L'avenir de la Palestine

03.07.2020

Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a annoncé jeudi 25 juin la signature avec les Émirats arabes unis d’un accord de « coopération » scientifique, afin de lutter contre la pandémie de Covid-19. Avant la possible annonce par Israël de l’annexion d’une partie de la Cisjordanie, mercredi 1er juillet, certains y voient un signe supplémentaire de l’abandon de la condition posée jusque-là par plusieurs pays arabes pour « normaliser » leurs relations avec Israël : le règlement du conflit israélo-palestinien.

"Le secrétaire d’État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, et la « rencontre » à laquelle il avait invité Callista Gingrich et David Oren, ambasadeurs américains et israéliens au Saint Siège, pour les mettre en garde sur le projet d’annexion par Israël des territoires palestiniens de Cisjordanie :

Au cours de cette entrevue, annoncée mercredi soir par un communiqué, il s’agissait pour le chef de la diplomatie vaticane et principal collaborateur du pape François d’exprimer aux deux diplomates, et aux États qu’ils représentent, « la préoccupation au sujet d’éventuelles actions unilatérales qui pourraient compromettre davantage la recherche de la paix entre Israéliens et Palestiniens et la délicate situation au Moyen-Orient ».
En ligne de mire : l’application par l’État d’Israël du plan de paix imposé fin janvier par le président américain Donald Trump et qui prévoit l’annexion de pans entiers de la Cisjordanie (entre 20 et 30 % selon les estimations)."


Source (en spoiler) :

Spoiler:

mario-franc_lazur a écrit:

03.07.2020

Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a annoncé jeudi 25 juin la signature avec les Émirats arabes unis d’un accord de « coopération » scientifique, afin de lutter contre la pandémie de Covid-19. Avant la possible annonce par Israël de l’annexion d’une partie de la Cisjordanie, mercredi 1er juillet, certains y voient un signe supplémentaire de l’abandon de la condition posée jusque-là par plusieurs pays arabes pour « normaliser » leurs relations avec Israël : le règlement du conflit israélo-palestinien.

Benyamine, sait manier la carotte et le bâton.
Il prouve que l’opportunisme est un signe inintelligent de gouvernance.
Il n'est pas le seul dans le monde .
Il ne faut pas 'étonner qu'avec des mec de cette trempe il y ai des conflits permanents dans cette région du globe.
Et dire que des électeurs le soutiennent plus par vengeance que pour défendre la justice entre les peuples.

Une paix basée sur des compromissions permanentas est-elle un espoir dans cette région ?
Ceci dit pour les parties en conflits permanents.

Les juifs on été spolié durant la guerre 1939/40 ils applique la même chose envers les palestiniens.
Un oubli de leur histoire peut-être ?

Le peuple HÉBREUX passe encore mais l'état d’Israël n'est pas des plus morale il me semble.
La spoliation est-elle un dogme religieux et politique chez Sémites ?
Il semble que Oui en 2020 !

Ce conflit qui perdure fait la joie et le fortune des marchands de canons dans le monde.

Jérusalem devrait être déclarée Ville ouverte internationale et inter religieuse contrôlée par l' O N U les Palestiniens et les Hébreux

Et pour les musulmans qu'il n'oublient jamais qu'avant la grande mosquée d'Omar il y a eu un temple Hébreux.
Qui a été construit par Salomon et détruit en 70 par les Romains.
Les arabe on un pays qui s'appelle l'Arabie .
Chacun chez soi comme on dit!
Mais au fait !
Ou est le chez soi dans la région ?

Mais ce qui m'étonne, c'est que les pays arabes ne semblent pas avoir énergiquement réagi, ou alors je suis mal renseigné.

mario-franc_lazur a écrit:

Mais ce qui m'étonne, c'est que les pays arabes ne semblent pas avoir énergiquement réagi, ou alors je suis mal renseigné.

Cela prouve bien que sous le couvert de religions c'est la Politique humaine et exclusivement humaine qui règne en maître dans la région.

