le Chemin de Croix (tiré de l'écriture)

L' origine du chemin de croix remonte au berceau du christianisme...
La Sainte Vierge après la mort de son Fils,
revenait tous les jours aux lieux
qu'il avait arrosé de son sang.
A son exemple les apôtres et les premiers chrétiens
s'empressèrent de parcourir cette voie douloureuse
qui leur rappelait tant de souvenirs.
(Manuel de piété)

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

Préparation au chemin de croix
de Saint Léonard de Port-Maurice

Seigneur Jésus parce que tu es infiniment bon,doux et miséricordieux,
je t'aime plus que toutes choses au monde, et
je me repends du fond de l'âme de t'avoir offensé
ô Toi qui est le souverain bien !
Je t'offre ce saint exercice du chemin de la croix
en souvenir de la marche douloureuse que
tu a faite pour moi,indigne pêcheur;
pour obtenir ton pardon en cette vie et
la gloire éternelle en l'autre.

PREMIERE STATION
Jésus est condamné à mort

(Nous nous mettons à genoux)

Le Prêtre : « Nous T’adorons, ô Christ et nous Te bénissons ! »
Les Fidèles : « Parce que Tu as racheté le monde par Ta sainte Croix ! »

Jésus c'est rendu obéissant jusqu'à la mort. (Philipp.2, 8.)
Il s'abandonne à celui qui le juge injustement. (1 Pierre. 2,23.)
Il s'est livré lui-même pour moi comme il l' avait dit;
Je suis le bon pasteur . Le bon pasteur offre sa vie pour ses brebis.
Personne ne m' enlève la vie, mais je l'offre de moi-même.
Tel est le commandement que j'ai reçu de mon Père. (Jean. 10.)
Caïphe l'avait prédit :
<< Il est bon qu'un seul meure pour sauver tout le peuple .>> (Jean 11, 50.)
Et pas seulement pour sauver tout le peuple,
mais pour ramener à l'unité les enfants de Dieu dispersés. (Jean 11, 52.)
La marque du plus grand amour c' est de donner sa vie pour ceux qu'on aime. (Jean 15, 13.)


Cette première station représente le prétoire de Pilate,
dans lequel Notre Seigneur Jésus-Christ reçu son
inique sentence de mort.
Considérons l'admirable soumission de Jésus innocent, et
sa douleur devant une si injuste condamnation.
Sache que nos péchés furent les faux témoins qui la réclamèrent;
que nos murmures, nos plaintes amères, nos discours perfides
se trouvèrent sur les lèvres du juge impie qui la prononça.
Tournons-nous vers notre divin Maître et plus
avec les larmes du cœur qu'avec le langage mortel,
disons-lui :
" Bien-aimé Sauveur , quel excessif amour est le tien !
Prisons, chaînes, flagellations, outrages sanglants,
jugements iniques condamnation à mort,
tu as tout souffert pour une indigne créature !
Hélas ! En faut-il d'avantage pour me briser le cœur et
me faire détester les misérables faiblesses que
tu as si cruellement expiées ?

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(Nous nous dirigeons vers la Station suivante en chantant un des couplets du chant « Ô Croix dressée sur le monde, ô Croix de Jésus Christ » ou en récitant « 1 Pater + 1 Ave + 1 Gloria »)

DEUXIÈME STATION
Jésus est chargé de la croix

Le Prêtre : « Nous T’adorons, ô Christ et nous Te bénissons ! »
Les Fidèles : « Parce que Tu as racheté le monde par Ta sainte Croix ! »

Voici l'agneau de Dieu, voici celui qui porte les péchés du monde.(Jean. 1, 29.)
Vraiment c' est nos maladies qu'il portait, nos douleurs dont il s'est chargé ! (Is. 53, 4.)
Prenez sur vous mon joug et recevez mes leçons,
car je suis doux et humble de coeur.(Matth. 11, 29.)
Mon joug est doux et mon fardeau léger.
Si quelqu'un veut être mon disciple, qu'il renonce à soi-même,
que chaque jour il porte sa croix, et qu'il me suive. (Matth. 16, 24)

Cette seconde station représente le lieu où le bien-aimé
Jésus fut chargé du bois pesant de la croix.

