La peur de mourir

Suite à plusieurs commentaires, j'ai constaté que mourir ne fait pas peur à certains forumeurs et j'aimerai savoir pourquoi ?

La peur de mourir est inscrit dans la nature humaine et pourtant certains affirment que mourir ne leur fait pas peur.

Dans une situation où on n'a jamais fait face soi-même à la mort de près, comment peut-on dire que mourir n'est pas une peur en soi, à moins de vivre dans une illusion de sa propre réalité inconscient de la fragilité de cette vie ?

Un jour, j'ai frolé la mort de près et j'ai ressenti cette peur. J'ai compris depuis que cette peur fait parti de mon être et de ma foi en Dieu, l'Unique.

Cordialement,
Sulayman

C'est vrai que tu n'as pas tord en disant qu'il est facile de ne pas avoir peur dans l'assise confortable de son canapé alors que face à la mort, c'est différent.

Mais si dans le fatalisme, on peut accepter l’inéluctable , le souhaitant le plus lointains possible, ce dont nous avons peur aussi, face à la mort, c'est de la solitude.

Bien des gens considèrent que la mort la plus souhaitable est celle qui nous surprend dans un moment de joie, c'est à dire à un moment où l'on n'y pense pas. Plus douloureuse est celle d'une agonie dans la solitude.

Personnellement, je dois avouer que si ma mort ne fait pas peur, bien que je reste comme tu le dis, pour l'instant dans mon confort, c'est peut être aussi parce que ce que je trouve dans cette vie ci, ne me plaît pas vraiment.
Que vais je trouver ensuite, la joie du Seigneur, tel que je la connais, ou son jugement sévère, voir rien comme le pensent certains, n'est pas du coup, objet de préoccupation car je sais que le Seigneur nous a promis un monde meilleur que celui ci.

Plus que mon propre sort, je crois en cette promesse, savoir que Dieu a pris cette décision quelque soit mon sort, me réjouis.

Car ce que je sais de ma souffrance, c'est qu'elle n'est rien comparé à ce que mes frères et sœurs dans mon humanité doivent parfois subir.

J'ai bien plus de souffrance à voir des innocents souffrir que de penser à ma propre mort, et donc savoir que Dieu établira sa justice, me suffit.

Justement, j'ai moi aussi frôlé la mort et je l'ai même souhaitée plusieurs fois. Elle ne m'a jamais fait peur à l'inverse de la peur de souffrir. Et ce qui a peut-être un côté rassurant dans le fait de mourir, c'est que forcément la souffrance s’arrête.

OlivierV a écrit:

Justement, j'ai moi aussi frôlé la mort et je l'ai même souhaitée plusieurs fois. Elle ne m'a jamais fait peur à l'inverse de la peur de souffrir. Et ce qui a peut-être un côté rassurant dans le fait de mourir, c'est que forcément la souffrance s’arrête.

Idem pour moi je pourrais répéter mot pour mot ce qu'a dit Olivier.

Il faut d'ailleurs analyser ce que dit quelqu'un lorsqu'il parle de sa peur de mourir. Parle-t-il des souffrances qui peuvent l'accompagner ou bien parle-t-il d'une peur abstraite sur le fait de ne plus être là? Ou bien encore parle-t-il de sa peur religieuse du jugement de Dieu?

cailloubleu* a écrit:

OlivierV a écrit:

Justement, j'ai moi aussi frôlé la mort et je l'ai même souhaitée plusieurs fois. Elle ne m'a jamais fait peur à l'inverse de la peur de souffrir. Et ce qui a peut-être un côté rassurant dans le fait de mourir, c'est que forcément la souffrance s’arrête.

Idem pour moi je pourrais répéter mot pour mot ce qu'a dit Olivier.

Il faut d'ailleurs analyser ce que dit quelqu'un lorsqu'il parle de sa peur de mourir. Parle-t-il des souffrances qui peuvent l'accompagner ou bien parle-t-il d'une peur abstraite sur le fait de ne plus être là? Ou bien encore parle-t-il de sa peur religieuse du jugement de Dieu?

Tu as bien exposé la problématique sur le sujet de la peur de mourir, ma cher Caillou.

Je développerai plus tard.....

Cordialement,
Sulay

L'instinct de survie est puissant


mais cela n'empeche pas à notre raison de le tempérer.

Je plussoie sur ce qu'ont dit Olivier et Caillou.

Et j'ai plus peur de la mort des autres que de la mienne.

