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 Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis

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rosedumatin
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rosedumatin



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MessageSujet: Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis    Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis  EmptyMer 22 Sep 2010, 08:26

Témoignage
" Je pensais que les saints soufis n'avaient vécu que dans les temps anciens et très loin d'ici"
par Ali Réda



Je suis né en France de parents immigrés qui m'ont élevé dans la culture musulmane mais en dehors de toute pratique religieuse. J'ai été éduqué dans l'amour de Dieu Unique, dans la recherche de la pureté d'intention, mais je n'ai goûté à la prière que bien plus tard, après avoir découvert le cœur de l'islam dans le soufisme.



Adolescent, je me suis souvent interrogé sur ma place, ici en France. Ce questionnement était tout autant identitaire que spirituel et m’a fait entreprendre une recherche sur moi-même, Dieu, la spiritualité. Ma recherche m’a conduit dans des églises où je me suis demandé pourquoi je devrais être davantage musulman que chrétien. J’ai lu la Bible et ressenti de l’amour pour le Christ. J’ai ainsi été amené à faire beaucoup de rencontres, à découvrir d’autres religions, d’autres écoles de mystères. J’ai beaucoup appris au cours de cette quête, néanmoins au bout d’un certain temps j’ai eu le sentiment d’avoir quasiment épuisé le champ des possibles. Et puis je me suis rendu compte que je ne cherchais peut-être pas dans la bonne direction. Je restais avec mes questionnements sur soi, sur la réalité, sur la foi…

Ma vie, ma quête ont je crois toujours été éclairées par la lumière de la foi. Cette lumière était constamment présente, quoi qu’il arrivait. Quand j’en parlais avec mes amis, ils me disaient : « tu as la foi du charbonnier : aller sans cesse à la mine, sans savoir pourquoi ». Et ils voyaient juste, pour moi la foi c’était exactement ça.

Je crois que cet itinéraire très enrichissant, en forme de boucle finalement, était nécessaire pour que j’aboutisse, des années plus tard, au constat que c’est bien l’islam qui allait m’apporter de quoi satisfaire ma quête.

Je pourrais évoquer la différence que je perçois entre d’une part l’islam, en tout cas l’idée que je m’en faisais et que beaucoup de gens s’en font, et d’autre part l’islam « soufi » si tant est qu’il soit possible de distinguer entre les deux.

Disons que l’islam vécu dans le soufisme embrasse et dépasse tout ce que j’aurais pu imaginer, à la fois en termes de comportement, de partage, d’amour. Toutes ces notions sont avant tout vécues dans cet Islam « soufi » et procurent une saveur incomparable, qui rappelle en fait ce que l’on vit durant l’enfance : l’innocence, la pureté de la croyance, la simplicité, la générosité. J’ai découvert cet aspect de l’islam, qui me paraît fondamental aujourd’hui, dans le soufisme, dans la voie à laquelle je suis désormais rattaché.

La Fréquence des fréquences
Pour être sourcier, je sais qu’il est possible, grâce à beaucoup d’entraînement de trouver de l’eau avec une baguette ou avec un pendule. Etrangement il est aussi possible de trouver autre chose avec ces instruments. En fait c’est l’état mental dans lequel on se met pour la recherche qui est déterminant. C’est à dire que si je recherche de l’eau, je vais penser à l’eau, si je recherche de l’or, je vais penser à l’or, si je recherche un matériau ayant appartenu à quelqu’un, j’essaye de me figurer cette personne.

De cette manière on entre dans une sorte de résonance, de fréquence sympathique avec l’objet de notre recherche. C’est à dire que cette fréquence va venir à nous si tant est qu’on va vers elle. D’ailleurs Dieu dit dans un Hadith Qudsi « faites un pas vers moi, j’en ferai dix vers vous ».

