10 000 disparitions de migrants mineurs.

31.01.2016

Depuis 2 ans environ 10 000 migrants mineurs non accompagnés ont disparus dont la moitié en Italie.

Les autorités soupçonnent pour une partie, des disparitions ayant pour origine le crime organisé, pour esclavage sexuel.

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Cyril 84 a écrit:

31.01.2016

Depuis 2 ans environ 10 000 migrants mineurs non accompagnés ont disparus dont la moitié en Italie.

Les autorités soupçonnent pour une partie, des disparitions ayant pour origine le crime organisé, pour esclavage sexuel.

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Il faudrait sans doute assouplir les lois sur l'adoption, pour que ces enfants soient adoptés par des familles sérieuses..... comme on a fait en temps de guerre.
Il y a suffisamment de couples stériles en mal d'enfants... (je ne parle pas des couples homosexuels naturellement).

Les enfants ne devraient pas être livrés à eux-mêmes, mais il est probable que les structures sociales ont été débordées.

Pétunia a écrit:

Petite question a écrit:

Bonjour Pétunia,  je crois que c’est pareil dans toute l’Europe mais que faire avec ces pauvres gens ?

Le drame, c'est les mineurs non accompagnés ! 

Nous faisons ce qui est en notre petit pouvoir, une goutte d'eau dans l'océan. Nous misons sur la solidarité et la vigilance, mais c'est épuisant.

D'après ce que j'ai pu lire , les chiffres sont en constante augmentation , concernant les mineurs non accompagnés .
Entre 2018 et 2020 , plus de 1800 mineurs non accompagnés auraient disparus .
Des milliers d'entre eux pourraient faire partie de la traite d'être humain ,et devenir des victimes de forme d'exploitation , allant de la prostitution ou au travail forcé et de l'esclavage ...

Ces enfants qui arrivent essentiellement du Maroc d'Algérie et [size=40]d'erytree .[/size]
[size=40]Ces enfants seraient bien mieux chez eux sous la protection de leurs familles[/size]


Erreur pas 1800 mais 18000 disparus

gérard a écrit:

Ces enfants qui arrivent essentiellement du Maroc d'Algérie et d'erytree 
Ces enfants seraient bien mieux chez eux sous la protection de leurs familles

les sources comme quoi les enfants viennent de ces pays stp?

Evidemment qu'ils seraient mieux chez eux, mais sais-tu la raison pour laquelle ils sont partis de chez eux ?

J'espère que tu me répondra avec des arguments  VERIFIABLES.

Pétunia a écrit:

gérard a écrit:

Ces enfants qui arrivent essentiellement du Maroc d'Algérie et d'erytree 
Ces enfants seraient bien mieux chez eux sous la protection de leurs familles

les sources comme quoi les enfants viennent de ces pays stp?

Evidemment qu'ils seraient mieux chez eux, mais sais-tu la raison pour laquelle ils sont partis de chez eux ?

J'espère que tu me répondra avec des arguments  VERIFIABLES.

Europe : 18 292 migrants mineurs non accompagnés disparus entre 2018 et 2020

20 mai 2021, par Lost in Europe

Des milliers de migrant·es mineur·es non accompagné·es (MMNA) disparaissent en Europe chaque années. Le nombre exact est inconnu. Selon l’organisation Missing Children Europe, "entre 2014 et 2017, environ 30 000 mineurs migrants non accompagnés (MMNA) ont disparu en Europe". Quatre ans plus tard, qu’en est-il


[size=39]Les données, recueillies et analysées, dressent un tableau choquant : des milliers d’enfants migrants non accompagnés sont portés disparus en Europe. Entre 2018 et 2020, 18 292 mineurs migrants non accompagnés auraient disparus en Europe. Cela représente près de 20 MMNA par jour. Rien que l’année dernière, quelque 5 000 enfants ont été enregistrés comme disparus dans 10 pays européens. Les données permettent d’identifier les pays d’origine de ces enfants non accompagnés. Le Maroc, l’Algérie et l’Érythrée sont en tête de classement[/size]

gerard2007 a écrit:

Europe : 18 292 migrants mineurs non accompagnés disparus entre 2018 et 2020

20 mai 2021, par Lost in Europe

Des milliers de migrant·es mineur·es non accompagné·es (MMNA) disparaissent en Europe chaque années. Le nombre exact est inconnu. Selon l’organisation Missing Children Europe, "entre 2014 et 2017, environ 30 000 mineurs migrants non accompagnés (MMNA) ont disparu en Europe". Quatre ans plus tard, qu’en est-il


