Premier MOOC du Collége des Bernardins

Signalons, pendant qu'il est encore temps, le 1er MOOC du Collège des Bernardins sur la Bible sur le site sinod.fr

Samir Abel a écrit:

Signalons, pendant qu'il est encore temps, le 1er MOOC du Collège des Bernardins sur la Bible sur le site sinod.fr

Pour ceux qui ne le sauraient pas, les MOOC sont l' acronyme de Massive Online Open Course (hélas !!! On ne sait plus parler en français ): ce sont des formations en ligne ouvertes à tous, souvent dispensées sous la forme de vidéos....


Selon le journal "La Croix", "ce premier cours aura pour thème « De l’Ancien au Nouveau Testament », et sera assuré par le P. Jean-Philippe Fabre, vicaire à la paroisse Notre-Dame d’Auteuil à Paris, docteur en théologie et enseignant à la Faculté Notre Dame et en Cours Publics à l’École Cathédrale du Collège des Bernardins. « Ce MOOC cherchera à comprendre les rapports qu’entretiennent l’un et l’autre Testaments. Nous saisirons pourquoi le chrétien ne peut se contenter du Nouveau », explique le P. Fabre.

Accessible gratuitement, le cours commencera début 2016 pour une durée de trois mois, et se composera de douze vidéos de quinze minutes, à raison d’une par semaine. Des travaux individuels et collectifs sont également au programme, et l’ensemble sera sanctionné par un examen final en ligne.

« Ce MOOC est destiné à tous ceux qui désirent comprendre plus clairement le fonctionnement de la Bible », assure le Collège des Bernardins, précisant que « l’itinéraire se veut accessible au plus grand nombre et non réservé à des initiés. »

« Sinod », un grand programme de cours en ligne

Ce cours en ligne, une première en France dans le domaine de la théologie, est en réalité une expérimentation en vue d’un projet de cours en ligne de plus grande ampleur, appelé « Sinod ».

« Le Collège des Bernardins souhaiterait dans un premier temps proposer un MOOC d’expérimentation et espère à terme proposer deux formations chaque année », prévoit le P. Éric Morin, coordinateur de l’École Cathédrale.

Un « crowdfunding » de 11 000 €

Le Collège des Bernardins a mis en ligne une présentation du projet sur le site chrétien de financement participatif Credofunding, grâce à laquelle il espère récolter 11 000 € de dons pour le financement du projet. Cette somme servira au développement et à la maintenance de la plate-forme du cours en ligne."

(fin de citation)

Samir Abel a écrit:

Signalons, pendant qu'il est encore temps, le 1er MOOC du Collège des Bernardins sur la Bible sur le site sinod.fr

Et pour les inscriptions, cliquer ici :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

mario-franc_lazur a écrit:

Samir Abel a écrit:

Signalons, pendant qu'il est encore temps, le 1er MOOC du Collège des Bernardins sur la Bible sur le site sinod.fr

Pour ceux qui ne le sauraient pas, les MOOC sont l' acronyme de Massive Online Open Course (hélas !!! On ne sait plus parler en français ): ce  sont des formations en ligne ouvertes à tous, souvent dispensées sous la forme de vidéos....

Quelqu'un le suit'il ? personnellement oui ; ns en sommes déjà à la 3è semaine, mais il est encore temps de le rejoindre ; n'hésitez pas !

Pierresuzanne a écrit:

Samir Abel a écrit:

Quelqu'un le suit'il ? personnellement oui ; ns en sommes déjà à la 3è semaine, mais il est encore temps de le rejoindre ; n'hésitez pas !

Compte tenu du sujet (« De l’Ancien au Nouveau Testament »), qui a souvent animé notre forum;.... pourrais-tu nous en raconter les bonnes feuilles comme on dit...

Y-a-t-il moyen d'accéder à des résumés ?  

Il s'agit de démontrer comment le Christ accomplit (c'est le mot clé) les promesses de l'AT ; Je vs soumets l'exercice de contrôle de la 5è semaine

Citation :

Activité hebdomadaire (5 points possibles)

1/ Opposer Ancien Testament et Nouveau Testament ou rejeter l’Ancien pour ne garder que le Nouveau Testament est une hérésie, comment s’appelle–t–elle ?
L’Arianisme
Le Marcionisme
Le Nestorianisme
- sans réponse

2/ Les deux Testaments sont cohérents :
parce que Dieu ne peut se contredire
malgré les incohérences formelles
mais n’ont pas besoin l’un de l’autre pour se comprendre
- sans réponse

3/ Dans la parabole de Lazare, qu’est-ce qui permettra aux frères du mauvais riche de comprendre ?
Moïse et les Prophètes
Les psaumes
L’encyclopédie Universalis
- sans réponse

4/ Une constitution de Vatican II nous éclaire particulièrement sur le rapport de l’Ancien Testament et du Nouveau. Laquelle ?
Lumen Gentium
Sacrosanctum Concilium
Dei Verbum

5/ Que dit–on de Jésus par rapport à l’Ancien Testament ?
Jésus achève l’AT
Jésus rend caduque l’AT
Jésus accomplit l’AT
- sans réponse

Mais vs pouvez tjrs vs inscrire (c'est gratos) et taper sur les vidéos et voir les discussions.

Samir Abel a écrit:

Quelqu'un le suit-il ? personnellement oui

Personnellement, non, mais par contre, je suis en train de finir mon 6e module historique de leur formation à distance Agapan : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Notre forum ( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ) est d'ailleurs partenaire d'Agapan.

Ren' a écrit:

Samir Abel a écrit:

Quelqu'un le suit-il ? personnellement oui

Personnellement, non, mais par contre, je suis en train de finir mon 6e module historique de leur formation à distance Agapan : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Notre forum ( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ) est d'ailleurs partenaire d'Agapan.

Bonjour, mon cher REN'. Comment te portes-tu ? Et ta famille ?

mario-franc_lazur a écrit:

Bonjour, mon cher REN'. Comment te portes-tu ?

Débordé, je suis en retard pour valider mon dernier module d'Agapan
(au fait, si ça vous intéresse d'échanger avec lui, l'administrateur délégué de cette formation des Bernardins est inscrit sur notre forum : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] )

Ren' a écrit:

mario-franc_lazur a écrit:

Bonjour, mon cher REN'. Comment te portes-tu ?

Débordé, je suis en retard pour valider mon dernier module d'Agapan
(au fait, si ça vous intéresse d'échanger avec lui, l'administrateur délégué de cette formation des Bernardins est inscrit sur notre forum : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] )

Je pensais à ta santé et à ta famille !


Pour ce qui est de l'administrateur de la formation, tu m'en as donné le lien pour accéder à son profil, mais impossible d'accéder à ses messages !....

mario-franc_lazur a écrit:

Je pensais à ta santé et à ta famille !

Tout le monde a la santé ici, merci ! J'espère que tu te portes bien également :)

mario-franc_lazur a écrit:

Pour ce qui est de l'administrateur de la formation, tu m'en as donné le lien pour accéder à son profil, mais impossible d'accéder à ses messages !....

Les règles de confidentialité de notre forum bloquent en effet ce type de recherche, désolé !
Mais grâce à son profil, tu peux le contacter si tu le souhaites en MP.
On peut également lancer avec lui une "discussion miroir" sur le MOOC dont vous parlez ici, si ça vous intéresse.
Voici déjà le fil de discussion sur Agapan : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

J'ai été jeter un coup d’œil sur ce fameux MOOC du Collège des Bernardins, délivré par le Père Jean-Philippe Fabre.

Il y a des vidéos courtes postées chaque semaine pendant 3 mois qui traitent de la relation entre l'Ancien et le Nouveau Testament.

Je vais essayer de vous faire un petit résumé, car nous avons débattu si souvent de ces sujets sur le forum que je pense que cela en intéressera plus d'un.
Ce que j'écris est très résumé, j'ai parcouru en diagonale, et retenu ce qui me touchait personnellement.

Dans le premier mois de cours :
L’Ancien Testament est présenté comme un livre qui parle de l'Alliance entre Dieu et le Peuple élu fondé sur Abraham. Testament signifie Alliance.