On arrive à soulager la souffrance du corps même avec des pilules ou perfs qui produisent des "petits éléphants roses", mais la peur de mourir est plutôt ailleurs et j'en ai fait mon amie, elle ne m'impressionne plus. J'ai toujours souhaité et prié pour ne pas mourir subitement, de pouvoir dire "je remets ma vie entre Tes mains" et avant chaque anesthésie, bien que je demande un "aller-retour" à l'anesthésiste, je fais cette prière.

Une fois que tout est en ordre, qu'on a écrit ses volontés pour qu'il n'y ait pas d'histoires après, je pense qu'on peut être serein.

Et si l'on s'en sort, c'est le plaisir de se voir vivant et jouir des petits riens de la vie. Jamais comme maintenant, je n'ai tant apprécié la véritable amitié, même virtuelle et la beauté de la nature, le sourire des yeux d'un soignant et son geste d'empathie.

(mon avatar est ma fierté : un coin de mon jardin où j'ai tout fait moi-même pendant le confinement : semis et repiqué ensuite les : il est pour moi le symbole de la vie qui peut reprendre et fleurir dans toutes les conditions)

Pétunia a écrit:

Je plussoie sur ce qu'ont dit Olivier et Caillou.

Et j'ai plus peur de la mort des autres que de la mienne.

On arrive à soulager la souffrance du corps même avec des pilules ou perfs qui produisent des "petits éléphants roses", mais la peur de mourir est plutôt ailleurs et j'en ai fait mon amie, elle ne m'impressionne plus. J'ai toujours souhaité et prié pour ne pas mourir subitement, de pouvoir dire "je remets ma vie entre Tes mains" et avant chaque anesthésie, bien que je demande un "aller-retour" à l'anesthésiste, je fais cette prière.

Une fois que tout est en ordre, qu'on a écrit ses volontés pour qu'il n'y ait pas d'histoires après, je pense qu'on peut être serein.

Et si l'on s'en sort, c'est le plaisir de se voir vivant et jouir des petits riens de la vie. Jamais comme maintenant, je n'ai tant apprécié la véritable amitié, même virtuelle et la beauté de la nature, le sourire des yeux d'un soignant et son geste d'empathie.

(mon avatar est ma fierté : un coin de mon jardin où j'ai tout fait moi-même pendant le confinement : semis et repiqué ensuite les : il est pour moi le symbole de la vie qui peut reprendre et fleurir dans toutes les conditions)

(l'année prochaine je me mets au "semis-repiquage"... mais pour de la bouffe.)

cailloubleu* a écrit:

OlivierV a écrit:

Justement, j'ai moi aussi frôlé la mort et je l'ai même souhaitée plusieurs fois. Elle ne m'a jamais fait peur à l'inverse de la peur de souffrir. Et ce qui a peut-être un côté rassurant dans le fait de mourir, c'est que forcément la souffrance s’arrête.

Idem pour moi je pourrais répéter mot pour mot ce qu'a dit Olivier.

Il faut d'ailleurs analyser ce que dit quelqu'un lorsqu'il parle de sa peur de mourir. Parle-t-il des souffrances qui peuvent l'accompagner ou bien parle-t-il d'une peur abstraite sur le fait de ne plus être là? Ou bien encore parle-t-il de sa peur religieuse du jugement de Dieu?

je suis dans le même état d'esprit, je  n'ai aucune envie de mourir mais quelque part ce serait une forme de libération.

enfin tranquille !

Vos réactions sur ce sujet se limite à une vision très égoïste et égocentrique de la mort. Sur votre capacité à l’affronter, A dépasser vos craintes. Bravo, à la manière des stoïciens.

Mais cela manque un peu d’amour. Vos vies sont elles si vide ?

fantomette a écrit:

Vos réactions sur ce sujet se limite à une vision très égoïste et égocentrique de la mort. Sur votre capacité à l’affronter, A dépasser vos craintes. Bravo, à la manière des stoïciens.

Mais cela manque un peu d’amour. Vos vies sont elles si vide ?

Ce trollage pose des questions sur la tienne.
Pourrais-tu redevenir raisonnable?

Pétunia a écrit:

Je plussoie sur ce qu'ont dit Olivier et Caillou.

Et j'ai plus peur de la mort des autres que de la mienne.

On arrive à soulager la souffrance du corps même avec des pilules ou perfs qui produisent des "petits éléphants roses", mais la peur de mourir est plutôt ailleurs et j'en ai fait mon amie, elle ne m'impressionne plus. J'ai toujours souhaité et prié pour ne pas mourir subitement, de pouvoir dire "je remets ma vie entre Tes mains" et avant chaque anesthésie, bien que je demande un "aller-retour" à l'anesthésiste, je fais cette prière.

Une fois que tout est en ordre, qu'on a écrit ses volontés pour qu'il n'y ait pas d'histoires après, je pense qu'on peut être serein.

