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 Contes derviches

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MessageSujet: Contes derviches   Contes derviches EmptyJeu 08 Sep 2016, 02:17

080/9/2016
"Imam El-Ghazali rapporte une tradition concernant Isa ibn Maryam.
Isa vit un jour des gens assis sur un mur, au bord de la route.
Ils avaient l'air misérable.
Isa leur demanda :
« Quelle est votre affliction ? »
Ils dirent :
« C'est notre peur de l'enfer qui nous a rendus ainsi. »
Isa se remit en chemin, et vit des gens qui se tenaient tristement sur le talus, dans différentes attitudes.
Il leur dit :
« Quelle est votre affliction ? »
Ils dirent :
« Le désir du paradis nous a rendus ainsi. »
Isa se remit en chemin, et rencontra peu après un troisième groupe. Ces gens avaient l'air d'avoir beaucoup enduré, mais leurs visages rayonnaient de joie.
Isa se tourna vers eux :
« Dites-moi ce qui vous a rendus ainsi. »
Ils répondirent :
« L'Esprit de Vérité. Nous avons vu la Réalité, cela nous a rendus oublieux des objectifs inférieurs. »
Isa dit alors :
« Ceux-ci sont les gens qui atteignent au réel. Le Jour des Comptes, c'est eux qui seront dans la Présence de Dieu. »
[Ceux qui pensent que l'accent exclusif sur le thème de la récompense et du châtiment favorise le progrès spirituel ont souvent été surpris par cette tradition soufie relative à Jésus.
Pour les soufis, une forte insistance sur l'idée de gain ou de perte n'est utile qu'à certains individus, et encore cet aspect des choses ne représente-t-il qu'une composante de l'ensemble des expériences vécues par chacun. Ceux qui ont étudié les méthodes de conditionnement et d'endoctrinement, et leurs effets sur la personne humaine, seront enclins à leur donner raison.
Les dévots formalistes ont du mal à admettre que les alternatives simples (bien-mal, tension-détente, récompense-châtiment) ne sont que des éléments d'un système complexe d'accomplissement de soi.]"

Idries Shah, "Contes derviches"

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Dernière édition par Allbatar le Jeu 08 Sep 2016, 02:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Contes derviches   Contes derviches EmptyJeu 08 Sep 2016, 02:19

"Un homme habillé en soufi, passant dans la rue, frappa un chien de sa canne. L'animal, jappant de douleur, s'enfuit chez le grand sage Abu-Saïd. Se jetant à ses pieds et levant sa patte blessée, il demanda que justice lui soit rendue contre le soufi, qui l'avait si cruellement traité.
Le sage convoqua le soufi.
« Ô insouciant ! lui dit-il en présence du chien. Au nom de quoi t'es-tu permis de traiter de la sorte un pauvre animal ? Vois ce que tu as fait !
– Ce n'est pas ma faute, loin de là ! répondit le soufi. C'est la faute de ce chien. Je ne l'ai pas frappé par caprice, je l'ai frappé parce qu'il avait posé ses pattes sur ma robe. »
Le chien continuait de se plaindre.
Alors le sage sans pareil s'adressa à la pauvre bête :
« Plutôt que d'attendre l'Ultime Compensation, laisse-moi te donner une compensation pour apaiser ta douleur. »
Le chien dit à Abu-Saïd :
« Grand sage ! Quand j'ai vu cet homme revêtu de la robe des soufis, j'ai pensé qu'il ne me ferait aucun mal. Si j'avais vu sur mon chemin un homme portant un vêtement ordinaire, je l'aurais sûrement évité. Devant la robe des gens de la Vérité je me suis cru en sécurité. Là fut mon erreur. Si tu veux le châtier, dépouille-le du vêtement des Élus. Arrache-lui cette robe, qui revêt les hommes de droiture... »
Le chien occupait un certain rang sur la Voie. Il est faux de croire qu'un homme est par nature supérieur à un chien.
[Le « conditionnement », représenté ici par la « robe du derviche », est souvent pris à tort par les ésotéristes et les esprits religieux de toute espèce comme le signe de la valeur ou de l'expérience réelles.
Cette histoire, tirée de l'Ilahi-Nama (Le Livre divin) d'Attar, est souvent racontée par les derviches qui suivent la Voie du Blâme. Elle est attribuée à Hamdun le Blanchisseur (IXe siècle).]"

Idries Shah, "Contes derviches"

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Dernière édition par Allbatar le Jeu 08 Sep 2016, 02:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Contes derviches   Contes derviches EmptyJeu 08 Sep 2016, 02:20

"Un amoureux était en train de décrire à sa bien-aimée tout ce qu’il avait fait pour elle :
« J’ai fait beaucoup de choses pour toi. Par ta faute, j’ai été la cible de beaucoup de flèches. Mes biens se sont envolés et ma dignité en même temps. Ah ! combien j’ai souffert par amour pour toi ! Il n’y a plus ni soir ni matin pour m’apporter le sourire. »
Ainsi faisait la liste des breuvages amers qu’il lui avait fallu absorber. Il ne faisait pas cela dans le but de culpabiliser sa bien-aimée, mais plutôt pour lui prouver sa sincérité. Car la soif des amoureux ne comble aucun instinct. Sans se lasser, il décrivait ses peines. Comment un poisson pourrait-il se lasser de l’eau ?
Quand il avait fini de parler de ses déboires, il ajoutait :
« Et je ne t’ai encore rien dit ! »
Il était comme la chandelle qui ignore sa flamme et fond en larmes.
Sa bien-aimée lui répondit :
« C’est vrai, tu as fait tout cela pour moi. Mais maintenant, prête-moi l’oreille et écoute ceci : Tu n’es pas allé jusqu’à l’origine de l’origine de l’amour et tout ce que tu as fait n’est que peu de chose !
– Dis-moi quelle est donc cette origine ?
– C’est la mort, la disparition, l’inexistence. Tu as tout fait pour prouver ton amour, sauf mourir ! »
A cet instant même, l’amoureux rendit l’âme dans la joie et cette joie lui resta, éternelle."

Djalâl-od-Dîn Rûmî, "Le Mesnevi : 150 contes soufis", p. 123

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