Tout l'Ancien est en attente d'une Nouvelle Alliance (Jr 31, 31), et il est parcouru d'une annonce et de l'attente d'un Messie.

Le Nouveau Testament reconnait l'autorité de l'Ancien Testament puisque Jésus se révèle en citant les écritures.

L'Ancien Testament est même une clé de lecture pour comprendre le Nouveau. Ainsi Jésus, quand il raconte la parole du mauvais riche et de Lazare, fait-il dire à Abraham :
« Abraham lui dit : « Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent !
– Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.”
Abraham répondit : « S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.» » (Luc 16, 29-31).
Cela signifie que la résurrection du Christ n'est pas suffisante pour que les gens croient, il faut qu'ils puisent à la source de Moise et des Prophètes pour comprendre pleinement le message de la Résurrection.

Par ailleurs, l'enseignement spirituel délivré par les Apôtres reprend une constante de l'enseignement délivré par les juifs : la Parole de Dieu doit être expliquée et commentée par un plus ancien, un mieux formé, pour être comprise correctement. Ainsi l'eunuque que rencontre Philippe au début de l'expansion de l'Eglise, signale bien qu'il ne peut pas comprendre la Bible si personne ne la lui explique.
Il faut donc accepter d'entrer dans une relation modeste d'apprentissage par nos frères, si nous voulons comprendre la Parole de Dieu contenu dans la Bible.

A la fin de ce premier mois de cours un travail de synthèse a été proposé aux étudiants, dont je vous recopie la meilleure réponse sélectionnée par le Professeur, le Père Jean Philippe Fabre.
Il s'agissait de réfléchir à partir du texte de l’Évangile de Matthieu, qui raconte l'arrivée des mages à Jérusalem au moment de la naissance de Jésus et d'analyser les liens de ce texte avec l'Ancien Testament.


Voilà le texte de l’arrivée des mages à Jérusalem dans l’Évangile de Matthieu :
« Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem
et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui.
Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ.
Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. » (Matthieu 2, 1-6).


J'ai recopié ici une des meilleures réponses sélectionnées par le prof :
(ce texte n'est pas de moi)
Ce que disent l’Ancien et le Nouveau testament l’un de l’autre.
Le texte proposé est un passage d’un évangile dont l’auteur nous est connu puisqu’il s’agit de l’apôtre Matthieu. Il choisit de raconter l’arrivée des mages à Jérusalem en utilisant le récit comme type littéraire.

Le cadre historique est celui de l’occupation romaine et le cadre géographique est le même que celui de l’Ancien Testament : Bethléem, Judée, Juda, citées par exemple par le prophète Michée ou encore Jérusalem et Israël cités dès le Pentateuque comme lieux que Dieu choisit pour sceller la première Alliance avec son peuple.

Quant aux personnages, ils peuvent être classés selon des critères de l’Ancien Testament : d’une part les scribes et les grands prêtres, spécialistes de la loi, faisant partie du peuple élu : Israël. D’autre part les mages venus d’Orient après une longue marche, qui représentent les « nations qui marcheront à ta lumière » selon le texte d’Isaïe. Enfin, le personnage principal est cité plusieurs fois sous des appellations différentes : Jésus, Roi des juifs, Christ, Chef, Berger du peuple d’Israël. Ces titres s’ancrent clairement dans la théologie de l’Ancien testament puisque le nom de Jésus fait référence au prophète Josué. Roi des juifs, Chef et Berger du peuple sont des titres souvent employés dans l’Ancien Testament pour annoncer la venue d’un Roi qui scellera la nouvelle Alliance entre Dieu et Israël.

Matthieu utilise donc l’Ancien Testament comme clé de lecture de ce passage. En effet, par des recours implicites, il ancre totalement son récit dans l’univers littéraire de l’Ancienne Alliance.

Concernant l’intrigue, l’attente est palpable. En effet, les mages sont dans l’expectative de la venue du roi des juifs. Les grands prêtres et les scribes, quant à eux sont prêts puisqu’ils répondent très rapidement à la question d’Hérode. Ils puisent leur savoir dans l’Ancien Testament vécu comme une promesse à venir.

Matthieu reconnaît l’autorité de l’Ancien Testament à travers la réaction d’Hérode lui-même. Ainsi, comment prendre au sérieux cette question incongrue de mages fantaisistes, qui suivent une étoile, qui cherchent à se prosterner devant un « roi des juifs »? Et pourtant, Hérode réagit au quart de tour, prend leur démarche très au sérieux, convoque grands prêtres et scribes, presque paniqué par la nouvelle.
L’autorité de l’Ancien Testament est également attestée par une citation explicite du livre de Michée lue par les scribes et les grands prêtres.
L’arrière fond littéraire de l’Ancien Testament est repris dans ce récit : le cadre géographique, les types de personnages, les recours implicites au drame qui se noue entre les hommes et Dieu depuis le livre de la Genèse et L’Ancienne Alliance. La promesse d’une Nouvelle Alliance explique les faits et gestes des différents protagonistes : les mages qui cherchent à se prosterner devant le Christ, Hérode qui se sent menacé par l’arrivée de ce Roi promis et attendu ; enfin les grands prêtres et les scribes qui espèrent la venue du Messie. C’est d’ailleurs grâce à une citation explicite de l’Ancien Testament qui situe sa naissance à Bethléem que Jésus peut être reconnu.
De plus, certaines thématiques théologiques de l’Ancien Testament sont reprises implicitement dans ce passage de l’évangile de Matthieu telles que la Révélation, le Dieu Sauveur, l’Alliance avec le peuple élu et la promesse de la Nouvelle Alliance.

Personnellement, je n’avais jamais perçu l’ancrage aussi profond de ce récit avec l’Ancien Testament. Je voyais ce récit comme totalement nouveau et n’ayant qu’un lien très éloigné avec les écritures du peuple juif.
La relecture de ce passage de l’évangile à la lumière de ce premier mois du MOOC m’a permis une compréhension plus profonde et une mise en perspective du drame qui se joue dans l’évangile comme la suite de la longue et tourmentée histoire d’amour entre les hommes
et Dieu.



(fin du devoir que j'ai pris dans la sélection faite par le prof parmi les meilleurs réponses).

Pierresuzanne a écrit:

J'ai recopié ici une des meilleures réponses sélectionnées par le prof :

Merci pour ce partage, c'est en effet une réponse d'un grand intérêt

Je vous recopie l'exercice de QCM de cette semaine :

Les commentaires ajoutés sont de moi. J'ai essayé de résumer l'enseignement de la semaine et l'adaptant (à peine) à nos centres d’intérêt sur le forum.

Le texte important de la Bible étudié cette semaine dans le MOOC des Bernardins, est celui-ci :
" À bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ;
mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes. " (Hébreux 1, 1-2).



1/ Question 1 : L’Ancien Testament est une promesse qui s’inscrit dans une dimension...
- historique ?                                                                                                    
- initiatique ?
- apocalyptique ?

Je vous laisse chercher la réponse.

Voilà un indice : ... En fonction du temps et des événements, la connaissance de Dieu est différente. L'histoire du Peuple élu est longue et Dieu se sert des événements humains pour se révéler.
L'exil à Babylone au VIe siècle avant JC, a été un moment de grande maturation spirituelle pour le Peuple élu. Les livres écrits après sont le reflet de cette avancée dans la compréhension de Dieu.


Dieu parle au cours du temps à un Peuple qui évolue au fur et à mesure de l'histoire.  Il lui parle donc  de bien des façons différentes, dit la lettre aux hébreux...



2/ Question 2 : Selon l’expression hébreux (1,1), dans l’Ancien Testament, Dieu a parlé à bien des reprises et de bien des manières, c’est-à-dire :

- à des époques différentes ?
-  par des évangélistes différents ?
-  par des genres littéraires différents ?


Je vous laisse chercher les bonnes réponses.