Et si l'on s'en sort, c'est le plaisir de se voir vivant et jouir des petits riens de la vie. Jamais comme maintenant, je n'ai tant apprécié la véritable amitié, même virtuelle et la beauté de la nature, le sourire des yeux d'un soignant et son geste d'empathie.

(mon avatar est ma fierté : un coin de mon jardin où j'ai tout fait moi-même pendant le confinement : semis et repiqué ensuite les : il est pour moi le symbole de la vie qui peut reprendre et fleurir dans toutes les conditions)

il a l'air sympa ton jardin.

C'est vrai que notre rapport à la mort, dans la vie, se cultive aussi.

fantomette a écrit:

Vos réactions sur ce sujet se limite à une vision très égoïste et égocentrique de la mort. Sur votre capacité à l’affronter, A dépasser vos craintes. Bravo, à la manière des stoïciens.

Mais cela manque un peu d’amour. Vos vies sont elles si vide ?

Tu es trop dans la provocation ma sœur, alors que tu as des choses intéressantes à dire, voilà que tu passes pour un troll.

Tu aurais pu dire, plutôt que de chercher des réponses à la mort, commençons par chercher des réponses à la vie.

cailloubleu* a écrit:

fantomette a écrit:

Vos réactions sur ce sujet se limite à une vision très égoïste et égocentrique de la mort. Sur votre capacité à l’affronter, A dépasser vos craintes. Bravo, à la manière des stoïciens.

Mais cela manque un peu d’amour. Vos vies sont elles si vide ?

Ce trollage pose des questions sur la tienne.
Pourrais-tu redevenir raisonnable?

Chère cailloubleu, vous traiter mes propos d’indécents. Mes propos n.ont jamais été aussi raisonnable, et ces les votres qui ne le sont pas. 

Pourtant, mes propos disaient bien ce que vous ne voulez pas voir.

Moi j’ai peur de mourir car deviendraient mes enfants sans moi ?
Moi j’ai peur de mourir, car qui s’occuperaient de mes vieux parents ?


Non je ne suis pas cinquième dan de bouddhisme, et insensible à ce que représente la mort. J’ai des êtres que j.aime et dont je dois m’occuper.

La mort n’est pas simplement un saut vers l’inconnu dont il est possible de dépasser l’angoisse. La mort c’est surtout la fin de la vie, et cela a des conséquences. Alors effectivement, si vous ne servez à rien...

Alors vos accusations commencent un peu à me... Essayez de comprendre plutôt que d’abattre votre bras vengeur sur mes propos.

Tonton a écrit:

fantomette a écrit:

Vos réactions sur ce sujet se limite à une vision très égoïste et égocentrique de la mort. Sur votre capacité à l’affronter, A dépasser vos craintes. Bravo, à la manière des stoïciens.

Mais cela manque un peu d’amour. Vos vies sont elles si vide ?

Tu es trop dans la provocation ma sœur, alors que tu as des choses intéressantes à dire, voilà que tu passes pour un troll.

Tu aurais pu dire, plutôt que de chercher des réponses à la mort, commençons par chercher des réponses à la vie.

Merci Cher tonton, mais mes propos sont plutôt une invitation à la réflexion. Il y a provocation seulement pour ceux qui la voient, ou qui se sentent gênés, pour ceux qui n.aiment pas être dérangés.

Bref! J’apprendrai à rester dans les clous. Je vous le jure, j.y arriverai. Priez pour moi

fantomette a écrit:

cailloubleu* a écrit:

Ce trollage pose des questions sur la tienne.
Pourrais-tu redevenir raisonnable?

Chère cailloubleu, vous traiter mes propos d’indécents. Mes propos n.ont jamais été aussi raisonnable, et ces les votres qui ne le sont pas. 

Pourtant, mes propos disaient bien ce que vous ne voulez pas voir.

Moi j’ai peur de mourir car deviendraient mes enfants sans moi ?
Moi j’ai peur de mourir, car qui s’occuperaient de mes vieux parents ?

Les propos que j'ai supprimés ne laissaient pas du tout supposer tes nobles pensées. Les voici, je te les restitue

Fantomette a écrit:

Vous avez raison, ne plus être embêté par son mari, ses enfants, ses parents, ses amis...par tous ceux qu’on aime et qu’on ne regrettera pas.  olala quel soulagement,  vivement que tout cela s’arrête. Lol!

Tu prêtes des pensées écoeurantes aux membres qui se sont exprimés, je maintiens que c'est indécent. Tu blagues sur un sujet qui fend le coeur quand tu supposes qu'une personne même cernée par la mort ne pense pas à ses êtres chers.
C'est révoltant.

