Règles d'héritage dans l'islam ; injustice pour l'innocent

25 février 2017

charia (la loi islamique).
un enfant né hors mariage n'a pas droit a l'héritage
L'enfant en question reste donc illégitime, et ne peut pas disposer des droits réservés aux enfants nés au sein d'un mariage, tel que l'héritage.

quoi de plus injuste de punir l'innocent , celui qui n'a rien demandé , celui qui vient au monde hors mariage sera  déshérité , même s'il est reconnu par son père .

qu'on ne vienne pas me dire que dieu puisse pondre une telle horreur

gerard2007 a écrit:

charia (la loi islamique).
un enfant né hors mariage n'a pas droit a l'héritage
L'enfant en question reste donc illégitime, et ne peut pas disposer des droits réservés aux enfants nés au sein d'un mariage, tel que l'héritage.

quoi de plus injuste de punir l'innocent , celui qui n'a rien demandé , celui qui vient au monde hors mariage sera  déshérité , même s'il est reconnu par son père .

qu'on ne vienne pas me dire que dieu puisse pondre une telle horreur

L'héritage est spirituel et non terrestre, pourquoi Dieu légiférerait sur l'héritage terrestre ?

gerard2007 a écrit:

charia (la loi islamique).
un enfant né hors mariage n'a pas droit a l'héritage
L'enfant en question reste donc illégitime, et ne peut pas disposer des droits réservés aux enfants nés au sein d'un mariage, tel que l'héritage.

quoi de plus injuste de punir l'innocent , celui qui n'a rien demandé , celui qui vient au monde hors mariage sera  déshérité , même s'il est reconnu par son père .

qu'on ne vienne pas me dire que dieu puisse pondre une telle horreur

Allah se plie aux coutumes des hommes.
40520

gerard2007 a écrit:

charia (la loi islamique).
un enfant né hors mariage n'a pas droit a l'héritage
L'enfant en question reste donc illégitime, et ne peut pas disposer des droits réservés aux enfants nés au sein d'un mariage, tel que l'héritage.

quoi de plus injuste de punir l'innocent , celui qui n'a rien demandé , celui qui vient au monde hors mariage sera  déshérité , même s'il est reconnu par son père .

qu'on ne vienne pas me dire que dieu puisse pondre une telle horreur

Quel texte justifie cette loi ?

Le Coran ?

La Sunna ?


Un Musulman peut il me dire à partir de quel texte justifie t'on cette loi ?

Le Coran ?

La Sunna ?

gerard2007 a écrit:

charia (la loi islamique).
un enfant né hors mariage n'a pas droit a l'héritage
L'enfant en question reste donc illégitime, et ne peut pas disposer des droits réservés aux enfants nés au sein d'un mariage, tel que l'héritage.

quoi de plus injuste de punir l'innocent , celui qui n'a rien demandé , celui qui vient au monde hors mariage sera  déshérité , même s'il est reconnu par son père .

qu'on ne vienne pas me dire que dieu puisse pondre une telle horreur

Mais où t'es allé chercher ca encore ?

Est ce dans ce site Gerard ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Car si c'est ce site, il sagit d'un site chiite et non sunnite.

salamsam a écrit:

gerard2007 a écrit:

charia (la loi islamique).
un enfant né hors mariage n'a pas droit a l'héritage
L'enfant en question reste donc illégitime, et ne peut pas disposer des droits réservés aux enfants nés au sein d'un mariage, tel que l'héritage.

quoi de plus injuste de punir l'innocent , celui qui n'a rien demandé , celui qui vient au monde hors mariage sera  déshérité , même s'il est reconnu par son père .

qu'on ne vienne pas me dire que dieu puisse pondre une telle horreur

Mais où t'es allé chercher ca encore ?

Est ce dans ce site Gerard ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Car si c'est ce site, il sagit d'un site chiite et non sunnite.