[size=39]Les données, recueillies et analysées, dressent un tableau choquant : des milliers d’enfants migrants non accompagnés sont portés disparus en Europe. Entre 2018 et 2020, 18 292 mineurs migrants non accompagnés auraient disparus en Europe. Cela représente près de 20 MMNA par jour. Rien que l’année dernière, quelque 5 000 enfants ont été enregistrés comme disparus dans 10 pays européens. Les données permettent d’identifier les pays d’origine de ces enfants non accompagnés. Le Maroc, l’Algérie et l’Érythrée sont en tête de classement[/size]

En France, la mission de protection de l’enfance relève des Conseils départementaux (CD) via les dispositifs de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), qui assurent donc l’accueil, l’évaluation et la prise en charge des MNA. Selon les politiques et en fonction des moyens alloués par les conseils départementaux à la protection de l’enfance, ceux-ci peuvent choisir ou non de mettre en place un service spécifique dédié à l’accueil des MNA ou déléguer cet accueil à une association ou à une plateforme d’accueil, d’évaluation et d’orientation.

Ainsi, lorsqu’un jeune se présente comme MNA et sollicite une protection, il doit faire l’objet d’un premier entretien d’accueil par les services du conseil départemental. Ceux-ci procèdent à l’évaluation de la situation du jeune, au cours de laquelle il doit faire l’objet d’un recueil provisoire d’urgence (ou mise à l’abri). À l’issue de cette évaluation, le président du CD rend une décision acceptant ou refusant la prise en charge du jeune.

Malgré la législation applicable, le caractère égalitaire de la protection de l’enfance n’a cessé de se fissurer et les MNA font en réalité l’objet de procédures spécifiques. Leur prise en charge comporte de graves insuffisances et est fréquemment remise en cause par les responsables politiques qui considèrent ces enfants avant tout comme des migrants et non comme des enfants en danger et donc à protéger.


Fraternellement

mario-franc_lazur a écrit:

En France, la mission de protection de l’enfance relève des Conseils départementaux (CD) via les dispositifs de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), qui assurent donc l’accueil, l’évaluation et la prise en charge des MNA. Selon les politiques et en fonction des moyens alloués par les conseils départementaux à la protection de l’enfance, ceux-ci peuvent choisir ou non de mettre en place un service spécifique dédié à l’accueil des MNA ou déléguer cet accueil à une association ou à une plateforme d’accueil, d’évaluation et d’orientation.

Ainsi, lorsqu’un jeune se présente comme MNA et sollicite une protection, il doit faire l’objet d’un premier entretien d’accueil par les services du conseil départemental. Ceux-ci procèdent à l’évaluation de la situation du jeune, au cours de laquelle il doit faire l’objet d’un recueil provisoire d’urgence (ou mise à l’abri). À l’issue de cette évaluation, le président du CD rend une décision acceptant ou refusant la prise en charge du jeune.

Malgré la législation applicable, le caractère égalitaire de la protection de l’enfance n’a cessé de se fissurer et les MNA font en réalité l’objet de procédures spécifiques. Leur prise en charge comporte de graves insuffisances et est fréquemment remise en cause par les responsables politiques qui considèrent ces enfants avant tout comme des migrants et non comme des enfants en danger et donc à protéger.


Fraternellement

ça, c'est de la "théorie bureaucratique", mais dans la réalité, les MNA sont laissés à eux-mêmes.

La plupart viennent de Calais et sont arrivés seuls parce qu'ils ont été séparés de leurs parents sur la route. Des passeurs sans scrupules ont fait payer la peau des fesses pour le passage de la famille. Et des jeunes ont attendu et attendent encore...
Des associations comme la Cimade ou la Croix Rouge les ont pris en charge, des bénévoles aussi.

Ils sont trimballés d'un centre à l'autre, scolarisés clandestinement et chez nous, une association s'est créée pour les sortir du centre et les accueillir dans les familles, mais ils sont toujours "sans papiers" dont juridiquement "clandestins" et nous, "complices"...

Voilà la réalité. Sachant aussi que sans papiers, on ne sait pas du tout quel âge ils ont en réalité.

