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 La réalité mimétique

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4 participants
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Aquilas**

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MessageSujet: La réalité mimétique   La réalité mimétique EmptyVen 18 Mai 2018, 21:20

18-05-2018

Pour ceux qui ont une box sfr la chaine 114 c'est KTO et il y a de très bons sujets explorés, aussi bien dans la religion que dans les faits de société, la philo, des conférences de prêtres, des thèmes comme le purgatoire ou l'Apocalypse, enfin très riches en enseignements.

Aujourd'hui j'ai écouté un philosophe Monsieur René Girard qui est un anthropologue et vraiment il dénoue des subtilités du comportement de l'homme.

Une de ses thèses repose sur la réalité mimétique, ou comme on arrive à le comprendre sans difficulté, que tout est histoire, pour tout un chacun, de s'identifier à un idéal.

Un idéal masculin, un idéal féminin.

Que des idéaux, et la tendance en devient un piège parce que si l'idéal est un contretype de l'idéal, les gens miment l'inverse d'un idéal et qu'il passe pour un idéal, le piège se referme sur l'homme.

Un exemple : les adolescents s'identifient à des rappeurs, il y a un parler rappeur, une attitude rappeur, une nourriture rappeur, mais c'est leur idéal et non pas l'idéal, donc le piège est que s'ils s'identifient ils risquent de fuir l'école comme le rappeur, ils risquent de ne pas avoir de considération pour la femme comme le rappeur qui l'expose dans son clip comme la bombe sexuelle, ils risquent de parler toujours en verlan et ne sauront plus parler à l'endroit etc .....
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Aquilas**

Aquilas**



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MessageSujet: Re: La réalité mimétique   La réalité mimétique EmptyVen 18 Mai 2018, 21:22

Un peu plus sur René Girard.

Pour Freud, c’était le complexe d’Œdipe. Pour le professeur de littérature comparée, exilé aux Etats-Unis, c’est la théorie du « bouc émissaire » et de la « rivalité mimétique ». Une analyse puissante des rapports humains observés sous l’angle de l’envie, de l’imitation et de la violence.

La comparaison avec le bon docteur Sigmund s’arrête là. Car René Girard rejette plutôt la psychanalyse. Il récuse son « préjugé fondamental contre la culture et la famille ». Il se revendique catholique pratiquant. Et puise son inspiration dans la psyché des grands romans (Shakespeare, Proust, Dostoïevski…), voire la Bible.
Pour lui, des personnages comme Jules César ou Don Juan recèlent une richesse psychologique aussi complexe que celle des patients sur un divan.

Modeste interprète, René Girard n’a jamais cherché la gloire pour la gloire. Il n’a été élu que fin 2005 au fauteuil 37 de l’Académie française. Pourtant, ce fils d’un conservateur du palais des Papes, à Avignon, et de la première femme titulaire du baccalauréat dans la Drôme – qui lui a donné l’amour des livres – a construit une œuvre majeure.

Célébrée en Italie et aux Etats-Unis, elle est restée longtemps méprisée par l’Université française. En cause : peut-être son refus de succomber – d’imiter ! – aux modes intellos (le structuralisme, très en vogue dans les années 1970) ; peut-être aussi son inspiration chrétienne trop affirmée.

Né le jour de Noël, le chercheur place en effet le Christ au cœur de son œuvre. Menant une vie monacale et studieuse en Californie, cet octogénaire circule encore à vélo entre l’université Stanford et sa petite maison. En homme aussi simple que sa « boîte à outils » philosophique est riche. Nous désirons ce que les autres possèdent. Telle est la source de tous nos maux et de la plupart des conflits. Vous croyiez vos désirs authentiques, personnels et intimes ?
René Girard vous prouve à travers Emma Bovary chez Flaubert ou Don Quichotte chez Cervantès que nous sommes entraînés dans un cercle vicieux depuis la nuit des temps : le désir mimétique.