En fait, pour en revenir à mon cheminement, je me suis demandé quelle est LA fréquence, quelle est la Fréquence des fréquences ? Pour moi ce n’était évidemment pas courir les jeunes filles, ni amasser de l’argent, non plus mener des raisonnements intellectuels brillants. Non, la Fréquence des fréquences, je me suis dit que je la trouverai dans l’ésotérisme musulman, la dimension profonde et intérieure de l’islam. Je n’ai pas décidé cela, c’était comme une sensation, un véritable appel.

J’ai ainsi commencé à lire des ouvrages écrits par des soufis. Je me suis plongé dans Le mémorial des saints de Attar, Le livre du dedans de Rumî et d’autres encore. Je pensais que les saints soufis n’avaient vécu que dans les temps anciens et très loin d’ici. Je croyais qu’il ne restait que leurs livres et ne pouvais imaginer qu’il y en eu encore à notre époque.

Alors que je lisais Rumî, j’eu l’occasion d’assister à une conférence sur Eva de Vitray-Meyerovitch, traductrice de Rumî et, je l’ai appris plus tard, disciple de la voie de Sidi Hamza [1].

Cette conférence m’a certes intéressé, mais elle restait trop « intellectuelle » et ne satisfaisait pas ma recherche de spiritualité. Quelques mois plus tard j’ai assisté à une autre conférence, au cours de laquelle j’ai eu la « révélation » que les maîtres soufis n’appartenaient pas uniquement au passé. Première lueur. J’ai alors réalisé que ma quête n’était peut-être pas vaine.

J’ai ensuite eu l’opportunité de pratiquer, en groupe, un dhikr (invocation) qui consistait à répéter à voix haute la formule « La ilaha illa Llah » (« il n’y a de dieu si ce n’est Dieu », ou encore « il n’y a de réalité si ce n’est la Réalité divine »).

Il s’est alors passé quelque chose, j’ai ressenti une sensation intime, que je ne pourrais décrire davantage, mais disons que j’ai ressenti au tréfonds de mon être quelque chose de fort et de subtil à la fois pendant ce dhikr. Cette sensation, d’ordre spirituel, m’a permis de sortir du cadre intellectuel de ma recherche. Cadre qui, je le sentais bien, ne m’amenait nulle part. Il s’agissait tout simplement d’une véritable révélation, je le ressentais comme telle en tout cas. J’avais le sentiment profond que c’était « cela » que je cherchais et qui manquait à mon être.

Ce sentiment m’a incité à vouloir en savoir davantage sur cette voie soufie qui apparaissait à moi dans toute son actualité et sa vivacité. J’ai rencontré les disciples de Sidi Hamza et participé à des réunions rituelles. Puis j’ai été conforté dans l’idée et surtout le ressenti que cette voie était la bonne. J’ai donc demandé à prendre le pacte initiatique.

A aucun moment entrer dans une voie soufie ne m’est apparu comme un échappatoire, une recherche de protection, non ! Cette démarche a été conçue comme une action décisive vers un but poursuivi, presque la réalisation de quelque chose que j’attendais depuis très longtemps en fait.

Comme me l’a rappelé récemment un vieux faqir (disciple, « pauvre en Dieu ») : « quand l’amour est sincère, il semble que l’on connaît les frères depuis très longtemps déjà, depuis toujours même ». Je dois avouer que depuis que je suis dans la Voie c’est exactement ce que je ressens. C’est-à-dire l’impression qu’entre les disciples, entre ces personnes qui poursuivent la même quête spirituelle, il y a un amour inconditionnel, irrépressible même. Un amour dont on ne sait d’où il vient, on le devine, on peut à peine mettre des mots dessus.

Il y a un tel amour qu’on a l’impression d’avoir toujours été ensemble. Le compagnonnage vécu aujourd’hui par les disciples du Maître, dont cet amour est le ciment, est parfois comparé à ce que vécurent les Compagnons qui entouraient le Prophète Muhammad.


