Le djihad est avant tout une obligation religieuse communautaire (ou "de suffisance" : fard al-kifaya), mais devient une obligation individuelle (fard al-‘ayn) en cas d'attaque menée contre l'islam, quand des non-musulmans capturent et emprisonnent un groupe de musulmans ou lorsque est proclamée une mobilisation générale.
Le djihad, comme toute guerre, serait en soi un mal (fasad). Mais, ayant pour fin de combattre un mal plus grand, l’impiété, la non-reconnaissance "des droits de Dieu et des droits des hommes", il devient un bien.
Selon la doctrine traditionnelle, combattre pour le djihad est un acte de dévotion pure (ikhlas) et ceux qui se sont sacrifiés"c'est-à-dire qui sont morts les armes à la main sont par excellence les témoins (shahid ; au pluriel : shuhada’). Ils sont assurés du salut éternel et entrent sans retard au paradis :
« Ne pense pas que ceux qui ont été tués dans le sentier d'Allah, soient morts. Au contraire, ils sont vivants, auprès de leur Seigneur… » (Coran, III, 169).
La guerre sacrée n'a pas été incluse dans les obligations religieuses de l'islam, sauf pour les kharijites qui ont élevé le jihâd au rang de sixième pilier de l'islam et pour les chiites duodécimains qui le considèrent comme une des dix pratiques religieuses du culte.
À l'origine, le nom de "marabout" était donné aux combattants de la foi (moudjahidin ) tués au cours d'une guerre sainte ; leur tombe était un lieu de pèlerinage et la baraka s'étendait à leurs descendants ; par la suite, les ascètes ou ermites retirés dans la solitude furent aussi appelés marabouts et consultés comme oracles ou, en Afrique, comme guérisseurs et sorciers.
Il est du devoir de tout musulman adulte, de sexe masculin, en bonne santé, d'entretenir un djihad contre les pays voisins non musulmans.
Ne l'oubliez jamais, quand les musulmans en tant que religion universaliste, l'islam se doit d'être propagé sans discontinuer par la communauté musulmane sur toute terre non musulmane, jusqu'à s'étendre au monde entier.
Pour parvenir à ce but, différents versets coraniques recommandent soit de mener une propagande persuasive soit de combattre toute attaque contre l'islam.
Un appel (da‘wa) doit être adressé aux États qui ignorent l’islam ou le repoussent. S’ils se refusent à entendre cet appel, la loi islamique, selon les interprétations, appelle à entrer en guerre contre ces États, les armes à la main, ou considère que la lutte armée n'est qu'une des modalités du djihad et préconise le prosélytisme et la propagande missionnaire.
Les livres de la loi précisent que les non-combattants, femmes, enfants ou moines, doivent bénéficier du respect des musulmans, recommandation que ne suivent évidemment pas les fanatiques.
Les musulmans sont dans le même cas que certains de leurs ancêtres dans d'autres contées, obliger de pratiquer la dissimulation et le menson.ge.
L'islam est l'islam, il s'impose par la ruse souvent par la force systématiquement.