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 Les choubouhates-equivoques dans les hadiths cités par les chiites

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chrisredfeild

chrisredfeild



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MessageSujet: Les choubouhates-equivoques dans les hadiths cités par les chiites   Les choubouhates-equivoques dans les hadiths cités par les chiites EmptyLun 09 Mai 2011, 15:05

Cheikh Othman al Khamis


avant propos

Premièrement :

Il fait unanimité chez les tous les musulmans (sunnites et chiites), que tous les hadiths ne sont pas toujours acceptables, qu’ils nécessitent vérification, authentification, car certains sont faibles (non acceptables car non rapportés de manière sûre du Prophète), ou même parfois complètement inventés (c’est-à-dire qu’on a menti sur le compte du Prophète).
Nous ne pouvons pas accepter «*tous les hadiths*», qu’ils soient rapportés par des voies sunnites ou chiites.

Deuxièmement :

Les savants de la sunna qui nous rapportés les hadiths, n’ont pas hésité (pour la plupart d’entre eux) à rapporter les hadiths faibles, au cas où ce hadith s’avèrerait confirmé par d’autres chaînes de transmissions qui rapporteraient le même hadith dans les mêmes termes.

Troisièmement :

Dans les chaînes de transmissions sunnites se trouvent parfois des chiites, car les sunnites acceptent les transmissions des innovateurs tant que ces hadiths n’appel pas à leurs innovations (car il est quasi certain qu’il ait pu exagérer dans son hadith pour conforter ses théories). Et il apparaît clairement dans les hadiths rapportés par les chiites l’exagération concernant les mérites des gens la maison du Prophète (la famille du Prophète). Les savants sunnites rapportent donc leurs hadiths sans pour autant les prendre pour authentiques, tout comme ils ont rapportés d’autres hadiths faibles voire même inventés sachant très bien qu’ils ne sont pas authentiques.

Quatrièmement

Il est fort bien connu, qu’après la fitna, le désordre né après la discorde entre ‘Ali et certains Compagnons, de nombreuses sectes ont vu le jour, et beaucoup de gens inventaient des hadiths pour confirmer leurs croyances, ou pour mettre en valeur le mérite des personnes qu’ils suivaient (les chiites ont inventés des hadiths sur le compte de ‘Ali et de ahlu lbayt, d’autres ont inventés des hadiths sur le compte d’Abu Bakr et Omar, d’autres sur le compte de Mu’âwiya, certains soufis ont eux aussi inventé des hadiths, et ainsi de suite…).
Un savant de l’époque dit avoir recensé à Koufa (la ville principale des chiites),*plusieurs dizaines de milliers de hadiths inventés sur le compte de la famille du Prophète.

Notre but ici n’est pas de diminuer la valeur de la noble famille du Prophète, mais de se limiter à prendre ce qui est juste, ce qui est vrai, authentique. Nous n’avons pas besoin de mensonges pour faire triompher la vérité. Et surtout, ce sont ce genre de hadiths qui ont divisé la communauté et mené certains groupes à l’exagération et hors du droit chemin.

Nous donnerons un peu plus loin dans ce modeste travail, quelques exemples de hadiths faibles ou inventés sur le compte d’autres que la famille du Prophète, entre autres les Compagnons.

Et enfin…

Il serait inutile, et une vraie perte de temps, que de vouloir répondre à tous les hadiths cités par les chiites, car comme nous l’avons signalé, ils sont pour la plupart faibles ou inventés, ou interprétés de manière exagérée pour valider leurs croyances. Nous nous contenterons donc ici de traiter quelques hadiths, de sorte à démontrer combien ils n’hésitent pas à user du mensonge (sous couvert de taqiya), et combien leurs allégations sont fausses.

Comme disait Ibn al Qayyim, Allah dans le coran et le Prophète dans plusieurs hadiths, ont dit clairement que le mensonge était une caractéristique des hypocrites et les vrais Croyants comme étant sincères et véridiques. « et Dieu atteste que les hypocrites sont assurément des menteurs » (srte 63 – v 1), « Dieu dira : "Voilà le jour où leur véracité va profiter aux véridiques : ils auront des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux pour y demeurer éternellement." Dieu les a agréés et eux L'ont agréé. Voilà l'énorme succès.*» (Srte 5 – v 119). Nous sunnites n’utilisons pas le mensonge pour faire triompher la vérité, les chiites l’utilisent sous couvert du principe de la taqiya, Allah est cependant le meilleur Juge et Il voit et entend tout.

Car le plus malheureux, est de voir certains jeunes, ne maîtrisant rien de la langue arabe dans la plupart des cas, ou ne connaissent rien des bases de la religion, s’aventurer à «*chercher la vérité*» chez les chiites ou autres sectes, croyant que s’ils sont dans le faux, ils le verraient automatiquement et s’en écarteraient. Hors, ce n’est pas si simple, toutes les sectes ont leurs arguments, leurs équivoques (choubouhâtes), et il n’est pas donné à tout le monde de «*chercher*». Si les sectes n’avaient pas leurs arguments, ni leurs «*preuves*», elles n’existeraient plus et personnes ne les suivrait. D’où l’intérêt de rester modeste, reconnaître son ignorance, chercher à développer sa science, rester lucide et mettre la passion de côté, et ensuite, avec l’aide de personnes plus savantes que soi, se mettre à «*chercher*»…


Voici maintenant quelques hadiths souvent cités par les chiites et leur analyse :


Le hadith de l’arche de noe*:

«*Mes ahlul bayt (ma famille) sont parmi vous comme l’arche de Noé, qui y monte est sauvé et qui s’en détache se noie*». (Rapporté par al Hakim dans son mustadrak)

Voyons sa chaîne de transmission, voyons s’il est acceptable.

Ce hadith est rapporté par al Hakim, d’après moufadal ibn sâlih, d’après abi ishaq, d’après hanch al kinâni qui dit*: j’ai entendu Abi Dharr dire …(le hadith)

Moufadal ibn sâlih*:
Al Boukhâri et l’imam Abu Hâtim ont dit*de lui: ses hadiths sont délaissés, réprouvés (munkaroul hadith)
L’imam Ad Dhahabi a dit de lui*:*il est vague*(wâhin)

Abi Ishaq*(qui est as Sabî’i):
Il est dissimulateur (mudallis), et le mudallis tant qu’il ne dit pas clairement qu’il a entendu de la bouche de son cheikh (qu’il ne fait pas de ‘an’ana), il n’est pas accepté, hors ici il ne l’a pas fait.
Il a un autre défaut, il pratique l’irsâl (il cite le hadith en omettant un rapporteur de la chaîne).

Hanch al kinâni*:
An Nasâ-i a dit de lui*: «*il n’est pas digne de confiance (laysa bil qawi)*».
D’autres savants de l’époque l’ont déclaré faible. Abou Daoud a dit de lui qu’il était de confiance. Dans ce cas, quand un savant ou plus lui fait confiance et que d’autres le déclarent faible, il est obligatoire de s’en tenir à ceux qui l’ont critiqué (l’ont rendu faible), et cette règle est appliquée sur toutes les chaînes de hadith (pas uniquement celles qui arrangent les sunnites…).*Pourquoi*? Parce que celui qui lui a fait confiance, ne l’a fait que parce qu’il ignorait son défaut, que les autres connaissaient (d’où leurs critiques à son égard).

Et pour conclure*: ce hadith a été jugé faible par les imams Ad Dhahabi, ibn Kathir, Albâni, et d’autres.

Le vérificateur chiite du livre al murâja’art (correspondances) dit de ce hadith qu’il est rapporté (chez les sunnites) de manière «*mutawâtira*» (c’est-à-dire de la plus haute authenticité)*!... (User du mensonge pour défendre ses théories, tel est l’habitude des chiites, qu’ils soient savants ou pas, et cela se passe de commentaire….).


Le hadith appelé hadithou ddâr ou al indhâr

Constatez le mensonge de ‘abdal husein al Mussâwi (son prénom signifie «*l’adorateur d’al husein, sans commentaire…), un Cheikh que les chiites considèrent comme une de leurs meilleures références. Il dit dans son «*murâja’ât*» «*correspondances*», que le hadith suivant est rapporté dans les sunan (livres rapportant la sunna) authentiques (chez les sunnites bien sûr…).
Le hadith est un long hadith où Ali rapporterait que le Prophète a réuni quarante personnes parmi les enfants de ‘abdul Muttalib (grand-père du Prophète), et que le Prophète leur aurait dit en parlant de ‘Ali «*celui-ci est mon frère, mon héritier, mon successeur parmi vous. Ecoutez-le et obéissez-lui*!*» (Rapporté l’imam Ahmed et autres…)

Et voici comment les chiites trompent leurs lecteurs*:

Ce hadith est un pur mensonge, une invention, son contenu (les informations qu’il contient) ne tient pas la route, et sa chaîne de transmission n’est pas belle à voir.

Son contenu*:

Ce hadith fait référence à quarante personnes parmi les enfants de ‘Abd al Muttalib, hors voyons ce qu’il en est*: les descendants de ‘abd al Muttalib sont*:
Hamza*: il n’avait pas de garçon.
Abdullah*: le père du Prophète. Il n’a pas d’autre fils que le Prophète.
Abou Tâlib*: il avait quatre enfants*: Tâlib (ce qui est connu est que Tâlib est mort avant la missions du Prophète, mais accordons leur sa présence), ‘Uqayl, Ja’far et ‘Ali.
Abou Lahab*: trois enfants (‘Utba, ‘Utayba et Mu’tab).
Al ‘Abbas*: le plus grand de ses enfants était Al Fadl, hors il était petit à ce moment là et tous les autres dont Abdullah (né trois ans avant la hijra) n’étaient pas encore nés.
Le Prophète avait d’autres oncles mais ils sont tous mort avant la prophétie (donc avant cette fameuse histoire) et on ne leur connaît aucune descendance, aucun enfant, sauf pour al Hârith (quatre enfants).