[1] Maître spirituel actuel de la Voie Qadirya Boutchichya

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MessageSujet: Re: Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis    Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis  EmptyMer 22 Sep 2010, 09:06

rosedumatin a écrit:
Témoignage
" Je pensais que les saints soufis n'avaient vécu que dans les temps anciens et très loin d'ici"
par Ali Réda

...
...
...
[1] Maître spirituel actuel de la Voie Qadirya Boutchichya



Moi de même !!! Pour moi, "soufisme" = derviches tourneurs !

Et sais-tu, amie Rose, ce qu'est cette Voie Qadirya Boutchichya ?
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MessageSujet: Re: Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis    Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis  EmptyMer 22 Sep 2010, 09:09

pinson a écrit:
rosedumatin a écrit:
Témoignage
" Je pensais que les saints soufis n'avaient vécu que dans les temps anciens et très loin d'ici"
par Ali Réda

...
...
...
[1] Maître spirituel actuel de la Voie Qadirya Boutchichya



Moi de même !!! Pour moi, "soufisme" = derviches tourneurs !

Et sais-tu, amie Rose, ce qu'est cette Voie Qadirya Boutchichya ?

Bonjour ami Pinson,

J'ai posté ce témoignage justement pour en savoir plus de nos frères Musulmans !

Tu la connais toi cette Voie Qadirya ??????
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MessageSujet: Je ne connaîs pas cette voie .   Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis  EmptyMer 22 Sep 2010, 17:02

rose je te remercie pour ce nouveau sujet , j'aimerais bien apprendre et comprendre la vie de tous les jours , de ses saints Soufis qui est un appel à la simplicité , des textes sacrés qui fait partie du Coran et en même temps , qui est un code de conduite même pour moi qui suis chrétienne .
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MessageSujet: Re: Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis    Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis  EmptyMer 22 Sep 2010, 17:06

Eliza a écrit:
rose je te remercie pour ce nouveau sujet , j'aimerais bien apprendre et comprendre la vie de tous les jours , de ses saints Soufis qui est un appel à la simplicité , des textes sacrés qui fait partie du Coran et en même temps , qui est un code de conduite même pour moi qui suis chrétienne .

Bonjour Eliza, moi aussi j'aimerais bien apprendre concernant les saints Soufis .... ils sont proches des chrétiens.

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Elmakoudi

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MessageSujet: Re: Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis    Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis  EmptyMer 22 Sep 2010, 18:54

rosedumatin a écrit:

