Les croyants et athées sont ils d'accord sur Sarah Blaffer Hryd

03/02/2016

Récemment, un fil a été coupé par Clotho (MFL) car le sujet était l'athéisme, et le débat a dérivé sur les orphelins.

il m'est apparu que si effectivement les orphelins n'avaient aucun rapport avec le sujet, les arguments
étaient péris pour les uns, d'athéisme, pour les autres de spiritualité. Ce qui était un excellent laboratoire de ce qu'est la pensée athée.

Le point fort de cette joute excellente et ô combien délassante a fait apparaître un auteur Sarah Blaffer Hryd
qui est visiblement connue pour dire :

Wikipedia sur Hyrd a écrit:

Remise en question de l'instinct maternel
Elle montre l'importance de l'infanticide dans le monde animal (loups, souris, araignée, primates). Bien que cet acte soit le plus souvent perpétré par un mâle dominant, il est possible qu'une mère choisisse d'abandonner voir d'éliminer les plus faibles de sa portée, ou même un petit viable si les conditions de pressions de l'environnement font que l'investissement dans ce petit est trop incertain et donc peu rentable. Elle montre que l'infanticide dans les sociétés humaines est aussi présent. Dans beaucoup de sociétés de cueilleurs-chasseurs (Yanomanis (Brésil), Kungs (Afrique du Sud)), ou de sociétés où le sex-ratio est déséquilibre (Chine 116 garçons pour 100 filles, Rajasthan (Inde) 400 garçons pour 100 filles), c'est une pratique courante. L'abandon d'enfants est un autre phénomène, courant tout au long de l'Antiquité, du Moyen Âge, de la Renaissance, et toujours présent aujourd’hui.
L'ampleur de phénomène d'abandon et d'infanticide remet en question l'image de la mère naturellement poussée à sacrifier sa vie pour son nouveau-né.

Mon sentiment est que l'opinion de cette dame, alliée à la pensée athée qui fait de l'homme un animal (certes développé)
est un invitation à réhabiliter l'infanticide, en tout cas le tolérer, puisque ça existe dans la nature, et que l'instinct de maternité serait culturel.

Les cultures étant évolutives, on peut s'attendre au pire.

Qu'en pensez-vous ?

Raziel a écrit:

03/02/2016

Récemment, un fil a été coupé par Clotho (MFL) car le sujet était l'athéisme, et le débat a dérivé sur les orphelins.

il m'est apparu que si effectivement les orphelins n'avaient aucun rapport avec le sujet, les arguments
étaient péris pour les uns, d'athéisme, pour les autres de spiritualité. Ce qui était un excellent laboratoire de ce qu'est la pensée athée.

Le point fort de cette joute excellente et ô combien délassante a fait apparaître un auteur Sarah Blaffer Hryd
qui est visiblement connue pour dire :

Wikipedia sur Hyrd a écrit:

Remise en question de l'instinct maternel
Elle montre l'importance de l'infanticide dans le monde animal (loups, souris, araignée, primates). Bien que cet acte soit le plus souvent perpétré par un mâle dominant, il est possible qu'une mère choisisse d'abandonner voir d'éliminer les plus faibles de sa portée, ou même un petit viable si les conditions de pressions de l'environnement font que l'investissement dans ce petit est trop incertain et donc peu rentable. Elle montre que l'infanticide dans les sociétés humaines est aussi présent. Dans beaucoup de sociétés de cueilleurs-chasseurs (Yanomanis (Brésil), Kungs (Afrique du Sud)), ou de sociétés où le sex-ratio est déséquilibre (Chine 116 garçons pour 100 filles, Rajasthan (Inde) 400 garçons pour 100 filles), c'est une pratique courante. L'abandon d'enfants est un autre phénomène, courant tout au long de l'Antiquité, du Moyen Âge, de la Renaissance, et toujours présent aujourd’hui.
L'ampleur de phénomène d'abandon et d'infanticide remet en question l'image de la mère naturellement poussée à sacrifier sa vie pour son nouveau-né.