Donc, ceux qui auraient pu être présent: Hamza, al Zubayr (en comptant qu’il était présent, il fait normalement partie des oncles décédés avant la prophétie) et Abu Tâlib, ce qui fait trois. Les enfants d’Abu Tâlib sont 4 (le total fait 7), Abou Lahab et ses trois enfants (ce qui donne un total de 11), Abdullah le père du Prophète était mort à cette époque donc pas présent. Al Hârith avait cinq enfants*: ‘Ubayda, Abu Soufyân, Oumayya, ‘Abdullah et Nawfal (ibn Taymiyya n’en cite que trois et non cinq). En admettant qu’ils soient tous présent, cela nous donne un total de 16… Où sont les quarante*???.... et dans le hadith, ‘Ali aurait cité, par souci de précision «*quarante personnes, ou quarante et une ou trente neuf…*» (À une personne prêt…).

Aussi, ‘Ali avait huit ans lors de cet événement imaginaire, et le récit nous informe que le Prophète a proposé à tous les présents, un par un, d’être le successeur du Prophète à sa mort, et ils auraient tous refusé, sauf ‘Ali, le plus jeune d’entre eux, âgé de huit ans…

Son contenu est donc irrecevable, quant à sa chaîne de transmission, elle est loin d’être authentique comme voudrait le faire croire les pseudos savants chiites. Al Mussawi (pour ne citer que lui) dit que ce hadith est rapporté par les hommes des sahih (authentiques) ce qui ne laisserait plus place à la discussion. Il cite ensuite les transmetteurs un par un en signalant qu’ils ont été utilisé par Boukhari et Muslim….

Encore une fois, vous concevrez avec moi qu’user de la ruse et de la tromperie pour induire les gens en erreur n’est pas digne de la sincérité musulmane mais bien de l’hypocrisie. Constatez de vous-même…

La chaîne de transmission de ce hadith est :

Ahmed rapporte de Aswad ibn ‘Âmir d’après Shourayk, d’après al A’mach, d’après al Manhâl, d’après ‘Abbâd ibn ‘abdillah al asadi d’après ‘Ali.

Il cite dans son «*Murâja’ât*» le nom des rapporteurs, et pour chacun d’entre eux il dit*: celui-ci est utilisé par Boukhari, l’autre est utilisé par Muslim, etc... et il cite le rapporteur ‘Abbâd ibn abdillah ibn Zubayr qui est utilisé par Boukhari et Muslim.

Hors le nom du rapporteur cité dans la chaîne du hadith est ‘Abbâd ibn abdillah al asadi, qui n’a lui rien à voir avec ibn Zubayr (bien que leur nom se ressemble). Ibn Zubayr effectivement est digne de confiance et est utilisé par Boukhari et Muslim, mais celui-ci (ibn Zubayr), al Manhâl ne rapporte pas de hadith de lui, et lui ne rapporte rien de ‘Ali (comme c’est le cas dans ce hadith). Quant à Al asadi qui est le rapporteur de cette chaîne, c’est lui qui rapporte des hadith selon ‘Ali, et de qui al Manhâl rapporte les hadiths.

Pourquoi a-t-il joué à ce jeu là*? Tout simplement parce al Asadi est faible, et son hadith est rejeté par les savants du hadith, voilà pourquoi*!

Al Boukhari a dit de lui*: «*fihi nadhar*» (il est douteux).*Et les spécialistes du hadith nous apprennent que cette expression «*fihi nadhar*» signifie le pire degré de faiblesse chez Boukhari comme le dit Ibn Kathir.

L’imam Ahmed (le rapporteur même de ce hadith) a dit*: il est «*mounkar*» délaissé, réprouvé. Pour rappel, les savants sunnites rapportent les hadiths qu’ils soient authentiques ou faibles (et ceci pour plusieurs raisons), et nous laissent ensuite juger de leur authenticité.

‘Ali ibn al Madani dit*: «*da’if*» faible.

Ibn Hazm a dit de lui*: «*majhoul*» inconnu (donc irrecevable).

Et le pire de tout cela*! C’est que dans son livre «*al murâja’at*», il fait dire au cheikh Al Azhar qu’il a vérifié la chaîne de transmission, qu’il a effectué une recherche sur les rapporteurs de la chaîne et qu’ils sont effectivement tous dignes de confiance et servent d’arguments*!... Le cheikh d’Al Azhar laisse passer une erreur grosse comme une montagne et admet que le hadith est authentique… (Qu’Allah nous préserve du mensonge et du méfait des menteurs).
Ce qui prouve également la fausseté de ces pseudos correspondances, c’est que le chiite prétend n’utiliser que des hadiths sunnites qui serviraient de preuve contre eux, hors la quasi-totalité de ses hadiths sont soit faibles soit inventés, et le cheikh sunnite évidemment ne réagit jamais, que du contraire, il accepte tous ses hadiths et s’y soumet*!...
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chrisredfeild

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MessageSujet: Re: Les choubouhates-equivoques dans les hadiths cités par les chiites   Les choubouhates-equivoques dans les hadiths cités par les chiites EmptyLun 09 Mai 2011, 15:23

Le hadith des thaqalayne

«*Je vous laisse (après ma mort) les deux choses les plus lourdes*: le livre de Dieu, et ma descendance, les gens de ma Maison. Ils ne se sépareront jamais jusqu’à ce qu’ils me rejoignent à l’hawd (le lac offert au Prophète le jour dernier). Tant que vous les suivrez, vous ne vous égarerez jamais.*»

Il existe plusieurs versions de ce hadith, toutes aussi faibles l’une que l’autre, les seules versions authentiques ne font aucune allusion au fait de suivre les descendants du Prophète.

Certains chiites se plaisent à citer ce hadith, et par soucis de tromperie (comme à leur habitude), en citant les sources de ce hadith, il cite l’imam Muslim, pour nous faire croire que cette version du hadith contenant le mot «*suivre*» est authentique. Voyons ce qu’il en est.

Quelle est la version authentique de ce hadith rapporté par Muslim*?

Muslim rapporte d’après Zayd ibn Arqam*qui dit: «*un jour, le Messager d'Allah a prononcé un discours au milieu de nous. Après avoir loué et remercié Allah, il a dit : "o gens ! Je suis un être humain. Bientôt, un messager de mon Seigneur viendra, et je répondrai. Je vous laisse les deux (thaqalayn) choses lourdes : le premier est le Livre d'Allah, dans lequel il y a la bonne orientation et la lumière. Prenez donc le livre d'Allah et attachez-vous y fermement !" Il (le Prophète) nous a exhorté et encouragé à suivre le Coran et puis il a dit : "Et les gens de ma maison. Je vous rappelle Allah a propos des gens de ma maison, Je vous rappelle Allah a propos des gens de ma maison, Je vous rappelle Allah a propos des gens de ma maison !»
On demanda ensuite à Zayd qui sont ces gens de la maison en question, ne sont-elles pas ses femmes (du Prophète) Ô Zayd*? Il répondit*: «*Ses femmes sont les gens de sa maison, mais ce sont aussi ceux pour qui l’aumône est interdite*». On lui demanda*: «*et qui sont-ils*?*» Il répondit*:*«*ce sont la famille de ‘Ali, la famille de ‘uqayl, la famille de Ja’far ainsi que la famille d’Al ‘Abbâs…*».


Plusieurs remarques sont à souligner*:

Nous constatons que dans ce hadith, il n’est nullement question de «*s’attacher*» à suivre la famille du Prophète, mais bien de respecter leurs droits et prendre soin d’eux, vivants ou morts.

Toutes les autres versions qui disent qu’il faut «*s’attacher*» sont toutes faibles, comme nous allons le montrer en détail par la volonté d’Allah.

En admettant que toutes les versions soient authentiques, posons-nous cette question*:

Qui sont la famille du Prophète à qui il faudrait «*s’attacher*»*?

Ce qui est logique, et conforme à l’esprit du Coran et la Sîra (biographie) du Prophète, c’est la réponse qu’en a donné Zayd, c’est-à-dire ses femmes, ses oncles, ses cousins, ses enfants, etc….
Hors qui d’entre les sunnites et les chiites suivent la famille du Prophète*?
Nous sunnites aimons toute la famille du Prophète et n’insultons aucun membre de sa famille, qu’elle lui soit proche ou lointaine. Tous les livres de croyance (‘aquida) sunnite font référence au fait que nous devons aimer de toute notre force la famille du Prophète. Quant aux chiites, ils maudissent les femmes du Prophète tandis qu’Allah dit qu’elles sont les mères des Croyants dans le Coran, ils les maudissent dans leurs prières, chose qu’ils ne font jamais avec iblis et Pharaon qui eux par contre sont maudits dans le Coran*!...

Ils limitent la famille du Prophète a 4 membres pas plus (ainsi que des descendants qu’ils choisissent sans aucune logique, sans aucun texte révélé authentique, en donnant des interprétations qui n’ont aucun sens ni fondement).

Les chiites insultent les femmes du Prophète Aïcha et Hafsa, ils disent que Aïcha est la vache qu’Allah a dit d’égorger dans la sourate baqara (voir leur tafsir). Ils insultent l’oncle du Prophète d’al ‘Abbâs*; Abdullah ibn ‘Abbâs (tandis que pour nous (sunnites) Abdullah ibn ‘Abbâs est une référence incontestée pour l’interprétation du Coran) ils disent de lui qu’il est «*sakhîfoul ‘aql*» (faible d’esprit, débile)*; les enfants d’al Hassan, ils disent qu’ils étaient jaloux des enfants d’al Husseïn*; les enfants d’al Husseïn qui ne font pas partie de la lignée des imams (dont ils prétendent l’imamat) comme Zayd ibn ‘Ali, ils prétendent qu’il buvait de l’alcool*; ainsi qu’Ibrahîm le frère de Hassan al ‘askarî (11eme prétendu imam), ils disent que c’était un pervers «*fâjir*», débauché, libertin «*mâjin*» et qu’il était alcoolique par-dessus tout «*charîboun lil khoumoûr*»*; et d’autres encore… .
Après tout ceci, qui de nous peut se dire être les suiveurs de la famille du Prophète*?