[1] Maître spirituel actuel de la Voie Qadirya Boutchichya
J'ai posté ce témoignage justement pour en savoir plus de nos frères Musulmans !
Tu la connais toi cette Voie Qadirya ??????
Le Maître spirituel actuel de la Voie Qadirya Boutchichya
Le Shaykh Sidi Hamza al Qadiri al Boutchichi est actuellement considéré au Maroc, et dans de nombreux pays à travers le monde où se trouvent ses disciples, comme un " Maître vivant ", le représentant authentique d’une tradition vivante du Soufisme, voie de la réalisation intérieure en Islam.
Pour être ainsi authentifiée, chaque Tariqa, ou " voie " soufie, doit être inscrite dans une chaîne ininterrompue de maîtres spirituels, héritiers chacun de ce secret, jusqu’au Prophète de l’Islam (slp) et, à travers lui, toute la chaîne des saints et des prophètes antérieurs. Le secret n’est rien d’autre que celui du sens ultime et divin de l’Etre. Le découvrir, ou s’en rapprocher, est la finalité même de toute existence.
Le Shaykh Sidi Hamza al Qadiri al Butchichi fût lui-même et son propre père, Sidi al Hajj al Abbas al Qadiri al Boutchichi, disciple du shaykh Sidi Abou Madienne al Qadiri qui a pu acquérir le " Secret " après avoir été pendant des années le disciple de différents shaykhs soufis dont particulièrement Sidi Ben Ariane, qui appartenait à une Tariqa Tijaniyya et qui dissimulait si bien sa sainteté et sa connaissance spirituelle que l’on estimait qu’il appartenait à cette catégorie de saints appelés "Malamati " (les gens du blâme, du fait qu’ils agissent de telle façon à attirer sur eux un regard défavorable).
L’autre shaykh qui joua un rôle décisif dans la formation de Sidi Abou Madienne est Sidi Ahmed Lahlou, lui-même disciple du shaykh de la Tariqa Shadhiliyya, Sidi Mouhammed ben Ali.
Ces héritages spirituels convergent chez le shaykh Sidi Hamza al Qadiri al Boutchichi avec celui de son grand-père Sidi al Moukhtar al Boutchichi, un grand saint de tout l’Oriental du Maroc, reconnu pour ses prodiges et sa sagesse dans toutes les tribus des Beni Snassen, et qui devint une figure emblématique de la résistance contre l’invasion coloniale.
Ce n’est cependant, en remontant cette chaîne, qu’au niveau de Sidi Ali al Qadiri, le premier à être surnommé du nom d’al Boutchichi, que l’on retrouve ce degré du plein accès à la connaissance du secret spirituel et à l’autorisation d’en transmettre l’initiation. Ce degré sera ensuite perdu pour ne laisser place qu’à une forme plus extérieure et plus populaire de la sainteté.
Il sera à nouveau réintroduit dans la Tariqa al Qadiriyya par le biais de Sidi Abou Madienne qui le transmettra à son tour à ses deux disciples, Sidi al Hajj al Abbas et Sidi Hamza. Dans la terminologie soufie la voie du " secret " (sirr) se distingue ainsi de la voie du " Tabarrouk " (bénédiction), qui permet certes une imprégnation spirituelle bénéfique, sans donner pleinement accès à la connaissance. C’est cette voie du " Sirr " (secret spirituel) que Sidi Hamza al Qadiri al Boutchichi transmet aujourd’hui.
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Elmakoudi

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MessageSujet: Re: Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis    Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis  EmptyMer 22 Sep 2010, 18:59


salam alaikoum
Il est surprenant de s'apercevoir que nous pouvons partager beaucoup de choses profondes et subtiles avec quelqu'un qui semblait a priori très différent de nous, alors même que des personnes qui nous étaient très proches sur le plan affectif, social, intellectuel ou culturel, peuvent sembler ne plus nous comprendre dès lors que l'on aborde les aspects de ce cheminement intérieur. Ceci n'est en fait qu'un reflet de ce que l'on nomme le secret spirituel (sirr). Déposé par la permission divine dans le coeur du Cheikh, c'est ce secret qui rend la Voie opérative et permet la transformation progressive du disciple

Il y a trois motifs de l’aspiration vers Dieu, qui sont
–« la connaissance ou gnose
– (al-ma’rifa), l’amour (al-mahabba)
-la crainte (al-khawf). »
Le soufisme, en tant qu’ésotérisme de l’islam fait porter l’insistance sur le premier motif, contrairement au christianisme qui met l’accent sur le second. C’est pourquoi on peut écrire :
« Le Christianisme en soi est un ésotérisme par rapport à « l’Ancienne Loi »,
mais c’est un ésotérisme relatif et non absolu, partiel et non total, intermédiaire et non intégral,
Par ailleurs, en Islam, « l’accès à la gnose s’opère moyennant la vérité métaphysique du Témoignage d’Unité ».
pour le musulman, « de « croire » avec tout son être qu’ « il n’y a de Dieu que Dieu ».
Il s’agit d’une foi totale dont l’expression scripturaire est ce hadith : « La vertu spirituelle consiste à adorer Dieu comme si tu le voyais, et si tu ne le vois pas, Lui pourtant te voit ». « là où le judéo-chrétien met l’intensité, donc la totalité de l’amour, le musulman mettra la « sincérité », donc la totalité de la foi, qui en se réalisant deviendra gnose, union, mystère, mystère de non-altérité. »
Si l’on veut donner sa place au soufisme, aux côtés de l’ésotérisme hébraïque et de l’ésotérisme chrétien, on rappellera donc que l’ésotérisme islamique est fondamentalement connaissance et gnose, même si l’amour n’y est pas inconnu.
« Il y a, dans l’histoire du Christianisme, comme une nostalgie latente de ce que nous pourrions appeler la « dimension islamique » en nous référant à l’analogie entre les trois perspectives « crainte », « amour », « gnose » - les « règnes » du « Père », du « Fils » et du « Saint-Esprit » - et les trois monothéisme judaïque, chrétien et musulman ; l’Islam est en fait, au point de vue « typologie », la cristallisation religieuse de la gnose, d’où sa blancheur métaphysique et son réalisme terrestre. »


