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Sujet: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Mer 24 Mai 2017, 01:12
après khadija le statut et la situation de la femme arabo-musulmane se sont dégradés;
-de la liberté et l'autonomie à la dépendance et soumission de prisonnière;
-après khadija il n'y a jamais eu de khadija en islam pourtant il est dit qu'elle la mère de tous les muslims;
-c'est elle qui a choisi son mari -c'est elle qui l'entretenait et lui versait de l'argent -c'est elle l'entrepreneur, investisseur de son vivant il n'y avait point de réflexion ni de polémique sur le voile ni sur la jalousie dans le couple; ni de réflexion ni de verset ni de polémique sur la polygamie ou sur la libido du mâle dominant encore moins d'un prophète pour qui allah intervient personnellement pour gérer les détails de son lit entre les femmes;; sourate 33(sans jamais se faire ni voir ni entendre par les autres)....
mais voilà après khadija la femme muslim devient un terrain du règne absolu de l'homme muslim....
comment un dieu peut-il dire que l'homme a tous les droits sur les femmes en raison de l'argent et des soins matériels...? et si cette raison venait à disparaître ou à s'inverser ...?
4. Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !(Coran sourate 4, verset 34).
Dernière édition par abdallahibndoudou le Mer 24 Mai 2017, 01:22, édité 1 fois
Thedjezeyri14
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Mer 24 Mai 2017, 01:15
Je suis désolé , mais ce fantasme est bien faux tout les sociologues et anthropologues affirment que Khadija etait une exception la situation avant mohammed etait bien pire
la femme
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Mer 24 Mai 2017, 01:24
sourate 33
50 Ô Prophète ! Nous t'avons rendu licites tes épouses à qui tu as donné leur mahr (dot), ce que tu as possédé légalement parmi les captives [ou esclaves] qu'Allah t'a destinées, les filles de ton oncle paternel, les filles de tes tantes paternelles, les filles de ton oncle maternel, et les filles de tes tantes maternelles, -celles qui avaient émigré en ta compagnie -, ainsi que toute femme croyante si elle fait don de sa personne au Prophète, pourvu que le Prophète consente à se marier avec elle: c'est là un privilège pour toi, à l'exclusion des autres croyants. Nous savons certes, ce que Nous leur avons imposé au sujet de leurs épouses et des esclaves qu'ils possèdent, afin qu'il n'y eût donc point de blâme contre toi. Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
51 Tu fais attendre qui tu veux d'entre elles, et tu héberges chez toi qui tu veux. Puis il ne t'est fait aucun grief si tu invites chez toi l'une de celles que tu avais écartées. Voilà ce qui est le plus propre à les réjouir, à leur éviter tout chagrin et à leur faire accepter de bon cœur ce que tu leur as donné à toutes. Allah sait, cependant, ce qui est en vos cœurs. Et Allah est Omniscient et Indulgent.
52 Il ne t'est plus permis désormais de prendre [d'autres] femmes, ni de changer d'épouses, même si leur beauté te plaît; -à l'exception des esclaves que tu possèdes. Et Allah observe toute chose.
53 Ô vous qui croyez ! N'entrez pas dans les demeures du Prophète, à moins qu'invitation ne vous soit faite à un repas, sans être là à attendre sa cuisson. Mais lorsqu'on vous appelle, alors, entrez. Puis, quand vous aurez mangé, dispersez-vous, sans chercher à vous rendre familiers pour causer. Cela faisait de la peine au Prophète, mais il se gênait de vous (congédier), alors qu'Allah ne se gêne pas de la vérité. Et si vous leur demandez (à ses femmes) quelque objet, demandez-le leur derrière un rideau: c'est plus pur pour vos cœurs et leurs cœurs; vous ne devez pas faire de la peine au Messager d'Allah, ni jamais vous marier avec ses épouses après lui; ce serait, auprès d'Allah, un énorme péché.
la femme
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Mer 24 Mai 2017, 01:31
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Mer 24 Mai 2017, 01:40
Thedjezeyri14 a écrit:
Je suis désolé , mais ce fantasme est bien faux tout les sociologues et anthropologues affirment que Khadija etait une exception la situation avant mohammed etait bien pire
tu admets donc que l'islam commence sa sainte histoire par une femme libre, riche, entrepreneur, investisseur, chef d'entreprise, employeuse de centaines d'hommes robustes à ses ordres, une femme connaissant le vrai et unique Dieu avant mohamed, une femme qui a appris mohamed à découvrir et connaître ce vrai Dieu; cet islam donc; pour finir avec des femmes prisonnières des systèmes machistes des hommes, qui désormais décident tout à leur place ?
bref moi je dirais que des femmes muslims actuelles qui s'émancipent à la khadija, c'est cela l'exception !
Serena57
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Jeu 25 Mai 2017, 09:49
Thedjezeyri14 a écrit:
Je suis désolé , mais ce fantasme est bien faux tout les sociologues et anthropologues affirment que Khadija etait une exception la situation avant mohammed etait bien pire
Citation :
tout les sociologues et anthropologue
ah bon ?? lesquels??
parceque au contraire tout porte à croire que les femmes dans les sociétés pré-islamique dans le péninsule arabique était beaucoup plus libres qu'après l'islamisation des esprits.....
au Yémen par exemple il a eu plusieurs femmes dirigeantes, dont la plus célèbre est Belqis, Reine de Sabah. Deux reines régnantes importantes ont régné pendant l’époque islamique, Malika Asma et sa fille-in-law Malika Urwa.
Mavia, (en arabe: ماوية, Māwiyya; également transcrit Mawia, Mawai, ou Mawaiy, et parfois dénommé Mania) était une reine-guerrière, Arabe qui a régné sur une confédération d’arabes semi-nomades, dans le sud de la Syrie, dans le seconde moitié du quatrième siècle. Considérée comme « la femme la plus puissante dans le monde arabe antique après la fin de Zénobie », si elle était évidemment arabe, elle était d’abord païenne. En 378, elle dirige ses troupes dans une rébellion contre la domination romaine, chevauchant à la tête de son armée de la Phénicie à la Palestine. Elle réussira à défaire les armées de Rome par son intelligence tactique. Après avoir atteint les frontières de l’Égypte, et à plusieurs reprises vaincu l’armée romaine, les Romains font finalement une trêve avec ses conditions stipulées sur elle seule. Les Romains font appel plus tard à son aide lorsqu’ils sont attaqués par les Goths, à laquelle elle a répondu par l’envoi d’une armée de cavalier.
Oum Qirfa (Fatima bint Rabia Ben Bader Al Fazarri) était cheffe de la tribu des Banu Fasarah. C’était une très vieille dame, un symbole de fierté, de statut social et de respect. Plus de 50 épées, reçues en cadeaux de chefs des tribus, pendaient dans sa maison. Elle avait 12 fils et une très belle fille (réf. Al Sira Nabawiya Al, Al Halabiya, Partie 3, page 180).
Au VIIe siècle, Dihya (en arabe : sage, stratège), ou la Kahina (prêtresse ou sorcière en arabe), est une reine guerrière berbère, qui unifia les tribus amazigh pour résister aux invasions islamiques. Elle gagna de nombreuses batailles et mis en échec les musulmans pendant cinq ans. Païenne, elle ne fut jamais mariée, eut des amants et des enfants hors mariage.
as tu l'exemple d'une femme chef d'état dans un pays islamique???? NON
brigit ^^
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Jeu 25 Mai 2017, 11:39
en 1400 ans d'histoire islamique tu n'as rien trouvé avant la fin du 20eme siècle???
Thedjezeyri14
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Jeu 25 Mai 2017, 19:40
Serena57 a écrit:
en 1400 ans d'histoire islamique tu n'as rien trouvé avant la fin du 20eme siècle???
Je comprend ce que vous ditez , de nos jours les droits de femmes dans les pays musulmans sont bafoués et retrograde de plusieurs siècles . Mais affirmer que la femme arabe voir mondiale etait mieu avant l'arrivé de'islam ?? Je vous croirai volontier si vous me montrez des etudes seurieuse traitant le sujet . Quant à la personne qui a ouvert le topic , elle ne connais rien à l'islam ni a la situation de la femme préislamique elle a tout simplement resumé ce qui se dit dans les sites islamophobes.