Considérons avec quel généreux amour Jésus serre la croix avec ses bras,
avec quelle douceur il souffre les violences et les insultes de la foule cruelle.
Quels efforts ne faisons-nous pas, au contraire, pour fuir,
autant qu'il est possible, toute souffrance ?
O chrétien trop lâche ne sais-tu pas que sans la croix on n'entre pas au ciel ?
Pleure donc ta faiblesse, pleure ton aveuglement, et
prosterné aux pieds de ton Sauveur dis-lui :
C'est à moi Jésus et non pas à toi qu'était dû le fardeau de cette croix,
car ce sont mes péchés qui l'ont rendu si écrasante et si douloureuse.
Donne-moi du moins d'embrasser à l'avenir toutes les croix que méritent mes fautes.

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« 1 Pater + 1 Ave + 1 Gloria »

TROISIÈME STATION
Jésus tombe sous le poids de la croix

Le Prêtre : « Nous T’adorons, ô Christ et nous Te bénissons ! »
Les Fidèles : « Parce que Tu as racheté le monde par Ta sainte Croix ! »

Ta main, Seigneur, s' est appesantie sur moi. A cause de ta colère,
il n' est plus rien de sauf en tout mon corps; à cause de mes péchés,
plus rien d'intact en tout moi-même.
Mes fautes! elles me passent par-dessus la tête.
C'est un lourd fardeau qui pèse sur moi.
Je vais tomber, écrasé par les péchés,
tandis que mes ennemis sont forts et puissants.
Ils me rendent le mal pour le bien.
Ils me détestent parce-que je veux la justice.
Ne m'abandonne pas , Seigneur mon Dieu !
Ne t'éloigne pas ! Secours-moi vite, Seigneur ! Sauve-moi ! (Ps. 37.)


En cette troisième station est représenté la première chute de Jésus sous le poids de la croix.

Considérons le Sauveur affaibli, épuisé par la perte de son sang,
succombant sous le fardeau qui l'écrase et tombant à terre.
Les soldats le poussent et le frappent; lui, toujours patient, souffre et se tait.
Et nous, dans nos plus légères épreuves, que de plaintes, que de murmures,
que de paroles amères ou peut-être impies,
ne laissons nous pas échapper de nos lèvres.

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« 1 Pater + 1 Ave + 1 Gloria »

QUATRIÈME STATION
Jésus rencontre sa Sainte Mère

Mon  enfant, pourquoi m'as-tu fait cela ? Vois dans quelle angoisse je t'ai cherché !
Pourquoi me cherchez vous ?
Ne savez-vois pas que je dois être à la disposition de mon Père ?   (Luc. 2, 48.)
Vous qui passez sur le chemin arrêtez !
Voyez s'il est une douleur comparable à la mienne ! (Lament.  1. 12.)
Que puis-je te dire ? A qui te comparer pour te consoler ô Vierge ?
Car ta douleur est grande comme la mer ! (Lament. 2. 5,13.)

Cette quatrième station représente le lieu où Jésus portant la croix, rencontre Marie sa mère.

Quel trait de douleur divisa en cet instant le coeur de Jésus !
Quel souffle mortel toucha le coeur de Marie.
- Pêcheurs, que vous a fait ma mère ? semble dire le doux Jésus.
Quand laisseras-tu le péché qui fut l'unique raison de nos souffrances ?
Et toi , pécheur que réponds-tu ?
O divin Fils de Marie ! ô sainte Mère de Jésus !
Me voici prosterné à vos pieds, accablé de honte, de regrets, de remords.
Je confesse que je suis le traitre dont les mains ont aiguisé le glaive de vos douleurs.
En ce moment du moins je ressens un chagrin et un repentir inexprimables.