Fantomette a écrit:

Alors vos accusations commencent un peu à me... Essayez de comprendre plutôt que d’abattre votre bras vengeur sur mes propos.

Tu es ici pour expliquer ton opinion sans attendre qu'on te la demande suite à des paroles provocantes.

cailloubleu* a écrit:

fantomette a écrit:

Chère cailloubleu, vous traiter mes propos d’indécents. Mes propos n.ont jamais été aussi raisonnable, et ces les votres qui ne le sont pas. 

Pourtant, mes propos disaient bien ce que vous ne voulez pas voir.

Moi j’ai peur de mourir car deviendraient mes enfants sans moi ?
Moi j’ai peur de mourir, car qui s’occuperaient de mes vieux parents ?

Les propos que j'ai supprimés ne laissaient pas du tout supposer tes nobles pensées. Les voici, je te les restitue

Fantomette a écrit:

Vous avez raison, ne plus être embêté par son mari, ses enfants, ses parents, ses amis...par tous ceux qu’on aime et qu’on ne regrettera pas.  olala quel soulagement,  vivement que tout cela s’arrête. Lol!

Tu prêtes des pensées écoeurantes aux membres qui se sont exprimés, je maintiens que c'est indécent. Tu blagues sur un sujet qui fend le coeur quand tu supposes qu'une personne même cernée par la mort ne pense pas à ses êtres chers.
C'est révoltant.

Fantomette a écrit:

Alors vos accusations commencent un peu à me... Essayez de comprendre plutôt que d’abattre votre bras vengeur sur mes propos.

Tu es ici pour expliquer ton opinion sans attendre qu'on te la demande suite à des paroles provocantes.

Ce sont donc ces propos que vous avez censuré ? Eh bien... vous avez la censure facile.

Une réponse à quelqu’un qui voyait la mort comme une libération, mais Justement je lui montre ce que cela signifie comme libération. Mais, le ton ironique vous dépasse. Vous êtes trop sérieuse, avec votre vision égoïste et égocentrique de la mort. D’ailleurs, des propos Qui pourraient s’apparenter à l’apologie du suicide. Super ! Pour des lecteurs déprimés.

Décidément, vous n’en ratez aucune.

fantomette a écrit:

mes propos sont plutôt une invitation à la réflexion. Il y a provocation seulement pour ceux qui la voient, ou qui se sentent gênés, pour ceux qui n.aiment pas être dérangés.

Bref! J’apprendrai à rester dans les clous. Je vous le jure, j.y arriverai. Priez pour moi

Ma cher Fantomette,

Tu me fais trop penser à Blanche Gardin par ta manière de t'exprimer



Sulay

fantomette a écrit:

Moi j’ai peur de mourir car deviendraient mes enfants sans moi ?
Moi j’ai peur de mourir, car qui s’occuperaient de mes vieux parents ?
.

Tu n'as plus confiance en Dieu ?

fantomette a écrit:

Tonton a écrit:

Tu es trop dans la provocation ma sœur, alors que tu as des choses intéressantes à dire, voilà que tu passes pour un troll.

Tu aurais pu dire, plutôt que de chercher des réponses à la mort, commençons par chercher des réponses à la vie.

Merci Cher tonton, mais mes propos sont plutôt une invitation à la réflexion. Il y a provocation seulement pour ceux qui la voient, ou qui se sentent gênés, pour ceux qui n.aiment pas être dérangés.

Bref! J’apprendrai à rester dans les clous. Je vous le jure, j.y arriverai. Priez pour moi

Oh, tu sais, il y a ceux qui ne voient le mal nul part et il y a ceux qui le voient partout, normalement, on est tous entre les 2.

Ensuite rester dans les clous, ben c'est un peu péjoratif où pour le coup c'est moi qui vois un mal là où il n'est pas ? Je dirai plutôt rester dans la Grâce, mais si je te souhaite courage pour ça ma sœur, sache que c'est le lot de chacun, de ne pas réussir toujours à s'y maintenir.

D'ailleurs je sais même pas pourquoi je te le dis, tu le sais bien.

Sulayman a écrit:

fantomette a écrit:

mes propos sont plutôt une invitation à la réflexion. Il y a provocation seulement pour ceux qui la voient, ou qui se sentent gênés, pour ceux qui n.aiment pas être dérangés.

Bref! J’apprendrai à rester dans les clous. Je vous le jure, j.y arriverai. Priez pour moi

Ma cher Fantomette,

Tu me fais trop penser à Blanche Gardin par ta manière de t'exprimer  



Sulay  

tiens je vois que nous avons là aussi des points communs. Oui, c'est vrai que c'est un peu ça.

J'aime bien Blanche, elle est un peu cru, c'est certain, mais son humour démontre une certaine intelligence.