Indice : Dieu a parlé par le Pentateuque, les 5 premiers livres de la Bible qui sont très anciens. Il a aussi parlé par les prophètes et de façon beaucoup plus précise, après le retour d'exil de Babylone, période où le Peuple élu avait mûri sa connaissance de Dieu, et affiné la façon d'en parler. Les textes du Pentateuque contiennent peut-être des choses pas très historiques, (pourrions nous dire mythologiques ?), leur genre littéraire est donc différent de celui des livres prophétiques.

Question 3 Il y a bien une progressivité de la révélation qui arrive à...
- sa chute
- son approximation
- son accomplissement
en Jésus-Christ.

(son accomplissement est la réponse correcte).
Ainsi que l'affirme la lettre aux Hébreux : " mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes. " (Hébreux 1, 2).
Jésus est donc à la fin de la révélation. Nous sommes dans les derniers jours, depuis la mort de Jésus. Cela ne signifie pas que la fin du monde est proche, mais que nous sommes dans la dernière phase de la vie sainte avec Dieu, puisque la révélation est close.


Question 4 : Par exemple, l’image du Messie attendu par Israël ne se déploie pas de la même façon dans tous les livres et revêt une force particulière dans le livre :
- De la Genèse ?
- d'Isaïe ?
- De la Sagesse ?

je ne vous donne pas la réponse : cherchez ! un indice, la révélation progressive de la réalité du Messie a connu un sommet après l'exil à Babylone, qui a permis au Peuple élu d'approfondir la compréhension de la Parole de Dieu.

Question 5 : Tout comme les personnages de l’Ancien Testament, l’homme d’aujourd’hui est anachronique par rapport au Nouveau Testament ;
c’est parce le chrétien n’est pas parfait qu’il est rejoint par l’Ancien Testament.
Par suite, pour le lecteur moderne, les personnages de l’Ancien Testament sont à considérer comme :
- Des personnages dépassés  ?
- Des compagnons de route ?
- Des témoins utiles ?

(je vous laisse chercher les réponses. Quand vous les aurez trouvé, vous aurez un peu mieux compris comment fonctionne la Bible.
Nous avons, nous aussi êtres humain du XXIe siècle, une histoire sainte, comme le Peuple élu a une histoire sainte.
Selon nos progrès spirituels, nous pouvons trouver une parole qui nous corresponde dans l'Ancien Testament... et avancer à notre rythme vers la plénitude du Nouveau Testament).

Dieu a rejoint les hommes dans leur réalité humaine, et Il leur a parlé le langage qu'ils comprenaient.
Ce langage a naturellement évolué et s'est perfectionné au fur et à mesure que l'histoire avançait et que le Peuple élu progressait en sagesse et en compréhension de Dieu.



(Que le Coran soit conforme à la strate la plus ancienne et la plus archaïque de la Bible, devrait maintenant vous parler un peu mieux. cela c'est du pur Pierre-Elie je n'ai pas pu m'en empêcher, notre prof ne parle évidement jamais du Coran et de l'islam)

Voilà la synthèse du MOOC des Bernardins, délivré par le Père Jean-Philippe Fabre, de janvier à avril 2016, sur les liens entre Nouveau et Ancien Testaments.

Ce n'est sans doute pas une synthèse parfaite, c'est moi qui l'ait faite.


Quelques définitions préliminaires :

L'Ancien Testament des chrétiens reprend à peu près la Bible hébraïque (celle des juifs en hébreu).

Les juifs ont divisé leur Bible en 3.
Ils l'ont surnommée TANAK, selon le sigle reprenant le début des trois grandes parties de leur Bible :
- Thorah : qui contient les 5  livres dits de Moise contenant la loi (Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome).
- Nebim : les livres prophétiques (Jérémie, Ézéchiel, Jonas, Isaïe, Zacharie etc)
- Ketubin : les récits hagiographiques, qui contiennent poèmes (Psaumes), récits de sagesse (Proverbes), ou livres historiques.

L'Ancien Testament chrétien reprend les mêmes livres initialement en hébreu, plus 7 livres écrits en grec directement.
En effet, au IIe siècle avant JC, les juifs ont traduit leur Bible de l’hébreu au grec.
Ensuite, ils ont continué à écrire des livres saints dans cette nouvelle langue, désormais la leur : le grec.
Ces livres sont inclus dans l'Ancien Testament des chrétiens, mais pas dans la Bible des juifs.
L'ancien Testament des chrétiens est présenté de façon linéaire, sans la hiérarchisation de la Bible hébraïque, qui met la Thora en premier.
(Les protestants sont revenus au XVIe siècle à la Bible hébraïque pour constituer leur Ancien Testament. Les protestants ont donc un Ancien Testament un peu plus petit que celui des catholiques.)


C'est Paul le premier qui parle d'Ancien Testament et de Nouveau Testament (2 Co 3, 14).
Diathèkè : signifie Testament ou Alliance.


L'exil à Babylone (à partir de 597 avant JC) est une rupture historique importante dans l'histoire de la révélation.
Les événements précédant l'exil sont alors relus et retravaillés dans une perspective prophétique.
Ces événements sont prophétiques de l'acte final du salut.


Le Nouveau Testament a été écrit après la mort (et la résurrection) de Jésus, par les premières générations de chrétiens,
qui ont relu la vie de Jésus, à la lumière de l'Ancien Testament.

Le Nouveau Testament n'est donc pas seulement un écrit historique sur la vie de Jésus,
mais déjà une interprétation, une relecture théologique, faite par les premiers chrétiens.

La Parole de Dieu dans la Bible nous parvient toujours par le biais d'une relecture humaine.
Dieu ne parle pas directement,
Il n'écrit rien Lui-même.
Mais Il choisit de se révéler par l'intermédiaire des hommes : d'abord par le Peuple élu, puis par la compréhension des membres de l'Eglise du Christ, qui travaillent les textes du Nouveau Testament, à la lumière de l'Ancien.

L'enseignement a été divisé en 12 semaines :

Semaine 1 : L'Ancien Testament est en attente du Nouveau.
L'Ancienne Alliance du Peuple élu est en attente d'une Nouvelle Alliance.

Exode 14, 15-31 : le passage de la mer rouge est fondateur de toutes les libérations à venir.
Jérémie 31, 31 : oracle d'une Nouvelle Alliance. Jérémie prophétise sur une Nouvelle Alliance à venir. " Voici venir des jours – oracle du Seigneur –, où je conclurai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une alliance nouvelle. " (Jr 31, 31).
L’Ancien Testament est donc en attente d'un nouveau Testament, d'une nouvelle Alliance.



Semaine 2 : le Nouveau Testament reconnaît l'Autorité de l'Ancien Testament.
Le Nouveau Testament reconnaît l'autorité de l'Ancien Testament :  « Pas un iota de la loi ne passera », dit Jésus (Mt 5, 18). Il est venu accomplir et non abolir la loi.  
Jésus va d'ailleurs faire de multiples références aux prophètes et aux événements de la Bible hébraïque (notre Ancien Testament).

Vatican II :
CONSTITUTION DOGMATIQUE SUR LA RÉVÉLATION DIVINE DEI VERBUM (extrait) :
L' Importance de l’Ancien Testament pour les chrétiens.
« L’économie de l’Ancien Testament avait pour raison d’être majeure de préparer l’avènement du Christ Sauveur de tous, et de son Royaume messianique, d’annoncer prophétiquement cet avènement (cf. Lc 24, 44 ; Jn 5, 39 ; 1 P 1, 10) et de le signifier par diverses figures (cf. 1 Co 10, 11).
Compte tenu de la situation humaine qui précède le salut instauré par le Christ, les livres de l’Ancien Testament permettent à tous de connaître qui est Dieu et qui est l’homme, non moins que la manière dont Dieu dans sa justice et sa miséricorde agit envers les hommes. Ces livres, bien qu’ils contiennent de l’imparfait et du caduc, sont pourtant les témoins d’une véritable pédagogie divine [28]. C’est pourquoi les fidèles du Christ doivent les accepter avec vénération : en eux s’exprime un vif sens de Dieu ; en eux se trouvent de sublimes enseignements sur Dieu, une sagesse salutaire au sujet de la vie humaine, d’admirables trésors de prières ; en eux enfin se tient caché le mystère de notre salut. »

Semaine 3 : Différentes clés de lecture sont proposées, selon les genres littéraires de la Bible.
L'Ancien Testament sert de clé de lecture au Nouveau, en tenant compte de ses genres littéraires (historique, poétique, prophétique) de sa rédaction.
Le lien d'accomplissement entre les deux Testaments tient compte de la façon dont la Bible a été écrite.
Il n'est pas question de lire littéralement un texte de poésie,qui fait entendre des vérité surnaturelle en langage symbolique.
 