Parce que nos désirs sont par nature instables, flottants, incertains, nous avons besoin d’un tiers pour désirer. Un médiateur, une personne qui va éclairer et désigner l’objet de notre désir. Nous allons alors vouloir l’imiter. Seulement voilà : quand deux personnes désirent le même objet, il y a conflit. René Girard l’appelle la « crise mimétique ». Elle est la source de querelles de voisinage, de bureau… aussi bien que de guerres sanglantes. Nous avons besoin de « boucs émissaires »
La théorie du « bouc émissaire » est en quelque sorte le grand succès du philosophe. Elle permet de comprendre pourquoi nos sociétés éprouvent le besoin irrépressible – « et inconscient », insiste Girard – de désigner des boucs émissaires, victimes que l’on charge de tous les maux pour résoudre la crise mimétique universelle. Pour apaiser les tensions de la société, le sacrifice du ou des « coupables » est soudain exigé.
Dans une forme ultime et catastrophique, ce sont les Juifs qui furent attaqués dans une Europe en crise. Mais il y a aussi des « boucs émissaires partiels » : un élève fragile dans une cour de récréation, un immigré, une femme enceinte au bureau, et même… les « hommes politiques », dit Girard, sur lesquels on projette nos désirs de vengeance privés, faute de les assouvir réellement.

Enfin, le bouc émissaire des boucs émissaires reste le Christ. Qui meurt « parce qu’il refuse de se soumettre à la loi de la violence ». La religion nous permet de supporter l’incertitude humaine. De culture catholique par sa mère, le professeur a expérimenté une forme de révélation.

Dans un train, il découvre « un beau matin, juste au milieu du front, un petit bouton qui ne voulait pas se fermer, un de ces petits cancers de la peau qui, en vérité, sont très peu dangereux ». Après examen, les médecins détectent une fausse alerte. Mais l’expérience le marque : « Je me voyais mort et, d’un seul coup, j’étais ressuscité, raconte-t-il dans Quand ces choses commenceront… Je suis persuadé que Dieu envoie aux hommes quantité de signes qui n’ont aucune existence objective pour les sages et les savants. J’ai tout de suite compris que si j’en réchappais, le souvenir de cette épreuve me soutiendrait ma vie durant, et c’est bien ce qui s’est produit. »

EXTRAITS :
Pour René Girard, la « rivalité mimétique » est à l’origine de bon nombre de nos comportements. L’illustration avec ces deux extraits qui se répondent.
Comment nous nous imitons les uns les autres… Si les hommes, tout à coup, cessaient d’imiter, toutes les formes culturelles s’évanouiraient. Les neurologues nous rappellent fréquemment que le cerveau humain est une énorme machine à imiter.

Pour élaborer une science de l’homme, il faut comparer l’imitation humaine avec le mimétisme animal […]. Si le comportement de certains mammifères, en particulier des singes, nous paraît annoncer celui de l’homme c’est presque exclusivement, peut-être, à cause du rôle déjà important, mais pas encore aussi important que chez les hommes, joué par le mimétisme d’appropriation.

Si un individu voit un de ses congénères tendre la main vers un objet, il est aussitôt tenté d’imiter son geste. Il arrive aussi que l’animal, visiblement, résiste à cette tentation, et si le geste ébauché nous fait sourire parce qu’il nous rappelle l’humanité, le refus de l’achever, c’est-à-dire la répression de ce qui peut presque déjà se définir comme un désir, nous amuse encore plus.

Il fait de l’animal une espèce de frère puisqu’il le montre soumis à la même servitude fondamentale que l’humanité, celle de prévenir les conflits que la convergence, vers un seul et même objet, de deux ou plusieurs mains également avides, ne peut manquer de provoquer […].

Mettez un certain nombre de jouets, tous identiques, dans une pièce vide, en compagnie du même nombre d’enfants : il y a de fortes chances que la distribution ne se fasse pas sans querelles. L’équivalent de la scène que nous imaginons ici se voit rarement chez les adultes.

Cela ne veut pas dire que la rivalité mimétique n’existe plus chez eux ; peut-être existe-t-elle plus que jamais, mais les adultes, tout comme les singes, ont appris à se méfier d’elle et à en réprimer, sinon toutes les modalités, du moins les plus grossières et les plus manifestes, celles que l’entourage reconnaîtrait immédiatement. ».
In Choses cachées depuis la fondation du monde (LGF, “Le Livre de poche, biblio essais”, 2004).