Chez nous, ne sont pas des marocains, mais des maliens, des afghans, des sénégalais, des guinéens, des ivoiriens et maintenant des indiens.

Dans les grandes villes, comme le dit Gérard, ça mènent à des réseaux de prostitution (à la Goutte d'Or à Paris parait-il)

Je fais partie de la Pastorale des Migrants de mon diocèse où nous croisons les infos nationales.

Et au niveau local, nous sommes une équipe bien rodée de familles d'accueil catholiques, protestantes, musulmanes et athées. Nous alertons les "décideurs" par les maires des communes qui nous soutiennent et... les élus des dernières élections régionales et cantonales...

Pétunia a écrit:

mario-franc_lazur a écrit:

En France, la mission de protection de l’enfance relève des Conseils départementaux (CD) via les dispositifs de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), qui assurent donc l’accueil, l’évaluation et la prise en charge des MNA. Selon les politiques et en fonction des moyens alloués par les conseils départementaux à la protection de l’enfance, ceux-ci peuvent choisir ou non de mettre en place un service spécifique dédié à l’accueil des MNA ou déléguer cet accueil à une association ou à une plateforme d’accueil, d’évaluation et d’orientation.

Ainsi, lorsqu’un jeune se présente comme MNA et sollicite une protection, il doit faire l’objet d’un premier entretien d’accueil par les services du conseil départemental. Ceux-ci procèdent à l’évaluation de la situation du jeune, au cours de laquelle il doit faire l’objet d’un recueil provisoire d’urgence (ou mise à l’abri). À l’issue de cette évaluation, le président du CD rend une décision acceptant ou refusant la prise en charge du jeune.

Malgré la législation applicable, le caractère égalitaire de la protection de l’enfance n’a cessé de se fissurer et les MNA font en réalité l’objet de procédures spécifiques. Leur prise en charge comporte de graves insuffisances et est fréquemment remise en cause par les responsables politiques qui considèrent ces enfants avant tout comme des migrants et non comme des enfants en danger et donc à protéger.


Fraternellement

ça, c'est de la "théorie bureaucratique", mais dans la réalité, les MNA sont laissés à eux-mêmes.

La plupart viennent de Calais et sont arrivés seuls parce qu'ils ont été séparés de leurs parents sur la route. Des passeurs sans scrupules ont fait payer la peau des fesses pour le passage de la famille. Et des jeunes ont attendu et attendent encore...
Des associations comme la Cimade ou la Croix Rouge les ont pris en charge, des bénévoles aussi.

Ils sont trimballés d'un centre à l'autre, scolarisés clandestinement et chez nous, une association s'est créée pour les sortir du centre et les accueillir dans les familles, mais ils sont toujours "sans papiers" dont juridiquement "clandestins" et nous, "complices"...

Voilà la réalité. Sachant aussi que sans papiers, on ne sait pas du tout quel âge ils ont en réalité.

Chez nous, ne sont pas des marocains, mais des maliens, des afghans, des sénégalais, des guinéens, des ivoiriens et maintenant des indiens.

Dans les grandes villes, comme le dit Gérard, ça mènent à des réseaux de prostitution (à la Goutte d'Or à Paris parait-il)

Je fais partie de la Pastorale des Migrants de mon diocèse où nous croisons les infos nationales.

Et au niveau local, nous sommes une équipe bien rodée de familles d'accueil catholiques, protestantes, musulmanes et athées. Nous alertons les "décideurs" par les maires des communes qui nous soutiennent et... les élus des dernières élections régionales et cantonales...

Au Maroc, les Sénégalais , les maliens , sont en attente de pouvoir passer la frontière .
J'ai pu souvent discuter avec eux , et ils se font une fausse idée de l'Europe .
Ils imaginent une vie sans problème , alors que les problèmes les accablent déjà au Maroc .
Interdiction de travailler , ils ne touchent aucune indemnité lié à leur état , alors que l'ONU ou une autre organisation mondiale leur attribue 150€ mois .
Ils se plaignent de rien toucher , et doivent mendiers aux feu rouge aux bords des routes .
Beaucoup craquent et rentrent ...
Voilà la réalité , ils sont exploités par les Etats , les passeurs pour une utopie que l'Occident laisse miroiter au travers d'association qui en Vivent bien aussi ..