Mon sentiment est que l'opinion de cette dame, alliée à la pensée athée qui fait de l'homme un animal (certes développé)
est un invitation à réhabiliter l'infanticide, en tout cas le tolérer, puisque ça existe dans la nature, et que l'instinct de maternité serait culturel.

Les cultures étant évolutives, on peut s'attendre au pire.

Qu'en pensez-vous ?

Je n'avais jamais entendu parler de cette dame avant la semaine dernière et je n'ai jamais rien lu d'elle, je ne peux donc me prononcer qu'au vu de ses oeuvres et de ses récompenses écrites sur Wikipedia. Conclusion:
1. Elle existe. :)
2. dire que c'est une primatologue est très réducteur. C'est une "anthropologue, primatologue et sociobiologiste américaine, membre de l'Académie nationale des sciences américaine, professeur émérite d'anthropologie à l'université de Caroline-Davis. Elle a principalement contribué aux domaines de la psychologie évolutionniste et la sociobiologie."
3. Elle a gagné un prix non pas sur les guenons, mais en anthropologie:

"Howells Prize for Outstanding Contributions to Biological Anthropology, Mother Nature"


En revanche nous avons tous en mémoire l'oeuvre célèbre d'Elisabeth Badinter "L'amour en plus". Un livre très dérangeant prétendant que l'amour maternel était une création moderne.

C'est un simple rappel de l'oeuvre d'une française sans doute plus facile à trouver dans des bibliothèques municipales que les ouvrages de Blaffer.

Quant à moi je suis mère radotant d'amour pour ses enfants, simple info pour éviter les procès d'intention.

J'ai une amie médecin qui m'a un jour montré un article très intéressant du Quotidien du médecin.

On avait étudié le cerveau de femmes et d'hommes à l'IRM fonctionnel, qui permet de voir les régions du cerveaux qui fonctionnent à un moment donné.

Les femmes qui changeaient les couches d'un bébé avaient la zone du plaisir qui s'allumait dans le cerveau (exactement la même zone que celle d'un toxico qui prend sa drogue) ;
alors que les hommes n'avaient aucune satisfaction particulière à torcher des mioches.

Plus amusant encore, les femmes avaient ce flash de plaisir y compris en torchant les enfants des autres.
Même une nullipare, une femme n'ayant jamais eu d’enfant, avait un petit shot en torchant les gosses des autres.


Mon amie médecin a eu le malheur de parler de cette étude à sa belle-fille.... et depuis, quand son petit-fils fait ses besoins lors des visites chez elle, sa belle-fille lui tend généreusement le gosse à torcher, pour lui offrir le bénéfice du shoot, probablement. Ah les belles-filles, tout un programme.

Il semble bien que l'instinct maternel ce soit tout de même quelque chose.... de génétique, d'hormonal... que sais-je ? mais quelque chose qui appartienne aux femmes.


Ma mère nous a souvent raconté qu'avant ma naissance (je suis né à 3 heures du matin, car j'ai toujours été un emmerdeur), elle s'est levé à minuit prise d'une furieuse envie de faire le ménage... Puis vers 2 heures, elle a réveillé mon père pour lui dire qu'elle accouchait, (il a répondu, il est 2 heures, dors.... mais évidement, c'est la nature qui a commandé et pas le sommeil de mon père).


J'ai appris bien des années plus tard que les mères secrétaient une hormone juste avant la naissance, une hormone du nid, qui les poussait à préparer la maison juste avant d'accoucher. Je ne sais plus comment elle s’appelle.

Il semble bien que ce soit nos hormones qui organisent donc nos pulsions... je peux témoigner être très pauvre en hormone du nid, ainsi que mon père... le ménage, c'est pas mon truc... la cuisine éventuellement, mais le ménage, Beurk !