Comment désamorcer la rivalité...« Les règles du royaume de Dieu ne sont pas du tout utopiques : si vous voulez mettre fin à la rivalité mimétique, abandonnez tout au rival.Vous étoufferez la rivalité dans l’œuf. Il ne s’agit pas d’un programme politique, c’est beaucoup plus simple et fondamental. Si autrui vous oppose des exigences excessives, c’est qu’il est déjà dans la rivalité mimétique, il s’attend à ce que vous participiez à la surenchère.

Donc, pour y couper court, le seul moyen, c’est de faire le contraire de ce que la surenchère réclame : payer au double la demande provocatrice. Si on veut que vous marchiez un kilomètre, faites en deux ; si on vous frappe la joue gauche, tendez la droite. Le royaume de Dieu n’est rien d’autre, mais cela ne veut pas dire qu’il soit d’accès facile. »

In Quand ces choses commenceront… (Arléa, “Poche”, 1996).
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*Encelade*





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MessageSujet: Re: La réalité mimétique   La réalité mimétique EmptyVen 18 Mai 2018, 21:33

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on en avait parlé là
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Aquilas**

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MessageSujet: Re: La réalité mimétique   La réalité mimétique EmptyVen 18 Mai 2018, 21:44

Ah merci je ne savais pas, je vais lire.
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cailloubleu*
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cailloubleu*



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MessageSujet: Re: La réalité mimétique   La réalité mimétique EmptySam 19 Mai 2018, 14:42

Aquilas** a écrit:
Un peu plus sur René Girard.

Pour Freud, c’était le complexe d’Œdipe. Pour le professeur de littérature comparée, exilé aux Etats-Unis, c’est la théorie du « bouc émissaire » et de la « rivalité mimétique ». Une analyse puissante des rapports humains observés sous l’angle de l’envie, de l’imitation et de la violence.

La comparaison avec le bon docteur Sigmund s’arrête là. Car René Girard rejette plutôt la psychanalyse. Il récuse son « préjugé fondamental contre la culture et la famille ». Il se revendique catholique pratiquant. Et puise son inspiration dans la psyché des grands romans (Shakespeare, Proust, Dostoïevski…), voire la Bible.
Pour lui, des personnages comme Jules César ou Don Juan recèlent une richesse psychologique aussi complexe que celle des patients sur un divan.


La littérature offre deux avantages, le premier est de nous présenter des portraits types aussi complexes et aussi profonds que les archétypes de la Grèce antiques montrant toute la palette des émotions humaines.
Le monde ne serait pas le même si des génies n'avaient pas inventé Phèdre, Antigone, Hamlet et Othello, Rodia Raskolnikov , Don Quichotte et Dom Juan.
Même de modestes Miss Marple jouent un rôle dans notre construction littéraire.

Le deuxième avantage est que en les lisant on développe un sens de la logique, de la signification des mots, de la construction d'un récit et d'une phrase qui permet de comprendre un livre aussi complexe que la Bible.
Il me semble qu'il doit y avoir une progression dans la compréhension de l'écrit et du monde. Cela part de la connaissance de l'alphabet, puis de Babar pour évoluer vers les contes de fées et culminer un jour vers la littérature internationale.

On ne peut passer directement de l'alphabet et du journal à la lecture de la Bible et du Coran.


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Aquilas**

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MessageSujet: Re: La réalité mimétique   La réalité mimétique EmptySam 19 Mai 2018, 16:36

C'est exactement cela.

Et lorsque des écrivains imaginent des personnages fictifs dans leurs romans ils les dépeignent physiquement psychologiquement de cette manière la projection de l'image qu'ils veulent donner se matérialise dans nos pensées dans son intégralité, nous le voyons ce personnage, dans sa superbe, dans sa frivolité, dans son ridicule, et quel cadeau tu as raison, car grâce à eux, nous associons l'époque du personnage aux personnages réels qui ont donc existé, et grâce à eux, nous pouvons découvrir dans quel climat ils évoluaient, et quels hommes ils furent, pour savoir l'influence qu'ils ont exercé, comme Phèdre que tu cites, Racine prend ses sources chez le poète grec Euripide et invente ses personnages fidèlement à ceux décrits à l'époque d'Euripide.