Jésus est une clé de lecture pour comprendre l'Ancien testament.
Jésus justifie de sa propre mission en citant l'Ancien testament et en annonçant la réalisation de la promesse.
Jésus lui-même a donc reconnu la légitimité divine de l'Ancien Testament. Il nous montre comment le comprendre, par exemple lors de sa visite à la synagogue de Nazareth.
Exemple : Jésus entre dans la synagogue de Nazareth le jour du sabbat :
C'est Luc qui raconte cet épisode (Luc 4, 16-31) :
Jésus se lève pour faire la lecture, lors de l'office à la synagogue.
Il lit le livre d’Isaïe, et les assistants attendent qu'il interprète ce texte, pour en comprendre le sens actuel.
Ainsi procèdent les juifs avec la Bible. Ils ne la lisent pas littéralement, mais ils attendent son interprétation actualisée, faite par un Maître reconnu.
Isaïe annonçait un " personnage consacré par l'onction ". Jésus annonce qu'il est ce personnage.
Il rappelle qu'Elie a visité la veuve de Sarepta et qu'Élisée a guérit Naman le Syrien : le salut des nations est déjà annoncé par l'évocation de ces deux pays païens.

Jésus reconnait donc la légitimité de l’Ancien Testament,
en se servant de lui pour que ses contemporains le reconnaissent comme Messie.


Semaine 4 : La référence à l'Ancien Testament par le Nouveau est à la fois explicite (par des citations) et implicites (par des évocations).

Il y a une reconnaissance implicite du Nouveau envers l'Ancien, par des citations multiples de l'Ancien, mais sans le dire.
Il s'agit d'une habitude littéraire de l’Antiquité, qui suppose que le lecteur connaisse les textes plus anciens et qu'il aura plaisir à retrouver leur origine. Cela suppose que pour comprendre le Nouveau Testament, il faut connaître l'Ancien.
Il y a des multiples citations explicites ou implicites de l’Ancien Testament dans le nouveau : 130 dans Matthieu, 170 dans Luc, 140 dans les Actes, 70 dans l’Épître aux Romains....
Exemple d'évocation implicite : concevoir, enfanter et donner un nom : voilà trois actions qui sont décrites lors de la naissance de Moise, ou Samson, et qui sont reprises exactement lors de l'annonciation à Marie (Luc 1, 31). Nous sommes donc dans la continuité de l'annonce d'un personnage important et fondateur.

La reconnaissance explicite.
L'auteur dit alors explicitement qu'il cite l'écriture hébraïque. Matthieu y a le plus souvent recours. Dans le récit des Mages arrivant à Bethléem, il est signalé à plusieurs reprises que ce qui se passe alors a été " écrit par le prophète, » ou que cela se passe " pour que fut accompli la parole prononcée [par Jérémie] ...


Cette reconnaissance de la Parole de Dieu passe toujours par un intermédiaire humaine qui l'explique.
Ainsi dans Actes ( 8 26-40) : Philippe est envoyé par l'Esprit à la rencontre de l'eunuque.
L'eunuque lit Isaïe et reconnaît ne pas pouvoir comprendre, si personne ne l'aide à interpréter.
Philippe  demande à l 'Eunuque : « Comprends-tu ce que tu lis ? »
« Comment le pourrais-je si je n'ai personne pour me guider ? »
Il y a ici une utilisation d’Isaïe par le Nouveau Testament. A partir de l'Ancien Testament, on explique donc qui est Jésus.
Mais, le lecteur a besoin de l'explication de quelqu'un d'autre, formé à l'exégèse, pour comprendre correctement.
Cela procède de la Tradition juive,
cela a été repris par Jésus et les premiers chrétiens.
Cela explique donc l'importance de l'Eglise pour comprendre correctement l'écriture sainte.

En fait, on ne peut pas comprendre qui est réellement Jésus, si on n'en cherche pas l'annonce dans l'Ancien Testament.
Seul le travail d'exégèse de croyants instruits permet de comprendre le sens réel de la Parole de Dieu contenue dans la Bible.
Or, ce travail d'exégèse a ses propres règles, déterminées par la Bible elle-même :
« Avant tout, sachez-le, aucune prophétie de L’Écriture n'est objet d'interprétation individuelle, car ce n'est pas d'une volonté humaine qu'est jamais venue une prophétie, mais c'est poussée par l'Esprit Saint que des hommes ont parlé de la part de Dieu »  (2 Pi 1, 20-21).
« Toute l’Écriture est inspirée de Dieu (théopneustos) et utile pour enseigner, réfuter, redresser, former à la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli, bien équipé pour toute œuvre bonne » (2 Tm 3, 16-17).

L'interprétation ne peut jamais être en contradiction avec le sens général de la Bible. Elle n'est pas légitime, si elle n'est pas conforme à ce que les Pères de l'Eglise, inspirés par l’Esprit, sont compris (2 Pi 1, 20-21). La Tradition chrétienne a donc une légitimité pour discerner la bonne façon de comprendre le texte biblique.

La reconnaissance de Jésus dans le texte est un jeu de piste, ainsi que la reconnaissance de l'Ancien dans le Nouveau Testament.
1. Les auteurs antiques ont l’habitude de cacher leurs sources. Le but de l'auteur est d'impliquer le lecteur,  pour le mettre en mouvement, et le pousser à chercher lui-même.
2. Le principe d'économie littéraire : principe de la littérature antique. On va rejoindre la réalité évoquée le plus vite : on est synthétique.
3. une simple allusion ne suffit pas. Il faut être certain que l'auteur du Nouveau a bien l'intention de citer l'Ancien Testament.

La reprise de ces normes littéraires antiques, par les auteurs de la Bible, a d'abord un objectif théologique : Il s'agit d'impliquer le lecteur, pour qu'il entreprenne une démarche de conversion.

Il n'y a pas de preuve, mais des signes de reconnaissance de Jésus-Christ.
Sinon il n'y aurait pas la foi.
Les preuves ne sont que des indices.
Les témoins parlent au sein d'une communauté qui interprètent et valident le témoignage.
Cela permet d’accrédité la validité du témoignage. D'où l'importance de l'Eglise pour comprendre l'orthodoxie de la Bible.

Semaine 5 : L'Accomplissement s'achève avec Jésus.
Jésus fait l'unité entre l’Ancien et le Nouveau Testament (2 Co 3, 14-16) :
l'Ancien Testament est à lire à la lumière du Christ.
Jésus fait l'unité thématique et littéraire de la Bible, mais dans Sa personne.
Quelle est la légitimité de l'Ancien Testament, alors que ce qu'il dit de Dieu semble si éloigné de ce que dit Jésus ?
Le désir d'oublier l'Ancien Testament a conduit à l'hérésie de Marcion, qui souhaitait oublier l'Ancien Testament.
Cela n'a pas été retenu par l’Église, en raison de l'attitude de Jésus.
En effet, Jésus a puisé sa légitimité dans les Écritures de la Bible hébraïque, et en les citant à de multiples reprises.

Les incohérences de détails doivent être dépassées pour trouver leur cohérence en Jésus.
Ainsi le Dieu redoutable de l'Ancien Testament a-t-il prévenu que la douleur et la cruauté ne seraient pas absentes du plan de salut divin, celui-ci passant par la croix du Seigneur.
On ne lit donc pas l'Ancien Testament littéralement, mais on le comprend à la lumière du Nouveau.
Ainsi, la cruauté apparente du Dieu de l'ancien Testament est l'annonce prophétique de la Rédemption douloureuse du Christ par la croix.