Nous venons de démontrer que les hadiths appelé «*hadith athaqalayn*» jouent plus en la faveur des sunnites que des chiites. Mais pour démontrer une fois de plus la ruse et le mensonge des chiites dans leur manière de citer les hadiths sunnites, nous allons exposer le degré d’authenticité des hadiths où il est question de s’attacher aux gens de la maison, les ahlu l bayt.

Nous allons pour cela prendre comme base les citations d’al Moûssawi dans son murâja’at et vous verrez combien il faut être naïf pour croire que ce menteur a eu des correspondances avec le Cheikh al Bichri (sunnite).
Il cite le premier hadith dans sa correspondance no 8 et dit «*rapporté par Nasa-i et Tirmidhy*d’après Jâber ».

Faux, le hadith ne se trouve pas chez Nasa-i. Par contre il se trouve bien chez Tirmidhy, mais sa chaîne est faible car s’y trouve Zayd ibn al Hassan al Anmâti. Ibn Hajar cite Abu Hatim qui dit de lui*:*«*mounkaroul hadith*» son hadith est délaissé, réprouvé.

Usant de la ruse, comme à leur habitude, il note dans la note de bas de page, que le hadith se trouve dans le «*Sahih Tirmidhy*» (l’authentique de Tirmidhy), hors même le plus ignorant des étudiants qu’il soit sunnite ou chiite sait très bien qu’il n’y a pas de Sahih Tirmidhy, Tirmidhy a nommé son livre «*al Jâmi’*» et non «*le Sahih*», car il cite des hadiths faibles dans son recueil et c’est voulu puisqu’il juge lui-même de la faiblesse de ses hadiths. Mais il l’appel le Sahih Tirmidhy pour faire croire que le hadith est authentique.
Et il use de cette ruse plusieurs fois dans ses correspondances imaginaires (le Cheikh Bichri une fois de plus n’y voit rien, évidemment….)

La vérité n’a pas besoin de mensonge ni de ruse pour triompher. A qui veut bien l’entendre…

2e hadith*:

Ce hadith est rapporté par Tirmidhy et il est faible, il contient deux défauts. Le premier est le rapporteur al A’mach qui est dissimulateur, et il a pratiqué la ‘an’ana (ne cite pas clairement le mode de réception de son hadith). Le deuxième défaut se situe au niveau du rapporteur Habib ibn abi thabet, il pratique le tadlis (dissimulation) et le irsâl (il omet un chaînons délibérement), et sa dissimulation est pire que celle d’al A’mach, comme la démontré Ibn Hajar.

La preuve des dissimulations dans cette transmission, et que l’on trouve la même chaîne chez Tabarâni et al Hâkim où là les chaînons manquants sont cités, mais il reste tout de même le problème de Habib ibn abi Thabit qui ne précise toujours pas le mode de réception (il cite selon le mode de l’an’ana) et où les termes sont différents. Al Moûssawi le cite et s’appuie sur le fait qu’al Hâkim l’ait authentifié, bien que le hadith ne fasse pas allusion à l’attachement et au suivi de la famille du Prophète, mais il dit plutôt «*voyez donc ce que vous en ferez (après ma mort) «*takhloufoûni fîhimâ*» (en parlant du Coran et de sa famille).

Et même si le hadith de Tirmidhy était authentique, il ne prouverait en rien le fait de s’attacher à suivre la famille, puisqu’il dit «*mâ in tamassaktoum bihi*» «*je vous laisse ce en quoi si vous vous y attacher…*» le mot bihi ici est au singulier, il fait référence au coran, premier des deux choses lourdes, si il aurait voulu nous enjoindre à nous attacher aux deux choses lourdes (le coran et la famille), il aurait dit «*bihimâ*» qui est la forme du duel en arabe.

Hadith suivant*:

Al Moussawi dit*:*«*rapporté par Ahmed selon deux voies de transmissions authentiques…*». (Ses mensonges continuent…) L’imam Ahmed l’a effectivement rapporté deux fois dans son musnad mais avec une seule et même chaîne (et non deux) et elle est faible (et pas authentique comme il le prétend), car la chaîne comporte deux défauts*: l’un d’entre eux est Charîk (ou Chourayk) al Qâdi qui possédait une mauvaise mémoire, et al Qâsim ibn Hassan, Boukhari a dit de lui*:*«*il est inconnu*», et le savant ibn al Qattan en a dit de même.
Ce hadith est rapporté aussi par Tabarani et al Hakim, avec toujours le faible charîk, mais le fait qu’il ait plusieurs hadith témoins peut rendre ce hadith acceptable (hassan), mais sûrement pas authentique par deux voies différentes comme le prétend ce menteur de Moussawi.
Et ce hadith, il ne précise toujours pas qu’il faut suivre la famille, il dit plutôt «*je vous laisse deux choses derrière moi (après ma mort), le livre d’Allah…. et ma famille…*» il n’est pas question de les suivre ou de s’y attacher.

Ce hadith est rapporté aussi par Tabarâni d’après Zayd ibn Arqam comme le signale Moussawi, mais sa chaîne est une fois de plus faible, car s’y trouve Habib ibn abi thâbet qui est dissimulateur et il pratiqué ici la ‘an’ana, et s’y trouve également Kâmil aboul ‘alâ qui a une mauvaise mémoire.

Le hadith rapporté par Ahmed et autres d’après Abu Said al Khoudri, est faible car sa chaîne contient ‘atiya al ‘oufy, il a une mauvaise mémoire, commet beaucoup d’erreurs, et il est moudallis (dissimulateur). Il rapportait des hadith d’al kalbi, qui est connu pour être un menteur, et il le surnommait Abu Said, pour laisser croire qu’il s’agissait d’Abu said al Khoudri (le Compagnon), sa biographie est décrite dans le Taqrib d’ibn Hajar et autre.

Pour conclure, comme nous l’avons signalé, les hadiths authentiques ne font pas allusion au fait de s’attacher à suivre la famille, et même si c’était le cas, nous sommes nous les sunnites plus en droit de se réclamer de la famille du Prophète que les chiites.


Le hadith de ghadirou Khoum :

Ghadirou khoum est un endroit situé entre la Mecque et Médine, mais plus proche de Médine que de la Mecque. Le Prophète accomplissait cette année là le pèlerinage, c’est là ou il a fait le fameux discours du jour de ‘Arafat, où un grand nombre de musulmans étaient présents.

Pendant que le Prophète et ses nobles compagnons faisaient le hajj, ‘Ali était chargé de ramener l’armée qui se trouvait au Yémen et leur butin au Prophète pour qu’il procède au partage du butin. Cependant, ‘Ali pris de l’avance sur le chemin, il confia la garde de l’armée à un homme qui leur proposa de se vêtir de parures qui faisaient parties du butin.
Quant ‘Ali les vit, il les fustigea et leur ordonna de retirer ses parures, estimant qu’ils ne leur revenaient pas de droit tant qu’ils ne soient pas retournés au Prophète. Ceci, et le fait que ‘Ali leur avait interdit d’utiliser les chameaux destinés aux aumônes comme monture, déplut fortement aux membres de l’armée et en voulurent à ‘Ali. Le Prophète profita lors de son retour du hajj pour faire un sermon où il prit la défense de ‘Ali, et fit les éloges de sa famille*en citant le hadith des thaqalayne que nous avons déjà discuté. (Voir la sîra d’ibn Ishâq, la bidaya wa nihaya d’Ibn Kathîr et autres)

Une autre version de ce hadith chez Ahmed et Tirmidhy contient cet ajout :*«*celui qui est mon allié, Ali est son allié.*» Ce hadith est authentique, bien que cela ne fasse pas unanimité, certains savants comme ibn Taymiyya, ibn Hamz, al Harbi et d’autres le jugent faible.

Une autre version chez Tirmidhy rajoute «*Ô Seigneur, allie-toi à celui qui s’allie à lui, et sois l’ennemi de celui qui le prend pour ennemi*». Il y a divergences chez les savants concernant l’authenticité de ce rajout, certains l’authentifient d’autres le jugent faible.

Une autre version chez Tabarâni rajoute «*et secours celui qui le secours, et humilie celui qui l’humilie, et fait suivre (‘Ali) par la vérité où qu’il soit*».Et ce rajout est un mensonge.

Les chiites prennent ce hadith comme preuve du califat de ‘Ali ce basant sur la parole «*Ali est son allié (mawlah), car ils prennent le mot mawla dans son sens «*maître, calife*». Hors, ce mot en arabe porte près de vingt significations différentes*! Il peut signifier l’esclave, le maître, l’aimé, l’allié, le parent, l’enfant, le voisin, le collègue, et autres… pourquoi faudrait-il le comprendre dans ce hadith dans le sens calife*? Le contexte du hadith nous montre bien qu’il n’était pas question de préparer la umma à la succession ou au califat. Et si c’était le cas, pourquoi le Prophète qui est censé guider l’humanité de la meilleure façon, n’a pas clairement dit «*calife*» ou «*imam*», mais a utilisé plutôt un mot (mawla) qui a près de vingt significations différentes en arabe*???... Ouvrez le dictionnaire au mot mawla et constatez de vous-même*!

Aussi, dans le coran, le mot mawla est utilisé pour un sens totalement différent, Allah dit*:*«*…Votre asile est le Feu : c'est lui qui est votre compagnon inséparable (mawla). Et quelle mauvaise destination ! » (Srte 57, v15) L’enfer est le mawla des infidèles de par sa proximité et car il ne se détachera pas d’eux.
Et si c’était le cas, le Prophète l’aurait fait le jour de ‘Arafat quand tout le monde était présent et non sur le chemin du retour quand le trois quart de la umma était absente. Les chiites répondent à cet argument par le fait que le Prophète a eu peur de la réaction des musulmans*!... En particulier de la réaction des Médinois... Qu’Allah nous préserve d’insulter le Prophète sans s’en rendre compte. Mais le plus contradictoire, c’est que le Prophète aurait eu peur de la réaction des Médinois à Arafat quand tous les musulmans étaient présents, mais il n’a pas eu peur de leur annoncer cela à Ghadir Khoum près de Médine quand les Médinois étaient tous seul*???...