Pour ce qui est de la compréhension de la Bible, pour ma part, je base mon analyse comme je l'ai appris à l'école, et c'est ce que j'ai appris que je mets en application, mais j'imagine si j'avais plus appris plus, j'aurais mieux maitriser les outils de la dialectique. Il n'y a pas de secret, c'est l'enseignement oui de l'alphabet jusqu'à Picsou plus tard, après les livres qu'on aime, et j'avoue que moi j'avais envie de Sartre Kant Kafka je n'y comprenais pas grand chose mais j'en ai acheté tellement, (lol) mais j'avais envie de philo, un peu donc à l'école, juste une terminale avec un peu de philo, mais depuis je mets donc en pratique un principe qui me sert énormément, je prends un verset et je décortique chaque mot, homonymie, synonymie et je me l'explique avec cette analyse que nous faisions pour un devoir de dissertation ou philo, avec cette rigueur, et les figures de style à ne pas oublier, enfin tout ce qui est à notre disposiiton pour nous éclairer.

Je m'arrête à la terminale et après le travail dans la vie active, et les objectifs que nous nous fixons nous passent à côté, mais pas de regret, il est toujours temps de s'intéresser à la culture.
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Tonton

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MessageSujet: Re: La réalité mimétique   La réalité mimétique EmptySam 19 Mai 2018, 17:42

cailloubleu* a écrit:
Aquilas** a écrit:
Un peu plus sur René Girard.

Pour Freud, c’était le complexe d’Œdipe. Pour le professeur de littérature comparée, exilé aux Etats-Unis, c’est la théorie du « bouc émissaire » et de la « rivalité mimétique ». Une analyse puissante des rapports humains observés sous l’angle de l’envie, de l’imitation et de la violence.

La comparaison avec le bon docteur Sigmund s’arrête là. Car René Girard rejette plutôt la psychanalyse. Il récuse son « préjugé fondamental contre la culture et la famille ». Il se revendique catholique pratiquant. Et puise son inspiration dans la psyché des grands romans (Shakespeare, Proust, Dostoïevski…), voire la Bible.
Pour lui, des personnages comme Jules César ou Don Juan recèlent une richesse psychologique aussi complexe que celle des patients sur un divan.


La littérature offre deux avantages, le premier est de nous présenter des portraits types aussi complexes et aussi profonds que les archétypes de la Grèce antiques montrant toute la palette des émotions humaines.
Le monde ne serait pas le même si des génies n'avaient pas inventé Phèdre, Antigone, Hamlet et Othello, Rodia Raskolnikov , Don Quichotte et Dom Juan.
Même de modestes Miss Marple jouent un rôle dans notre construction littéraire.

Le deuxième avantage est que en les lisant on développe un sens de la logique, de la signification des mots, de la construction d'un récit et d'une phrase qui permet de comprendre un livre  aussi complexe que la Bible.
Il me semble qu'il doit y avoir une progression dans la compréhension de l'écrit et du monde. Cela part de la connaissance de l'alphabet, puis de Babar pour évoluer vers les contes de fées et culminer un jour vers la littérature internationale.

On ne peut passer directement de l'alphabet et du journal à la lecture de la Bible et du Coran.



Oui c'est vrai.

Tomber dans une exclusivité littéraire ou autre, c'est comme voir avec un seul œil.

ne lire que des tintin, peut conduire à la vision d'un monde fait que de tintin.

ne jamais en lire, peut nous conduire à oublier que sur cette terre, il y a pas mal de tintin.


Il faut certes savoir sortir un peu le nez de son livre pour regarder autour de soi.

La culture française évolue, le rappeur en fait partie. Est ce un bien ou est un mal ? tout dépend de ses propres aspirations, car le mimétisme marche dans les 2 sens. On peut aussi considérer que parce que l'on apprécie pas particulièrement quelque chose, il est normal que tout le monde ne l'apprécie pas non plus.

Je ne vais pas m'étendre sur le rap, je suis loin d'en être un spécialiste.