Est-il possible de faire des analyse A D N des palestiniens pour connaitre si n'ont pas des A D N commun avec les hébreux ?
Le nombre de palestiniens qui ont des ancêtres Juifs ou Hébreux ne peuvent pas ce compter sur les doigts des deux mains tellement il y en a .
C'est bien la domination arabe qui est responsable de la situation actuelle dans la région.
Politiquement parlant !

La normalisation des relations entre Israël, les Émirats arabes unis et Bahreïn n’a pas surpris les Palestiniens. À Ramallah, les réactions des responsables trahissent les difficultés à faire évoluer leur stratégie face aux nouvelles préoccupations de leurs alliés.

La signature des « accords d’Abraham », le mardi 15 septembre, s’est jouée sur trois scènes. À la Maison-Blanche, où Benyamin Nétanyahou s’est affiché tout sourire aux côtés du président américain et des ministres des affaires étrangères émirien et bahreïni. En Israël, où au même moment, les restaurateurs israéliens brisaient leurs assiettes au sol pour protester contre le reconfinement du pays. Et puis en Cisjordanie et à Gaza.
..........................
Faire bloc. Mais comment trouver sa place dans ce nouveau modèle de « transaction » (comme l’a dit Donald Trump), où la diplomatie traditionnelle semble passée de mode et le rôle des acteurs supranationaux secondaire ? « Dans ces accords, nous n’avons jamais fait partie de l’équation », tranche Saeb Erekat, secrétaire général de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP).
Illustration cruelle de cet état de fait, le débat qui se tient cette semaine à l’Assemblée générale des Nations unies sera exclusivement virtuel, coronavirus oblige, privant les Palestiniens d’une importante tribune. Désormais, on fait la « paix » sur fond d’accords commerciaux et sécuritaires, comme avec ces avions de chasse F-35 promis aux Émirats par les États-Unis.

Au sein de la population, le sentiment qui domine après la signature des accords est celui d’une « trahison », comme le montre le dernier sondage de l’institut de sondage indépendant de Khalil Shikaki à Ramallah, qui rapporte par ailleurs que 70 % des Palestiniens sont convaincus que d’autres États arabes vont suivre. Lors de son discours à la Maison-Blanche, l’émissaire bahreïni a pourtant réitéré la volonté de son pays d’œuvrer à la création d’un État palestinien. Mais ici, personne n’y croit vraiment. Pas plus qu’à l’annonce des Émirats, qui se targuent d’avoir mis fin aux velléités israéliennes d’annexer une partie de la Cisjordanie en échange de la normalisation de leurs relations avec Israël.



Source en spoiler:

Spoiler:

D'une part il n'y a jamais réellement de tension entre les Emirats et Israël, contrairement aux autres états arabes.
D'autre part, fait remarquable, toutes les  factions palestiniennes ont rejeté à l'unanimité  le projet.
Les autres pays arabes modérés (Jordanie, Maroc, Egypte) s'en sont désintéressés, parce que l'accord était piloté par Israël (et les USA).
Le Maroc a même dit ouvertement qu'il n'y aurait pas de normalisation (alors que ce pays a des rapports plus ou moins officiels avec Israël).
D'une certaine manière les Emirats se retrouvent isolés et aimeraient sans doute que d'autre pays arabes de la région se joignent à l'accord (comme l'Arabie, Oman, le Qatar).
Il se pourrait bien que l'accord soit plutôt une arme contre l'Iran et peut-être la Turquie, attisant les tensions entre les chiites et les sunnites. Pour la première fois une présence militaire israélienne est autorisée dans un pays arabe.

Instant a écrit:

D'une part il n'y a jamais réellement de tension entre les Emirats et Israël, contrairement aux autres états arabes.
D'autre part, fait remarquable, toutes les  factions palestiniennes ont rejeté à l'unanimité  le projet.
Les autres pays arabes modérés (Jordanie, Maroc, Egypte) s'en sont désintéressés, parce que l'accord était piloté par Israël (et les USA).
Le Maroc a même dit ouvertement qu'il n'y aurait pas de normalisation (alors que ce pays a des rapports plus ou moins officiels avec Israël).
D'une certaine manière les Emirats se retrouvent isolés et aimeraient sans doute que d'autre pays arabes de la région se joignent à l'accord (comme l'Arabie, Oman, le Qatar).
Il se pourrait bien que l'accord soit plutôt une arme contre l'Iran et peut-être la Turquie, attisant les tensions entre les chiites et les sunnites. Pour la première fois une présence militaire israélienne est autorisée dans un pays arabe.