Prenons l'exemple de la parabole de Lazare et du mauvais riche (Luc 16, 19-31).
Elle dit que la résurrection de Jésus n'est pas suffisante pour comprendre la Parole de Dieu. Il faut connaître l'Ancien Testament, c'est à dire Moise et les prophètes, pour que le sens de la Résurrection soit perceptible.
Ainsi Jésus le dit-il explicitement à la fin de cette parabole : “ S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus. » (Luc 16, 31).

Il y a une diversité de rapports à l'unité entre les deux Testaments.
Selon Saint- Augustin, « le Nouveau Testament est caché dans l'Ancien ; l'Ancien Testament est révélé par le Nouveau. ».
Jésus achève en l'accomplissant la révélation de l'Ancien Testament.
Plus aucune révélation publique n'est à attendre désormais, avant la manifestation de Notre Seigneur Jésus-Christ à la fin des temps (1Tm 6,14 ; et Tite 2,13 ; He 1, 1-2).   (ce qui récuse totalement l'islam).

Semaine 6 : La dimension historique de l'Ancien Testament, qui raconte l'histoire sainte de chaque homme.

L'Ancien Testament n'est pas une Parole linéaire.
Certains passages ont plus d'importance que d'autres.
Il y a des anecdotes qui proviennent du fait que l'Ancien Testament est l'histoire du Peuple élu, et non uniquement la restitution de Paroles de Dieu.  
Les textes bibliques sont aussi modulés dans le temps, en fonction de l'évolution spirituelle du Peuple élu,
le déportation à Babylone servant de pivot.

La période de la déportation à Babylone est une période de grande maturation spirituelle.
Les textes bibliques ne parlent donc pas de Dieu de la même façon avant et après.
Les hommes peuvent donc lire l'histoire sainte du Peuple élu, comme leur propre histoire sainte.... comme le reflet de leur propre maturation dans la connaissance de Dieu.

Abraham parle de Dieu d'une certaine façon, avec déjà l'annonce prophétique que la Parole de Dieu peut être exigeante et crucifiante. L'amour de Dieu manifesté dans le renoncement au sacrifice passe par une demande préalable d'un sacrifice absolu.
Moise parle, puis David, « de bien des manières et à bien des époques » (He 1, 1), mais l'accord final se trouve en Jésus-Christ (Hébreux 1, 1-2).
L'homme contemporain n'est pas anachronique avec l'homme de l'Ancien Testament. Il a la même violence, le même désir de vengeance, les mêmes questions.
Ce serait plutôt l'homme du Nouveau Testament qui serait anachronique, hors du temps.
L'homme du Nouveau Testament est celui vers lequel tendent tous les hommes de tous les temps.


Semaine 7 : Promesse et accomplissement : Pour qu'il y ait un accomplissement, il faut qu'il y ait eu une promesse.
Le salut vient par les juifs.
L'Ancien Testament contient une attente (Jérémie 31, 31), et une promesse d'un salut à venir.
Mais Dieu promet aussi la venue d'un autre prophète à Moise : « Je ferais se lever au milieu de leurs frères, un prophète comme toi » (Dt 18, 18).
« Je susciterais dans ta descendance un successeur. Moi je serait un Père pour lui et lui sera mon fils. » (2 Sa. 7, 12).
«  Je susciterais un pasteur parmi vous, David mon serviteur » (Ez 34).
- Un fils est donc promis pour le roi David, c'est à dire un roi : le Messie est un roi (2 Sa 7, 12).
- un prophète, qui sera aussi grand que lui, est annoncé à Moise, donc le Messie est un prophète (Dt 18, 18).
- Dieu envoie un pasteur, donc un prêtre (Ez 34) . Ézéchiel décrit le pasteur de son peuple, comme étant Dieu Lui-Même.
L'Ancien Testament contient donc l'attente d'un Messie, qui est annoncé comme étant  Dieu. Il est prêtre, prophète et roi.  

L'ancien Testament raconte une histoire, donne une promesse, qui s’accomplit dans le Nouveau Testament.
Cependant, pour qu'il y ait accomplissement, il faut bien qu'il y ait eu promesse.
Jésus est donc un accomplissement, que parce que les promesses de l'Ancien Testament existent.  

Les rapports entre l'Ancien et le Nouveau testament sont illustrés par Paul (1 Co , 15 1-5).
Paul précise que c'est toujours selon les Écritures, que sa prédication de la crucifixion et de la résurrection sont confirmés. Ce qu'il raconte est validé par la réalité des faits, mais leurs sens n'est compris que par la prédiction de l'Ancien Testament qui annonçait ces faits.

Une promesse qui demeure.
Paul met en garde contre une mauvaise compréhension qui voudrait évacuer la promesse, une fois la réalisation acquise.
Or, le sens, la profondeur de la réalisation ne sont compréhensibles, que si l'attente qui a précédé la réalisation subsiste.
C'est l'attente d'une chose qui fait son prix.
De même qu'un homme ne peut pas être séparé de son histoire pour comprendre le sens de sa vie, de même l'histoire de la réalisation dans Jésus-Christ ne peut pas être séparée de l'histoire qui lui donne son prix.
Jésus se présente donc avec toute l'histoire de la promesse.

Semaine 8 : l'accomplissement contient une touche de nouveauté.

Accomplir en grec PLÈROÔ : remplir jusqu'au bord.
Il s'agit d'aller à une plénitude qui n'était qu’ébauchée ou en creux dans l'Ancien testament.
Cela va donc au delà du simple accomplissement de la promesse.

Si cela doit s'accomplir, quelle est la liberté de Jésus ?
C'est une question de rapport au temps.
Jésus existait avant même que l'Ancien Testament ne soit écrit.
Ce qui est prévu dans le programme de l'AT, n'est pas une contrainte sur Jésus, car il existe avant, et est à l'origine de l'inspiration de l'AT.
Dieu a disposé à l'avance dans l'AT des éléments de reconnaissance de Jésus.
Le programme est déjà écrit, mais comme pour un spectacle, cela ne retire rien au fait que la réalisation est première, puisque le programme est écrit en fonction du spectacle.
Même si, chronologiquement, on a le programme en main avant de voir le spectacle, c'est tout de même le spectacle qui est à l’origine de la rédaction du programme.
L'auteur du NT fait œuvre de théologien en allant chercher dans l'AT des éléments de reconnaissance de Jésus.
Matthieu ne se contente pas de la matérialisation des faits, mais de leur interprétation théologique scripturaires.
Par exemple, dans les récits de l'enfance, Jésus ne parle pas encore. C'est donc Dieu Lui-même qui parle.
Il y a une nouveauté radicale dans le message proposé par Jésus qui dépasse la promesse, tout en étant en cohérence avec elle.

Semaine 9 : La reconnaissance et la mise en route.

Comment un écrit est-il performatif, pour que le héros encourage le lecteur à le suivre et à adhérer personnellement ?
La Bible est un écrit engagé, qui est écrit de telle façon que le lecteur soit laissé libre de faire un travail de reconnaissance du Messie, qui l'incitera à se mettre à sa suite.

ANAGNORISIS, en grec, signifie la reconnaissance.
Pour se mettre en route à sa suite, il faut d'abord avoir reconnu Jésus.
Par exemple, l'aveugle Barthymé est guéri par Jésus, puis il le suit (Marc 10, 46-52). Il voit Jésus, le reconnait, puis se lève pour le suivre.
C'est cette même séquence qui est proposée à chaque lecteur de la Bible : Voir Jésus, le reconnaître, pour avoir envie librement de le suivre.  