Toutefois, je sais que souvent, nous considérons ce style d'expression artistique comme quelque chose de très accessible et de facile. D'ailleurs, toute musique afro américaine est considérée comme étant le fruit d'un don caractéristique d'une population sans accorder le travail énorme qui il y a derrière ce style d'expression artistique ( tintin au Congo ? ) .

Ainsi, pour bcp, un rappeur n'est pas vraiment un artiste qui travaille. Ce qui est faux. Il y a parfois une maîtrise de la phrase rythmique qui a demandé autant de travail que ce que doit faire un violoniste pour arriver à un certain niveau.

Après, c'est la passion qui anime, donc la notion de travail devient relative. Mais autant pour le rappeur que pour le violoniste.

a mon niveau, je trouve que le rap est un formidable outil évangélisation.

Le rap souvent présenté comme une " expression sa** t*nique " entre les mains d'un rappeur chrétien, est un formidable moyen de toucher le cœur de l'homme et de la femme.
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Aquilas**

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MessageSujet: Re: La réalité mimétique   La réalité mimétique EmptySam 19 Mai 2018, 20:27

Le rappeur musical c'est une chose, le comportement mimé c'est autre chose, les adolescents sont plutôt contestataires de la société mais non pas comme les hippies faisaient, pour sortir du système, les rappeurs c'est le contraire, c'est parce que le système, ils le sentent, les exclue.

Ce sont des hippies à l'envers pour ainsi dire.

Alors plus tu m'écartes et plus je vais faire ce que tu détestes, le comportement qui est contestataire, mais avec ça, il y a tout ce qui va avec, l'absence à l'école, l'argent facile juste pour en avoir en poche, alors qui les fautifs ? Pas eux les pauvres, mais bien la société.

Hippies ou rappeurs, sont victimes, de la société qui arbore des airs à ne pas y toucher et pourtant celle qu'il ne faut pas surtout mimer c'est elle, parce qu'elle est sortie du rail ou plutôt elle est rentrée dans une faille, là où elle a mis les pieds, il n'y a qu'une chose qui compte, c'est vivre comme si la terre n'accueillait les hommes pour une seule finalité, vivre pour vivre, et non pas vivre pour mourir et pour vivre.
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Aquilas**

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MessageSujet: Re: La réalité mimétique   La réalité mimétique EmptyLun 21 Mai 2018, 10:16

Ce principe que René Girard a mis en lumière, la réalité mimétique, c'est au cœur de nos vies et c'est ce que la Bible dit avec insistance, 28 "Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme; craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne." pour dire que si les hommes veulent nous faire du mal physiquement, peu importe, qu'ils le fassent, mais qu'ils ne fassent pas du mal à notre âme, parce que s'ils arrivent à faire du mal à notre âme, c'est nous qui paierons le prix de leur faute à eux, puisqu'on les a écoutés alors qu'on aurait pu éviter de les écouter, et Dieu nous punit corps et âme tout entier dans l'enfer nous irons, si nous suivons les pas de ce que nous avons écoutés à tort.

Le mimétisme c'est la pire chose qui soit.

On dira que des gens manquent de personnalité, qu'ils ne peuvent pas s'affirmer tout seuls, qu'il leur faut des idéaux.

Si les idéaux sont idéals c'est l'idéal, mais lorsqu'ils sont "des exemples à ne pas suivre" c'est là que nous voyons des abus.

Un spécimen c'est le salafiste. Pour lui l'idéal c'est même pas mimer un homme c'est mimer une population qui part en lutte contre le pouvoir impérialiste, ce pouvoir qui à ses yeux à lui, à ce salafiste, sévit partout, dans la vie, dans l'argent, dans la religion, l'occidental est idéalisé, et il crée des jalousies. Le salafiste est un jaloux. Lui son idéal c'est une action, contraindre celui qu'il jalouse à baisser la garde, à mettre un genou à terre.

Alors le salafiste va vouloir mettre le doigt où ça fait mal, il va toucher "sa religion" à cet occidental, et il va toucher Jésus, qu'il va vouloir faire rentrer en concurrence avec son idéal à lui dans la religion Mohamed le bien nommé.