Le 30 janvier dernier, le tribunal de première instance de Tanger a livré un jugement sans précédent au Maroc: il a reconnu à un homme la paternité d'une petite fille, née d'une relation hors mariage. Pour avoir conçu un enfant dans une telle situation, ce père avait déjà été condamné en mars 2016 à un mois de prison ferme pour «débauche».
La mère, souhaitant avant tout qu'il reconnaisse leur enfant, a pourtant décidé à la fin de l'année 2016 de porter plainte. La justice lui a donc donné raison, en lui accordant également une indemnité.
Au Maroc, les relations sexuelles hors-mariage sont considérées comme des délits, punissables d'un mois à un an de prison. Par une autre jurisprudence qui existe depuis les années 60, les pères biologiques n'ont de surcroît aucun devoir vis-à-vis des enfants nés de ces unions «illégitimes». L'information, révélée mardi 21 février par le site marocain d'informations Médias24, a donc fait le bonheur de bon nombre d'associations marocaines.

Pour Abderrazzak El Hannouchi, du Conseil national des droits de l'homme (CNDH) du Maroc, ce fait constitue ainsi «une petite révolution juridique». À La Croix, il explique ainsi: «Pour une fois, le juge s'est référé non pas au code de la famille marocain mais à la convention internationale sur les droits de l'enfant, ratifiée par le Maroc, et selon laquelle ce sont les intérêts primordiaux des enfants qui prévalent. Il s'est en outre basé sur la convention européenne sur les droits des enfants, également ratifiée par le Maroc en 2014, celui-ci étant partenaire pour la démocratie avec le Conseil de l'Europe.»
Une reconnaissance de la paternité, pas de la filiation
En fournissant des tests ADN, la mère a prouvé le lien biologique qui permet à son enfant d'avoir officiellement un père. Si cette reconnaissance de la paternité est saluée, ce n'est pas le cas de la filiation, régie en partie par la charia (la loi islamique).
La fillette en question reste donc illégitime, et ne peut pas disposer des droits réservés aux enfants nés au sein d'un mariage, tel que l'héritage. Selon l'association marocaine Insaf (Institution nationale de solidarité avec les femmes en détresse), 210.000 enfants se sont trouvés dans cette situation au Maroc entre 2003 et 2009, soit plus de 30.000 par an.
C'est pour cette raison que que le tribunal de Tanger a refusé de verser une pension alimentaire à la jeune maman. Toutefois, parce que le juge a estimé qu'élever son enfant seule était un préjudice à la mère, il a condamné le père à lui verser une indemnité de 100.000 dirhams, soit 9400 euros. S'il n'est pas cassé en appel, ce jugement pourrait définitivement faire date

gerard2007 a écrit:

salamsam a écrit:

Mais où t'es allé chercher ca encore ?

Est ce dans ce site Gerard ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Car si c'est ce site, il sagit d'un site chiite et non sunnite.

Le 30 janvier dernier, le tribunal de première instance de Tanger a livré un jugement sans précédent au Maroc: il a reconnu à un homme la paternité d'une petite fille, née d'une relation hors mariage. Pour avoir conçu un enfant dans une telle situation, ce père avait déjà été condamné en mars 2016 à un mois de prison ferme pour «débauche».
La mère, souhaitant avant tout qu'il reconnaisse leur enfant, a pourtant décidé à la fin de l'année 2016 de porter plainte. La justice lui a donc donné raison, en lui accordant également une indemnité.
Au Maroc, les relations sexuelles hors-mariage sont considérées comme des délits, punissables d'un mois à un an de prison. Par une autre jurisprudence qui existe depuis les années 60, les pères biologiques n'ont de surcroît aucun devoir vis-à-vis des enfants nés de ces unions «illégitimes». L'information, révélée mardi 21 février par le site marocain d'informations Médias24, a donc fait le bonheur de bon nombre d'associations marocaines.