Allez, je vais faire ma Fantomette, spéciale dédicace Caillou et Encelade : ce qui est rare pour une femme.


( je déconne hein )

fantomette a écrit:

Une réponse à quelqu’un qui voyait la mort comme une libération, mais Justement je lui montre ce que cela signifie comme libération. Mais, le ton ironique vous dépasse. Vous êtes trop sérieuse, avec votre vision égoïste et égocentrique de la mort. D’ailleurs, des propos Qui pourraient s’apparenter à l’apologie du suicide. Super ! Pour des lecteurs déprimés.

Décidément, vous n’en ratez aucune.

Bref dans le doute tu insultes ?  

J'ai une vision égoïste et égocentrique de la mort? Disons que je la vois sous un autre angle, car je n'ai plus quarante ans, un âge où la mort peut sembler encore irréelle.
A quarante ans je me souviens de mes prières: Mon Dieu faites que je ne disparaisse pas avant que mes enfants n'aient plus besoin de moi, qu'ils soient adultes et aient un métier. C'était ma crainte.

A l'heure actuelle je suis à un âge où mes parents ont disparu, où mes amis tombent comme des mouches, ma famille a été décimée et je suis trop sérieuse? J'ai été aux premières loges pour voir les drames de la maladie et de la mort de mes parents et amis et je suis trop sérieuse?

Mille excuses Fantomette. Mais peut-être que toi aussi tu pourrais penser avant de juger et condamner dans la même phrase.

Je continue de penser que cette phrase est une horreur:

ne plus être embêté par son mari, ses enfants, ses parents, ses amis...par tous ceux qu’on aime et qu’on ne regrettera pas.

C'est une atrocité.

Tonton a écrit:

J'aime bien Blanche, elle est un peu cru, c'est certain, mais son humour démontre une certaine intelligence.

Une certaine intelligence! Tonton on ne te refera pas.

Je viens de lire la liste des 10 animaux les plus intelligents, par ordre croissant le porc, l'écureuil, le chat, le chien, le perroquet, j'en oublie, l'éléphant, le chimpanzé premier. Bon avec sa certaine intelligence tu mets la femme où? Avant ou après le chimpanzé?

Quelque part c'est sûr mais tout en haut il y a Tonton

Majesté, permettez que je vous salue bien bas et vous laisse le podium pour la soirée.

En réalité, ça pose aussi, à la fois les craintes et les espérances pour cette vie, mais aussi pour l'autre.

En effet, dans notre espérance pour cette vie et pour l'autre, en général, notre volonté est de rester au plus proche des gens que nous aimons.

Dans l'idée d'une espérance après la mort, qui serait lieu de réjouissance, nous voulons, je pense tous, retrouver tous ceux que nous avons aimé dans cette vie.

Mais, en réalité, sous condition de comprendre et d'accepter la souveraineté du divin, nous savons au fond de nous, que nous n'en avons pas la garantie, tout en croyant pourtant à cette vie après la mort.

C'est probablement, cette souffrance là que Fantomette cherche à nous faire partager, quand elle parle de ses doutes.

cailloubleu* a écrit:

Tonton a écrit:

J'aime bien Blanche, elle est un peu cru, c'est certain, mais son humour démontre une certaine intelligence.

Une certaine intelligence! Tonton on ne te refera pas.

Je viens de lire la liste des 10 animaux les plus intelligents, par ordre croissant le porc, l'écureuil, le chat, le chien, le perroquet, j'en oublie, l'éléphant, le chimpanzé premier. Bon avec sa certaine intelligence tu mets la femme où? Avant ou après le chimpanzé?

Quelque part c'est sûr mais tout en haut il y a Tonton  

Majesté, permettez que je vous salue bien bas et vous laisse le podium pour la soirée.

C'est de l'humour, hein ?

cailloubleu* a écrit:

fantomette a écrit:

Une réponse à quelqu’un qui voyait la mort comme une libération, mais Justement je lui montre ce que cela signifie comme libération. Mais, le ton ironique vous dépasse. Vous êtes trop sérieuse, avec votre vision égoïste et égocentrique de la mort. D’ailleurs, des propos Qui pourraient s’apparenter à l’apologie du suicide. Super ! Pour des lecteurs déprimés.

Décidément, vous n’en ratez aucune.

Bref dans le doute tu insultes ?  

J'ai une vision égoïste et égocentrique de la mort? Disons que je la vois sous un autre angle, car je n'ai plus quarante ans, un âge où la mort peut sembler encore irréelle.
A quarante ans je me souviens de mes prières: Mon Dieu faites que je ne disparaisse pas avant que mes enfants n'aient plus besoin de moi, qu'ils soient adultes et aient un métier. C'était ma crainte.