suite incha allah apres lecture pour ne pas etre long et lent et Merci de votre attention


Dernière édition par Elmakoudi le Mer 22 Sep 2010, 19:11, édité 2 fois
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rosedumatin
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MessageSujet: Re: Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis    Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis  EmptyMer 22 Sep 2010, 19:00

Elmakoudi a écrit:
rosedumatin a écrit:

[1] Maître spirituel actuel de la Voie Qadirya Boutchichya
J'ai posté ce témoignage justement pour en savoir plus de nos frères Musulmans !
Tu la connais toi cette Voie Qadirya ??????
Le Maître spirituel actuel de la Voie Qadirya Boutchichya
Le Shaykh Sidi Hamza al Qadiri al Boutchichi est actuellement considéré au Maroc, et dans de nombreux pays à travers le monde où se trouvent ses disciples, comme un " Maître vivant ", le représentant authentique d’une tradition vivante du Soufisme, voie de la réalisation intérieure en Islam.
Pour être ainsi authentifiée, chaque Tariqa, ou " voie " soufie, doit être inscrite dans une chaîne ininterrompue de maîtres spirituels, héritiers chacun de ce secret, jusqu’au Prophète de l’Islam (slp) et, à travers lui, toute la chaîne des saints et des prophètes antérieurs. Le secret n’est rien d’autre que celui du sens ultime et divin de l’Etre. Le découvrir, ou s’en rapprocher, est la finalité même de toute existence.
Le Shaykh Sidi Hamza al Qadiri al Butchichi fût lui-même et son propre père, Sidi al Hajj al Abbas al Qadiri al Boutchichi, disciple du shaykh Sidi Abou Madienne al Qadiri qui a pu acquérir le " Secret " après avoir été pendant des années le disciple de différents shaykhs soufis dont particulièrement Sidi Ben Ariane, qui appartenait à une Tariqa Tijaniyya et qui dissimulait si bien sa sainteté et sa connaissance spirituelle que l’on estimait qu’il appartenait à cette catégorie de saints appelés "Malamati " (les gens du blâme, du fait qu’ils agissent de telle façon à attirer sur eux un regard défavorable).
L’autre shaykh qui joua un rôle décisif dans la formation de Sidi Abou Madienne est Sidi Ahmed Lahlou, lui-même disciple du shaykh de la Tariqa Shadhiliyya, Sidi Mouhammed ben Ali.
Ces héritages spirituels convergent chez le shaykh Sidi Hamza al Qadiri al Boutchichi avec celui de son grand-père Sidi al Moukhtar al Boutchichi, un grand saint de tout l’Oriental du Maroc, reconnu pour ses prodiges et sa sagesse dans toutes les tribus des Beni Snassen, et qui devint une figure emblématique de la résistance contre l’invasion coloniale.
Ce n’est cependant, en remontant cette chaîne, qu’au niveau de Sidi Ali al Qadiri, le premier à être surnommé du nom d’al Boutchichi, que l’on retrouve ce degré du plein accès à la connaissance du secret spirituel et à l’autorisation d’en transmettre l’initiation. Ce degré sera ensuite perdu pour ne laisser place qu’à une forme plus extérieure et plus populaire de la sainteté.
Il sera à nouveau réintroduit dans la Tariqa al Qadiriyya par le biais de Sidi Abou Madienne qui le transmettra à son tour à ses deux disciples, Sidi al Hajj al Abbas et Sidi Hamza. Dans la terminologie soufie la voie du " secret " (sirr) se distingue ainsi de la voie du " Tabarrouk " (bénédiction), qui permet certes une imprégnation spirituelle bénéfique, sans donner pleinement accès à la connaissance. C’est cette voie du " Sirr " (secret spirituel) que Sidi Hamza al Qadiri al Boutchichi transmet aujourd’hui.

Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis  175602 très cher Elmakoudi de ce partage qui ne peut que nous enrichir en spiritualité, je vois que tu connais bien ton sujet !

J'ai soif d'apprendre au sujet de la spiritualité Soufie.

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MessageSujet: Re: Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis    Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis  EmptyMer 22 Sep 2010, 19:16

La Voie Qadiriya Boutchichiya



Une Voie spirituelle se présente comme un chemin de retour au centre de notre être, qui a pour finalité la réalisation et le dépassement de l'ensemble des possibilités inhérentes à l'état humain par le rétablissement de notre perception de la divinité. Une Voie vivante est une voie dont le Guide spirituel est un être réalisé qui vit parmi nous, comme un isthme ou un pont entre la réalité divine et notre propre réalité.

Tradition pluriséculaire répandue dans le monde entier, le soufisme est à l'origine de nombreuses voies spirituelles. Se situant lui-même au coeur de l'islam, ce n'est pas une philosophie, encore moins un système : il s'agit avant tout d'une manière d'être au monde. Comme le dit un poème soufi :
« Ô Ami, cesse de chercher le pourquoi et le comment. Cesse de faire tourner la roue de ton âme. Là même où tu te trouves, en cet instant tout t'est donné, dans la plus grande perfection. Accepte ce don, presse le jus de l'instant qui passe ».
Le soufisme a pour but de nous permettre d'éveiller notre coeur, non pas notre coeur physique, mais cette fine pointe de l'être qui est le lieu de la perception spirituelle. Le soufisme est pratiqué sous la direction d'un Cheikh (littéralement : « l'Ancien » ou « le Guide »). La fonction de ce Cheikh est une guidance spirituelle, ayant pour objectif de nous faire découvrir par nous-mêmes la réalité divine. Le Guide est celui qui a déjà parcouru le chemin, qui s'est éteint en Dieu, et qui a ensuite été renvoyé vers les Hommes pour les guider vers Lui, indépendamment de tout choix et de toute volonté personnelle.

Selon les pays et les époques, le soufisme a toujours su s'adapter aux hommes qu'il rencontrait afin de toucher leur être profond, par-delà les formes culturelles qui étaient les leurs. Car la vérité est une, mais les paroles sont multiples. C'est dans ce sens que l'on dit des soufis qu'ils sont les « fils de l'instant ». Aujourd'hui en France, à une époque et dans un pays où le fait de retrouver le sens de notre existence est devenu une impérieuse nécessité pour de nombreuses personnes, il nous a semblé important de pouvoir présenter en quelques pages la Voie Qadiriya Boutchichiya, telle qu'elle est vécue dans notre pays depuis plusieurs années par un certain nombre de disciples d'origine française ou étrangère. Ce petit livret de présentation n'a pour objectif que de présenter quelques repères, qui permettront ensuite à chacun de cheminer et de découvrir par lui même, à travers sa propre pratique, les aspects toujours plus intérieurs et plus subtils de cette Voie soufie vivante et authentique. Ce document ne se veut rien d'autre qu'un témoignage.