Pour Abderrazzak El Hannouchi, du Conseil national des droits de l'homme (CNDH) du Maroc, ce fait constitue ainsi «une petite révolution juridique». À La Croix, il explique ainsi: «Pour une fois, le juge s'est référé non pas au code de la famille marocain mais à la convention internationale sur les droits de l'enfant, ratifiée par le Maroc, et selon laquelle ce sont les intérêts primordiaux des enfants qui prévalent. Il s'est en outre basé sur la convention européenne sur les droits des enfants, également ratifiée par le Maroc en 2014, celui-ci étant partenaire pour la démocratie avec le Conseil de l'Europe.»
Une reconnaissance de la paternité, pas de la filiation
En fournissant des tests ADN, la mère a prouvé le lien biologique qui permet à son enfant d'avoir officiellement un père. Si cette reconnaissance de la paternité est saluée, ce n'est pas le cas de la filiation, régie en partie par la charia (la loi islamique).
La fillette en question reste donc illégitime, et ne peut pas disposer des droits réservés aux enfants nés au sein d'un mariage, tel que l'héritage. Selon l'association marocaine Insaf (Institution nationale de solidarité avec les femmes en détresse), 210.000 enfants se sont trouvés dans cette situation au Maroc entre 2003 et 2009, soit plus de 30.000 par an.
C'est pour cette raison que que le tribunal de Tanger a refusé de verser une pension alimentaire à la jeune maman. Toutefois, parce que le juge a estimé qu'élever son enfant seule était un préjudice à la mère, il a condamné le père à lui verser une indemnité de 100.000 dirhams, soit 9400 euros. S'il n'est pas cassé en appel, ce jugement pourrait définitivement faire date

Ok je ne savais pas. Aprés recherche je viens de trouver un site sunnite qui en parle.

D'aprés ce site, un enfant né d'une relation hors mariage, donc d'une fornication ou d'un adultère, peut hériter de la mère et la mère peut hériter de l'enfant, mais le père n'a aucun droit sur l'enfant et l'enfant ne peut hériter du père.


L’enfant adultérin ne peut pas être affilié à son auteur fornicateur par sa reconnaissance par celui-ci comme nous l’avons déjà dit. Mais il sera affilié à sa mère s’il s’avère que c’est celle qui l’a bien mis au monde.


Mais si le père tait le fait que l'enfant a été concu de facon illégitime, alors il peut avoir ses droits de père sur l'enfant et l'enfant peut hériter du père.

Mais si le père demande à ce que l’affiliation lui soit établie sans préciser que l’enfant est illégitime, on le lui attribue par rapport aux dispositions qui lui sont applicables ici-bas. Ce serait aussi le cas s’il épousait sa partenaire pendant sa grossesse et que celle-ci accouche après la durée minimale d’une grossesse et que l’homme observe le silence ou réclame l’enfant sans préciser qu’il est illégitime. Dans ces cas, lui est reconnue une affiliation impliquant l’application des dispositions légales régissant les affaires d’ici-bas.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

La on touche vraiment à la legislation, avec les 4 ecoles juridiques, qui ont parfois des avis divergeant et qui cherchent à établir des lois en interprétant Coran et hadith, apparemment c'est en interprétant un hadith que certaines ecoles juridiques en ont conclut à cette loi sur ce point.

salamsam a écrit:

gerard2007 a écrit:

Le 30 janvier dernier, le tribunal de première instance de Tanger a livré un jugement sans précédent au Maroc: il a reconnu à un homme la paternité d'une petite fille, née d'une relation hors mariage. Pour avoir conçu un enfant dans une telle situation, ce père avait déjà été condamné en mars 2016 à un mois de prison ferme pour «débauche».
La mère, souhaitant avant tout qu'il reconnaisse leur enfant, a pourtant décidé à la fin de l'année 2016 de porter plainte. La justice lui a donc donné raison, en lui accordant également une indemnité.
Au Maroc, les relations sexuelles hors-mariage sont considérées comme des délits, punissables d'un mois à un an de prison. Par une autre jurisprudence qui existe depuis les années 60, les pères biologiques n'ont de surcroît aucun devoir vis-à-vis des enfants nés de ces unions «illégitimes». L'information, révélée mardi 21 février par le site marocain d'informations Médias24, a donc fait le bonheur de bon nombre d'associations marocaines.