Et puis de qui le Prophète aurait du avoir peur*? Des Compagnons*?! De ceux-là même qui ont combattu corps et âme avec lui sur tous les champs de bataille, à Badr, à Uhud, à Hunayn, à Tabouk, …. Ceux qui ont donnés tous leurs biens, ont délaissés leurs demeures et leurs familles fisabilillâh*?... Il devrait avoir peur qu’ils n’acceptent pas le califat de ‘Ali*?!...

Nous ne refusons pas cette interprétation pour interdire le califat à Ali loin de là, pour nous sunnites aimer Ali est un acte d’adoration*! Mais nous cherchons la vérité avant tout, et ce hadith est loin de répondre à la passion des chiites.

Le sens est claire ici, il s’agit de l’alliance entre le Prophète et Ali, qui a le même statut que l’alliance qu’il a pu avoir avec Abu Bakr et Omar. Tout comme il a dit dans le hadith authentique «*si je pouvais prendre un ami intime en dehors d’Allah, j’aurais choisi Abou Bakr*».

Quant à la partie du hadith où il est question de s’attacher à la famille du Prophète (bien que le sens est encore une fois différent de ce que les chiites avancent), elle est du même ordre que les hadiths authentiques où le Prophète nous dit «*(‘alaykoum bisunnatî) attachez vous à ma sunna, et à la sunna des califes bien guidés après moi*», et comme le hadith dans le musnad de l’imam Ahmed «*je ne sais pas combien de temps serais-je encore parmi vous, suivez donc (iqtadoû) après moi Abu Bakr et Omar*».
Et le terme utilisé ici «*iqtadou*» est plus explicite et plus fort que le terme «*tamassouk*» utilisé dans le hadith concernant sa famille. Car le tamassouk concerne le fait de s’attacher uniquement, tandis que «*l’iqtidâ (du verbe iqtadou) » implique le fait d’agir, de mettre en application le bon exemple qu’ils constituent.

Certains enthousiastes voudraient nous faire croire qu’Allah a révélé à ce moment là ce verset : " Ô Messager, transmets ce qui t'a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisait pas, alors tu n'aurais pas communiqué Son message (sous entendu*: le message concernant le califat d’Ali) (srte 5 - v67), et qu’une fois cet ordre executé, Allah aurait révélé « aujourd’hui j’ai parachevé pour vous la religion » (srte 5 – v3).

Aussi comique que cet avis puisse paraître, les chiites le citent et s’appuient sur un ou deux tafsirs sunnites pour appuyer leur argument, mais passent sous silence les autres tafsirs qui affirment tout le contraire de leur prétention.

Le tafsir sur lequel ils se basent pour le premier verset (ayatu tabligh srte 5, v67), est rapporté par ‘Ali ibn ‘Âbis, d’après al A’mach, d’après abi Hijâb, d’après Aatiya, d’après Abî Sa’îd (voir sabab nouzoul de al Wâhidi et rapporté aussi par Abu Na’îm).

Hors, ‘Ali ibn ‘âbis est faible, Ibn Hibban a dit de lui*: il commet de graves erreurs (dans ses transmissions), il mérite donc d’être délaissé.
Et ‘Atiya est faible également, mais surtout, il rapportait des hadiths d’al Kalbi qui est un menteur qui inventait des hadiths, et il l’appelait Abi Sa’îd (comme pour ce hadith) pour faire croire qu’il s’agit d’Abi Sa’id al Khoudri le Compagnon.

Quant à la cause de la révélation du verset d’al ikmal (j’ai parachevé pour vous votre religion), ils se basent sur une version d’Abu Na’îm rapportée avec la même chaîne de transmission que la précédente, donc irrecevable.

Par contre ce qui est connu, c’est que ce verset (j’ai parachevé pour vous votre religion) a été révélé le jour de ‘Arafat (et non le jour de Ghadir Khoum). Et ceci est rapporté par des voies authentiques par Ahmed, Boukhari, Muslim, Tirmidhy, Nasa-i, Ibn Jarîr et ibn Mardawayh, par de nombreux Compagnons dont les Commandants des Croyants Omar ibn al Khattâb et ‘Ali ibn abi Tâlib, Abdullah ibn ‘Abbas (l’exégète du Coran), Samura ibn Djundub, ainsi que plusieurs savants parmi les tâbi’ines (génération après les Compagnons).


Le hadith : Ali est avec le Coran

Le hadith*: «*Ali est avec le Coran et le Coran est avec Ali, ils ne sépareront jamais*».

Ce type de hadith où l’on cite les mérites de Ali ou autre Compagnon font partie des dizaines voire des milliers de hadith qui vont dans ce sens, et dont beaucoup d’entre sont le fait de l’exagération de certains partisans de tel ou tel personnage qui en cite les mérites et en rajoute à sa guise. Comme cela a été le cas autant pour Ali que pour Mu’âwiya ou autre, pour lesquelles on a inventé beaucoup de hadith pour vanter leurs mérites. La règle d’or ici ne change pas, vérifier la chaîne de transmission, parfois aussi le contenu du hadith qui peut contenir des contradictions, et interpréter correctement sans laisser place à la passion.

Ce hadith est rapporté par Tabarâni d’après Oum Salama, et sa chaîne de transmission est irrecevable.
Sa chaîne de transmission contient Sâlih ibn abi l Aswad al Koûfi. L’imam Dhahabi a dit dans son «*al Mizân*» qu’il était irrecevable. Sa chaîne contient aussi Abu Sa’id At Taymi, l’imam Daraqutni l’a délaissé, Al Juzjâni a dit de lui*: il n’est pas digne de confiance (ghayr thiqa), et d’autres savants l’ont déclarés faibles. Et enfin, sa chaîne contient des personnes qui sont inconnues, ce qui rend le hadith irrecevable.

Nous pouvons ajouter à cela, que même si le hadith était authentique, cela ne changerait rien à notre croyance en Ali, il est effectivement un imam, un calife bien guidé, le fait qu’il soit guidé et proche du Coran ne remet pas en cause la valeur des califes bien guidés venus avant lui, Abu Bakr, Omar et ‘Uthmâne.

D’ailleurs, si nous voulons jouer à ce petit jeu, de prendre et d’accepter tous les hadiths qui répondent à nos passions et qui mettent en valeur les personnes que nous prétendons suivre, sans tenir compte de l’authenticité des hadiths, alors nous devons accepter tous les hadiths suivants*:



Hadiths inventés sur le compte des Compagnons

«*Celui qui insulte le Véridique (Abu Bakr) est un hypocrite/apostat (zindîq), et quiconque insulte Omar sa destinée sera l’enfer (saqar), et quiconque insulte ‘Uthmâne se mettra à dos le Miséricordieux, et quiconque insulte ‘Ali se mettra à dos le Messager.*» Inventé (voir tadhkiratoul mawdû’ât).

Ali aurait dit*:*«*Les premiers à entrer au Paradis seront Abu Bakr et Omar, quant à moi je serais stationné avec Mu’âwiya pour le jugement.*» (Voir tadhkiratoul mawdû’ât)

Anas dit*:*«*J’étais avec le Prophète quand un homme vint et demanda la permission d’entrer (qu’on lui ouvre la porte), le Prophète lui dit*:*«*Sors ô Anas*et regarde qui est-il*! Anas dit*: «*Je suis sorti et j’ai vu qu’il s’agissait d’Abu Bakr, je lui dit donc, c’est Abu Bakr ô Messager d’Allah*! Il lui dit*: «*Sors, ouvre lui la porte, et annonce lui la bonne nouvelle du Paradis, et qu’il sera le calife après moi.*» Ensuite dit Anas, la même chose se répéta avec Omar et ‘Uthmâne.*» (Idem)

Le Prophète*aurait dit:*«*Jibrîl ‘alayhi ssalâm m’a informé qu’un peuple allait dénigrer mes Compagnons et les évoquer en mal, ils n’ont aucune part d’islam, ni aucune part auprès d’Allah.*» On demanda*: «*Ô Messager d’Allah*! Jeûnent-ils et prient-ils comme nous*?*» Il répondit*: «*Oui*! Par Celui qui m’a envoyé*! Ils prient et jeûnent et donne la zakat et font le hajj mais ceci ne*leur causera que malheur. Si vous atteignez leur époque, alors ne les regardez pas, ne vous asseyez pas dans leurs assises, ne leur faites pas acte d’allégeance, et ne priez pas avec eux, car le châtiment descend sur leurs assises, ils ne seront jamais croyants, la science de Mon Seigneur ‘azza wa djal (son destin) les a précédé*». On lui dit*: «*O Messager d’Allah*! Quel sera leur nom*?*» Le Prophète répondit*:*«*Leur nom sera les Râfidites (chiites), ceux qui ont rejeté ma religion (rafadoû dîni), et n’ont pas agréé le choix de Mon Seigneur concernant mes Compagnons…*» (Idem)

Le Prophète aurait dit*: «*Les dignes de confiances (al oumanâ) sont au nombre de 7*: la table (gardée) (al lloûh), le qalam, Israfil (un ange), Mikail (un ange), jibra-îl, Mohammed et Mu’âwiya ibn abi Soufyan.*» (Idem)

Et bien d’autres encore….
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MessageSujet: Re: Les choubouhates-equivoques dans les hadiths cités par les chiites   Les choubouhates-equivoques dans les hadiths cités par les chiites EmptyLun 09 Mai 2011, 15:38

Le hadith des douzes califes

C’est la parole du Prophète «*il y aura après moi douze califes, tous de Quraïch*»

Et dans d’autres versions chez les sunnites, dans les deux sahih*:*«*cette religion ne cessera d’être (qâ-iman) inébranlable, puissante, dressée, jusqu’à ce que douze califes aient (fini de) gouverner …*»

Ils se basent sur ce hadith pour légitimer leurs douze imams.