Poisson vivant
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Jeu 25 Mai 2017, 19:54
Skander a écrit:
Serena57 a écrit:
as tu l'exemple d'une femme chef d'état dans un pays islamique???? NON
OUI ! ... et j'en ai plusieurs !
L'actuelle première ministre du Bangla-Desh, un pays Sunnite, est Sheikh Hasina qui a succédé en 2009 à une autre femme, Khaled Zia.
Je ne veux pas te mettre mal à l'aise mais en existe t'il dans les pays arabo Musulmans ?
.
Dernière édition par Poisson vivant le Jeu 25 Mai 2017, 19:59, édité 2 fois
rosarum
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Jeu 25 Mai 2017, 19:57
Thedjezeyri14 a écrit:
Serena57 a écrit:
en 1400 ans d'histoire islamique tu n'as rien trouvé avant la fin du 20eme siècle???
Je comprend ce que vous ditez , de nos jours les droits de femmes dans les pays musulmans sont bafoués et retrograde de plusieurs siècles . Mais affirmer que la femme arabe voir mondiale etait mieu avant l'arrivé de'islam ?? Je vous croirai volontier si vous me montrez des etudes seurieuse traitant le sujet . Quant à la personne qui a ouvert le topic , elle ne connais rien à l'islam ni a la situation de la femme préislamique elle a tout simplement resumé ce qui se dit dans les sites islamophobes.
voici une étude sur la femme romaine au début, sa condition est assez proche voire pire que celle de la femme musulmane mais au fil du temps, on voit une évolution vers plus de liberté et de considération.
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Jeu 25 Mai 2017, 20:14
abdallahibndoudou a écrit:
après khadija le statut et la situation de la femme arabo-musulmane se sont dégradés;
-de la liberté et l'autonomie à la dépendance et soumission de prisonnière;
-après khadija il n'y a jamais eu de khadija en islam pourtant il est dit qu'elle la mère de tous les muslims;
-c'est elle qui a choisi son mari -c'est elle qui l'entretenait et lui versait de l'argent -c'est elle l'entrepreneur, investisseur de son vivant il n'y avait point de réflexion ni de polémique sur le voile ni sur la jalousie dans le couple; ni de réflexion ni de verset ni de polémique sur la polygamie ou sur la libido du mâle dominant encore moins d'un prophète pour qui allah intervient personnellement pour gérer les détails de son lit entre les femmes;; sourate 33(sans jamais se faire ni voir ni entendre par les autres)....
mais voilà après khadija la femme muslim devient un terrain du règne absolu de l'homme muslim....
comment un dieu peut-il dire que l'homme a tous les droits sur les femmes en raison de l'argent et des soins matériels...? et si cette raison venait à disparaître ou à s'inverser ...?
4. Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !(Coran sourate 4, verset 34).
Pourquoi tu ne dis pas que la femme pré islamique étaient comme une marchandise et que le peu de filles qui pouvaient vivre etaient considérés comme des êtres inférieurs aux hommes
le fait de détester les filles fait partie des traits de la période de l’ignorance (pre islamique). En effet, les arabes de cette période détestaient les filles, qu’ils considéraient comme un déshonneur. Ceci alla jusqu’à que certains Arabes d’avant l’Islam étaient connus pour enterrer les petites filles vivantes. Le Coran nous décrit cette situation, lorsqu’Allah, exalté soit-Il, dit dans :
« Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux la naissance d’une fille, son visage s’assombrit et une tristesse profonde, mais contenue l’envahit. Il se cache des gens, à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il garder cette fille malgré la honte engendrée ou l’enfouir dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement ! » (Coran : 16/58-59)
« Or, quand on annonce à l'un d'eux (la naissance) d'une semblable de ce qu'il attribue au Tout Miséricordieux, son visage s'assombrit d'un chagrin profond. » (Coran : 43/17)
L'Islam a aboli cette pratique, la condamnant sévèrement. Allah, exalté soit-Il, dit :
« Et lorsqu'on demandera à la fille enterrée vivante-pour quel crime a-t-elle été tuée ? »(Coran : 81/8-9)
Au jour du Jugement Dernier, rien donc ne viendra justifier cet homicide.
rosarum
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Jeu 25 Mai 2017, 20:44
SKIPEER a écrit:
Pourquoi tu ne dis pas que la femme pré islamique étaient comme une marchandise et que le peu de filles qui pouvaient vivre etaient considérés comme des êtres inférieurs aux hommes
le fait de détester les filles fait partie des traits de la période de l’ignorance (pre islamique). En effet, les arabes de cette période détestaient les filles, qu’ils considéraient comme un déshonneur. Ceci alla jusqu’à que certains Arabes d’avant l’Islam étaient connus pour enterrer les petites filles vivantes. Le Coran nous décrit cette situation, lorsqu’Allah, exalté soit-Il, dit dans :
Le coran n'est pas une preuve que disent l'histoire et l'archéologie ?
SKIPEER
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Jeu 25 Mai 2017, 21:38
rosarum a écrit:
SKIPEER a écrit:
Pourquoi tu ne dis pas que la femme pré islamique étaient comme une marchandise et que le peu de filles qui pouvaient vivre étaient considérés comme des êtres inférieurs aux hommes
le fait de détester les filles fait partie des traits de la période de l’ignorance (pre islamique). En effet, les arabes de cette période détestaient les filles, qu’ils considéraient comme un déshonneur. Ceci alla jusqu’à que certains Arabes d’avant l’Islam étaient connus pour enterrer les petites filles vivantes. Le Coran nous décrit cette situation, lorsqu’Allah, exalté soit-Il, dit dans :
Le coran n'est pas une preuve que disent l'histoire et l'archéologie ?
Pour nous musulmans il l'est !!
En ce qui concerne l’archéologie et l'histoire a toi l'honneur de nous contredire avec des preuves !!
rosarum
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Jeu 25 Mai 2017, 21:47
SKIPEER a écrit:
rosarum a écrit:
Le coran n'est pas une preuve que disent l'histoire et l'archéologie ?
Pour nous musulmans il l'est !!
le coran est un élément à verser au dossier, mais ici on ne parle pas croyance mais histoire et donc ta croyance n'entre pas en ligne de compte.
Citation :
En ce qui concerne l’archéologie et l'histoire a toi l'honneur de nous contredire avec des preuves !!
ce qui est affirmé sans preuves peut être nié sans preuves ( Euclide)
sur quoi se base l'auteur du coran pour affirmer ?
SKIPEER
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Jeu 25 Mai 2017, 21:59
rosarum a écrit:
SKIPEER a écrit:
Pour nous musulmans il l'est !!
le coran est un élément à verser au dossier, mais ici on ne parle pas croyance mais histoire et donc ta croyance n'entre pas en ligne de compte.
Citation :
En ce qui concerne l’archéologie et l'histoire a toi l'honneur de nous contredire avec des preuves !!
ce qui est affirmé sans preuves peut être nié sans preuves ( Euclide)
sur quoi se base l'auteur du coran pour affirmer ?
Notre dialogue sera un dialogue de sourds car tu pars au debut avec le principe que le CORAN est parole non divine et de ce fait tout est biaisé d'avance !!
rosarum
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Jeu 25 Mai 2017, 22:58
SKIPEER a écrit:
rosarum a écrit:
le coran est un élément à verser au dossier, mais ici on ne parle pas croyance mais histoire et donc ta croyance n'entre pas en ligne de compte.
ce qui est affirmé sans preuves peut être nié sans preuves ( Euclide)
sur quoi se base l'auteur du coran pour affirmer ?
Notre dialogue sera un dialogue de sourds car tu pars au debut avec le principe que le CORAN est parole non divine et de ce fait tout est biaisé d'avance !!
encore une fois nous discutons histoire et non religion.
je te laisse comparer le statut de la femme gauloise à celle de la femme musulmane.
La femme celte
Pierre Grimal, dans l'Histoire mondiale de la femme a tenté une synthèse sur les textes qui nous sont parvenus de l'Antiquité concernant la femme celte. Il fait apparaître la profonde discordance qu'il existe entre la plupart des textes de Plutarque et Strabon et ce qui nous est parvenu par César.