Dans la littérature antique, on donne des éléments dans le récit pour reconnaître le héros. Les Évangiles procèdent de la même façon.
Pourquoi cette technique littéraire empruntée à la tradition littéraire antique ?
En fait, cela permet de respecter la liberté du lecteur.
Le héros est caché théologiquement.
Il faut qu'il soit reconnu.... que le lecteur fasse un travail personnel qui engage son libre arbitre.
Le lecteur accepte de reconnaître Jésus comme le Messie annoncé par l'Ancien Testament.
Puis, parce qu'il a reconnu Jésus comme le Messie, il accepte de le suivre.
Le suivre n'est pas une action qui s'impose, mais un  acte libre qui résulte d'une reconnaissance. Il s'agit de reconnaître pour avoir envie de suivre.
Les clés de lecture cachées dans l'Ancien Testament permettent de cheminer peu à peu, de mettre en route son intelligence, pour avancer peu à peu.
On cache littérairement, mais aussi théologiquement, pour que le parcours soit long, et ardu.
Cela préserve la liberté du lecteur.

On n'impose pas Jésus, le suivre n'est pas évidence, mais un choix libre basé sur la reconnaissance.

Exemple : Les disciples d'Emmaüs (Luc 24,13‐35).
Jésus procède ainsi : Il ne dit pas aux disciples d'Emmaüs qui il est, mais il commence par leur expliquer à partir de l’Ancien Testament ce qui le concerne. Leurs yeux s'ouvrent à la fraction du pain. La leçon de Jésus passe par l'exégèse de l'Ancien Testament, qui permet de le reconnaître, donc de le suivre.

Semaine 10 : La typologie.

La typologie est la recherche de figures antérieures qui préfigurent le Christ.
Typos en grec = figure.
La typologie consiste à présenter l'identité de quelqu'un en faisant référence à des figures, des personnages, du passé.
Le Cardinal Daniélou : a écrit " la typologie est la relation mutuelle entre les œuvres divines du passé, et celles du présent. "
La typologie est toujours volontaire chez l'auteur du présent. Elle est donc voulue par les auteurs du Nouveau Testament.
Ce qui était préparé dans l'Ancien Testament trouve une finalité voulue dans le Nouveau Testament.

semaine 11 : Les sept critères de HAYS pour s'autoriser une typologie orthodoxe :
Ces critères ont été travaillés au cours des siècles par les théologiens et tout particulièrement par Hays.
Voilà les 7 critères principaux pour s'autoriser une typologie correcte entre Ancien et Nouveau Testament :
- la disponibilité : La source ancienne doit être connue de l'auteur le plus récent. La Bible hébraïque était connue des auteurs du Nouveau Testament.

- le volume : la convergence ne doit pas être sur des détails, mais sur suffisamment d'éléments de concordance entre Ancien Testament et Nouveau Testament.

- la récurrence : plus l'auteur récent utilise fréquemment la même comparaison, plus celle-ci est fiable. Luc utilise fréquemment la typologique d’Élie pour parler de Jésus : elle est cumulative, donc voulue par Luc.

- la cohérence thématique : l'écho du texte ancien doit avec une similitude de thèse narrative, avec le Nouveau Texte. Ce n'est pas qu'une similitude de vocabulaire, mais de sens.

- la plausibilité historique : il faut que l'auteur du récit le plus récent ait eu l'intention de citer la même histoire.

- l'histoire de l'interprétation : la Typologie doit être en cohérence avec la tradition.

- la satisfaction : quand on voit Jésus rendre l'enfant à sa mère (lors de la résurrection du fils de Naïm), geste parallèle à celui d’Élie, on sait que Dieu a eu pitié de la souffrance de la veuve. La Typologie apportent une émotion positive, une compréhension, de la bonté de Dieu.

Les Sept règles d'or de la Typologie :
- la crédibilité : elle augmente quand c'est Jésus-Christ lui-même, ou un apôtres, qui a pratiqué la mise en relation entre les deux figures. La typologie est crédible, si elle est explicite par Jésus.

- La typologie évangélique peut se rapporter davantage à une action qu'à un personnage. Par exemple en Jean 6, le pain de vie : Jésus est comme Moise qui donne la manne. Mais Jésus dit que ce n'est pas Moise qui donne la manne, que c'est Dieu. Lors de l'annonce évangélique du Pain de vie, Jésus évoque l'exil au travers de la mer rouge, plus que de Moise. L'eucharistie est donc une oeuvre de libération, et non un acte nourricier (physiquement parlant).

- La typologie entre NT et AT est d'autant plus fiable qu'elle reprend une typologie déjà présente dans l'AT.
Elle peut être interne à l'AT.
Par exemple, Moise est en lien typologique avec Josué, dans l'Ancien Testament : Moise traverse la mer rouge, comme Josué traverse le Jourdain. Jésus est baptisé dans le Jourdain. C'est ancré dans le passage de la mer rouge, et dans le passage du Jourdain sous Josué.  

- La Typologie est fiable si on repère un lien entre le NT et les travaux des exégètes juifs.
Le Nouveau Testament n'est pas en lien qu'avec l’ancien Testament, mais aussi avec la tradition juive. Ainsi, la ligature d'Isaac, lors de son sacrifice, symbolisait pour l'exégèse juive sa parfaite obéissance. Dire que Jésus a été attaché lors de son procès, souligne sa parfaite obéissance.

- Jésus n'est pas le seul à faire l'objet de typologie. Jean le Baptiste, est la typologie d’Élie.
ou Pierre qui revêt la typologie du grand Prêtre du Siracide, qui se nomme Simon.

- les lettres de Paul font appel également aux figures typologiques ; et pas que les Évangiles.

- Le NT peut se servir de textes extra bibliques.
Par exemple, le dernier repas de Socrate, lors duquel il donne son testament à ses disciples, peut figurer le discours d'adieu de Jésus dans Jean.

Exemple de typologie : La résurrection du fils de la veuve de Naim (Luc 7, 11-16) est une reprise typologique de la résurrection du fils de la veuve de Sarepta (1 R 17, 17-24).
Selon Luc, Jésus figure Elie. Ils vont au désert, ils ressuscitent le fils unique d'une veuve. Ils multiplient les pains, prêchent sur une montagne, et connaissent une ascension.
De plus c'est Jésus lui-même qui se compare à Elie, lors de son passage à la synagogue de Nazareth.
Récurrence, car Luc dit plusieurs fois que Jésus est comme Elie.
Volume : il y a des points communs nombreux entre la vie d'Elie et de Jésus :  
- rencontre avec Dieu au sommet de la montagne,
- appel des disciples : Elie appelle Élisée ; Jésus appelle ses disciples.
- Ascension : Elie part vers le ciel comme Jésus.

Cohérence thématique : les deux morts se réveille et se relève
répétition d'une phrase : " Il le rendit  à sa mère. " Jésus comme Elie rendent les enfants à leur mère.

Satisfaction : Jésus console les cœurs, il a pitié de la mère.
La foule le reconnaît, puisqu'elle l'identifie à un grand prophète... comme Elie.
Ce n'est pas une annonce stricte, mais la reconnaissance n'est pas une preuve, mais une reconnaissance qui permet la foi.
Une figure a été volontairement annoncée par les anciens prophètes de l'Ancien Testament, la façon dont le Nouveau présente ses traits confirme qu'il s'agit bien du Messie annoncé par l'Ancien Testament.
On peut donc faire une typologie entre la figure d'Elie et de Jésus,
et c'est ce que font les juif qui assistent au miracle de Jésus qui ressuscite le jeune garçon. Ils comprennent alors qu'ils ont le nouvel Elie devant eux, un grand prophète... et pourquoi pas le Messie ?


semaine 12 :  Les actes des Apôtres nous présentent la relation entre les Apôtres et le Christ,
en parallèle avec les relations entre Élisée et Elie.
donc en parallèle entre nous-même et les Apôtres.

Il s'agit d'une relation de Maître à disciples.
Nous sommes donc appelés à reproduire les actes et les gestes de notre Maître le Christ, comme Élisée à reproduit les actes d’Élie... non pas littéralement, mais dans leur esprit.
Par ailleurs, il y a un lien typologique entre la façon dont Moise a quitté la terre sainte, pour être libéré de l’esclavage en Égypte ;
et la façon dont Pierre est libéré de la prison de Jérusalem, au premier temps de la vie des chrétiens.