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« 1 Pater + 1 Ave + 1 Gloria »

CINQUIÈME STATION
Simon le Cyrénéen aide Jésus à porter sa croix

Je vais mourir ! Ma vie touche à sa fin. On m'entoure de tous côtés.
Et personne pour me secourir. (Eccli. 51. 6,7.)
Bien qu'il fut de condition divine, il s'est anéanti lui-même.
Il a pris la condition d'esclave pour être semblable aux hommes en toutes choses.
Il a voulut éprouver toutes nos faiblesse, hormis le péché. (Hébr 4. 15.)
Aidez-vous mutuellement à porter vos fardeaux. (Galat. 6. 2.)
Ce qui manque aux souffrances du Christ,
achevons-le en notre chair au bénéfice de l'Église qui est son corps. (Coloss. 1. 24.)

Cette cinquième station nous représente le lieux où
le Cyrénéen reçut l' ordre de porter la croix de Jésus.

Chrétien, pense que tu est le Cyrénéen qui doit soulager le Seigneur Jésus,
en portant ta part de sa croix.
Réveille-toi de ta lâche torpeur et soulève le fardeau de ton Maître,
en acceptant de bon cœur toutes les épreuves et
les peines que t' envoie sa divine main.

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« 1 Pater + 1 Ave + 1 Gloria »

SIXIÈME STATION

Sainte Véronique essuie la face de Jésus

Seigneur montre-nous ton visage !(Ps. 79, 4.)
Le fils du roi est le plus beau des fils des hommes ! Son visage est gracieux. (Ps. 44.)
Il est la splendeur éclatante de sa gloire,
le resplendissement de la lumière éternelle,
le miroir sans tache de la force de Dieu,
et l' image de sa bonté. (Hébr. 1, 3.)
En le voyant beaucoup furent stupéfaits tant il était défiguré.
Son visage ne ressemblait plus à une face humaine;
aucune grâce aucun charme pour attirer les regards,
aucune beauté pour exiter notre amour. (Is. 52, 53.)

La sixième station nous représente sainte Véronique,
essuyant d' un linge le visage du bien-aimé Jésus.

Considère, chrétien, sur le voile de Véronique,
l'image de Jésus exténué de fatigue et de douleur;
frappé d' amour à cette vue, grave la mystérieuse image dans le plus profond de ton âme.
Heureux si rien ne l'efface durant ta vie !
Plus heureux encore si la mort la trouve encore intacte dans ton coeur !

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« 1 Pater + 1 Ave + 1 Gloria »

SEPTIÈME STATION

Jésus tombe pour la seconde fois.

Plus nombreux que les cheveux de ma tête, mes ennemis me détestent sans raison.
Ils sont puissants et veulent ma perte, bien qu'ils me poursuivent injustement.
Mais, Seigneur, tu sais ce qu'il en est, quelles sont véritablement mes fautes.
Que ceux-là qui te cherchent Seigneur, n' aient pas à rougir à cause de moi !
Car c' est pour toi que je suis couvert de honte.
Je suis devenu un étranger pour mes frères, parce que le zèle de ta maison me dévore.
Mais de ma souffrance et de mes malheurs Seigneur tu me relèvera. (Ps. 68.)

La septième station nous rappelle le lieu où Jésus tomba pour la seconde fois sous la croix.

Chrétien, considère ton Sauveur étendu à terre, accablé de douleur,
bafoué par ses ennemis, couvert des outrages du peuple.
Pense maintenant que c' est ton orgueil qui l' a renversé,
que c' est ta fierté insolente qui l'écrase contre terre !
Baisse la tête , pleure ton orgueil, humilie-toi, jusque dans la poussière, et
prosterné aux pieds de Jésus dis-lui :
O très saint rédempteur, bien que je te vois renversé à terre,
je te reconnais, je te confesse pour le Tout-Puissant.
Abaisse en moi toute pensé de vanité, d' ambition,
de vaine gloire et d' amour propre.