C'est l'ensemble des textes qu'il a collationnés que nous nous proposons de reproduire ici dans le texte original et en traduction : ils permettent d'ouvrir une réflexion intéressante sur la manière dont on conçoit l'autre, tant la conception de la femme dans la société gauloise semble différente de la manière dont la concevaient les Grecs et les Romains.
Spoiler:
La femme gauloise est courageuse
Le trait que tous les auteurs anciens soulignent le plus volontiers est celui du courage des femmes. Loin de se tenir loin des combats, les femmes sont prêtes à se lancer dans la mêlée pour venir au secours des hommes ! Le combat des femmes contre les troupes de Marius est à la fois « héroïque et effrayant » selon le mot de P. Grimal. Il apparaît comme l'image qui deviendra traditionnelle de la femme gauloise « échevelée », véritable furie. On remarquera que c'est, bien évidemment, un trait de barbarie que soulignent alors les auteurs anciens... C'est pourquoi César offre une contre-image de la femme gauloise : dans le texte qui présente les femmes de Gergovie, le général romain cherche à détruire la réputation redoutable des femmes de la Gaule.
La femme gauloise ne se tient pas hors des affaires
Ce qui apparaît avec sûreté à la lecture des différents auteurs antiques, c'est que les Celtes ne connaissait pas la même structure sociale que les Grecs ou les Romains. Chez les Celtes, la femme est consultée sur les questions qui sont du plus haut intérêt – et cela comprend les problèmes politiques. Polyen rapporte même comme elles devinrent les arbitres de conflits importants. Il signale aussi leur présence lors des assemblées.
Plusieurs textes nous montrent également que la femme gauloise pouvait se trouver à la tête d'une tribu. La Dame de Vix semble bien avoir été une reine.
On voit également chez Tacite l'influence que pouvait une femme comme Véléda.
Mais l'exemple de la reine Boudicca, au Ier s. de notre ère, nous montre que certaines traditions celtiques ont pu se conserver au fil du temps. Nous voyons chez Tacite et Dion Cassius qu'une femme pouvait être reine, exercer directement le pouvoir suprême, et conduire une armée lors des combats.
La communauté des femmes
Une des caractéristiques les plus étonnantes – mais bien souvent, les auteurs antiques notent l'étrangeté des mœurs sexuelles des Barbares – concerne la « communauté » des femmes dont parle César et dont se fait l'écho Strabon.
Pierre Grimal note qu'il s'agit sans doute de la description d'un état assez ancien de la civilisation celte, qui avait disparu au Ier s. avant notre ère, mais qui avait pu se maintenir dans certaines tribus celtiques. Le fait même qu'il s'agisse de zones « marginales » s'accorde avec l'archaïsme de ces traditions.
Rites religieux
L'un des textes les plus curieux et qui a fait l'objet de nombreuses études d'ethnologues, se trouve chez Strabon. Il nous présente en effet un rituel fort étonnant. P. Grimal reconnaît que la signification de ce rite nous échappe. Il émet l'hypothèse d'un culte de la déesse Bellone, « divinité de la victoire » : « Les femmes Namnètes auraient-elles été les desservantes de cette Victoire, qui exigeait chaque année, le jour où elle s'envolait par le toit exceptionnellement ouvert de son temple, le sacrifice d'une prêtresse ? »
Dans son ouvrage sur les Druides (p. 241-242) , J.-L. Brunaux souligne combien ce rite semble en rapport avec les réalités gauloises et ce que nous savons par ailleurs de la religion celte, notamment : – le tabou concernant le contact avec le sol des objets sacrés, – le rite de « circumambulation » (en tournant vers la droite) – et les sacrifices humains.
Vertu des femmes gauloises
Il est intéressant de noter que Plutarque s'attache tout particulièrement à présenter la vertu des femmes gauloises.
Il nous en donne quatre exemples qui révèlent : – l'indépendance de la femme dans le cercle familial : c'est l'un des traits les plus sûrs que tous les auteurs ont souligné ; – la préminence du groupe (femmes / hommes) sur la famille de type romain (dirigée par un paterfamilias) ; – le courage des femmes gauloises ; – leur violence aussi : on n'oublira pas que les Celtes ornaient leurs portes des têtes des ennemis qu'ils avaient tués au combat : le geste de Chiomare rappelle cette tradition.
Pas de vin pour les femmes à Marseille
Pour mieux souligner la différence entre les femmes barbares et les femmes grecques, nous pouvons voir comment Élien rapproche les femmes de Marseille des citoyennes des cités grecques et des femmes de Rome. Interdire le vin aux femmes est bien un signe de civilisation. Car Platon signale que les femmes celtes s'adonnaient à la boisson – comme les hommes...
Invité Invité
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Jeu 25 Mai 2017, 23:02
Oui rosarum...
De ce que j'ai lu à droite et à gauche... la place de la femme dans la religion chrétienne était avant tout teintée de ce qui avait court à rome. Et pour ce qui est des celtes effectivement le contraste était saisissant, les femmes héritant à égalité pouvaient devenir chef.
Dernière édition par emmanuelle78 le Ven 26 Mai 2017, 01:05, édité 1 fois
Thedjezeyri14
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Jeu 25 Mai 2017, 23:16
rosarum a écrit:
ce qui est affirmé sans preuves peut être nié sans preuves ( Euclide)
sur quoi se base l'auteur du coran pour affirmer ?
Sur quoi devons nous nous baser?? Que ce soit pour la femme préislamique ou islamique de l'arabie , je doute qu'on puisse trouver des sources non islamique pour developper le sujet.
la femme
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Jeu 25 Mai 2017, 23:17
Skander a écrit:
Serena57 a écrit:
as tu l'exemple d'une femme chef d'état dans un pays islamique???? NON
OUI ! ... et j'en ai plusieurs !
L'actuelle première ministre du Bangla-Desh, un pays Sunnite, est Sheikh Hasina qui a succédé en 2009 à une autre femme, Khaled Zia.
skander, tu n'as pas lu mon post plus haut où je disais cceci = bref moi je dirais que des femmes muslims actuelles qui s'émancipent à la khadija, c'est cela l'exception !
la majeure partie des femmes que tu cites ont fait l'école occidentale si je ne me rompe; surtout les femmes africaines que tu cites sont des femmes émancipées car dans la plus part des pays noirs africain c'est la laïcité qui prévaut depuis les indépendances! et sache que le noir n'a pas la même appréhension de l'islam que l'arabe; par exemple le terrorisme n'est pas noir et c'est les arabes qui commencent à l'introduire en afrique noire sur influence de petrodollars !
djebbouri
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Jeu 25 Mai 2017, 23:57
abdallahibndoudou a écrit:
après khadija le statut et la situation de la femme arabo-musulmane se sont dégradés;
-de la liberté et l'autonomie à la dépendance et soumission de prisonnière;
-après khadija il n'y a jamais eu de khadija en islam pourtant il est dit qu'elle la mère de tous les muslims;
-c'est elle qui a choisi son mari -c'est elle qui l'entretenait et lui versait de l'argent -c'est elle l'entrepreneur, investisseur de son vivant il n'y avait point de réflexion ni de polémique sur le voile ni sur la jalousie dans le couple; ni de réflexion ni de verset ni de polémique sur la polygamie ou sur la libido du mâle dominant encore moins d'un prophète pour qui allah intervient personnellement pour gérer les détails de son lit entre les femmes;; sourate 33(sans jamais se faire ni voir ni entendre par les autres)....
mais voilà après khadija la femme muslim devient un terrain du règne absolu de l'homme muslim....
comment un dieu peut-il dire que l'homme a tous les droits sur les femmes en raison de l'argent et des soins matériels...? et si cette raison venait à disparaître ou à s'inverser ...?
4. Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !(Coran sourate 4, verset 34).
la femme avant l'Islam on l'enterre vivante
Thedjezeyri14
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Ven 26 Mai 2017, 00:38
abdallahibndoudou a écrit:
par exemple le terrorisme n'est pas noir et c'est les arabes qui commencent à l'introduire en afrique noire sur influence de petrodollars !