La libération de Pierre de sa prison évoque également la résurrection de Jésus, dans la façon dont il sort du tombeau.

Cela signifie pour le lecteur moderne, que nous pouvons revivre, spirituellement, mais également dans les événements concrets de nos vie, ces expériences de libération de l'esclavage, de libération des prisons des idéologies dominantes, ces libération de la mort de nos péchés.
Le lien typologique entre Pierre et Moise, nous fait plonger dans le passé historique de la révélation divine, pour nous permettre de saisir que Dieu parle au travers de l’histoire des hommes.
Dieu parle à Moise, comme Il parle à Pierre, et comme donc Il nous parle à nous, au XXIe siècle.

La libération des esclavages, de la peur, des idéologies mortifères, des hérésies, du péché, de la mort, est toujours actuelle, par la Résurrection de Jésus,
comme Pierre a pu être libéré de sa prison,
ou comme Moise a pu être libéré de l'esclavage.  

Pour ceux que cela pourrait amuser, je vais vous poster l'examen final qui a clôturé le MOOC.



Les réponses sont en bas, en spoiler. Il suffit de cliquer en bas de page pour que les réponses apparaissent.

Comme il y a 60 questions, je vais les séparer .... pour vous faciliter la lecture et la correction (et parce que Cyril rode avec sa gomme à la main (faute de pouvoir se servir de sa matraque sur moi (pauvre innocent))).



Commençons et soyons sérieux !


SEMAINE 1 :
1/ La relecture des événements pendant l’exil est la relecture…(une bonne réponse) :
- eschatologique 
- apocalyptique
- évangélique.

2/ Les auteurs de l’Ancien Testament s’intéressent à leur…(plusieurs bonnes réponses possibles) :
 - nombril
 - avenir
 - passé.

3/ En grec, le terme  Testament est le même que le terme…
- projet
- héritage
- alliance.


4/ Pour le peuple juif, l’Exil à Babylone a été l’occasion…(plusieurs bonnes réponses possibles) :
 -d’une réflexion
 - d’une installation définitive
 - d’une dispersion.


5/ En Jérémie (31,31), Jérémie parle de Nouvelle Alliance à propos d’un événement qui pour lui…
 - s’est déjà déroulé
 - est en train de se dérouler
 - se déroulera dans l’avenir.


SEMAINE 2 :
6/ Si les apôtres ont gardé les Écritures juives, c’est…
- par dévotion au passé
- parce que Jésus les a gardées
- par manque d’imagination.


7/ Pour l’Église primitive, l’Ancien Testament est…(plusieurs bonnes réponses possibles) :
- un terrain de dialogue avec les juifs
- utilisé comme Écriture Sainte
- renié car inutile.


8/ En Matthieu 5, sur la Montagne, Jésus commente…
- la Loi de Moïse
 - le code civil
-  l’actualité.

9/ Dans les Actes des Apôtres, qui commente les Écritures dans ses discours ?
- Pierre
- Paul
- Ignace.

10/ Dans le Nouveau Testament, l’autorité de l’Ancien Testament est reconnue par…
- la police
- les lettres de Paul
- les Évangiles.

Réponses des 10 premières questions:

SUITE DE L'EXAMEN !




SEMAINE 3 :
11/ Le style de Luc s’apparente au texte grec de l’Ancien Testament, c’est à dire…
- la Septante
- la Bible de Jérusalem
- la Vulgate.


12/ Les institutions de l’Ancien Testament connues par le Nouveau sont…
- le Sabbat
- l’Évêque
- le Temple


13/ En Luc 4, dans la synagogue de Nazareth, Jésus cite explicitement les noms de…(une bonne réponse) :
- Isaïe
- Jérémie
- Elie.


14/ En Luc 4, dans la synagogue de Nazareth, Jésus fait appel à l’Ancien Testament pour illustrer qu’…
 - « Il y a plus de joie à donner qu‘à recevoir »
 - « Œil pour œil, dent pour dent »
 - « Aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays ».


15/ En Luc 4, dans la synagogue de Nazareth, Jésus actualise l’Ancien Testament par l’expression…
- « Aujourd’hui s’accomplit… »
- « Les temps s’achèvent »
- « Jusqu’à quand… ? »


SEMAINE 4 :
16/ Le Nouveau Testament recourt à l’Ancien par…
- des allusions implicites
- hasard
- des citations explicites.


17/ Pour recourir à l’Ancien Testament, le Nouveau utilise des formules du type…
- « Les auteurs de l’Ancien Testament affirment… »
- « L’Ancien Testament écrit… »
- « Selon qu’il est dit… » 


18/ En Actes des Apotres 8, dans son char, l’eunuque de la Reine Candace…
- mange son pique-nique
- lit le prophète Isaïe 
- lit le Nouveau Testament


19/ En Actes des Apotres 8, dans son char, l’eunuque de la Reine Candace a besoin de Philippe pour…
- bénir son repas
- trouver la route de Gaza
- comprendre ce qu’il lit. 


20/ Il est difficile de reconnaître l’Ancien Testament chez Luc car il…
- cache ses sources
- connaît mal les Écritures
- ne veut pas qu’on croit qu’il utilise les Écritures juives

Réponses des questions 11 à 20:

SEMAINE 5 :
21/ Le Nouveau Testament considère le Dieu de l’Ancien comme…
- un Dieu dépassé
- un Dieu violent
- le père de Jésus. 


22/ Au IIe siècle après Jésus-Christ, dans son hérésie, Marcion…
- propose de lire l’Ancien Testament sans le Nouveau Testament
- oppose le Dieu de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament
- unifie l’Ancien Testament et le Nouveau Testament


23/ En Luc 16, dans la parabole de Lazare, le riche ne comprend pas…
- l’intérêt d’écouter Moïse et les prophètes 
- qu’il faut envoyer Lazare 
- que Jésus est ressuscité


24/ Il est vrai de dire, à propos de l’un et l’autre Testament, que Dieu les a disposés de telle sorte que…
- le Nouveau soit caché dans l’Ancien,
- l’Ancien soit dévoilé dans le Nouveau,
- l’on puisse comprendre l’un sans l’autre.


25/ La figure de Jésus-Christ…(plusieurs bonnes réponses possibles) :
- est explicite dans le Nouveau Testament
- est explicite dans l’Ancien Testament
- est implicite dans l’Ancien Testament



SEMAINE 6 :

26/ Le poids des différents événements de l’Ancien Testament dans le Nouveau Testament…(plusieurs bonnes réponses possibles) :
- est pareil pour tous les événements
- dépend de l’importance dans l’Ancien Testament
- dépend du moment de l’Histoire dans l’Ancien Testament


27/ Au début de l’épître aux Hébreux, l’auteur dit que Dieu…(plusieurs bonnes réponses possibles) :
- a parlé de bien des manières
- a parlé à bien des reprises
- a fini de parler après les prophètes.


28/ En Hébreux 1,1-2, Jésus est considéré comme moyen de Dieu…
- pour parler
- pour faire des miracles
- pour détruire les impies.

29/ Les lecteurs chrétiens peuvent lire l’Ancien Testament car ils sont comme les hommes de l’Ancien Testament, c’est-à-dire…
- ignorants de la résurrection de Jésus
- en chemin
- anachroniques par rapport à Jésus.


30/ En Hébreux 12,1, l’épître aux Hébreux dit des personnages de l’Ancien Testament qu’ils sont pour nous…
 -un groupe d’amis
 - une nuée de témoins
- un ensemble de grands hommes.

Réponses des questions 21 à 30:

SEMAINE 7 :
31/ En 2 Samuel 7, par la bouche de Nathan, Dieu promet à David…
- un fils
- un successeur
- une aide.

32/ En Deutéronome 18,18, Dieu promet à Moïse qu’il fera lever…
- un prêtre comme lui
- un roi comme lui
- un prophète comme lui.


33/ En Ézéchiel 34, Dieu annonce : « je susciterai…
- un pasteur, mon serviteur David »  
- un Messie, mon serviteur Jésus »
- un ange, mon serviteur Gabriel ».