Notes :
- Les mots translittérés à partir de la langue arabe seront indiqués dans le texte en italique.
- Pour désigner le Cheikh, nous avons retenu le terme de Guide plutôt que celui de Maître, qui peut prêter à confusion. La relation entre le disciple et le Cheikh est en effet une relation d'éveil et de fraternité, et non pas une relation de maître à esclave !
- La mention du nom du Prophète Muhammad est toujours suivie en Islam de la formule Salla Llahu alayhi wa sallam (littéralement : la bénédiction de Dieu soit sur lui et la Paix). Pour ne pas alourdir le texte, nous nous contenterons de la mentionner ici une seule fois pour l'ensemble de ce document.
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MessageSujet: Re: Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis    Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis  EmptyMer 22 Sep 2010, 20:38



Mon cher ElMakoudi, il est possible que je t'aie posé déjà cette question mais je ne m'en souviens plus ni de ta réponse ! :

Connais-tu le soufi chrétien Louis MASSIGNON ?

Qu'en penses ?

C'est lui qui, du temps de ma jeunesse, m'avait initié à l'Islam et m'avait permis une conversion, qui -- tu le sais -- n'a pas duré !!! Malheureusement, tu diras, je le comprends !
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MessageSujet: Re: Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis    Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis  EmptyMer 22 Sep 2010, 21:25

mario-franc_lazur a écrit:


Mon cher ElMakoudi, il est possible que je t'aie posé déjà cette question mais je ne m'en souviens plus ni de ta réponse ! :

Connais-tu le soufi chrétien Louis MASSIGNON ?

Qu'en penses ?

C'est lui qui, du temps de ma jeunesse, m'avait initié à l'Islam et m'avait permis une conversion, qui -- tu le sais -- n'a pas duré !!! Malheureusement, tu diras, je le comprends !
auteur d'une thèse sur la vie du soufi Mansur al-Hallaj, crucifié à Bagdad en 922, est l'un des plus grands islamologues,a consacré de longues années à la rédaction de sa thèse sur la mystique musulmane en particulier.
Sa réflexion sur le parcours de vie exceptionnel de Mansûr Al-Hallaj l'a amené à réfléchir sur des archétypes communs entre Islam et Christianisme dont :
-Les Sept Dormants d'Éphèse (ou Ahl al-kahf) d'où le nom de la sourate Al-Kahf dans le Coran.
-Salmân al-Farîsi (ou Salmân Pâk), un chrétien converti et compagnon persan du prophète de l'islam.
*Il s'attacha aussi à deux concepts clés qui apparaissent en filigrane dans toute son œuvre : l'« hospitalité sacrée » et l'« intercession » (ou substitution mystique).
PS:on a parlé de lui sur bladi vers 2007
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MessageSujet: Re: Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis    Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis  EmptyJeu 23 Sep 2010, 07:24

mario-franc_lazur a écrit:


Mon cher ElMakoudi, il est possible que je t'aie posé déjà cette question mais je ne m'en souviens plus ni de ta réponse ! :

Connais-tu le soufi chrétien Louis MASSIGNON ?

Qu'en penses ?

C'est lui qui, du temps de ma jeunesse, m'avait initié à l'Islam et m'avait permis une conversion, qui -- tu le sais -- n'a pas duré !!! Malheureusement, tu diras, je le comprends !

Cher mario , l'Eternel le tout Puissant sait toute chose et t'accepte tel que tu es , que sa bonté et sa grâce soit sur toi tous les jours de ta vie .
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Elmakoudi

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MessageSujet: Re: Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis    Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis  EmptyJeu 23 Sep 2010, 21:20