C'est alors les arabes ou l'islam arabe ou quoi au juste qui te derange ??
rosarum
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Ven 26 Mai 2017, 08:41
Thedjezeyri14 a écrit:
rosarum a écrit:
ce qui est affirmé sans preuves peut être nié sans preuves ( Euclide)
sur quoi se base l'auteur du coran pour affirmer ?
Sur quoi devons nous nous baser?? Que ce soit pour la femme préislamique ou islamique de l'arabie , je doute qu'on puisse trouver des sources non islamique pour developper le sujet.
je suis d'accord, surtout si on élimine les hadiths. mais on peut aussi soupçonner l'islam de noircir le tableau des arabes préislamiques pour mieux se mettre en valeur. une approche serait peut être de voir si on peut trouver quelque chose du coté des arabes chrétiens, qui ont du conserver, au moins en partie, des traditions préislamiques.
Invité Invité
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Ven 26 Mai 2017, 10:22
abdallahibndoudou a écrit:
Skander a écrit:
OUI ! ... et j'en ai plusieurs !
L'actuelle première ministre du Bangla-Desh, un pays Sunnite, est Sheikh Hasina qui a succédé en 2009 à une autre femme, Khaled Zia.
skander, tu n'as pas lu mon post plus haut où je disais cceci = bref moi je dirais que des femmes muslims actuelles qui s'émancipent à la khadija, c'est cela l'exception !
la majeure partie des femmes que tu cites ont fait l'école occidentale si je ne me rompe; surtout les femmes africaines que tu cites sont des femmes émancipées car dans la plus part des pays noirs africain c'est la laïcité qui prévaut depuis les indépendances! et sache que le noir n'a pas la même appréhension de l'islam que l'arabe; par exemple le terrorisme n'est pas noir et c'est les arabes qui commencent à l'introduire en afrique noire sur influence de petrodollars !
Tu commences à comparer le noir et l'arabe en prétendant que l'un est meilleur que l'autre, ou quelque-chose comme ça.
Alors sache que ce genre de discours ethnocentrique n'a pas sa place sur notre forum et que je ne te suivrai pas sur cette voie glissante. La façon d'appréhender la religion selon sa culture est une chose, mettre la couleur des uns et des autres en exergue en est une autre, je ne te laisserai pas continuer ce genre de comparaison oiseuse.
Invité Invité
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Ven 26 Mai 2017, 11:37
Dire que la femme avait plus de droit avant l'ère islamique est faux, c'est tout à fait faux. C'est le contraire qui s'est passé, elles ne sont pas libre comme on l'entends, mais avaient quand même plus de liberté après la venue de Mohamed. Il ne faut pas revisiter l'histoire non plus.
Thedjezeyri14
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Ven 26 Mai 2017, 14:57
Joanni a écrit:
Dire que la femme avait plus de droit avant l'ère islamique est faux, c'est tout à fait faux. C'est le contraire qui s'est passé, elles ne sont pas libre comme on l'entends, mais avaient quand même plus de liberté après la venue de Mohamed. Il ne faut pas revisiter l'histoire non plus.
Justement , mais sur quoi et quels documents pouvons nous nous baser pour affirmer une telle chose ?? Aurait tu des pistes ??
rosarum
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Ven 26 Mai 2017, 15:01
Thedjezeyri14 a écrit:
Joanni a écrit:
Dire que la femme avait plus de droit avant l'ère islamique est faux, c'est tout à fait faux. C'est le contraire qui s'est passé, elles ne sont pas libre comme on l'entends, mais avaient quand même plus de liberté après la venue de Mohamed. Il ne faut pas revisiter l'histoire non plus.
Justement , mais sur quoi et quels documents pouvons nous nous baser pour affirmer une telle chose ?? Aurait tu des pistes ??
il faudrait aussi décider si on parle seulement de la femme arabe avant et après l'islam ou si on parle de la femme musulmane par rapport à la femme romaine, chinoise, nordique etc.....de la même époque.
Thedjezeyri14
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Ven 26 Mai 2017, 15:31
rosarum a écrit:
Thedjezeyri14 a écrit:
Justement , mais sur quoi et quels documents pouvons nous nous baser pour affirmer une telle chose ?? Aurait tu des pistes ??
il faudrait aussi décider si on parle seulement de la femme arabe avant et après l'islam ou si on parle de la femme musulmane par rapport à la femme romaine, chinoise, nordique etc.....de la même époque.
C'est un sujet complexe , même en ce qui concerne la femme musulmane c'est très dur a definir , par exemple concernant le voile en regardant des debats télévisés certains penseurs affirment que le voile est un phénomène recent parceque des annèes plutot il etait quasi inexiatant ce qui prouve que c'est une fabrication et que les première musulmane n'en portait pas et les autres repliquent que les les musulmans sont passés par des periodes d'ignorance religieuse , mais qu'il se raisaisissent maintenant pour se conformer aux premières musulmanes.
Invité Invité
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Ven 26 Mai 2017, 16:58
Thedjezeyri14 a écrit:
Joanni a écrit:
Dire que la femme avait plus de droit avant l'ère islamique est faux, c'est tout à fait faux. C'est le contraire qui s'est passé, elles ne sont pas libre comme on l'entends, mais avaient quand même plus de liberté après la venue de Mohamed. Il ne faut pas revisiter l'histoire non plus.
Justement , mais sur quoi et quels documents pouvons nous nous baser pour affirmer une telle chose ?? Aurait tu des pistes ??
C'est aussi ce que j'en ai lu sur d'autres sites qui ne sont pas musulmans (je parle uniquement de la période pré islamique). Mohamed à quelque part libérer les femmes pour mieux ensuite les emprisonner comme il le voulait, mais il est quand même indéniable que c'était pire avant sa venue.
rosarum
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Ven 26 Mai 2017, 18:18
Thedjezeyri14 a écrit:
Justement , mais sur quoi et quels documents pouvons nous nous baser pour affirmer une telle chose ?? Aurait tu des pistes ??
si l'on parle du moyen orient, on peut remonter au code d'Hammurabi ( 1800 av JC)
on voit que la femme avait quand même certains droits :
Spoiler:
§ 127. Si un homme a fait lever le doigt contre une prêtresse ou la femme d'un autre, sans la convaincre de tort, on jettera cet homme devant le juge, et on marquera son front.
§ 128. Si un homme a épousé une femme et n'a pas fixé les obligations de cette femme, cette femme n'est pas épouse.
§ 129. Si la femme d'un homme a été prise au lit avec un autre mâle, on les liera et jettera dans l’eau, à moins que le mari ne laisse vivre sa femme, et que le roi ne laisse vivre son serviteur.
§ 130. Si un homme a violenté la femme d'un homme qui n'a pas encore connu le mâle et demeure encore dans la maison paternelle, s'il a dormi dans son sein, et si on le surprend, cet homme est passible de mort, et cette femme sera relâchée.
§ 131. Si le mari d'une femme l’a incriminée, et si elle n'a pas été surprise dans la couche avec un autre mâle, elle jurera par le nom de Dieu, et elle retournera à sa maison.
§ 132. Si à propos d'un autre mâle, le doigt s'est levé contre la femme d'un homme, et si elle n'a pas été surprise avec un autre mâle dans la couche, à cause de son mari, elle se plongera dans le fleuve.
§ 133. Si un homme a été fait captif, et s'il y a de quoi manger dans sa maison, et si sa femme est sortie de la maison de son époux, est entrée dans une autre maison; parce que cette femme n'a pas gardé son corps, et est entrée dans une autre maison, on la fera comparaître, et on la jettera dans l’eau.
§ 134. Si un homme a été fait captif, et s'il n’y a pas de quoi manger dans sa maison, et si sa femme est entrée dans une autre maison, cette femme est sans faute.
§ 135. Si un homme a été fait captif, et s'il n'y a pas dans sa maison de quoi manger, à sa disposition, si sa femme est entrée dans une autre maison, y a enfanté des enfants, et si ensuite son mari est revenu et a regagné sa ville, cette femme retournera avec son époux, les fils suivront leur père (respectif).
