Je pense que ce qui divise ou ce qui rassemble, vient d’avantage d'un esprit que des textes en eux même.
Si on parle de contradiction, la principale, c'est la crucifixion. Or cette idée de faux " semblant ", peut aussi être admise selon le dogme de la résurrection. C'est à dire que pour ceux qui y croit, la mort du Christ n'est qu'apparence. C'est une façon de contredire ceux qui pensent que seul la sentence a été appliqué.
Car tout est question d'interprétation que ce soit dans la bible comme dans le coran.
Or, si on globalise, même si les nuances sont de mises, il me semble que les textes en eux même, ont toujours un côté " apocryphe ". Dans le sens que les messages sont compris sous l'idée d'une initiation.
Cette idée est à double tranchant, car on pourrait alors penser que l'effort intellectuel est important pour comprendre. Ce qui ferait des théologiens une élite. Mais c'est en contradiction avec l'idée d'un Dieu accessible à tous, d'une parole qui peut se comprendre sans forcement être un grand intellectuel.
En général, les religions adoptent un compromis, disant qu'il y a des choses simples à saisir et d'autres plus difficiles à comprendre.
J'ai une autre approche de ce concept en disant plutôt que certaines choses se comprennent avec le coeur et d'autres avec la raison. Et la complexité se présente surtout quand il s'agit de faire le lien entre les 2.
Car ce que je constate aussi est qu'une même parole, qu'elle soit tiré de la bible ou du coran, peut pour l'un, servir à construire la paix et pour un autre, justifier un " combat ".
Je pense donc que ces écrits demandent avant des prédispositions d'esprits. un message de paix de d'amour, peut être invisible, à celui qui n'y croit pas et qui construit plutôt sa vie, en luttant pour y trouver sa place.
Pour peu qu'il fût trahi dans l'amour, il peut considérer un message d'amour comme un message visant à tromper son monde.
Ainsi, je pense que les interprétations dogmatiques, parfois se construisent aussi dans une forme de lutte existentielle. C'est à dire que les messages chrétiens peuvent être lu d'une façon qui donne raison au christianisme, et les messages musulmans, d'une façon qui donnent plutôt raison aux musulmans quand ce qui anime les esprits, c'est une opposition entre christianisme et islam.
Plus le temps passe et plus cet esprit de rivalité agit, plus les divergences seront grandes. Alors que si on le laisse moins agir, malgré certains désaccord, entre chrétiens et musulmans, on se sent " proches ".
Pas " identiques " mais au moins proches.
Je pense que c'est la même chose avec les textes. Plus on se sent en rivalité, plus on va trouver des divergences de textes, moins on se sent en rivalité, mais au contraire plutôt proches, plus nous allons trouver des similitudes.