A l'heure actuelle je suis à un âge où mes parents ont disparu, où mes amis tombent comme des mouches, ma famille a été décimée et je suis trop sérieuse? J'ai été aux premières loges pour voir les drames de la maladie et de la mort de mes parents et amis et je suis trop sérieuse?

Mille excuses Fantomette. Mais peut-être que toi aussi tu pourrais penser avant de juger et condamner dans la même phrase.

Je continue de penser que cette phrase est une horreur:

ne plus être embêté par son mari, ses enfants, ses parents, ses amis...par tous ceux qu’on aime et qu’on ne regrettera pas.

C'est une atrocité.

Je n’insulte personne, cailloubleu. Je fais juste remarquer que mourrir c’est bien souvent quitter les gens qu’on aime, les gens qui comptent sur nous, les gens qui vont être dévastés par notre absence.

Alors oui, quand on a eu une vie bien remplie, on peut partir en paix, et les proches l’acceptent. Alors oui, quand on vit d.atroce souffrance la mort peut être une libération pour soi même et pour les gens qui vous aiment.

OlivierV a écrit:

fantomette a écrit:

Moi j’ai peur de mourir car deviendraient mes enfants sans moi ?
Moi j’ai peur de mourir, car qui s’occuperaient de mes vieux parents ?
.

Tu n'as plus confiance en Dieu ?

Bien sûr que si, mais Je ne vois pas le rapport.

fantomette a écrit:

Je n’insulte personne, cailloubleu. Je fais juste remarquer que mourrir c’est bien souvent quitter les gens qu’on aime, les gens qui comptent sur nous, les gens qui vont être dévastés par notre absence.

Alors oui, quand on a eu une vie bien remplie, on peut partir en paix, et les proches l’acceptent. Alors oui, quand on vit d.atroce souffrance la mort peut être une libération pour soi même et pour les gens qui vous aiment.

Dis-comme cela on ne  peut qu'être que  d'accord avec toi.

Les lignes qui suivent ne te sont pas destinées spécialement c'est simplement que notre échange m'y a fait penser, le problème de la mort est très complexe pour chacun d'entre nous, nous ne disons pas tout aucun de nous sur un forum, ce n'est pas un reality show, certaines pensées restent privées.
Et donc il ne faut pas déduire de ce qui n'a pas été dit par une personne que cette personne n'y pense pas.

Il y a des centaines de pensées, certaines effrayantes d'autres réconfortantes, sans doute que plus on vieillit plus on y pense et plus on s'habitue à cette pensée.
Les prières ne sont pas les mêmes aux différents moments de notre vie.

Je suis d'accord avec toi que notre mort peut dévaster ceux qui nous aiment, je n'ai pensé à cela qu'à la mort de ma mère, elle avait eu une vie bien remplie, elle avait 85 ans mais dix ans après elle me manque encore une douleur affreuse. C'est là que j'ai pensé que je manquerais aussi à mes proches, et je me suis demandé s'il y a quelque chose à préparer pour qu'ils souffrent moins.
Je parle de souffrances affectives, pas matérielles.
Je n'ai pas de réponse.

Il y a d'autres pensées logiques sur la mort et ses conséquences sur des proches qui s'aiment que je n'ai même pas envie de spécifier.

On peut aussi se taire par pudeur.

cailloubleu* a écrit:

C'est là que j'ai pensé que je manquerais aussi à mes proches, et je me suis demandé s'il y a quelque chose à préparer pour qu'ils souffrent moins.
Je parle de souffrances affectives, pas matérielles.
Je n'ai pas de réponse.

Il y a d'autres pensées logiques sur la mort et ses conséquences sur des proches qui s'aiment que je n'ai même pas envie de spécifier.

"plus leger"

sur ce que tu dis pour tes proches...

une dame de 91 ans aimait beaucoup discuter avec les auxiliaires de vie... elle avait un coté ''éternelle institutrice", elle était intéressante, bref... un jour, la dame me raconte que la directrice de l'asso d'aux de vie, l'avait appelé pour lui dire d'arrêter de parler aux auxiliaires de vie, car " si elle continue, quand elle mourra, elles seront trop tristes"

ca l'a choquée.

bon, j'avoue que quand elle me l'a raconté, j'ai éclaté de rire tellement c'était énorme de maladresse... elle lui demandait de ne plus se lier, de ne plus créer d'interactions humaines car trop proche de la mort....... c'est fou non?!