Tout ce que tu dis, mon cher INSTANT, je le conçois très bien . Mais quid de l'avenir de la Palestine dans ce bras de fer Arabes/Iraniens.

mario-franc_lazur a écrit:

La normalisation des relations entre Israël, les Émirats arabes unis et Bahreïn n’a pas surpris les Palestiniens. À Ramallah, les réactions des responsables trahissent les difficultés à faire évoluer leur stratégie face aux nouvelles préoccupations de leurs alliés.

La signature des « accords d’Abraham », le mardi 15 septembre, s’est jouée sur trois scènes. À la Maison-Blanche, où Benyamin Nétanyahou s’est affiché tout sourire aux côtés du président américain et des ministres des affaires étrangères émirien et bahreïni. En Israël, où au même moment, les restaurateurs israéliens brisaient leurs assiettes au sol pour protester contre le reconfinement du pays. Et puis en Cisjordanie et à Gaza.
..........................
Faire bloc. Mais comment trouver sa place dans ce nouveau modèle de « transaction » (comme l’a dit Donald Trump), où la diplomatie traditionnelle semble passée de mode et le rôle des acteurs supranationaux secondaire ? « Dans ces accords, nous n’avons jamais fait partie de l’équation », tranche Saeb Erekat, secrétaire général de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP).
Illustration cruelle de cet état de fait, le débat qui se tient cette semaine à l’Assemblée générale des Nations unies sera exclusivement virtuel, coronavirus oblige, privant les Palestiniens d’une importante tribune. Désormais, on fait la « paix » sur fond d’accords commerciaux et sécuritaires, comme avec ces avions de chasse F-35 promis aux Émirats par les États-Unis.

Au sein de la population, le sentiment qui domine après la signature des accords est celui d’une « trahison », comme le montre le dernier sondage de l’institut de sondage indépendant de Khalil Shikaki à Ramallah, qui rapporte par ailleurs que 70 % des Palestiniens sont convaincus que d’autres États arabes vont suivre. Lors de son discours à la Maison-Blanche, l’émissaire bahreïni a pourtant réitéré la volonté de son pays d’œuvrer à la création d’un État palestinien. Mais ici, personne n’y croit vraiment. Pas plus qu’à l’annonce des Émirats, qui se targuent d’avoir mis fin aux velléités israéliennes d’annexer une partie de la Cisjordanie en échange de la normalisation de leurs relations avec Israël.



Source en spoiler:

Spoiler:

On palabre plus qu'on agit pour le bien des peuples de la région.
Pour moi cela donne l'impression qu'on ce garde un échappatoire pour justifier la reprise des conflits.
Chacun agit de son coté , on met en commun quelque brides d'accords et on continue comme si de rien était !
À ce jeux on est pas prêt de sortir des palabres pour gagner du temp
Sur le dos de ceux qui veulent réellement la PAIX mais qu'on se garde d'écouter.
Jérusalem capitale de la Palestine ou juifs et musulmans auraient les mêmes droits en appliquant les mêmes devoirs .
Est-ce possible avec tous ces palabres qui n'en finissent plus….?
On ce fait plaisir et on palabre sans résultat réaliste.
Agir en commun ces mots ne semble pas être connus des antagonistes de la région.
Mais ce cogner les uns les autres là on est fortiche.
Faut-il refaire l'Histoire de la région ?
Sans bonne volonté cela est impossible.
Les bonnes intentions mènent à l'enfer comme on dit.

mario-franc_lazur a écrit:

Mais quid de l'avenir de la Palestine dans ce bras de fer Arabes/Iraniens.

rien de bon à mon avis tant que des populistes comme Trump et Nétanyahou  seront au pouvoir.