Les douze califes cités dans ce hadith sont-ils les douze que les chiites appellent «*imams*»*?

Les douze que les chiites ont désignés imam sont*:

1) Ali ibn abi Talib
2) Al Hassan ibn Ali ibn abi Tâlib
3) Al Hussein ibn Ali ibn abi Tâlib
4) Ali ibn al Hussein (al sajjâd, connu aussi sous le nom de Zîn al ‘âbidîn)
5) Mohammed ibn Ali (al Bâqir)
6) Ja’far ibn Mohammed (as Sâdiq, ou Abou ‘abdiLlâh)
7) Moussa ibn Ja’far (al Kâdhim)
8) Ali ibn Moussa (al Ridâ)
9) Mohammed ibn Ali (al Jawwâd)
10) Ali ibn Mohammed (al Hâdi)
11) Al Hassan al ‘askari
12) Mohammed (le mahdi)

Voyons si leurs prétentions sont correctes*:

Premièrement, dans leurs livres (chiites), on cite non pas douze mais treize imams*! Par exemple, dans le Kâfi, d’après Abu Ja’far, le Prophète a dit à Ali*: «*Moi, et douze imams parmi mes descendants, ainsi que toi ô Ali, sommes le secret de la terre (sirrou al ard).*»

Il a donc dit qu’il y a douze imams en dehors de Ali, ce qui donne au total treize imams*! Ceci se trouve dans le Kâfi (Vol I, p534).

On rapporte également dans le Kâfi que Jâbir est entré chez Fâtima et tenait entre ses mains une tablette (loûh) où y était inscrit le nom des héritiers parmi sa descendance, et il dit*:*«*j’ai compté douze imams, dont le dernier était (al qâ-im) la mehdi (le dernier imam). Trois d’entre eux s’appelaient Mohammed, et trois d’entre eux s’appelaient Ali.*» Il a donc compté douze imams parmi sa descendance, additionnez le premier imam, Ali, qui n’est pas de sa descendance, et le total nous donne une fois de plus 13*! Quant aux trois imams, il s’agit de Mohammed al Bâqir, Mohammed al Jawwâd, Mohammed al Mahdi. Et les trois Ali sont*: Ali ibn al Hussein (al sajjâd), Ali al Ridâ et Ali al Hâdi.

C’est pour cela que certains livres chiites, qui traitent des groupes (sectes) chiites, citent un groupe qui s’est nommé les «*thalatha ‘achar*», c’est-à-dire ceux qui croient en «*treize imams*», se basant sur ces deux hadiths. Ils disent donc qu’il y a treize imams et non douze*!

Deuxièmement

Le Prophète a parlé de ces imams (les 12) de son vivant, pourtant nous pouvons constater que les plus grands transmetteurs de hadith chiites, qui ont fréquenté Al Bâqir et al Sâdiq (le 5e et 6e imam chez eux), qui ont été leurs élèves, leurs adeptes, les transmetteurs de leurs hadiths, ne savaient pas que les imams devaient être au nombre de douze*! C’est ainsi qu’ils ont divergé entre eux sur ce sujet. Zurâra (un des plus grands transmetteurs chiites) alors qu’il agonisait, dit*:*«*A part ce livre, je n’ai aucun imam*» et il pointa du doigt le Coran.*» (Voir «*rijâl al Kouchchi*», p. 139)

Et nous pouvons ainsi voir que l’élite chiite (les plus grands d’entre eux), tels que Zurâra ibn A’iyn, Hichâm ibn Sâlim al Jawâliqy, Mohammed ibn Nu’mân al Ahwal (shaytanou Ttâq, comme l’ont appelé les savants sunnites) et ‘Ammâr as Sâbâty ont tous fait allégeance, après Ja’far, à son fils Abdullah al Aftah (et non à Moussa al Kâdim). C’est pour cela que des savants chiites tels al Noûbakhti et autres ont signalé que la majorité des transmetteurs (de hadith) chiites étaient Fatahiya (en référence à Abdullah al Aftah), car la majorité des hadiths chiites remontent à Al Bâqir et as Sâdiq. Hors la plupart de leurs adeptes ont suivi, après la mort de Ja’far as Sâdiq, Abdullah et non Moussa al Kâdim, et ils lui ont fait acte d’allégeance. Par exemple, Hichâm ibn Sâlim a dit*:*«*Nous sommes redevenu perdu après Abdullah le fils de Ja’far, nous ne savions où nous diriger, ni vers qui nous orienter.*» (Al Kâfi vol I, p. 351)

Donc, on a jamais entendu parler de 12 imams ou d’un chiisme duodécimain au temps de Ja’far, et encore moins avant lui, et après lui non plus. A aucun moment, durant la vie des prétendus imams, on a entendu parlé de chiite duodécimain, il n’existait que des chiites tout court.
A quel moment cette secte (des duodécimains) est-elle apparue*?

À la mort de Hassan al ‘Askari (leur 11e imam), un problème s’est posé, car ils devaient compter douze imams, hors il n’avait pas d’enfant. Ils lui ont donc inventé un enfant, mais personne ne les a cru, la preuve en est que c’est la mère de Hassan al ‘Askari et son frère Ja’far qui ont pris l’héritage. Jamais aucun enfant ne s’est manifesté.
C’est pour ce genre de problème que les duodécimains critiquent les Ismaeliens septimanien car Ismail ibn Ja’far n’avait pas d’enfant, et ils critiquent les Fatahiya qui à leur tour critiquent les duodécimain, et ainsi de suite…

C’est aussi parce que ce fils fictif de Hassan (11e imam) n’a jamais existé qu’ils ont été forcés d’inventer la théorie de l’occultation (al ghayba), prétendant qu’il s’est caché dans une grotte.

Ce douzième imam n’ayant pas d’enfant (forcément puisqu’il n’existe pas), ils ont été obligé de s’arrêter à 12 imams. Ensuite, ils ont trouvé ce hadith qui cite les douze califes, en inventant un fils à Hassan al ‘Askari, leur souhait devenait «*réalité*».

La preuve en est que plusieurs hadiths chiites (riwâyâtes) indiquent que le Mehdi n’est pas Mohammed ibn Hassan al ‘Askari, comme le suivant*: «*Sâbi’ouna qâ-imouna*» ce qui veut dire que le mehdi doit être le 7ème imam (voir Rijâl al Kouchchi p. 373). Ja’far dit concernant le Mehdi*:*«*il a été appelé Fâliqou al bahr (celui qui fend la mer)*» (voir le livre chiite «*al ghayba*» p.46 et il dit*:*«*son nom correspond au materiel du coiffeur (hallâq) (voir al ghayba p. 47).

Analysons ces textes*:

Qui est le 7e imam*? Moussa al Kâdhem
Qui a fendu la mer*? Moussa (l’Envoyé d’Allah aux enfants d’Israel)
Quel materiel utilise le coiffeur pour raser*? Al Moussa (en arabe, qui signifie le rasoir)

Le Mehdi est donc le 7ème imam (Moussa al Kadhem) et non le 12e*! Mais d’où viennent donc les duodécimains*?...

Troisièmement

Le hadith dit que la religion ne cessera d’être puissante (plusieurs mots sont utilisés qâ-iman, mâni’an et ‘azîzan, qui ont tous le sens de puissance, de domination, etc…).

Les chiites prétendent que le 12ème imam est présent sur terre depuis l’année 260 de l’hégire. Depuis la chute du califat, la religion (et la communauté de l’islam) est-elle puissante*? Quelle est l’état de la communauté aujourd’hui*? Qui faut-il croire*? Le Prophète ou les chiites*?...

En effet, les chiites ne cessent de répèter que leurs imams vivaient cachés, persecutés, qu’ils avaient peur des gouverneurs, des «*despotes sunnites*», qu’ils cachaient leur foi à travers la taqiya (mensonge), hors le Prophète a dit au contraire que durant le califat des douzes, l’islam sera fort et puissant.*La puisssance est-elle compatible avec la peur et la dissimulation de sa foi, la taqiya*?!...


Quatrièmement

Ce hadith ne limite aucunement le califat ou l’imamat à 12 personnes, mais le Prophète nous informe par contre que durant le califat de ces douze califes, la religion sera forte et puissante. Le Prophète a-t-il dit qu’il n’y aurait pas d’autre imam ou calife en dehors de ces douze*? Que la fin du monde surviendra avec la venue du douzième imam*?...

Ce hadith nous donne une information concernant le futur, c’est une prédication qu’Allah a révélé au Prophète, comme Allah dit*: « [C'est Allah] qui connaît le mystère. Il ne dévoile Son mystère à personne, sauf à celui qu'Il agrée comme Messager et qu'Il fait précéder et suivre de gardiens vigilants, afin qu'Il sache s'ils ont bien transmis les messages de leur Seigneur. Il cerne (de Son savoir) ce qui est avec eux, et dénombre exactement toute chose ». (Sourate 72 verset 26 à 28).

Cinquièmement

Le Prophète a dit*:*«*ils sont tous de Quraïch*».

Nous savons tous que parmi les qualités que le Prophète a reçu de Son Seigneur était «*jawâmi’ al kalim*» (qu’il pouvait dire beaucoup, en peu de mots), et qu’il s’exprimait clairement pour transmettre son message à sa communauté. Est-ce possible qu’une personne possédant de telles qualités puissent dire «*ils sont tous de Quraïch*» (sachant que Quraïch est une grande tribu)*alors qu’il ne s’agit en réalité que des enfants de Ali*?!...
Nous savons également que le Prophète était bienveillant et bon conseiller (nasoûh) envers sa communauté, pourquoi les tromperait-il en leur signalant qu’ils sont «*de Quraïch*» alors qu’il ne s’agit en fait que des enfants de Ali*?
Pourquoi n’a-t-il pas dit «*les enfants de Ali*» ou mieux encore, pourquoi n’a-t-il pas cité leurs noms un à un*?

