- BERNARD a écrit:
- Bonjour,
Réussir dans la vie ! Ou Réussir sa Vie
Peut-on réussir sans faire échouer quelqu'un?
Peut-on ce dire grand sans à faire ressentir aux autres qu'ils sont petits?
Peut-on s'élever sans à avoir à rabaisser les autres ?
Peut-on dire aimer Dieu quand on n'aime pas son prochain?
(Réflexion du jour)
Quatre questions qui ne semble pas beaucoup questionner les gens !
Je ne vais pas en rajouter d'autres .
Si quand même :
L'argent doit-il être au service des Hommes ou l'homme au service de l'argent?
Qui peut répondre Bernard à toutes tes questions ?
Est ce que le bonheur se définit selon nos propres conceptions, ou celles d'un autre ? qui est en droit d'imposer la conception du bonheur ?
Certains parfois se retrouvent dans une situation qui leur procure du bonheur, alors que pour moi, elle ne me l'apporte pas. Parfois, je me retrouve dans une situation qui m'apporte du bonheur, alors que l'autre qui est à côté de moi, ne le ressent pas.
Que pourrais je te dire ? Simplement que si nous nous autorisions un peu moins à men.tir, y compris avec nous même, le monde ne s'en porterait pas plus mal.
Mais fatalité, nous savons que le diable s'emploie, il nous trompe, nous berce de fausses illusions pour nous faire accepter ses men.songes.
Voir en chacun des forces et des faiblesses, sans jugement, comme regarder à soi même, ses forces et ses faiblesses afin de faire face ensemble.
Mais voilà la cupidité s'en mêle, c'est la peur de lendemain et la bousculade devant la porte du ciel.
Je vais être technique dans mon analyse, mais assez bref aussi.
une synthèse de différents penseurs dans laquelle je retrouve les bases qui ensuite amènent les complications, en commençant par donner la base de ton questionnement, puis ensuite la mise en place d'un système, qui a surtout vu le jour dans les années 70, pour se manifester pleinement dans les années 80, puis par devenir une période, celle d'aujourd'hui : le néo libéralisme.
Bien sûr, il y a la cupidité, mais elle n'est pas forcement la base des principes économiques même quand ils se définissent sur les gestions de capital.
Car il peut se présenter, dans sa dimension " privée ", comme étant aussi facteur d'enrichissement pour chacun : la redistribution.
Donc la base, c'est l'équilibrage fragile entre " salaires " et " profits ". Si les salaires sont bas, les profits sont hauts. Mais si les salaires sont hauts, les profits sont bas. Si les salaires sont trop bas, il n'y a pas de consommation, personne pour acheter les produits fabriqués. Si les profits sont bas, il n'y a pas de capitaux pour lancer l'économie de production ( nécessaire en raison des mutations dans les progrès technologiques ) .
Dans les années 70, pour relancer la capitalisation, il y a donc eu des calculs pour réduire les coups de production. C'est le début de la délocalisation et de la mondialisation.
Il faut dire que l'écart était considérable entre le salaire de l'ouvrier des pays dit industrialisés, et le salaire de l'ouvrier du pays alors à l'époque considéré comme sous développé.
A partir des années 80; on parle alors de pays en voix de développement, mais aussi de chômage ( pour les occidentaux ).
Toujours quand même " maison mère " , l'industrie reste occidentale. Ainsi, l'occidental pour maintenir son niveau de vie, mais aussi pour suivre les inflations et s'adapter au renouveau technologique, se met à vivre à crédit.
Du coup, d'autres possibilité de capitalisation se mettent en place par des procédés bancaires : les taux d'intérêts deviennent valeurs monétaires, et par les garanties de retour après investissement, il est alors possible de disposer de nouveaux capitaux pour lancer des projets de productivité.
Ce qui rend alors le système fragilisé, si les remboursements ne peuvent plus s'effectuer, c'est à dire lorsque l'ouvrier occidental ne peut plus rembourser son crédit ( surtout immobilier ).
Ainsi le dilemme se pose, car si l'ouvrier occidental est trop pauvre ( que son salaire trop bas ne peut lui permettre de rembourser ) , la faille s'installe tout autant que si il est trop riche ( puisque son salaire élevé renter en compte dans le coup de production ).
Donc le principe du néo libéralisme, c'est de niveler les salaires, c'est à dire de réduire celui de l'ouvrier occidental, pour qu'il puisse avoir des revenus, mais sans coûter trop cher pour la productivité.
C'est pourquoi, les immigrations sont crées, suffit juste de quelques guerres pour faire venir des réfugiés afin de réduire les salaires car cette main d'oeuvre est moins cher.
Puis de l'intérieur, ceci permet non seulement de réduire les coups de productivité mais aussi de minimiser les investissements sociaux, c'est à dire de " dé syndicaliser " par un jeu de concurrence entre l'ouvrier occidental exigeant, et l'ouvrier étranger qui ne l'est pas.
Donc pour relocaliser et récréer des emplois, on baisse les exigences sociales et salariales, c'est ça l'idée d'aujourd'hui. Celle du néo libéral.
Mais c'est un système monétaire qui forcement, favorise surtout les plus riches, ceux qui restent les pilotes d'une forme d'économie qui s'est imposé aux états unis. Car il a triomphé de son opposant " marxiste ".
Disons que l'idée d'un autre fonctionnement économique n'a plus lieu, puisque l'idée socialiste n'existe plus, même chez les socialistes. C'était d'ailleurs d'un commun accord entre les USA et l'Europe.
une vision à long terme, pour maintenir les profits en se basant sur des règles de marché de consommation, d'investissement et de relance économique.
Mais voilà, sans penser au départ que ce système en lui même aurait de grave conséquence sur l'écologie.