34/ En 1 Corinthiens 15, 1-2, Saint Paul transmet par écrit… (plusieurs réponses possibles) :
- ce qu’il a lui-même reçu
- sa propre opinion
- ce qu’il a déjà dit oralement.


35/ Entre l’Ancien Testament et le Nouveau Testament, ce qui s’accomplit, c’est…
- un travail
 - une promesse
 - un exploit


SEMAINE 8 :
36/ Les expressions du type « il faut que s’accomplissent les Écritures » signifient que Jésus…
 - n’a pas le choix,
- doit réaliser un programme à la lettre,
- doit être compris par le prisme de l’Ancien Testament.


37/ Les évangélistes… (une bonne réponse) :
- ont eux-mêmes scruté l’Ancien Testament pour comprendre Jésus
- n’ont compris le lien de Jésus avec l’Ancien Testament que tardivement
- n’ont pas toujours volontairement cité l’Ancien Testament.


38/ Pour les Évangiles… (une bonne réponse) :
- l’Ancien Testament prime sur la vie de Jésus
- la vie de Jésus prime sur l’Ancien Testament 
- l’Ancien Testament et Jésus sont au même niveau.


39/ Les Évangiles… (plusieurs bonnes réponses possibles) :
- citent toujours mot à mot les Écritures
- changent parfois les citations de l’Ancien Testament
- ne signalent pas toujours quand ils font une citation.


40/ Quand Jésus accomplit les Écritures, cela signifie qu'entre les Écritures et lui, il y a…
- une nouveauté, 
- une cohérence, 
- une déviation.

Réponses aux questions 31 à 40:

SEMAINE 9 :
41/ Si les Évangiles stimulent le lecteur à se mettre en route, on dit qu’ils sont…
- performatifs,
- radioactifs,
- proactifs.


42/ Les évangélistes cherchent à ce que le lecteur reconnaisse Jésus, sinon il ne peut pas…
- le suivre,
- le dessiner,
- partir en vacances avec lui.


43/ Dans les Évangiles, il n’est pas facile de reconnaître Jésus au moyen des Écritures…
- car les auteurs ménagent la liberté du lecteur,
- car les évangélistes veulent que seuls les initiés comprennent,
- car le lecteur est appelé à faire un itinéraire spirituel.


44/ Au début de l’épisode d’Emmaüs, les yeux des disciples sont empêchés…
- de voir Jésus
- de reconnaître Jésus
- de viser Jésus.


45/ L’épisode d’Emmaüs en Lc 24 et celui de Philippe et l’eunuque en Ac 8…
- mettent tous deux en scène une incompréhension explicite à propos de Jésus
- traitent tous deux du lien entre les Écritures et Jésus
- ont le même auteur.


SEMAINE 10 :
46/ La typologie entre deux textes est voulue par…
- l’auteur le plus ancien
- l’auteur le plus récent
- les deux


47/ La typologie entre Jésus et Jonas est faite par…
- Jonas
- la Baleine
- Jésus.


48/ Dans la typologie évangélique, Jésus est… (plusieurs bonnes réponses) :
 - le Nouvel Étienne
 - le Nouvel Adam
- le nouveau Salomon.


49/ Dans la typologie, la figure nouvelle… (une bonne réponse)
- reprend les traits de l’ancienne
- dépasse l’ancienne
- évacue l’ancienne.


50/ Pour dire sa typologie en Salomon, Jésus utilise l’expression… (une bonne réponse) :
 - « j’assume la figure de Salomon »
 - « vous me reconnaîtrez en Salomon »
 - « il y a ici plus que Salomon » 

Réponses aux questions 41 à 50:

SEMAINE 11 :
51/ Pour faire de la typologie, il faut que la figure soit…(plusieurs bonnes réponses possibles) :
- disponible
- cohérente
- récente.


52/ Dans l’Évangile de Luc, celui qui explicite le premier la typologie d’Élie à propos de Jésus est…(une bonne réponse) :
- Jean-Baptiste
- Jésus lui-même
 - le narrateur, Luc.


53/ Dans l’épisode de la résurrection du fils de la veuve de Naïm, le rapprochement avec la veuve de Sarepta est suggéré par le fait que…(une bonne réponse) :
 - les deux pères sont veufs
-  les deux fils sont uniques
 - les deux villages sont les mêmes.


54/ Une typologie peut s’appliquer à…(plusieurs bonnes réponses possibles) :
- des livres entiers
- des personnages
- des actions.


55/ On peut dire que la typologie ayant Jésus pour objet…(une bonne réponse) :
- ne se trouve que dans les Évangiles
 - est la seule dans les Évangiles
 - peut s’ancrer dans des figures extra-bibliques.



SEMAINE 12 :
56/ Le rapport typologique Jésus-disciples/Élie-Élisée permet de comprendre…(plusieurs bonnes réponses possibles) :
 - le passage de l’Evangile de Luc aux Actes des Apôtres
 - le début de l’évangile de Matthieu
 - le positionnement des chrétiens par rapport à Jésus.


57/ En s’appuyant sur la manière dont Élisée se situe par rapport à Élie, les disciples doivent…(une bonne réponse) :
 - dupliquer strictement les actions de Jésus
 - continuer l’œuvre de Jésus
 - se sentir libre de toute référence à Jésus.


58/ Quand Pierre sort de prison, il est dit qu’il doit mettre sa ceinture et ses sandales car l’auteur veut insister sur…(une bonne réponse) :
 - son confort
 - son uniforme de disciple
 - sa ressemblance avec la sortie d’Égypte.


59/ La libération de Pierre (Ac 12) et la résurrection de Jésus (Lc 24) ont tous deux…(plusieurs bonnes réponses possibles) :
- la même valeur pour la foi chrétienne
- été annoncés aux apôtres par des femmes
- suscité le scepticisme des apôtres.


60/ Et pour terminer, une QUESTION-PIÈGE : Le chrétien contemporain est libéré…(plusieurs bonnes réponses possibles) :
 - par la résurrection de Jésus
 - selon la typologie de la sortie d’Égypte
 - sur le modèle de la délivrance miraculeuse de Pierre.

Réponses aux questions 51 à 60:

J'ai bien conscience qu'il n'est pas facile de répondre à ce quiz sans avoir suivi l'enseignement du Père Fabre.
Mon résumé n'y suffit pas.

Si certains veulent s'instruire, il y aura un nouveau MOOC au Collège des Bernardins en octobre prochain.

Son thème sera sur les sacrements.

Un autre MOOC sera proposé début 2017 sur la personne de JÉSUS.

On peut déjà s'inscrire au MOOC sur les sacrements.
Voilà la lien :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


si vous faites sinod.fr
sur google, vous y arriverez tout seul !

C'est gratuit, et anonyme, pour ceux qui le souhaitent.


On peut s'inscrire de partout dans le monde... y compris du Maghreb  


Après tout, s'instruire     sur ce qu'est le christianisme n'est pas un crime contre l'humanité   .

Pierresuzanne a écrit:

Si certains veulent s'instruire, il y aura un nouveau MOOC au Collège des Bernardins en octobre prochain.

Son thème sera sur les sacrements.

Un autre MOOC sera proposé début 2017 sur la personne de JÉSUS.

On peut déjà s'inscrire au MOOC sur les sacrements.
Voilà la lien :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


si vous faites sinod.fr
sur google, vous y arriverez tout seul !

C'est gratuit, et anonyme, pour ceux qui le souhaitent.


On peut s'inscrire de partout dans le monde... y compris du Maghreb  


Après tout, s'instruire     sur ce qu'est le christianisme n'est pas un crime contre l'humanité   .

C'est maintenant le bon moment pour vous inscrire pour le deuxième MOOC des Bernardins, dispensé en ligne,
gratuitement,
anonymement,
sans sortir de chez vous,
délivré par un docteur en théologie catholique,
qui va vous expliquer clairement et facilement les mystères du christianisme,
et, dès le 3 octobre, tout sur les sacrements.

Cliquez ici :  
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


ou copiez-collez sinod.fr