Que penser d’un gouverneur qui dit à son peuple, «*je promet un chèque de x euro à la communauté maghrébine du pays.*» Puis quand les maghrébins viennent chercher leur dû, il dit (en toute bonne foi) «*non désolé je ne visais par là que les marocains*», puis une fois que les marocains se manifestent il dit «*non désolé je ne voulais pas dire tous les marocains (berbères et arabophones confondus), mais je voulais dire les marocains berbères*», et une fois les berbères présents il dit «*non désolé je sous-entendais par là les berbères du nord, non ceux du sud*», et ainsi de suite….

Ne dirions-nous pas que ce gouverneur se moque des gens*? Oseriez-vous attribuer cela à notre noble Prophète*? Qu’il ne sait pas s’exprimer assez clairement que pour ne pas semer la confusion*?


Sixièmement

Ils se sont contentés de faire le lien entre le chiffre 12 qu’a utilisé le Prophète dans ce hadith, et leurs 12 imams, sous prétexte que le chiffre (12) correspond.*Si cela est leur règle, faire correspondre le chiffre 12 à ces imams, il semble qu’un autre hadith leur a échappé, il se trouve chez Muslim*:*«*il y aura dans ma communauté 12 hypocrites*». L’appliquerez-vous également sur ces douze imams*?...
Ceci démontre que cette méthode n’a aucun fondement.

Septièmement

Si nous retournons au Livre d’Allah, nous constatons que nulle part dans le Coran Allah n’a fait allusion aux imams et encore moins aux 12 imams.

Les chiites considèrent que la croyance en l’imamat est plus important que la prière, la zakat et le pèlerinage. Pourquoi Allah n’a même pas évoqué la question de l’imamat, ni des 12 imams si c’est si important*? Allah a évoqué dans Son Livre les Prophètes, leurs situations avec leurs peuples, et jamais Il n’a fait allusion à l’imamat ou aux imams.
Est-ce une négligence de la part d’Allah*? Ou plutôt sont-ce les chiites qui se trompent*? A vous de choisir.

Huitièmement

Zayd ibn ‘Ali ibn al Hussein (frère de Mohammed al Bâqir 5e imam, c’est à lui que font référence le groupe des zaydites), les chiites rapportent qu’il était assis avec Mohammed ibn an Nu’mân et lui dit*:*«*Ô abâ Ja’far (ibn Nu’mân), sors et aide moi (à réaliser mon projet de prendre le pouvoir) – il s’était caché -. Il lui répondit*: «*si celui qui s’insurgeait (contre le pouvoir) était ton père (Ali bin al Hussein) ou ton frère (Mohammed al Bâqir) alors oui je sortirais avec toi, mais si c’est toi alors non*».* Il lui dit*:*«*Ô Abu Ja’far*! Je mangeais à table avec mon père (Ali ibn al Hussein), il me nourrissait en me donnant de grandes bouchées, ils les refroidissaient par compassion pour moi (de peur qu’elles ne me brûlent), et il n’aurait pas eu assez de compassion pour me faire éviter le feu de l’enfer en me cachant l’imamat (de Mohammed et de son fils Ja’far) alors que toi il t’en a informé*?!...*». Il lui répondit*:*«*puisses-tu vivre au prix de ma vie*! C’est par compassion pour toi, pour t’éviter l’ardeur de l’enfer qu’il ne t’en a pas informé*! Il avait peur pour toi que tu n’acceptes pas et que tu entres pour cela en enfer. Quant à moi, il m’en a informé, si je l’accepte je suis sauvé, et si je ne l’accepte pas je rentre en enfer.*»

Cela est-il possible*? Qu’il n’informe pas son fils du pilier le plus important de la religion et il en informe un étranger*?!...

Neuvièmement

Une personnalité importante, appelée Mohammed ibn Abdillah ibn al Hassan ibn al Hassan ibn Ali ibn abi Tâlib, on l’appel an Nafs az zakiya (l’âme pûre), il s’agit d’un descendant de Ali du côté de son fils al Hassan. Il s’est insurgé pour prendre le pouvoir en 130 de l’hégire en disant qu’il était le Mehdi, et beaucoup de gens l’ont suivi, dont des descendants du Prophète. Son arrière grand-père était al Hassan ibn Ali ibn abi Tâlib. Le problème n’est pas dans le fait qu’il a voulu prendre le pouvoir, mais il se trouve que Ja’far as Sâdiq (6e imam) qui est de son époque a ordonné à ses deux fils Moussa al Kadhem et Abdullah al Aftah de se joindre à lui, l’assister et le suivre (voir*: maqâl at tâlibiyin, p. 244). Alors que les chiites rapportent que «*Toute allégeance faite avant l’apparation du (véritable) Mehdi (al qâ-im) est un acte de mécréance (koufr) d’hypocrisie et de trahison. Qu’Allah maudisse celui qui fait l’allégeance et celui qui la reçoit*!*» (Voir Bihar al Anwâr 53/8)

Les hadiths chiites concernant le Mehdi sont très nombreux, il en existe des centaines, et malgré cela, la plupart des groupes et tendances chiites ne croient pas au Mehdi.
Entre autre les Qadîmat, les Fatahya, les Nnâwousiya, les Batariya, les Sâlihiya, les Kaysâniya, les Ismaelites, les Ja’farites (al qadîma), les Moûssâwiya, etc… et ce n’est pas tout, malgré le grand nombre de hadiths qu’ils possèdent, même leur rapporteurs de hadiths (les plus grand d’entre eux) n’y croient pas*!

‘Ammâr Assâbâti, ‘Abdullah ibn abi Ya’foûr, Abân ibn Taghlab, Hichâm ibn al Hakam, Jamîl ibn Drâj, Hishâm ibn Sâlim, Mohammed ibn Nu’mân, et même le plus grand d’entre eux «*Zurâra*», si vous voulez une idée de l’importance de ces rapporteurs chez les chiites, lisez «*rijal al kouchchi*». Tous ceux là sont perdu après la mort de Ja’far (le 6e imam) et ne savent pas qui prendre pour imam après lui*!

Pourquoi*? Parce que toutes ces versions ont été inventées et rajoutées beaucoup plus tard (les rapporteurs chiites de hadiths ne les connaissaient pas).

Dixièmement

‘Ali n’a jamais cité ce hadith, ni aucun autre d’ailleurs, ni même utilisé un texte coranique pour revendiquer son droit à l’imamat ou au califat. Ceci prouve que tous ces textes sont interpretés de manière erronée ou exagérée de la part des chiites.

L’explication chiite de ce silence de ‘Ali est qu’il avait peur que les Compagnons n’acceptent pas ces textes, et qu’ils tombent donc dans la mécréance pour avoir rejeté un texte révélé.

Nous sommes donc d’accord que ‘Ali n’a donc pas cité de texte pour son propre imamat, comment alors aurait-il pu le faire pour onze autres imams de sa descendance*?!...

Onzièmement

Si l’imamat de ces 12 était confirmé par la révélation d’Allah, pourquoi al Hassan a-t-il cédé le califat à Mu’awiya*(un mécréant ennemi de l’islam d’après la croyance chiite)?

Les savants chiites répondent qu’être calife n’est pas une condition pour être imam, un imam peut rester imam sans pour autant être au pouvoir.

Mais alors si le califat n’est pas une condition pour être imam, pourquoi al Hussein a voulu prendre le pouvoir (au prix de sa vie) à Yazîd*? N’aurait-il pas pu se contenter d’être un imam sans être calife*?

Pourquoi al Hussein est sorti avec les armes contres Yazîd pour prendre le pouvoir et il ne l’a pas fait avec Mu’âwiya*? Alors qu’il a vécu 11 ans après la mort de son frère al Hassan*! Al Hassan est mort en 49H, et Mu’âwiya en 60H. Al Hussein n’a pas bougé le petit doigt contre Mu’âwiya, mais il a pris les armes contre Yazîd, posez la question aux savants chiites, pourquoi*?

Soit la réponse est*: Mu’âwiya était un homme pieux et que ce n’était pas le cas de Yazîd (ce sur quoi nous pouvons nous mettre d’accord).
Soit al Hassan et al Hussein ont commis une erreur en cédant le pouvoir à Mu’âwiya. Soit nous affirmons qu’il n’y avait aucun texte qui les désignait pour l’imamat, et c’est ce que nous sommes contraint de croire.

En conclusion, cette affaire (le califat) est soumise à la Shûra (la consultation des gens pieux et compétents, principe coranique), comme ‘Ali l’a dit lui-même (comme le rapporte le livre de référence chiite Nahjul balâgha), ‘Ali dit*:*«*la shûra (la consultation) est pour les Muhâjirînes et les Ansars (les Compagnons émigrés et les Compagnons auxiliaires de Médine), s’ils se mettent d’accord sur un homme et le désignent imam, cela sera agréé d’Allah*». (Voir Nahjul balâgha P.367).