Pour Abderrazzak El Hannouchi, du Conseil national des droits de l'homme (CNDH) du Maroc, ce fait constitue ainsi «une petite révolution juridique». À La Croix, il explique ainsi: «Pour une fois, le juge s'est référé non pas au code de la famille marocain mais à la convention internationale sur les droits de l'enfant, ratifiée par le Maroc, et selon laquelle ce sont les intérêts primordiaux des enfants qui prévalent. Il s'est en outre basé sur la convention européenne sur les droits des enfants, également ratifiée par le Maroc en 2014, celui-ci étant partenaire pour la démocratie avec le Conseil de l'Europe.»
Une reconnaissance de la paternité, pas de la filiation
En fournissant des tests ADN, la mère a prouvé le lien biologique qui permet à son enfant d'avoir officiellement un père. Si cette reconnaissance de la paternité est saluée, ce n'est pas le cas de la filiation, régie en partie par la charia (la loi islamique).
La fillette en question reste donc illégitime, et ne peut pas disposer des droits réservés aux enfants nés au sein d'un mariage, tel que l'héritage. Selon l'association marocaine Insaf (Institution nationale de solidarité avec les femmes en détresse), 210.000 enfants se sont trouvés dans cette situation au Maroc entre 2003 et 2009, soit plus de 30.000 par an.
C'est pour cette raison que que le tribunal de Tanger a refusé de verser une pension alimentaire à la jeune maman. Toutefois, parce que le juge a estimé qu'élever son enfant seule était un préjudice à la mère, il a condamné le père à lui verser une indemnité de 100.000 dirhams, soit 9400 euros. S'il n'est pas cassé en appel, ce jugement pourrait définitivement faire date

Ok je ne savais pas. Aprés recherche je viens de trouver un site sunnite qui en parle.

D'aprés ce site, un enfant né d'une relation hors mariage, donc d'une fornication ou d'un adultère, peut hériter de la mère et la mère peut hériter de l'enfant, mais le père n'a aucun droit sur l'enfant et l'enfant ne peut hériter du père.


L’enfant adultérin ne peut pas être affilié à son auteur fornicateur par sa reconnaissance par celui-ci comme nous l’avons déjà dit. Mais il sera affilié à sa mère s’il s’avère que c’est celle qui l’a bien mis au monde.


Mais si le père tait le fait que l'enfant a été concu de facon illégitime, alors il peut avoir ses droits de père sur l'enfant et l'enfant peut hériter du père.

Mais si le père demande à ce que l’affiliation lui soit établie sans préciser que l’enfant est illégitime, on le lui attribue par rapport aux dispositions qui lui sont applicables ici-bas. Ce serait aussi le cas s’il épousait sa partenaire pendant sa grossesse et que celle-ci accouche après la durée minimale d’une grossesse et que l’homme observe le silence ou réclame l’enfant sans préciser qu’il est illégitime. Dans ces cas, lui est reconnue une affiliation impliquant l’application des dispositions légales régissant les affaires d’ici-bas.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

La on touche vraiment à la legislation, avec les 4 ecoles juridiques, qui ont parfois des avis divergeant et qui cherchent à établir des lois en interprétant Coran et hadith, apparemment c'est en interprétant un hadith que certaines ecoles juridiques en ont conclut à cette loi sur ce point.

dans ce cas précis , bien que le père soit reconnu , la fillette n'aura pas le droit a l'héritage (la charia s'y oppose)
dans ce cas bien précis , la fillette innocente n'aura pas de droit , la loi de dieu a tranché .
est tu en accord avec cette loi dite de dieu ?
approuves tu cette charia

gerard2007 a écrit:

«Pour une fois, le juge s'est référé non pas au code de la famille marocain mais à la convention internationale sur les droits de l'enfant, ratifiée par le Maroc, et selon laquelle ce sont les intérêts primordiaux des enfants qui prévalent. Il s'est en outre basé sur la convention européenne sur les droits des enfants, également ratifiée par le Maroc en 2014, celui-ci étant partenaire pour la démocratie avec le Conseil de l'Europe.»