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« 1 Pater + 1 Ave + 1 Gloria »

HUITIÈME STATION

Jésus console les femmes de Jérusalem

Filles de Jérusalem ne pleurez pas sur moi !
Pleurez plutôt sur vous même et sur vos enfants !
Car voici venir des jours ou l'on dira :
Heureuses les femmes qui n'ont pas d'enfants !
Alors on dira aux montagne : Tombez sur nous !  
et aux collines : Cachez-nous !
Car si l'on traite ainsi le bois vert,
qu'adviendra-t-il du bois sec ? (Luc. 21.)
Pour porter du fruit , la branche doit rester au cep attachée.
Je suis la vraie vigne et mon Père le vigneron.
Celui qui me reste étroitement uni celui-là porte du fruit en abondance.
Mais celui qui ne reste pas uni à ma personne,
il sera jeté comme les sarments coupés,
qu' on laisse dessécher puis qu'on ramasse et
qu'on jette au feu pour être consumés. (Jo. 15.)

La huitième station représente le lieu où le très doux Jésus console les femmes de Jérusalem.

Nous avons un double motif de pleurer avec ses pieuses femmes :
nous devons pleurer sur Jésus, qui a tant souffert pour nous, et
nous devons pleurer sur nous même qui tant de foi avons pris plaisir à l'offenser.
Ah ! Du moins en voyant le Seigneur témoigner tant de bonté aux femmes de Jérusalem,
ouvrons nos cœurs à une humble confiance, et, plein de repentir  disons-lui :
O Jésus donnez-moi les larmes d'une sincère pénitence ;
donnez-moi les saintes larmes qui ont mérité aux femmes de Jérusalem
la douce pitié que vous leur avez témoignée.

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« 1 Pater + 1 Ave + 1 Gloria »

NEUVIÈME STATION

Jésus tombe pour la troisième fois.

Seigneur écoute ma prière ! L' ennemi s'acharne à m'ôter la vie.
Déjà il me jette à terre! Alors je tends les bras vers toi !
Vite Seigneur exauce-moi ! Vois, je suis à bout de souffle ! (Ps. 142.)
Tu n'as voulu ni sacrifices, ni offrandes.
Tu n' as agréé ni sacrifices ni holocauste pour le péché.
Alors j' ai dit me voici ! Je viens Seigneur pour faire ta volonté. (Hébr. 10, 5.)

La neuvième station représente le lieu où Jésus tomba
pour la troisième fois sous le poids de la croix.

Qu'elle fut douloureuse cette dernière chute de Notre-Seigneur Jésus !
Quelle rage anime contre le doux agneau les loups dévorants qui l' entourent !
Quels cris ! Quels coups ! Quelles sauvages violences !
Pécheurs, mérite-t-il vos larmes, ce Dieu outragé ?
Mérite-t-il vos larmes, ce Dieu foulé aux pieds pour vous ?

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« 1 Pater + 1 Ave + 1 Gloria »

NEUVIÈME STATION

Jésus tombe pour la troisième fois.

Seigneur écoute ma prière ! L' ennemi s'acharne à m'ôter la vie.
Déjà il me jette à terre! Alors je tends les bras vers toi !
Vite Seigneur exauce-moi ! Vois, je suis à bout de souffle ! (Ps. 142.)
Tu n'as voulu ni sacrifices, ni offrandes.
Tu n' as agréé ni sacrifices ni holocauste pour le péché.
Alors j' ai dit me voici ! Je viens Seigneur pour faire ta volonté. (Hébr. 10, 5.)

La neuvième station représente le lieu où Jésus tomba
pour la troisième fois sous le poids de la croix.

Qu'elle fut douloureuse cette dernière chute de Notre-Seigneur Jésus !
Quelle rage anime contre le doux agneau les loups dévorants qui l' entourent !
Quels cris ! Quels coups ! Quelles sauvages violences !
Pécheurs, mérite-t-il vos larmes, ce Dieu outragé ?
Mérite-t-il vos larmes, ce Dieu foulé aux pieds pour vous ?

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« 1 Pater + 1 Ave + 1 Gloria »

DIXIÈME STATION

Jésus est dépouillé de ses vêtements.