Et ‘Ali dit également à certaines personnes venues à lui pour lui suggérer de prendre le califat*:*«*Laissez-moi, et allez chercher autre que moi, une affaire terrible nous attend (l’expression utilisée est*: une affaire qui a plusieurs visages et couleurs) ni les cœurs ni les raisons ne pourront y faire face. Si vous me laissez, je serai un homme parmi vous, je serai celui qui écoute le plus, et le plus obéissant à celui que vous aurez désigné gouverneur. Que je sois pour vous un ministre est meilleur pour vous que de m’avoir comme gouverneur.*» (Nahjul balâgha p.366)

Et il dit*:*«*Par Allah*! Je n’avais aucune envie pour le califat et je ne suis désireux d’aucun pouvoir mais vous m’y avez invité et chargé.*» (Nahjul balâgha p.322)

Ces paroles visent-elles la tromperie*? A-t-il cherché par ces paroles à tromper les gens*? Non par Allah*! Ceci n’est pas le comportement de notre imam ‘Ali qu’Allah l’agrée.
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MessageSujet: Re: Les choubouhates-equivoques dans les hadiths cités par les chiites   Les choubouhates-equivoques dans les hadiths cités par les chiites EmptyVen 08 Juil 2011, 01:25

Salam Aleykoum

Il est fort bien connu, qu’après la fitna, le désordre né après la discorde entre ‘Ali et certains Compagnons,

Effectivement mon frère, comme ici d'après vos propres sources:

'Umar b. al-Khattâb dit: «Après la mort du Prophète, 'Ali, Az-Zubayr et ceux qui étaient avec eux se sont retranchés dans la maison de Fatima»
Ahmed, Al-Musnad, 1/55; At-Tabarî, op. cit., 2/466; Ibn al- Athîr, 2/124; Ibn Kathîr, 5/246; Ibn Hichâm, 4/338

Au cours de la maladie qui précéda sa mort, Abû Bakr dit: «Je ne regrette dans cette vie d'ici-bas que trois actes que je n'aurais pas dû commettre. D'abord j'aurais aimé ne pas avoir découvert la maison de Fatima même s'ils s'y étaient retranchés avec l'intention de déclarer la guerre»
At-Tabarî, op. cit., 2/619; Al-Mas'ûdî, Murûjudh-Dhahab, 1/414; Ibn 'Abdi-Rabbîh, Al-'Iqdul-Farîd, 3/69; Al-Muttaqîl al-Hindî, Al-Kanz, 3/135; Ibn Qutaybah, Al-'Imamah Was-Siyâsah, 1/18; Ibnul-Mubarrid, Al-Kâmil (d'après Ibn Abîl Hadîd), 1/130-131; Abû 'Ubayd, Al-Amwâl, p. 131; Adh-Dhahab, Lissânul-Mizân, 4/ 189, Târikh, 1/388


« Omar s’était présenté à la porte de la maison de Fatima dans laquelle s’était regroupés Ali, Talat, Zobeir et d’autres hommes parmi les mouhajirines et dit : « Par Dieu si vous ne sortez pas pour faire allégeance je mets le feu à cette demeure ». Alors certains sortirent l’épée à la main, il y eut un accrochage».

Tabari tome 2 page 233.

« Les Ansars s’écrièrent : « Nous voulons nommer Ali qui est le cousin du prophète et son gendre et son plus proche parent, il est le premier d’entre les Qorayshites et les descendants de Hischam ». Omar craignant que la lutte ne se prolongeât et ne devint sanglante dit à Abou Bakr : « étends ta main et reçoit notre allégeance».
Tabari, tome 3 page 220.

Faut rappeler qu'Abu Bakr et Omar n'ont pas consulté Ali (as) pendant leur Chourra improvisé, puisque Ali(as) lavait le corp du Prophète. ça commence sur les chapeaux de roue! Fatima, Reine des femmes du paradis, est morte 6 mois après le Prophète sans reconnaitre le Califat d'Abu Bakr. Plus scientifique on fait pas.



Nous sunnites n’utilisons pas le mensonge pour faire triompher la vérité, les chiites l’utilisent sous couvert du principe de la taqiya, Allah est cependant le meilleur Juge et Il voit et entend tout.

On a pas commencé que tu commences déjà à insulter et nous traiter de menteur. Nous allons voir ensemble qui sont les menteurs, et qui trafiquent les hadiths.



Voici maintenant quelques hadiths souvent cités par les chiites et leur analyse :


Le hadith de l’arche de noe*:

«*Mes ahlul bayt (ma famille) sont parmi vous comme l’arche de Noé, qui y monte est sauvé et qui s’en détache se noie*». (Rapporté par al Hakim dans son mustadrak)

Voyons sa chaîne de transmission, voyons s’il est acceptable.

Ce hadith est rapporté par al Hakim, d’après moufadal ibn sâlih, d’après abi ishaq, d’après hanch al kinâni qui dit*: j’ai entendu Abi Dharr dire …(le hadith)

Moufadal ibn sâlih*:
Al Boukhâri et l’imam Abu Hâtim ont dit*de lui: ses hadiths sont délaissés, réprouvés (munkaroul hadith)
L’imam Ad Dhahabi a dit de lui*:*il est vague*(wâhin)

Abi Ishaq*(qui est as Sabî’i):
Il est dissimulateur (mudallis), et le mudallis tant qu’il ne dit pas clairement qu’il a entendu de la bouche de son cheikh (qu’il ne fait pas de ‘an’ana), il n’est pas accepté, hors ici il ne l’a pas fait.
Il a un autre défaut, il pratique l’irsâl (il cite le hadith en omettant un rapporteur de la chaîne).

Hanch al kinâni*:
An Nasâ-i a dit de lui*: «*il n’est pas digne de confiance (laysa bil qawi)*».
D’autres savants de l’époque l’ont déclaré faible. Abou Daoud a dit de lui qu’il était de confiance. Dans ce cas, quand un savant ou plus lui fait confiance et que d’autres le déclarent faible, il est obligatoire de s’en tenir à ceux qui l’ont critiqué (l’ont rendu faible), et cette règle est appliquée sur toutes les chaînes de hadith (pas uniquement celles qui arrangent les sunnites…).*Pourquoi*? Parce que celui qui lui a fait confiance, ne l’a fait que parce qu’il ignorait son défaut, que les autres connaissaient (d’où leurs critiques à son égard).

Et pour conclure*: ce hadith a été jugé faible par les imams Ad Dhahabi, ibn Kathir,Albâni, et d’autres.
--->Al Dahabi(élève d'Ibn Taimya...) Ibn Kathir, élève d'Ibn Taimya aussi qui a insulté Ali(as), Fatima(as), Otthman, et Omar.(sacré islamologue en carton pate!) Et pour finir Al Banni qui nous a pondue une fatwa sur l'allaitement de l'adulte et j'en passe...(en gros vous avez des invités à la maison, et votre femme doit donner le sein aux invités)


Maintenant regardons voir qui l'a jugée fiable coté sunnite:

L'Envoyé de Dieu (sawa) a dit: { Les Gens de ma Maison (Ahlulbayt) sont auprès de vous comme le Bateau de Noé: celui qui est monté a été sauvé, et celui qui l'a manqué s'est noyé.}
Ce hadith est relaté par
- al-Hâkim dans "Mustadrak al-Sahîhayn" (tome II, p. 343) en disant que ce hadith est sain (Sahîh) selon la condition de Muslim,
- al-Muttaqî dans "Kanz al-'Ummâl" (tome VI, p. 216)
- par al-Haythamî dans son "Majma'" (tome IX, p.168).
- par al-Tabarî dans ses "Thakhâ'ir" (P. 20).
- par al-Khatîb al-Baghdâdî dans son "Ta'rîkh" (tome XII, p. 19)


Le vérificateur chiite du livre al murâja’art (correspondances) dit de ce hadith qu’il est rapporté (chez les sunnites) de manière «*mutawâtira*» (c’est-à-dire de la plus haute authenticité)*!... (User du mensonge pour défendre ses théories, tel est l’habitude des chiites, qu’ils soient savants ou pas, et cela se passe de commentaire….).

Pourtant rapporté par Al Hakim selon condition de Muslim. rapporté par al-Haythamî , et Tabari(plus grand Historien Sunnite). Le gratin du sunnisme.Cela se passe de commentaire oui effectivement...


Le hadith appelé hadithou ddâr ou al indhâr

Constatez le mensonge de ‘abdal husein al Mussâwi (son prénom signifie «*l’adorateur d’al husein, sans commentaire…), un Cheikh que les chiites considèrent comme une de leurs meilleures références. Il dit dans son «*murâja’ât*» «*correspondances*», que le hadith suivant est rapporté dans les sunan (livres rapportant la sunna) authentiques (chez les sunnites bien sûr…).
Le hadith est un long hadith où Ali rapporterait que le Prophète a réuni quarante personnes parmi les enfants de ‘abdul Muttalib (grand-père du Prophète), et que le Prophète leur aurait dit en parlant de ‘Ali «*celui-ci est mon frère, mon héritier, mon successeur parmi vous. Ecoutez-le et obéissez-lui*!*» (Rapporté l’imam Ahmed et autres…)

Et voici comment les chiites trompent leurs lecteurs*:

Ce hadith est un pur mensonge, une invention, son contenu (les informations qu’il contient) ne tient pas la route, et sa chaîne de transmission n’est pas belle à voir.

C'est la première fois de ma vie que je vois ce hadith. J'ai tourné dans pas mal de site Chiite, il n'a jamais été cité. Nous en avons par contre des plus intéressant comme celui ci par exemple:


Très intéressant puisque ton Cheik Al Banni dans la vidéo, a authentifié le hadith de Hassan (bon) selon condition de Muslim et Boukhari.
Soit que Ali(as) est le successeur du Prophète!

Pourrais tu s'il te plait nous dire ou se trouve ce faux Hadith que tu rapportes? J'ai le livre correspondance. Si tu pouvais me donner la page par curiosité!

Barakaloufik.


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Chiaenforce





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MessageSujet: Re: Les choubouhates-equivoques dans les hadiths cités par les chiites   Les choubouhates-equivoques dans les hadiths cités par les chiites EmptyVen 08 Juil 2011, 02:08

Le hadith des thaqalayne

«*Je vous laisse (après ma mort) les deux choses les plus lourdes*: le livre de Dieu, et ma descendance, les gens de ma Maison. Ils ne se sépareront jamais jusqu’à ce qu’ils me rejoignent à l’hawd (le lac offert au Prophète le jour dernier). Tant que vous les suivrez, vous ne vous égarerez jamais.*»

Il existe plusieurs versions de ce hadith, toutes aussi faibles l’une que l’autre, les seules versions authentiques ne font aucune allusion au fait de suivre les descendants du Prophète.