voici une preuve supplémentaire que la loi islamique n'est pas compatible avec les droits de l'homme.
les musulmans sont le c.. entre deux chaises et il faudra bien qu'ils choisissent un jour soit de réformer l'islam, soit d'apostasier, soit de renoncer à vivre dans un pays qui applique les droits de l'homme.

rosarum a écrit:

gerard2007 a écrit:

«Pour une fois, le juge s'est référé non pas au code de la famille marocain mais à la convention internationale sur les droits de l'enfant, ratifiée par le Maroc, et selon laquelle ce sont les intérêts primordiaux des enfants qui prévalent. Il s'est en outre basé sur la convention européenne sur les droits des enfants, également ratifiée par le Maroc en 2014, celui-ci étant partenaire pour la démocratie avec le Conseil de l'Europe.»

voici une preuve supplémentaire que la loi islamique n'est pas compatible avec les droits de l'homme.
les musulmans sont le c.. entre deux chaises et il faudra bien qu'ils choisissent un jour soit de réformer l'islam, soit d'apostasier, soit de renoncer à vivre  dans un pays qui applique les droits de l'homme.

Voilà le début de l'apostasie du Maroc.

Un bon signe !

Mais aussi un signe de ralliement pour tous les islamistes du pays !

gerard2007 a écrit:

charia (la loi islamique).
un enfant né hors mariage n'a pas droit a l'héritage
L'enfant en question reste donc illégitime, et ne peut pas disposer des droits réservés aux enfants nés au sein d'un mariage, tel que l'héritage.

quoi de plus injuste de punir l'innocent , celui qui n'a rien demandé , celui qui vient au monde hors mariage sera  déshérité , même s'il est reconnu par son père .

qu'on ne vienne pas me dire que dieu puisse pondre une telle horreur

si l'enfant est reconnu par son père il est légitime.

Eden a écrit:

gerard2007 a écrit:

charia (la loi islamique).
un enfant né hors mariage n'a pas droit a l'héritage
L'enfant en question reste donc illégitime, et ne peut pas disposer des droits réservés aux enfants nés au sein d'un mariage, tel que l'héritage.

quoi de plus injuste de punir l'innocent , celui qui n'a rien demandé , celui qui vient au monde hors mariage sera  déshérité , même s'il est reconnu par son père .

qu'on ne vienne pas me dire que dieu puisse pondre une telle horreur

si l'enfant est reconnu par son père il est légitime.

pas dans la charia , il devait venir au monde d'un couple marié .

Poisson vivant a écrit:

Poisson vivant a écrit:

Quel texte justifie cette loi ?

Le Coran ?

La Sunna ?

Un Musulman peut il me dire à partir de quel texte justifie t'on cette loi ?

Le Coran ?

La Sunna ?




.

En fait d'aprés le lien que j'ai donné plus haut, les jurisconsultes musulmans de l'école hanifite ont décidé de cette loi à partir de l'interpretation d'un hadith :

L’enfant appartient au lit et le fornicateur reçoit la pierre


Selon un hadith prophétique cité par Mouslim, le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur Lui) a dit : « l’enfant appartient au lit et le fornicateur reçoit la pierre ». L’imam an-Nawawi a dit : « le terme  ‘al-a’air’ signifie fornicateur et l’expression « le fornicateur reçoit la pierre » signifie qu’on lui réserve la déception car il n’a aucun droit sur l’enfant. Les arabes disent familièrement : « Un tel recevra la pierre » c’est-à-dire qu’il sera déçu.

• La filiation de l’enfant naturel n’est pas établie  par rapport à son père.

Sur la base du noble hadith prophétique : « l’enfant appartient au lit et le fornicateur reçoit la pierre», les jurisconsultes soutiennent que la filiation de l’enfant naturel n’est pas établie par rapport à son père du point de vue légal. Autrement dit, il n’existe aucun lien de paternité légal entre l’enfant et son auteur et celui ci ne pourrait pas l’obtenir par reconnaissance, d’après les dires des jurisconsultes.