§ 136. Si un homme a abandonné sa ville, s'est enfui, et si, après lui, sa femme est entrée dans une autre maison, si cet homme revient et veut reprendre sa femme, parce qu'il a dédaigné sa ville et s'est enfui, la femme du fugitif ne retournera pas avec son mari.
§ 137. Si un homme s'est disposé à répudier une concubine qui lui a procréé des enfants ou bien une épouse qui lui a procréé des enfants, il rendra à cette femme sa cheriqtou,[4] et on lui donnera l’usufruit des champ, verger et autre bien, et elle élèvera ses enfants. Après qu'elle aura élevé ses enfants, on lui donnera une part d'enfant de tout ce qui sera donné aux enfants, et elle épousera l'époux de son choix.
§ 138. Si un homme veut répudier son épouse qui ne lui a pas donné d'enfants, il lui donnera (tout l'argent) de sa tirhatou, et lui restituera intégralement la cheriqtou qu'elle a apportée de chez son père, et il la répudiera.
§ 139. S'il n'y a pas de tirhatou, il lui donnera une mine d'argent pour la répudiation.
§ 140. Si c'est un mouchkînou, il lui donnera un tiers de mine d'argent.
§ 141. Si l'épouse d'un homme qui demeure chez cet homme, était disposée à sortir, a provoqué la division, a dilapidé sa maison, négligé son mari, on la fera comparaître et si son mari dit: Je la répudie, il la laissera aller son chemin, et ne lui donnera aucun prix de répudiation. Si son mari dit : Je ne la répudie pas, son mari peut épouser une autre femme, et cette première femme demeurera dans la maison de son mari, comme esclave.
§ 142. Si une femme a dédaigné son mari et lui a dit : Tu ne me posséderas pas, son secret sur le tort qu'elle subit sera examiné, et si elle est ménagère, sans reproche, et si son mari sort et la néglige beaucoup, cette femme est sans faute; elle peut prendre sa cheriqtou et s'en aller dans la maison de son père.
§ 143. Si elle n'est pas ménagère, mais coureuse, si elle dilapide la maison, néglige son mari, on jettera cette femme dans l'eau.
§ 144. Si un homme a épousé une femme, et si cette femme a donné à son mari une esclave qui a procréé des enfants, si cet homme se dispose à prendre une concubine, on n'(y) autorisera pas cet homme, et il ne prendra pas une concubine.
§ 145. Si un homme a pris une épouse et si elle ne lui a pas donné d'enfants, et s'il se dispose à prendre une concubine, il peut prendre une concubine, et l'introduire dans sa maison. Il ne rendra pas cette concubine l'égale de l’épouse.
§ 146. Si un homme a pris une épouse, et si celle-ci a donné à son mari une esclave qui lui procrée des enfants; si ensuite cette esclave rivalise avec sa maîtresse, parce qu'elle a donné des enfants, sa maîtresse ne peut plus la vendre; elle lui fera une marque et la comptera parmi les esclaves.
§ 147. Si elle n’a pas enfanté d'enfants, sa maîtresse peut la vendre.
§ 148. Si un homme a pris une épouse et si une maladie (?) l'a contractée, et s'il se dispose à en prendre une autre, il peut la prendre, mais il ne répudiera pas son épouse que la maladie (?) a contractée; elle demeurera à domicile, et aussi longtemps qu'elle vivra, il la sustentera.
§ 149. S'il ne plaît pas à cette femme de résider dans la maison de son mari, il lui restituera intégralement la cheriqtou qu'elle a apportée de chez son père, et elle s'en ira.
§ 150. Si un homme a donné en noudounnou à son épouse champ, verger, maison, et lui a laissé une tablette; après la mort de son mari, ses enfants ne lui contesteront rien ; la mère après sa mort le donnera à l'un des enfants qu'elle préfère, mais elle ne le donnera pas à un frère.
§ 151. Si une femme qui demeure dans la maison d'un homme, s'est fait promettre par son mari qu'elle ne serait pas saisie par ses créanciers, et s'est fait délivrer une tablette, si cet homme, dès avant d'épouser cette femme, est chargé de dettes, le créancier de la dette ne saisira pas son épouse ; et si cette femme, dès avant d'entrer chez cet homme, est chargée de dettes, le créancier de la dette ne saisira pas son mari.
§ 152. Si, depuis que cette femme est entrée dans la maison de l'homme, une dette les obère, ils payeront le négociant tous deux.
§ 153. Si l'épouse d'un homme, en vue d'un autre mâle, a fait tuer son mari, on mettra cette femme à la potence.
§ 154. Si un homme a eu commerce avec sa fille, on chassera cet homme du lieu.
§ 155. Si un homme a choisi une fiancée pour son fils, et si celui-ci l’a connue, si le père lui-même ensuite est surpris à coucher dans son sein, on liera cet homme et on la jettera dans l’eau.
§ 156. Si un homme a choisi une fiancée pour son fils, et si son fils ne l'a pas encore connue, et si lui-même a dormi dans son sein, il lui payera une demi-mine d'argent, et lui rendra intégralement tout ce qu'elle a apporté de chez son père, et elle épousera qui elle voudra.
§ 157. Si un homme a dormi, après son père, dans le sein de sa mère, on les brûlera tous deux.
§ 158. Si un homme, à la suite de son père, est surpris dans le sein de celle qui l'a élevé, et qui a eu des enfants (de ce père), cet homme sera arraché de la maison paternelle.
§ 159. Si un homme a fait apporter du biblou dans la maison de son beau-père, a donné la tirhatou, s'il tourne les yeux vers une autre femme, et dit à son beau-père : je n'épouserai pas ta fille, le père de la fille gardera tout ce qui lui a été apporté.
§ 160. Si un homme a fait porter du biblou dans la maison de son beau-père, a donné la tirhatou, et si le père de la fille dit : je ne te donnerai pas ma fille, il doublera et rendra tout ce qui lui a été apporté.
§ 161. Si un homme a fait porter du biblou chez son beau-père, a donné la tirhatou, et si un sien ami le calomniant, le beau-père dit au mari : « tu n'épouseras pas ma fille » ; il doublera et rendra tout ce qui lui a été apporté ; et cet ami (du mari) ne pourra prendre son épouse.
§ 162. Si un homme a pris une épouse, et si elle lui a donné des enfants, si cette femme meurt, son père ne réclamera rien de sa cheriqtou : la cheriqtou de réponse est à ses enfants.
§ 163. : Si un homme a pris une épouse et si elle ne lui a pas donné d'enfants, si cette femme meurt, si le beau-père a rendu la tirhatou que cet homme a apportée chez son beau-père, son mari ne réclamera rien de la cheriqtou de cette femme; sa cheriqtou est à la maison paternelle.
§ 164. Si son beau-père ne lui a pas rendu la tirhatou, il déduira toute la tirhatou de la femme de sur sa cheriqtou, et il rendra (ensuite) la cheriqtou à la maison du père de la femme.
§ 165. Si un homme a donné en cadeau à l’un de ses fils,[5] le premier de son regard, champ, verger, maison, et lui a donné une tablette, si ensuite le père meurt, quand les frères partageront, ce fils gardera le cadeau que le père lui a donné, et de plus, pour la fortune mobilière on partagera à parts égales.
§ 166. Si un homme a pris épouse pour les fils qu'il a, à l’exception de l’un d'eux en bas âge, quand le père mourra, et que les frères partageront la fortune mobilière de la maison paternelle, ils donneront à leur frère en bas âge qui n'a pas encore pris une épouse, en outre de sa portion, de l'argent pour une tirhatou, et ils lui feront prendre une épouse.
§ 167. Si un homme a pris une épouse, et si elle lui a donné des enfants, quand cette femme mourra, si, après elle, il prend une autre épousé qui lui donne aussi des enfants; quand le père mourra, les enfants ne partageront pas selon les mères (en deux) : ils prendront la cheriqtou de leur mère (chaque groupe celui de la sienne) ; mais ils (tous) partageront à parts égales la fortune mobilière de la maison paternelle.