Ah ben, parfois, il y a des directrices extrêmement maternant avec les équipes et du coup, de infantilisation et oui, des " maladresses " ( je te trouve bien gentille d'utiliser ce mot, j'aurai dit plutôt une belle connerie ) qui oublie que cette relation se fait entre adultes, dans les réalités de l'adulte.

ben c'est toujours le même problème : la façon dont sont considérés les aides soignant(e)s.

" Mais, tu es pas con, pourquoi tu es resté aide soignant ? " Conclusion : " pour être aide soignant faut être con ". Euh...on a le droit d'aimer ce métier ?

Tonton a écrit:

Ah ben, parfois, il y a des directrices extrêmement maternant  avec les équipes et du coup, de infantilisation et oui, des " maladresses " ( je te trouve bien gentille d'utiliser ce mot, j'aurai dit plutôt une belle connerie  ) qui oublie que cette relation se fait entre adultes, dans les réalités de l'adulte.

ben c'est toujours le même problème : la façon dont sont considérés les aides soignant(e)s.

" Mais, tu es pas con, pourquoi tu es resté aide soignant ? " Conclusion : " pour être aide soignant faut être con ". Euh...on a le droit d'aimer ce métier ?

Métier de toutes façons nécessaire et riche en dévouements.

mario-franc_lazur a écrit:

Tonton a écrit:

Ah ben, parfois, il y a des directrices extrêmement maternant  avec les équipes et du coup, de infantilisation et oui, des " maladresses " ( je te trouve bien gentille d'utiliser ce mot, j'aurai dit plutôt une belle connerie  ) qui oublie que cette relation se fait entre adultes, dans les réalités de l'adulte.

ben c'est toujours le même problème : la façon dont sont considérés les aides soignant(e)s.

" Mais, tu es pas con, pourquoi tu es resté aide soignant ? " Conclusion : " pour être aide soignant faut être con ". Euh...on a le droit d'aimer ce métier ?

Métier de toutes façons nécessaire et riche en dévouements.

Moi je l'adore. J'ai fini ma formation avec 18.75/20 de moyenne annuelle et tout les intervenants m'exhortaient à viser plus haut : ES. Mais bon la situation familiale était délicate, je rentre pas dans les détails.

Mais je ne regrette pas, car dans mon institution, on se demande si les ES savent encore à quoi ressemble un résident. Même pour les IDE, bien qu'elles souvent le regrettent un peu plus , une distance s'installe.

il faut dire que lorsque tu as 1 IDE pour 90 résidents, ça se comprend.

Donc je regrette pas, car c'est finalement la seule fonction qui me permet de rester au plus proche et je préfère de loin, la compagnie de personnes dites handicapés, y compris mentalement et gravement, car il y a moins de tricherie qu'entre gens dit normaux.

Mega HS pour tonton

Lors de ma 1ere prise de poste, y a 20 ans, en intérim, une nuit de réveillon de noel... dans un servie ce chirurgie, avec des opérés du jour, dont les sondes se bouchaient à tout va, et que "la méthode appris en théorie" ne marchait pas... c'est l'AS qui bossait avec moi qui a finit par me dire que les infirmières faisaient la "méthode qui faut pas faire mais qui est la seule qui marche vraiment"... et ouf j'ai pu soulager les patients et moins galérer.


ce qui m'énerve c'est comment le soin est dévalorisé...

le glissement de tache... exemple tout bete... l'hémoglucotest... bien sur qu'un as peut faire le soin... n'importe qui peut le faire... mais le faire, c'est une responsabilité sup sans la reconnaissance qui va avec, de plus c'est pas très utile si "on ne fait rien du résultat"... et c'est surtout un moyen d'avoir toujours moins d'ide dans les institutions.

pour cela en plus, ils brossent dans le sens du poil les as, genre vous voyez comme on vous valorise on laisse faire des actes en plus... genre comme si ce métier avait besoin de ça pour être valorisé, comme si plus on faisait des "actes techniques", plus on était admirable...

et cela dévalorise le métier d'ide où on ne fait pas que des gestes... (d'ailleurs pour la petite histoire en libéral, c'est pas l'hémoglucotest qui est facturé, mais la lecture et l'interprétation du résultat... c'est pas l'acte qui compte...)


Mais bon je risque pas de dévaloriser ton métier, car je fais le même en grande partie... en libéral on a pas d'AS, sauf quand on bosse avec un ssiad (2 patients sur 30 en ce moment), les aux de vie ne touchent que rarement au patient quand on intervient (du coup ils envoient aussi des non formés, et donc c'est aléatoire sur la capacité à simplement changer une protection). Donc on fait de la prise en charge globale de A à Z mise au wc, change, toilette au lavabo, au lit, shampooing au lit, apprétage pour le repas de famille.......... on peut passer d'un gros pansement avec petite chirurgie détersive à un simple change... d'une ablation de chimio à la toilette complete/habillage/transfert... là en ce moment, trop de boulot... aujourd'hui 49 visites (la majorité on les voit 2 fois par jour, et certains 3 fois)... dont 8 nursing global... dont une fin de vie assez difficile.
Il faut bien plus de savoir-faire pour faire un nursing de qualité, qu'une injection ou un pansement.