Et d'aprés l'école Malékite à laquelle appartient les pays du Maghreb :

Deuxièmement, selon le droit malékite, « le sperme du fornicateur est vicié et il ne peut pas lui donner un droit sur l’enfant (issu de ses oeuvres) par reconnaissance ».

L’enfant adultérin est affilié à sa mère

L’enfant adultérin ne peut pas être affilié à son auteur fornicateur par sa reconnaissance par celui-ci comme nous l’avons déjà dit. Mais il sera affilié à sa mère s’il s’avère que c’est celle qui l’a bien mis au monde.

Dans le Mabsout d’al-Sarakhsi, il  est écrit : «  Si quelqu’un avoue avoir forniqué avec une femme et prouve qu’un enfant en est né et reçoit la confirmation des faits par sa partenaire, aucun des deux intéressés n’obtiendra l’affiliation de l’enfant, compte tenu des propos du Prophète (bénédiction et salut soient sur Lui) : « l’enfant appartient au lit et le fornicateur reçoit la pierre». Car le fornicateur n’a pas de lit. Si l’accoucheuse atteste la naissance de l’enfant, l’affiliation est établie par rapport à la femme, à l’exclusion de l’homme car l’établissement de l’affiliation dépend de l’enfantement constaté par l’accoucheuse ayant assisté physiquement à la délivrance ».


En d'autres terme on est la dans l’interprétation d'un hadith par des juristes hanifite et également semble t'il Malikite.

salamsam a écrit:

Poisson vivant a écrit:

Un Musulman peut il me dire à partir de quel texte justifie t'on cette loi ?
Le Coran ?
La Sunna ?

.

En fait d'aprés le lien que j'ai donné plus haut, les jurisconsultes musulmans de l'école hanifite ont décidé de cette loi à partir de l'interpretation d'un hadith :
L’enfant appartient au lit et le fornicateur reçoit la pierre


Selon un hadith prophétique cité par Mouslim, le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur Lui) a dit : « l’enfant appartient au lit et le fornicateur reçoit la pierre ». L’imam an-Nawawi a dit : « le terme  ‘al-a’air’ signifie fornicateur et l’expression « le fornicateur reçoit la pierre » signifie qu’on lui réserve la déception car il n’a aucun droit sur l’enfant. Les arabes disent familièrement : « Un tel recevra la pierre » c’est-à-dire qu’il sera déçu.

• La filiation de l’enfant naturel n’est pas établie  par rapport à son père.

Sur la base du noble hadith prophétique : « l’enfant appartient au lit et le fornicateur reçoit la pierre», les jurisconsultes soutiennent que la filiation de l’enfant naturel n’est pas établie par rapport à son père du point de vue légal. Autrement dit, il n’existe aucun lien de paternité légal entre l’enfant et son auteur et celui ci ne pourrait pas l’obtenir par reconnaissance, d’après les dires des jurisconsultes.


Et d'aprés l'école Malékite à laquelle appartient les pays du Maghreb :

Deuxièmement, selon le droit malékite, « le sperme du fornicateur est vicié et il ne peut pas lui donner un droit sur l’enfant (issu de ses oeuvres) par reconnaissance ».

L’enfant adultérin est affilié à sa mère

L’enfant adultérin ne peut pas être affilié à son auteur fornicateur par sa reconnaissance par celui-ci comme nous l’avons déjà dit. Mais il sera affilié à sa mère s’il s’avère que c’est celle qui l’a bien mis au monde.

Dans le Mabsout d’al-Sarakhsi, il  est écrit : «  Si quelqu’un avoue avoir forniqué avec une femme et prouve qu’un enfant en est né et reçoit la confirmation des faits par sa partenaire, aucun des deux intéressés n’obtiendra l’affiliation de l’enfant, compte tenu des propos du Prophète (bénédiction et salut soient sur Lui) : « l’enfant appartient au lit et le fornicateur reçoit la pierre». Car le fornicateur n’a pas de lit. Si l’accoucheuse atteste la naissance de l’enfant, l’affiliation est établie par rapport à la femme, à l’exclusion de l’homme car l’établissement de l’affiliation dépend de l’enfantement constaté par l’accoucheuse ayant assisté physiquement à la délivrance ».