Ibn Hanbal le rapporte sous la forme de ne jamais se séparer...Ainsi que bien d'autres...


Certains chiites se plaisent à citer ce hadith, et par soucis de tromperie (comme à leur habitude), en citant les sources de ce hadith, il cite l’imam Muslim, pour nous faire croire que cette version du hadith contenant le mot «*suivre*» est authentique. Voyons ce qu’il en est.

lol! La version de Muslim c'est justement la seul qui soit fausse(du moins la 2ième partie)...Mais pourtant nous allons voir ensemble que meme s'il rapporte un hadith trafiqué, il va dans notre sens.

Quelle est la version authentique de ce hadith rapporté par Muslim*?

Muslim rapporte d’après Zayd ibn Arqam*qui dit: «*un jour, le Messager d'Allah a prononcé un discours au milieu de nous. Après avoir loué et remercié Allah, il a dit : "o gens ! Je suis un être humain. Bientôt, un messager de mon Seigneur viendra, et je répondrai. Je vous laisse les deux (thaqalayn) choses lourdes : le premier est le Livre d'Allah, dans lequel il y a la bonne orientation et la lumière. Prenez donc le livre d'Allah et attachez-vous y fermement !" Il (le Prophète) nous a exhorté et encouragé à suivre le Coran et puis il a dit : "Et les gens de ma maison. Je vous rappelle (à l’Obéissance) d'Allah a propos des gens de ma maison, Je vous rappelle (à l’Obéissance) d'Allah a propos des gens de ma maison, Je vous rappelle (à l’Obéissance) d' Allah a propos des gens de ma maison !»
On demanda ensuite à Zayd qui sont ces gens de la maison en question, ne sont-elles pas ses femmes (du Prophète) Ô Zayd*? Il répondit*: «*Ses femmes sont les gens de sa maison, mais ce sont aussi ceux pour qui l’aumône est interdite*». On lui demanda*: «*et qui sont-ils*?*» Il répondit*:*«*ce sont la famille de ‘Ali, la famille de ‘uqayl, la famille de Ja’far ainsi que la famille d’Al ‘Abbâs…*».

En Noir, j'ai rajouté ce qu'il a 'oublié' de mettre entre parenthèse. Bien évidemment. (à l’Obéissance de) sinon c'est du pure charabia. Vous pouvez contacter la maison d'édition sunnite 'maison d'Ennour' ici pour si vous avez un doute sur le contenu de l'entre parenthèse: 01-43-38-77-32

Donc la déjà tu vient de traficoter une partie du Hadith.


Plusieurs remarques sont à souligner*:
ça promet!

Nous constatons que dans ce hadith, il n’est nullement question de «*s’attacher*» à suivre la famille du Prophète, mais bien de respecter leurs droits et prendre soin d’eux, vivants ou morts.

Toutes les autres versions qui disent qu’il faut «*s’attacher*» sont toutes faibles, comme nous allons le montrer en détail par la volonté d’Allah.

La preuve que non.C'est carrément obéir dans la version de Muslim loool. Donc la ton raisonnement tombe à l'eau complétement. (la 2ième partie étant fausse, puisque c'est le seul sunnite à l'avoir rapporté sous cette forme.) Très intéréssant tout de meme puisqu'il nous demande d'obéir à Ali, au frère de Ali,et son Cousin. looool



Ils limitent la famille du Prophète a 4 membres pas plus

J'ai enlevé une partie de ton texte mensongé par la suite premièrement. Limité à 4? Oui la Famille proche seulement. On se base sur vos propre Hadiths qui conforte les nôtres:

Aisha dit : { 'Une fois, le Prophète vint enveloppé d'un voile de poils noirs.Peu après, Hassanentra, il l'attira à lui sous le voile, puis Hussein, qui les rejoignit. Sa fille Fatima vint peu après, il la fit également entrer et Ali, à son arrivée ,les rejoignit'.

Lorsque les 5 furent réunis sous le voile, rapporte Aisha, le Prophète récita le verset de la purification : 33/33}

Zamakhshari dans Al Tafsir al-Kashshaf


{` Aicha raconte que le messager de Dieu est sorti un matin avec manteau à rayures fait de la laine d'un chameau noir lorsque Hasan ben `Alî arriva. Il l'enveloppa dans son manteau, alors Husayn arriva, Il l'enveloppa dans son manteau avec l'autre. Alors Fatima arriva et il l'a mise sous son manteau, enfin `Alî arriva et il le prit aussi sous son manteau. Il dit alors « Dieu ne désire que vous tenir à l'écart de toute impureté, Ô ! “gens de la maison”, et de vous purifier totalement }Sahih muslim, Chap 9,N°5955


Il nous ai aussi rapporté dans plusieurs ouvrages que le Prophete (sawas) pendant six mois, s'arrêta au niveau de la porte de 'Alî et de Fâtimah, pour dire: { La prière! O Ahl-ul-Bayt ! Allah veut éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement.}
'al-Tirmithî dans son "Sahîh Cité / al-Hâkim dans "Al-Mustadrak", tome III, p. 58




(ainsi que des descendants qu’ils choisissent sans aucune logique, sans aucun texte révélé authentique, en donnant des interprétations qui n’ont aucun sens ni fondement).


Ceci est un gros mensonge, puisque pour etre descendant du Prophète, faut etre descendant de Ali et Fatima(fille du Prophète et Reine des femmes du Paradis).Et de père en fils. Donc prétendre qu'il n'y a aucune logique relève du mensonge. D'autant plus qu'en ouvrant vos propres ouvrages on retrouve des perles dans ce genre:

Le Prophète a dit : { Allah a placé la descendance de tout Prophète dans sa progéniture, mais Il a placé ma Descendance dans la progéniture de celui-ci [de l'Imam `Alî] }
Muhib al-Dîn al-Tabarî, "Thakhâ'ir al-'Uqbâ fî Manâqib Thawil-Qurbâ", p. 30.



Nous venons de démontrer que les hadiths appelé «*hadith athaqalayn*» jouent plus en la faveur des sunnites que des chiites. Mais pour démontrer une fois de plus la ruse et le mensonge des chiites dans leur manière de citer les hadiths sunnites, nous allons exposer le degré d’authenticité des hadiths où il est question de s’attacher aux gens de la maison, les ahlu l bayt.

Au contraire non seulement vous avez traficoté le Hadith, mais en plus il joue clairement en notre faveur....Il aurait mieux valus se taire! hahaha


Pour conclure, comme nous l’avons signalé, les hadiths authentiques ne font pas allusion au fait de s’attacher à suivre la famille, et même si c’était le cas, nous sommes nous les sunnites plus en droit de se réclamer de la famille du Prophète que les chiites.

J'ai supprimé le Charabia précédent pour garder l'essentiel.Je vous ai mis le numéro de téléphone pour contacter la maison d'édition sunnite pour si jamais les chiites 'mentent'

Le hadith de ghadirou Khoum :

J'ai supprimé votre Charabia sur les Hadiths de Gadhir Khum . Le Hadith de Gadhir Khum vous l'avez cité précédemment, voici comment le rapporte Muslim au complet:

Un jour, l’Envoyé de Dieu se leva parmi nous pour prononcer un sermon près d’un point d’eau nommé Khumm, entre La Mecque et Médine.Il loua Dieu, fit Son éloge, exhorta les fidèles et leur rappela leurs devoirs, puis il dit: ‘Ô hommes, je ne suis qu’un être humain en passe de répondre à l’appel de l’envoyé de mon seigneur. Cependant je laisse parmi vous ces deux arguments de poids: le premier est le Livre de Dieu qui contient la guidance et la lumière; prenez le et tenez y vous ferme’ Il nous incita à nous cramponner au Livre de Dieu et nous inspira l’amour du livre. Puis il continua: ‘et les gens de ma Maison: je vous rappelle (à l’obéissance) de Dieu concernant les gens de ma Maison! Je vous rappelle (à l’Obéissance) de Dieu concernant les gens de ma maison!’ Hasayn demanda alors: 'et qui sont les gens de la maison, ö Zayd? ses épouses n'en font-elle pas partie? Si répondit Zayd, ses épouses en font bien partie, mais ce dont je veux parler sont les gens de la Maison qui n'ont pas le droit de recevoir les aumones obligatoires. Et qui sont ils? demanda husayn. Ce sont les membres de la famille de Ali, Aqil, Jafar et de Abbas



Dernière édition par Chiaenforce le Ven 08 Juil 2011, 02:56, édité 5 fois
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Chiaenforce





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MessageSujet: Re: Les choubouhates-equivoques dans les hadiths cités par les chiites   Les choubouhates-equivoques dans les hadiths cités par les chiites EmptyVen 08 Juil 2011, 02:26

Pour le 3ième posts. Inutile de réfuter. Les gens se rendront compte tout seul de qui sont les menteurs, et qui sont les manipulateurs.

Beaucoup de mensonges la encore dans ton 3ième post. Donc inutile de se fatiguer. Qui m'aime me suive !

Je suis tombé par hasard sur le site, et quand j'ai vue tout les mensonges rapportés,les manipulations et les simplifications, j'ai pas résisté à l'envie de te corriger.

Petit cadeau, puisqu'apparement notre interlocuteur passe son temps à citer les élèves d'Ibn Taimya, je vous laisse une vidéo sur le Tawhid(unicité) made in Taimiya qui visiblement ressemble beaucoup aux Juifs et Chrétiens, mais n'a rien à voir avec l'Islam! Quels Islamologue du tonnerre! Le Haut niveau sans aucun doute!
Et après viennent nous expliquer quels sont les hadiths authentique ou pas d'après leurs pseudos science! C'est à mourir de rire!

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chrisredfeild

chrisredfeild



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MessageSujet: Re: Les choubouhates-equivoques dans les hadiths cités par les chiites   Les choubouhates-equivoques dans les hadiths cités par les chiites EmptySam 09 Juil 2011, 01:12

ok

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