Ah ben, tiens toi bien Encelade,

Nous n'avons pas le droit de préparer les gouttes....parce que c'est du dosage, et que réglementairement, l'AS ne sait pas compter.

Bon, on pourrait écrire un livre, ce n'est pas le lieu, mais si je suis habitué à ce manque de considération, je m'attendais à un minimum au début de l’épidémie. Ben, j'ai pas été déçu, même un chien on le traite pas de cette façon.

Ben le pire, à cause de tout ça, c'est le laisser aller et le manque de discipline, les AS sont tellement écœurés qu'il y en a de plus en plus qui s'en foutent.

Un soin de qualité c'est aussi une relation de qualité, dans la confiance. Et cette confiance se travaille aussi en interne, en équipe et là....je crois que l'on peut pas tomber aussi bas.

Si tu savais...

Tonton a écrit:

Si tu savais...

pourquoi je travaille toute seule d'après toi?

*Encelade* a écrit:

Tonton a écrit:

Si tu savais...

pourquoi je travaille toute seule d'après toi?

j'avais un peu deviné, rappelle toi, et dis toi que c'est aussi pour ça que je bosse de nuit. Je ne suis pas certains si en étant de jours, je resterai capable de garder mon sang froid. Surtout avec l'encadrement.

Moins je le vois, mieux je me porte. Il y a peu, j'en ai fait chialer une, une cadre socio éducatif, donc je préfère éviter. Ben elle n'a strictement aucune pitié pour ses équipes, alors j'ai sauté sur une de ses failles, et je n'ai pas eu pitié non plus...je sais, c'est pas très chrétien....

Un matin, elle m'avait appelé vers 10h, je venais de faire la nuit. Elle me dit qu'elle ne savait pas que j'avais bossé, pus elle me dit qu'elle m'appelle à cause du mail que je lui avais envoyé la nuit ...

Non seulement, elle me réveille mais en plus, elle me prend pour un con. Alors un soir qu'elle nous faisait sa sérénade sur le respect de la personne, je l'ai allumé. Elle s'est vexée, à chercher à raconter des salades, mais j'ai du répondant.

Elle et il ( l'encadrement ) n'a en strictement rien à foutre des usagers et se font gardien(nes) de conscience....

bonjour tout le monde
Dans l'islam, le croyant, considérant la mort comme inévitable, prépare sa rencontre avec Allah عزوجل. Il garde l’espoir d’être pardonné de ses péchés grâce aux prières. La crainte d'Allah عزوجل et l’espoir de Son pardon sont comme deux ailes qui permettent à la foi de s’élever
La peur de la mort dans l’islam est un fait naturel plutôt humain je crois que même les mécréants les plus durs ont peur de la mort c'est humain croire a la résurrection et au pardon d'Allah عزوجل est le courage de l'être humain d'affronter la mort en croyant a la résurrection,et a une ère d’une nouvelle création, débutant par le Jugement dernier.
. Chaque humain passera devant le Créateur, et ses actes seront llus par les anges, qui de nous n'a pas commis de péchés et qui de nous n'a pas peur de notre destination dans l'au-delà , même le mécréant a peur il ne le montre pas mais cette peur au fond du cœur est inévitable
cordialement

Chez les chrétiens et le reste du monde, mis à part les juifs et les musulmans, aucune crainte de l'enfer.
Surtout aucune crainte du châtiment de la tombe qui est bien spécifique à la religion musulmane.

Vivre une vie avec la peur d'un enfer, d'un châtiment de la tombe et la peur d'un jugement, quelle vie de m. erde .

Certes, tu as forcement raison, mais avec quand même une nuance qu'il faudrait aborder comme c'est fait dans le sujet sur l'enfer catholique ( à consulter ).

Une fois consulté, tu pourras peut être comprendre que si le christianisme rejoint l'islam sur ce point, il y a alors un autre point d'espérance, dans le jugement dernier, qui ne nous concerne pas personnellement.

C'est un espoir certes, mais aussi une certitude : croire à la justice du divin, qui rétablit son trône sur la terre comme au ciel.

Ainsi, tu es moins craintif du jugement si ton souhait le plus cher est que justice soit faite sur terre comme au ciel . C'est moins personnel; ce n'est plus ton sort qui te préoccupe en premier, mais le sort de l'humanité toute en entier.