Salamsam

Ca c'est sympa !

Ne penses-tu pas que le père -en dehors d'avoir un droit - a néanmoins un devoir vis à vis de l'enfant et de sa mère ?

salamsam a écrit:

Poisson vivant a écrit:

Un Musulman peut il me dire à partir de quel texte justifie t'on cette loi ?

Le Coran ?

La Sunna ?




.

En fait d'aprés le lien que j'ai donné plus haut, les jurisconsultes musulmans de l'école hanifite ont décidé de cette loi à partir de l'interpretation d'un hadith :

L’enfant appartient au lit et le fornicateur reçoit la pierre


Selon un hadith prophétique cité par Mouslim, le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur Lui) a dit : « l’enfant appartient au lit et le fornicateur reçoit la pierre ». L’imam an-Nawawi a dit : « le terme  ‘al-a’air’ signifie fornicateur et l’expression « le fornicateur reçoit la pierre » signifie qu’on lui réserve la déception car il n’a aucun droit sur l’enfant. Les arabes disent familièrement : « Un tel recevra la pierre » c’est-à-dire qu’il sera déçu.

• La filiation de l’enfant naturel n’est pas établie  par rapport à son père.

Sur la base du noble hadith prophétique : « l’enfant appartient au lit et le fornicateur reçoit la pierre», les jurisconsultes soutiennent que la filiation de l’enfant naturel n’est pas établie par rapport à son père du point de vue légal. Autrement dit, il n’existe aucun lien de paternité légal entre l’enfant et son auteur et celui ci ne pourrait pas l’obtenir par reconnaissance, d’après les dires des jurisconsultes.


Et d'aprés l'école Malékite à laquelle appartient les pays du Maghreb :

Deuxièmement, selon le droit malékite, « le sperme du fornicateur est vicié et il ne peut pas lui donner un droit sur l’enfant (issu de ses oeuvres) par reconnaissance ».

L’enfant adultérin est affilié à sa mère

L’enfant adultérin ne peut pas être affilié à son auteur fornicateur par sa reconnaissance par celui-ci comme nous l’avons déjà dit. Mais il sera affilié à sa mère s’il s’avère que c’est celle qui l’a bien mis au monde.

Dans le Mabsout d’al-Sarakhsi, il  est écrit : «  Si quelqu’un avoue avoir forniqué avec une femme et prouve qu’un enfant en est né et reçoit la confirmation des faits par sa partenaire, aucun des deux intéressés n’obtiendra l’affiliation de l’enfant, compte tenu des propos du Prophète (bénédiction et salut soient sur Lui) : « l’enfant appartient au lit et le fornicateur reçoit la pierre». Car le fornicateur n’a pas de lit. Si l’accoucheuse atteste la naissance de l’enfant, l’affiliation est établie par rapport à la femme, à l’exclusion de l’homme car l’établissement de l’affiliation dépend de l’enfantement constaté par l’accoucheuse ayant assisté physiquement à la délivrance ».


En d'autres terme on est la dans l’interprétation d'un hadith par des juristes.

.

Raziel a écrit:

salamsam a écrit:

En fait d'aprés le lien que j'ai donné plus haut, les jurisconsultes musulmans de l'école hanifite ont décidé de cette loi à partir de l'interpretation d'un hadith :
L’enfant appartient au lit et le fornicateur reçoit la pierre

Selon un hadith prophétique cité par Mouslim, le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur Lui) a dit : « l’enfant appartient au lit et le fornicateur reçoit la pierre ». L’imam an-Nawawi a dit : « le terme  ‘al-a’air’ signifie fornicateur et l’expression « le fornicateur reçoit la pierre » signifie qu’on lui réserve la déception car il n’a aucun droit sur l’enfant. Les arabes disent familièrement : « Un tel recevra la pierre » c’est-à-dire qu’il sera déçu.

• La filiation de l’enfant naturel n’est pas établie  par rapport à son père.