§ 168. Si un homme s'est proposé de renier [litt. arracher) son enfant et a dit au juge : je renie mou enfant, le juge examinera le fond de son affaire et si l’enfant n'a pas à charge un crime grave passible d'être privé de la filiation, le père ne peut l'arracher de la filiation.
§ 169. S'il a à charge un crime grave contre son père, passible de cette privation, pour une fois, celui-ci détournera la face ; si c'est pour la seconde fois qu'il a à charge un crime grave, le père peut arracher son enfant de la filiation.
§ 170. Si une épouse a donné des enfants à un homme et si une esclave de cet homme lui a aussi donné des enfants, si, de son vivant, le père a dit aux enfants que l'esclave lui a donnés : « vous êtes mes enfants », et les a comptés parmi les enfants de l’épouse, si ensuite le père meurt, les enfants de l'épouse et les enfants de l'esclave partageront à paris égales la fortune mobilière de la maison paternelle : les enfants qui sont les enfants de l'épouse choisiront dans le partage et prendront.
§ 171. Si le père de son vivant n'a pas dit aux enfants que l'esclave lui a enfantés : « vous êtes mes enfants », quand le père mourra, les enfants de l’esclave ne partageront pas la fortune mobilière de la maison paternelle avec les enfants de l’épouse.
II effectue l'affranchissement de l'esclave et de ses enfants; les enfants de l'épouse ne peuvent revendiquer pour la servitude les enfants de l'esclave; quant à l’épouse, elle prendra sa cheriqtou et le noudounnou que son mari lui a donnés et lui a marqués sur tablette, et elle restera dans la maison de son mari; tant qu'elle vivra, elle en jouira, mais ne pourra les aliéner pour argent; après elle, ils sont à ses enfants.
§ 172. Si son mari ne lui a pas donné un noudounnou, on lui rendra intégralement sa cheriqtou, et elle prendra sur la fortune mobilière de la maison du mari, une part d'enfant. Si ses enfants la forcent à sortir de la maison, le juge examinera ses raisons, et si la faute est sur les enfants, cette femme ne s'en ira pas de la maison de son mari. Si cette femme est disposée à s'en aller, elle laissera à ses enfants le don que son mari lui a donné, elle prendra la cheriqtou qui vient de la maison de son père, et épousera qui elle voudra.
§ 173. Si cette femme, là où elle est entrée, donne des enfants à son deuxième mari, et si ensuite elle meurt, les enfants antérieurs et postérieurs se partageront sa cheriqtou.
§ 174. Si elle n'a pas donné d'enfants au deuxième mari, les enfants du premier époux prendront sa cheriqtou.
§ 175. Si un esclave du palais ou un esclave de mouchkînou a épousé une fille d'homme libre et a procréé des enfants, le propriétaire de l’esclave ne peut élever de revendication sur les enfants d'une fille d'homme libre, pour la servitude.
§ 176. Et si l’esclave du palais ou l'esclave d'un mouchkînou a épousé une fille d’homme libre, et si elle est entrée dans la maison de l’esclave du palais ou de l’esclave d'un mouchkînou, avec une cheriqtou venant de la maison de son père, et si depuis qu'ils sont ensemble, ils se sont établis, ont acquis de l'avoir, — si ensuite l'esclave du noble ou l'esclave du mouchkînou meurt, la fille d'homme libre prendra sa cheriqtou, et de tout ce que son mari et elle, depuis qu'ils étaient ensemble, ont acquis, on fera deux parts. Le propriétaire de l'esclave prendra une moitié, la fille d'homme libre prendra l'autre moitié pour ses enfants. Si la fille d'homme libre n'avait pas de cheriqtou, on partagera en deux parts ce que son mari et elle ont acquis, depuis qu'ils étaient ensemble, et le propriétaire de l'esclave prendra une moitié, la fille d'homme libre prendra l'autre moitié, pour ses enfants.
§ 177. Si une veuve dont les enfants sont en bas âge, se propose d'entrer dans une autre maison, elle n'entrera pas sans le juge; quand elle entrera dans une autre maison le juge recherchera ce qui reste de la maison du premier mari, et on confiera à son second mari et à cette femme, la maison de son premier mari, et on leur fera délivrer une tablette; ils garderont la maison et élèveront les petits et ne vendront aucun ustensile. L'acheteur qui acquerrait un ustensile d'enfants de veuve sera frustré de son argent. L'objet retourne à son maître.
§ 178. Si son père a donné à une prêtresse ou à une femme publique une cheriqtou, et gravé une tablette, si sur la tablette qu'il lui a gravée, il n'y a pas gravé qu'elle pourrait donner à qui bon lui semble ce qu'elle laisserait après elle, ni ne l’a laissée suivre le vœu de son cœur, quand ensuite le père mourra, les frères (de la femme) prendront les champ et verger, et selon la valeur de sa portion, lui donneront blé, huile, laine, et contenteront son cœur; si ses frères ne lui donnent pas blé, huile, laine selon la valeur de sa portion, et ne contentent pas son cœur, elle donnera ses champ et jardin à un fermier qui lui plaira, et son fermier la sustentera : elle jouira de tout ce que son père lui avait donné, tant qu'elle vivra; mais ne peut le vendre ni payer un autre par ce moyen; sa part d'enfant appartient à ses frères.
§ 179. Si son père a donné à une prêtresse ou une femme publique une cheriqtou, et gravé une tablette et si sur cette tablette qu'il lui a gravée, il a gravé, qu'elle donnerait à qui elle voudrait, ce qu'elle laisserait après elle, et l’a laissé suivre le vœu de son cœur, quand ensuite le père mourra, elle donnera à qui lui plaira ce qu'elle laissera ; ses frères ne lui contesteront rien.
§ 180. Si son père n'a pas donné de cheriqtou à une fille recluse ou femme publique, quand ensuite le père mourra, elle participera une part d'enfant sur la fortune mobilière de la maison paternelle et en jouira tant qu'elle vivra; après elle, cela revient à ses frères.
§ 181. Si un père a voué à Dieu une hiérodule ou une vierge (?) et ne lui a pas donné de cheriqtou, quand ensuite le père mourra, elle participera un tiers de part d'enfant sur la fortune mobilière de la maison paternelle, et elle en jouira tant qu'elle vivra; après elle, cela revient à ses frères.
§ 182. Si son père n'a pas donné de cheriqtou à une fille, prêtresse de Marduk à Babylone, ni lui a gravé une tablette, quand ensuite le père sera mort, elle participera, avec ses frères, un tiers de part d'enfant, sur la fortune mobilière de la maison paternelle; elle ne gérera pas de gestion (personnellement), et après elle, la prêtresse de Marduk le donnera à qui lui plaira.
§ 183. Si un père a offert une cheriqtou à sa fille (de) concubine, et l’a donnée à un mari, lui a gravé une tablette, quand ensuite le père mourra, elle ne participera pas à la fortune mobilière de la maison paternelle.
§ 184. Si un homme n'a pas offert de cheriqtou à sa fille (de) concubine ni ne l’a donnée à un mari, quand ensuite le père mourra, ses frères lui offriront une cheriqtou, selon la fortune de la maison paternelle, et la donneront à un mari.
et la loi du talion est déjà inscrite dans ce code
Spoiler:
§ 195, Si un enfant a frappé son père, on lui coupera les mains.
§ 196. Si un homme a crevé l’œil d'un homme libre, on lui crèvera un œil.
§ 197. S'il a brisé un membre d'un homme libre, on lui brisera un membre.
§ 198. S'il a crevé l’œil d'un mouchkînou, ou brisé un membre d'un mouchkînou, il paiera une mine d'argent.
§ 199. S'il a crevé l'œil d'un esclave d'homme libre ou brisé un membre d'un esclave d'homme libre, il payera la moitié de son prix.
§ 200. Si un homme a fait tomber les dents d'un homme de même condition que lui, on fera tomber ses dents.
§ 201. S’il a fait tomber les dents d'un mouchkînou, il payera un tiers de mine d'argent.
§ 202. Si un homme a frappé le cerveau d'un homme de condition supérieure à lui, il sera frappé en public de 60 coups de nerf de bœuf.
§ 203. Si un homme a frappé le cerveau d'un homme de même condition, il payera une mine d'argent.