Mais pour hisser Mohamed qui, en soi, n'a rien fait d'extraordinaire toute sa vie, pas de miracle, rien du tout, il va lui inventer des miracles, il va lui inventer une conscience irréprochable alors que Mohamed n'était pas franchement très consciencieux surtout dans ses rapports avec ses femmes.

Cet homme là ne va pas monter plus que cela en épingle Mohamed parce qu'il n'a pas les arguments pour cela, à part un gigot qui parle il va dire ce salafiste, et oui ça parle un gigot et alors ? un miracle est un miracle.... On le voit bien le comportement de l'homme jaloux, le salafiste est un jaloux.

Mais bon dirons nous les occidentaux sont aussi des orgueilleux pour certains.

Alors pour éviter que le salafiste qui donne l'exemple ne donne pas l'occasion d'être mimé par d'autres Musulmans qui deviennent à leur tour salafistes, il faut aussi nous donner à certains l'occasion de ne pas les rendre jaloux.

Un peu moins d'orgueil de notre côté, et un peu moins de jalousie chez le salafiste, parce que, oui on entend souvent du côté des chrétiens, moi, je suis sauvé, toi, pffff non tant pis.

Alors qu'il faut dire toi tu as le droit autant que moi d'être sauvé, et je te tends la main mais ne la refuse pas, accepte Jésus qui demande qu'une chose, c'est que tu sois respectueux, car c'est par le respect que tu accèdes à ton Salut, car si tu préfères, toi le salafiste, persévérer dans la voie de la critique, tu bafoues ton âme, tu la salies, tu la rend impropre et c'est la Vie Eternelle que tu perdras.

Mais si finalement toi le salafiste tu es un athée, bon continue, parce que les athées c'est une autre affaire de manche, il faut t'aborder d'une autre façon, et cette façon, c'est le mépris.

Tu te fais passer pour un croyant alors que tu ne l'es pas toi le salafiste ? Alors tu es un mécréant comme le Coran  t'appelle. Un hypocrite, donc dans ce cas là, passe ton chemin, et continue à mimer ton voisin, vous n'arriverez qu'à amener à vous le mépris du monde.


Ah le salafiste il est né de père et de mère salafistes, quels exemples pour lui qui vient ensuite, il est l'enfant éduqué l'arme à la main presque.

C'est pour cela que Jésus nous a dit "pardonnez" c'est pour cela que Jésus a dit "ils ne savent pas ce qu'ils font Père"

Le mimétisme c'est ne plus avoir sa propre personnalité, c'est ne plus savoir faire.

Ils sont victimes de leur éducation comme je le disais, et c'est tout un peuple qui a reçu l'éducation prodiguée de père en fils et depuis des générations.

Comment sortir de cet état d'esprit ancré depuis des générations ?

Le vrai passe pour faux, et le faux passe pour vrai, ils n'ont plus le moyen de discerner le bien du mal, ils s'imaginent des gigots qui parlent, c'est dire à quel point ils sont réduits, à croire à des histoires rocambolesques.

Les fées farfadets font partie de leur monde, les milles et une nuits, il y a Iblis qui veille, ils sont sous l'effet narcotique des histoires du passé, ils sont bercés par des histoires de fantômes et de démons, ils ne parlent pas comme le reste des gens, parce qu'ils croient encore à ce que nous nous avons mis de côté depuis longtemps, parce que nous nous n'avons pas reçu leur éducation à eux, nous nous n'avons pas une grand mère qui nous a raconté l'histoire de Mohamed qui était empoisonné un jour et est mort 5 ans après à cause du gigot qui parle. Ils sont presque hypnotisés par des histoires des contes des légendes, et il n'y a qu'à entendre la manière dont ils disent le Coran, ils ont dans la voix ce ton lyrique que l'on prête à des acteurs de théatre.

Ils aiment rester dans le passé, ils ne veulent pas faire un pas en avant, c'est le mimétisme en Orient, tout a un gout de "mille et une nuits étoilées" du rêve pour certains, un cauchemar pour d'autres, mais qu'à cela ne tienne, un jour ils ouvriront leurs yeux et se rendront compte à quel point ils font mal à Dieu.
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