Le fils de l'homme s'en va comme il est venu; sorti nu du sein de sa mère
il s' en ira comme il est venu. (Eccle. 5, 14.)
Chrétiens dépouillez le vieil homme corrompu par des désirs trompeurs; et
revêtez l' homme nouveau créé à l'image de Dieu, dans la justice et la sainteté. (Eph. 4, 22.)

La dixième station nous représente le lieu où Jésus fut dépouillé de ses vêtements.

Chrétien, considère ton Roi et Seigneur Jésus odieusement mis à nu;
vois ses plaies s'ouvrir et son sang couler.
Jésus paye-t-il assez cher tes immodesties,
tes légèretés, ta vanité dans les parures,
tes désirs de plaire, tes dangereuses frivolités ?

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ONZIÈME STATION

Jésus est attaché à la croix

Père, pardonne-leur; ils ne savent pas ce qu'ils font. (Luc. 23.)
Mère voici ton fils. Et au disciple : Voilà ta mère. (Jean. 19)
étant arrivés à un lieu dit Golgotha, c'est-à-dire lieu du Crâne,
ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel;
mais, l'ayant goûté, il ne voulut pas boire.
Quand ils l'eurent crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en les tirant au sort.
Et, s'étant assis, ils le gardaient.
Au-dessus de sa tête ils mirent un écriteau indiquant la cause de sa condamnation:
" Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. "
Alors on crucifia avec lui deux brigands, l'un à droite et l'autre à gauche.
Depuis la sixième heure jusqu'à la neuvième,
il se fit des ténèbres sur toute la terre. (Matt. 27. 33,45)
Or, l'un des malfaiteurs, mis en croix l'injuriait, disant:
" N'es-tu pas le Christ? Sauve-toi toi-même et sauve-nous! "
Mais l'autre le reprenait, disant:
" Tu n'as pas même la crainte de Dieu, toi qui subis la même condamnation!
Pour nous, c'est justice, car nous recevons ce que méritent
les choses que nous avons faites;
mais lui n'a rien fait de mal. "
Et il dit: " Jésus, souviens-toi de moi, quand tu reviendra avec ta royauté. "
Et il lui dit: " Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. "
Il était alors environ la sixième heure, et il se fit des ténèbres sur la terre entière
jusqu'à la neuvième heure, le soleil s'étant éclipsé, et
le voile du sanctuaire se fendit par le milieu. (Luc 23. 39,45.)

La onzième station nous représente le lieu où Jésus fut attaché à la croix,
sous les yeux de sa sainte mère.

Considérons, chrétiens l'excessive douleur
que ressent le doux et miséricordieux Jésus,
tandis que d'énormes clous brisent ses veines,
ses os, ses nerfs et pénètrent au travers de ses membres.
Regarde pécheur et souviens-toi de tes cruels égarements.

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DOUZIÈME STATION

Jésus meurt sur la croix.

Jésus s'écria d'une voix forte:
Père, je remets mon esprit entre tes mains.
Et, en disant ces paroles, il expira.
Le centenier, voyant ce qui était arrivé, glorifia Dieu, et dit:
Certainement, cet homme était juste.
Et tous ceux qui assistaient en foule à ce spectacle,
après avoir vu ce qui était arrivé, s'en retournèrent, se frappant la poitrine.
Tous ceux de la connaissance de Jésus,
et les femmes qui l'avaient accompagné depuis la Galilée,
se tenaient dans l'éloignement et regardaient ce qui se passait. (Luc. 23. 46,49.)

La douzième station représente la mort de Jésus sur la croix.

Lève les yeux chrétien, et regarde,
suspendu entre le ciel et la terre ton Seigneur Jésus-Christ.
Regarde son divin visage déjà touché des ombres de la mort;
écoute comme il prie pour qui l'offense;
Comme il donne le paradis à la prière humble et repentante;
Comme il laisse à saint Jean sa pauvre mère,
comme il recommande son âme à son Père céleste;
vois-le incliner la tête sur son sein et mourir.
- Jésus est donc mort,
mort par amour,
par amour pour toi !
Ah ! De grâce, ne quitte pas ce lieu sans emporter
dans ton âme un sincère repentir de tous tes péchés.

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