§ 204. S'il a frappé le cerveau d'un mouchkînou, il payera dix sicles d'argent.
§ 205. S'il a frappé le cerveau d'un esclave d'homme libre, on lui coupera l'oreille.
§ 206. Si un homme a frappé un autre homme dans une dispute, et lui a causé une plaie, cet homme jurera : « je ne l'ai pas fait sciemment », et il payera le médecin.
§ 207. Si l’autre meurt de ses coups, il jurera encore, et s'il s'agit d'un fils d'homme libre, il payera une demi-mine d'argent.
§ 208. Et s'il s’agit d'un fils de mouchkînou, il payera un tiers de mine d'argent.
§ 209. Si un homme a frappé une fille d'homme libre et a fait tomber son intérieur (avorter), il payera, pour son fruit, dix sicles d'argent,
§ 210. Si cette femme meurt, on tuera la fille (de l’agresseur).
§ 211. S'il s'agit d'une fille de mouchkînou dont il a fait tomber par ses coups l'intérieur, il payera cinq sicles d'argent.
§ 212. Si cette femme meurt, il payera une demi-mine d'argent.
§ 213. S'il a frappé une esclave d'un homme libre et a fait tomber son intérieur, il payera deux sicles d'argent.
§ 214. Si cette esclave meurt, il payera un tiers de mine d'argent.
§ 215. Si un médecin a traité un homme d'une plaie grave avec le poinçon de bronze, et guéri l’homme, s'il a ouvert la taie d'un homme avec le poinçon de bronze, et a guéri l'œil de l'homme, il recevra dix sicles d'argent.
§ 216. S'il s'agit d'un mouchkînou, il recevra cinq sicles d'argent.
§ 217. S'il s'agit d'un esclave d'homme libre, le maître de l'esclave donnera au médecin deux sicles d'argent.
brigit ^^
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Ven 26 Mai 2017, 19:50
rosarum a écrit:
SKIPEER a écrit:
Notre dialogue sera un dialogue de sourds car tu pars au debut avec le principe que le CORAN est parole non divine et de ce fait tout est biaisé d'avance !!
encore une fois nous discutons histoire et non religion.
je te laisse comparer le statut de la femme gauloise à celle de la femme musulmane.
La femme celte
Pierre Grimal, dans l'Histoire mondiale de la femme a tenté une synthèse sur les textes qui nous sont parvenus de l'Antiquité concernant la femme celte. Il fait apparaître la profonde discordance qu'il existe entre la plupart des textes de Plutarque et Strabon et ce qui nous est parvenu par César.
C'est l'ensemble des textes qu'il a collationnés que nous nous proposons de reproduire ici dans le texte original et en traduction : ils permettent d'ouvrir une réflexion intéressante sur la manière dont on conçoit l'autre, tant la conception de la femme dans la société gauloise semble différente de la manière dont la concevaient les Grecs et les Romains.
Spoiler:
La femme gauloise est courageuse
Le trait que tous les auteurs anciens soulignent le plus volontiers est celui du courage des femmes. Loin de se tenir loin des combats, les femmes sont prêtes à se lancer dans la mêlée pour venir au secours des hommes ! Le combat des femmes contre les troupes de Marius est à la fois « héroïque et effrayant » selon le mot de P. Grimal. Il apparaît comme l'image qui deviendra traditionnelle de la femme gauloise « échevelée », véritable furie. On remarquera que c'est, bien évidemment, un trait de barbarie que soulignent alors les auteurs anciens... C'est pourquoi César offre une contre-image de la femme gauloise : dans le texte qui présente les femmes de Gergovie, le général romain cherche à détruire la réputation redoutable des femmes de la Gaule.
La femme gauloise ne se tient pas hors des affaires
Ce qui apparaît avec sûreté à la lecture des différents auteurs antiques, c'est que les Celtes ne connaissait pas la même structure sociale que les Grecs ou les Romains. Chez les Celtes, la femme est consultée sur les questions qui sont du plus haut intérêt – et cela comprend les problèmes politiques. Polyen rapporte même comme elles devinrent les arbitres de conflits importants. Il signale aussi leur présence lors des assemblées.
Plusieurs textes nous montrent également que la femme gauloise pouvait se trouver à la tête d'une tribu. La Dame de Vix semble bien avoir été une reine.
On voit également chez Tacite l'influence que pouvait une femme comme Véléda.
Mais l'exemple de la reine Boudicca, au Ier s. de notre ère, nous montre que certaines traditions celtiques ont pu se conserver au fil du temps. Nous voyons chez Tacite et Dion Cassius qu'une femme pouvait être reine, exercer directement le pouvoir suprême, et conduire une armée lors des combats.
La communauté des femmes
Une des caractéristiques les plus étonnantes – mais bien souvent, les auteurs antiques notent l'étrangeté des mœurs sexuelles des Barbares – concerne la « communauté » des femmes dont parle César et dont se fait l'écho Strabon.
Pierre Grimal note qu'il s'agit sans doute de la description d'un état assez ancien de la civilisation celte, qui avait disparu au Ier s. avant notre ère, mais qui avait pu se maintenir dans certaines tribus celtiques. Le fait même qu'il s'agisse de zones « marginales » s'accorde avec l'archaïsme de ces traditions.
Rites religieux
L'un des textes les plus curieux et qui a fait l'objet de nombreuses études d'ethnologues, se trouve chez Strabon. Il nous présente en effet un rituel fort étonnant. P. Grimal reconnaît que la signification de ce rite nous échappe. Il émet l'hypothèse d'un culte de la déesse Bellone, « divinité de la victoire » : « Les femmes Namnètes auraient-elles été les desservantes de cette Victoire, qui exigeait chaque année, le jour où elle s'envolait par le toit exceptionnellement ouvert de son temple, le sacrifice d'une prêtresse ? »
Dans son ouvrage sur les Druides (p. 241-242) , J.-L. Brunaux souligne combien ce rite semble en rapport avec les réalités gauloises et ce que nous savons par ailleurs de la religion celte, notamment : – le tabou concernant le contact avec le sol des objets sacrés, – le rite de « circumambulation » (en tournant vers la droite) – et les sacrifices humains.
Vertu des femmes gauloises
Il est intéressant de noter que Plutarque s'attache tout particulièrement à présenter la vertu des femmes gauloises.
Il nous en donne quatre exemples qui révèlent : – l'indépendance de la femme dans le cercle familial : c'est l'un des traits les plus sûrs que tous les auteurs ont souligné ; – la préminence du groupe (femmes / hommes) sur la famille de type romain (dirigée par un paterfamilias) ; – le courage des femmes gauloises ; – leur violence aussi : on n'oublira pas que les Celtes ornaient leurs portes des têtes des ennemis qu'ils avaient tués au combat : le geste de Chiomare rappelle cette tradition.
Pas de vin pour les femmes à Marseille
Pour mieux souligner la différence entre les femmes barbares et les femmes grecques, nous pouvons voir comment Élien rapproche les femmes de Marseille des citoyennes des cités grecques et des femmes de Rome. Interdire le vin aux femmes est bien un signe de civilisation. Car Platon signale que les femmes celtes s'adonnaient à la boisson – comme les hommes...
