toi une optmiste . Mon humanité est basé sur un avenir qui me semble noir , et j'essaie d'anticiper les drames qui peuvent subvenir . Ton humanité , est de te baser sur un optimisme débordant en tenant compte des drames actuels , sans tenir compte des drames bien plus terrible qui peuvent arriver dans quelques décennies . Voir avant .. Qui est le plus humain ? L'avenir nous le dira ...
Optimisme débordant contre pessimisme plombant, nous sommes sur un forum religieux et non sur un forum politique. Change donc de forum, tu es déiste.
Je te ferais remarquer que tes éclairs de prétendue lucidité, t'ont fait choisir, la chloroquine et Didier Raoult, et t'ont fait dénigrer le confinement et le vaccin.
Donc je me méfie de tes "raisonnements" enflammés.
Je connais aussi ta capacité pour détourner un sujet vers son contraire.
Mario a posté dans le forum philosophie et éthique et tu veux nous mener sur le terrain de l' absence de philosophie et de l'absence de morale, c'est gonflant de voir que tous tes commentaires nous tirent vers le bas.
Tu me.nt . Je n'ai jamais é le vaccin . |
| | | cailloubleu* Moderateur
| Sujet: Re: Identité - questions identitaires Dim 24 Oct 2021, 15:03 | |
| - gerard2007 a écrit:
- cailloubleu* a écrit:
Optimisme débordant contre pessimisme plombant, nous sommes sur un forum religieux et non sur un forum politique. Change donc de forum, tu es déiste.
Je te ferais remarquer que tes éclairs de prétendue lucidité, t'ont fait choisir, la chloroquine et Didier Raoult, et t'ont fait dénigrer le confinement et le vaccin.
Donc je me méfie de tes "raisonnements" enflammés.
Je connais aussi ta capacité pour détourner un sujet vers son contraire.
Mario a posté dans le forum philosophie et éthique et tu veux nous mener sur le terrain de l' absence de philosophie et de l'absence de morale, c'est gonflant de voir que tous tes commentaires nous tirent vers le bas.
Tu me.nt . Je n'ai jamais é le vaccin .
Tu as dû oublier: Petit rappel - Gérard a écrit:
- Ca sert a quoi de se vacciner, si les variants résistants au vaccin, passent nos frontières.
Apparemment le Variant brésilien , est plus dangereux , et nous l'attendons avec impatiente .. Le virus n'a pas de passeport .... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]25 janvier 10:49 Et ceci aussi 20 Août 9:31 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - Gérard a écrit:
- Propagande anti-vaccin supprimée par SKDR. Le professeur Raoult se sert de sa notoriété pour semer le doute chez les indécis.
Tu es gonflé avec ça de me traiter de men.teuse |
| | | Skander Moderateur
| Sujet: Re: Identité - questions identitaires Dim 24 Oct 2021, 15:49 | |
| - cailloubleu* a écrit:
- gerard2007 a écrit:
Tu me.nt . Je n'ai jamais é le vaccin .
Tu as dû oublier: Petit rappel
- Gérard a écrit:
- Ca sert a quoi de se vacciner, si les variants résistants au vaccin, passent nos frontières.
Apparemment le Variant brésilien , est plus dangereux , et nous l'attendons avec impatiente .. Le virus n'a pas de passeport .... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] 25 janvier 10:49
Et ceci aussi 20 Août 9:31
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- Gérard a écrit:
- Propagande anti-vaccin supprimée par SKDR. Le professeur Raoult se sert de sa notoriété pour semer le doute chez les indécis.
Tu es gonflé avec ça de me traiter de men.teuse Et comme je suis quelqu'un qui ne modère pas sans dire pourquoi, j'avais renvoyé à gerard2007 son message avant de le supprimer et j'en ai gardé une copie que j'ai archivé avec la vidéo de Didier Raoult. Je la lui renvoie s'il a oublié. |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Identité - questions identitaires Dim 24 Oct 2021, 16:01 | |
| - Skander a écrit:
- cailloubleu* a écrit:
- gerard2007 a écrit:
Tu me.nt . Je n'ai jamais é le vaccin .
Tu as dû oublier: Petit rappel
- Gérard a écrit:
- Ca sert a quoi de se vacciner, si les variants résistants au vaccin, passent nos frontières.
Apparemment le Variant brésilien , est plus dangereux , et nous l'attendons avec impatiente .. Le virus n'a pas de passeport .... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] 25 janvier 10:49
Et ceci aussi 20 Août 9:31
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- Gérard a écrit:
- Propagande anti-vaccin supprimée par SKDR. Le professeur Raoult se sert de sa notoriété pour semer le doute chez les indécis.
Tu es gonflé avec ça de me traiter de men.teuse Et comme je suis quelqu'un qui ne modère pas sans dire pourquoi, j'avais renvoyé à gerard2007 son message avant de le supprimer et j'en ai gardé une copie que j'ai archivé avec la vidéo de Didier Raoult.
Je la lui renvoie s'il a oublié. Et sur ces fortes paroles d'un modérateur qui connaît son "métier", je verrouille ce sujet où tout a été dit, et (parfois) très bien dit.
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