Sur la base du noble hadith prophétique : « l’enfant appartient au lit et le fornicateur reçoit la pierre», les jurisconsultes soutiennent que la filiation de l’enfant naturel n’est pas établie par rapport à son père du point de vue légal. Autrement dit, il n’existe aucun lien de paternité légal entre l’enfant et son auteur et celui ci ne pourrait pas l’obtenir par reconnaissance, d’après les dires des jurisconsultes.

Et d'aprés l'école Malékite à laquelle appartient les pays du Maghreb :

Deuxièmement, selon le droit malékite, « le sperme du fornicateur est vicié et il ne peut pas lui donner un droit sur l’enfant (issu de ses oeuvres) par reconnaissance ».

L’enfant adultérin est affilié à sa mère

L’enfant adultérin ne peut pas être affilié à son auteur fornicateur par sa reconnaissance par celui-ci comme nous l’avons déjà dit. Mais il sera affilié à sa mère s’il s’avère que c’est celle qui l’a bien mis au monde.

Dans le Mabsout d’al-Sarakhsi, il  est écrit : «  Si quelqu’un avoue avoir forniqué avec une femme et prouve qu’un enfant en est né et reçoit la confirmation des faits par sa partenaire, aucun des deux intéressés n’obtiendra l’affiliation de l’enfant, compte tenu des propos du Prophète (bénédiction et salut soient sur Lui) : « l’enfant appartient au lit et le fornicateur reçoit la pierre». Car le fornicateur n’a pas de lit. Si l’accoucheuse atteste la naissance de l’enfant, l’affiliation est établie par rapport à la femme, à l’exclusion de l’homme car l’établissement de l’affiliation dépend de l’enfantement constaté par l’accoucheuse ayant assisté physiquement à la délivrance ».

Salamsam

Ca c'est sympa !

Ne penses-tu pas que le père -en dehors d'avoir un droit - a néanmoins un devoir vis à vis de l'enfant et de sa mère ?

Je ne comprends pas trés bien cette interprétation qu'ils font. Les liens de parenté sont éminemment sacré en Islam au point qu'il est même interdit de les rompre si ces parents s'adonnent à l'idolatrie. Je ne sais pas si les 2 autres écoles juridiques ont la même loi car il y a toujours des divergences entres les 4 ecoles sur bon nombre de loi.


En fait aprés reflexion, je me demande s'il ne sagit pas d'eviter une fausse paternité. Car dans le cas de la femme, il est facile d'établir que c'est son enfant puisque c'est elle qui l'a mis au monde et donc il suffisait que l'accoucheuse et les témoins de l'accouchement en témoigne, comme le prévoit cette loi. Tandis que pour le père, il était impossible, avant la mise en place des tests ADN au XXI èle siècle, d'établir de facon certaine la paternité.

salamsam a écrit:

Raziel a écrit:

Salamsam

Ca c'est sympa !

Ne penses-tu pas que le père -en dehors d'avoir un droit - a néanmoins un devoir vis à vis de l'enfant et de sa mère ?

Je ne comprends pas trés bien cette interprétation qu'ils font. Les liens de parenté sont éminemment sacré en Islam au point qu'il est même interdit de les rompre si ces parents s'adonnent à l'idolatrie. Je ne sais pas si les 2 autres écoles juridiques ont la même loi car il y a toujours des divergences entres les 4 ecoles sur bon nombre de loi.

C'est un sujet intéressant.
Jésus nous a dit de nous attendre à devoir laisser tomber des parents qui restent juifs.

Luc 12, 51 a écrit:

Pensez-vous que je sois apparu pour établir la paix sur la terre? Non, je vous le dis, mais bien la
division. Désormais en effet, dans une maison de cinq personnes, on sera divisé, trois contre deux et deux
contre trois: on sera divisé, père contre fils et fils contre père, mère contre sa fille et fille contre sa mère, belle-mère
contre sa bru et bru contre sa belle-mère.

C'est d'ailleurs ce qu'on observe aussi chez les musulmans, quand l'un devient chrétien.

Qu'il est fort, ce Jésus !