Et dans certains clans germains, la soeur portait l'héritage, le frère en était le régisseur. Les enfants du frère étaient élevés par la soeur afin de profiter de l'héritage. Un joyeux mic-mac. La femme était comme la terre que l'homme ensemençait, il faut comprendre la portée de cette phrase. C'est le principe des sociétés matriarcales qui n'ont été abandonnées qu'à l'avènement des lois de l'empire romain.
la femme
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Sam 27 Mai 2017, 07:59
a toi skander, quant on parle de femme préislamique alors on parle biensûr de la femme d'arabie d'avant le coran et ses califes; au lieu de nous donner des exemples de femmes d'arabie islamique tu vas nous donner des exemples de femmes d'ailleurs, ce ui n'est pas comparable, car la majeure partie des femmes d'ailleurs étaient avant l'islam des femmes libres et guerrières avec de bons statuts sociaux, aujourd'hui elles sont toujours libres et s'affirment dans tous les domaines malgré l'islam, prenons par exemple le cas des l'afrique noire, hé bien c'est le cas! alors est-ce le cas en arabie ? voilà donc le cadre de ma pensée loin du phénomène de couleur de peau !
on peut donc voir que en arabie l'islam et la culture se confondent et opprime la femme, ailleurs les cultures ont précédé l'islam et se distinguent et s'affirment en dehors de l'islam sans lui laisser le dessus, c'est pourquoi la femme y est libre et émancipée comme khadija la première épouse de mohamed; la femme y fait de la politique, elle possède et roule de la voiture, elle est dans tout ce qui se fait dans la société;et l'homme ne l'y impose pas le voile; en est-il de même en arabie ?
tu vois maintenant le cadre de mon optique ? culture-islam-femme en arabie et ailleurs !
la femme
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Sam 27 Mai 2017, 08:07
mais on peut toujours se demander pourquoi est-ce le même type de personne qui pose des bombes et mitraille à l'aveuglette à chaque fois qu'en dehors d'arabie on s'oppose au voile ou qu'on dessine un prophète alors que la religion est mondiale et les armes aussi ?
voilà à mon avis une question au carrefour de la sociologie, de la psychologie et de la philosophie, donc une question bien intellectuelle loin de l'idée de stigmatiser; pour peu que l'on veuille faire preuve d'intellect ! sinon tu on peut toujours effacer ce post-ci !
gerard2007
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Sam 27 Mai 2017, 09:04
SKIPEER a écrit:
abdallahibndoudou a écrit:
après khadija le statut et la situation de la femme arabo-musulmane se sont dégradés;
-de la liberté et l'autonomie à la dépendance et soumission de prisonnière;
-après khadija il n'y a jamais eu de khadija en islam pourtant il est dit qu'elle la mère de tous les muslims;
-c'est elle qui a choisi son mari -c'est elle qui l'entretenait et lui versait de l'argent -c'est elle l'entrepreneur, investisseur de son vivant il n'y avait point de réflexion ni de polémique sur le voile ni sur la jalousie dans le couple; ni de réflexion ni de verset ni de polémique sur la polygamie ou sur la libido du mâle dominant encore moins d'un prophète pour qui allah intervient personnellement pour gérer les détails de son lit entre les femmes;; sourate 33(sans jamais se faire ni voir ni entendre par les autres)....
mais voilà après khadija la femme muslim devient un terrain du règne absolu de l'homme muslim....
comment un dieu peut-il dire que l'homme a tous les droits sur les femmes en raison de l'argent et des soins matériels...? et si cette raison venait à disparaître ou à s'inverser ...?
4. Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !(Coran sourate 4, verset 34).
Pourquoi tu ne dis pas que la femme pré islamique étaient comme une marchandise et que le peu de filles qui pouvaient vivre etaient considérés comme des êtres inférieurs aux hommes
le fait de détester les filles fait partie des traits de la période de l’ignorance (pre islamique). En effet, les arabes de cette période détestaient les filles, qu’ils considéraient comme un déshonneur. Ceci alla jusqu’à que certains Arabes d’avant l’Islam étaient connus pour enterrer les petites filles vivantes. Le Coran nous décrit cette situation, lorsqu’Allah, exalté soit-Il, dit dans :
« Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux la naissance d’une fille, son visage s’assombrit et une tristesse profonde, mais contenue l’envahit. Il se cache des gens, à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il garder cette fille malgré la honte engendrée ou l’enfouir dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement ! » (Coran : 16/58-59)
« Or, quand on annonce à l'un d'eux (la naissance) d'une semblable de ce qu'il attribue au Tout Miséricordieux, son visage s'assombrit d'un chagrin profond. » (Coran : 43/17)
L'Islam a aboli cette pratique, la condamnant sévèrement. Allah, exalté soit-Il, dit :
« Et lorsqu'on demandera à la fille enterrée vivante-pour quel crime a-t-elle été tuée ? »(Coran : 81/8-9)
Au jour du Jugement Dernier, rien donc ne viendra justifier cet homicide.
la ruse du malin . en jetant de la poudre au yeux , et en améliorant le statut a une époque précise , il fige le malheur de la femme pour l'éternité . dans toutes les communautés du monde tôt ou tard le statut de la femme c'est amélioré ou s'améliore . sauf dans l'islam ou le drame perdurera pour l'éternité . marier la femme avec une dote fixé , et la possibilité de la répudié , et la jeter de la maison sans aucune ressource . l'empêcher d'évoluer de travailler l'empêcher de sortir de s'éduquer . la femme pauvre dans l'islam vies un véritable drame . et ce drame a été pensé et organisé dés l'origine de l'islam , uniquement dans le but , que la femme pauvre puissent rester esclaves de son mari dominateur . il est fort le Malin il voient loin
la femme
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Sam 27 Mai 2017, 09:11
on vous parle de femme et vous vous nous parlez de fille enterrée vivante comme s'il n'y avait pas assez de femmes pour enfanter à chaque fois ou si on ne réservait pas une très bonne bonne portion pour la procréation;; à vous entendre on croirait que le meurtre de fillette était systématique dans chaque famille ;; j'espère que ce n'était pas les hommes qui enfantaient de leurs propres ventres;; bref
ne saviez vous pas que le sacrifice de fille vivante existe depuis du temps de moïse; presque plus de 2000 ans avant mohamed ?
alors parlons donc de femmes et non de fillette !
Dernière édition par abdallahibndoudou le Sam 27 Mai 2017, 09:42, édité 1 fois
gerard2007
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Sam 27 Mai 2017, 09:19
abdallahibndoudou a écrit:
on vous parle de femme et vous vous nous parlez de fille enterrée vivante comme s'il n'y avait pas assez de femmes pour enfanter à chaue fois ou si on ne réservait pas une très bonne bonne portion pour la procréation bref
ne saviez vous pas que le sacrifice de fille vivante existe depuis du temps de moïse; presque plus de 2000 ans avant mohamed ?
alors parlons donc de femmes et non de fillette !
d'ailleurs Omar calife bien guidé qui ira avec certitude au paradis , a lui même enterré sa fille vivante , elle s'accrochait a sa barbe ..... quel homme pieu
Serena57
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Dim 28 Mai 2017, 09:46
djebbouri a écrit:
abdallahibndoudou a écrit:
après khadija le statut et la situation de la femme arabo-musulmane se sont dégradés;
-de la liberté et l'autonomie à la dépendance et soumission de prisonnière;
-après khadija il n'y a jamais eu de khadija en islam pourtant il est dit qu'elle la mère de tous les muslims;
-c'est elle qui a choisi son mari -c'est elle qui l'entretenait et lui versait de l'argent -c'est elle l'entrepreneur, investisseur de son vivant il n'y avait point de réflexion ni de polémique sur le voile ni sur la jalousie dans le couple; ni de réflexion ni de verset ni de polémique sur la polygamie ou sur la libido du mâle dominant encore moins d'un prophète pour qui allah intervient personnellement pour gérer les détails de son lit entre les femmes;; sourate 33(sans jamais se faire ni voir ni entendre par les autres)....
mais voilà après khadija la femme muslim devient un terrain du règne absolu de l'homme muslim....
comment un dieu peut-il dire que l'homme a tous les droits sur les femmes en raison de l'argent et des soins matériels...? et si cette raison venait à disparaître ou à s'inverser ...?
4. Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !(Coran sourate 4, verset 34).
la femme avant l'Islam on l'enterre vivante
ils faisaient comment pour avoir des enfants si ils enterrés leurs femmes vivantes??
Serena57
Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane Dim 28 Mai 2017, 09:48
SKIPEER a écrit:
rosarum a écrit:
Le coran n'est pas une preuve que disent l'histoire et l'archéologie ?
Pour nous musulmans il l'est !!
En ce qui concerne l’archéologie et l'histoire a toi l'honneur de nous contredire avec des preuves !!
on te les as donné les preuves en te citant des noms de CHEFFES femmes célébres. Cléopatre , Zénobie ect .... avant l'arrivée de l'islam les femmes pouvaient être cheffes d'état .....
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Sujet: Re: La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane
La femme d'arabie préislamique était "supérieure" à la femme musulmane