Il y a trois motifs de l’aspiration vers Dieu, qui sont
–« la connaissance ou gnose
– (al-ma’rifa), l’amour (al-mahabba)
-la crainte (al-khawf). »
Le soufisme, en tant qu’ésotérisme de l’islam fait porter l’insistance sur le premier motif, contrairement au christianisme qui met l’accent sur le second. C’est pourquoi on peut écrire :
« Le Christianisme en soi est un ésotérisme par rapport à « l’Ancienne Loi »,
mais c’est un ésotérisme relatif et non absolu, partiel et non total, intermédiaire et non intégral,
Par ailleurs, en Islam, « l’accès à la gnose s’opère moyennant la vérité métaphysique du Témoignage d’Unité ».
pour le musulman, « de « croire » avec tout son être qu’ « il n’y a de Dieu que Dieu ».
Il s’agit d’une foi totale dont l’expression scripturaire est ce hadith : « La vertu spirituelle consiste à adorer Dieu comme si tu le voyais, et si tu ne le vois pas, Lui pourtant te voit ». « là où le judéo-chrétien met l’intensité, donc la totalité de l’amour, le musulman mettra la « sincérité », donc la totalité de la foi, qui en se réalisant deviendra gnose, union, mystère, mystère de non-altérité. »
Si l’on veut donner sa place au soufisme, aux côtés de l’ésotérisme hébraïque et de l’ésotérisme chrétien, on rappellera donc que l’ésotérisme islamique est fondamentalement connaissance et gnose, même si l’amour n’y est pas inconnu.
« Il y a, dans l’histoire du Christianisme, comme une nostalgie latente de ce que nous pourrions appeler la « dimension islamique » en nous référant à l’analogie entre les trois perspectives « crainte », « amour », « gnose » - les « règnes » du « Père », du « Fils » et du « Saint-Esprit » - et les trois monothéisme judaïque, chrétien et musulman ; l’Islam est en fait, au point de vue « typologie », la cristallisation religieuse de la gnose, d’où sa blancheur métaphysique et son réalisme terrestre. »
« Qu’il y ait en ce monde un écran qui sépare l’extérieur de l’intérieur, l’exotérique de l’ésotérique, c’est bien ce qui fonde la nécessité de l’ésotérisme chrétien »
Les traditions ésotériques reconnaissent trois « voies » qui sont celles de la connaissance, de l’amour et de l’action.

Le thème fondamental du christianisme étant l’Amour, « les porte-parole chrétiens de la gnose s’expriment, avec de rares exceptions, à travers le symbolisme de l’Amour ». Il est difficile de souscrire d’ailleurs pour un chrétien à la primauté de la Connaissance sur l’Amour, tel que c’est le cas dans l’Hindouisme ainsi qu’en Islam.

On ne voit pas, en effet, ce qui pourrait dépasser cet état où « l’âme est toujours dirigée par l’inspiration du Saint-Esprit », où « l’âme a vraiment retrouvé l’innocence d’avant le péché » que l’on désigne sous le nom d’union transformante, et que sainte Thérèse d’Avila décrivait ainsi : « En ce temple de Dieu, en cette demeure qui est sienne, Dieu seul et l’âme jouissent l’un de l’autre dans un très profond silence. »


PS:La gnose dans le Christianisme(je laisse le soin aux chretiens) et incha allah la suite avec :Le soufisme ne découle pas du gnosticisme.
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MessageSujet: Re: Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis    Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis  EmptyMar 28 Sep 2010, 17:47

rosedumatin a écrit:
Témoignage
" Je pensais que les saints soufis n'avaient vécu que dans les temps anciens et très loin d'ici"
par Ali Réda



..... C’est-à-dire l’impression qu’entre les disciples, entre ces personnes qui poursuivent la même quête spirituelle, il y a un amour inconditionnel, irrépressible même.

L'Amour s'étend à toute les créatures indistinctement, c'est la Voie .... Aimer les frères est un devoir, le Prophète (p.s.l) a dit : "[.....]Le musulman est le frère du musulman[...] Tout le musulman est interdit au Musulman : son sang, son honneur et ses biens [....].

N'aimer Que les frères d'un groupe donné, comme par exemple d'une mosquée de quartier ou d'un cercle d'invocation, ...est l'inverse du bon comportement. Cela s'apparente au clanisme qui exclus par définition.

Ceci étant j'apprécie beaucoup votre témoignage qui, je l'espère, vous a fait progresser vers Allah.


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MessageSujet: Re: Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis    Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis  EmptyMar 28 Sep 2010, 20:23

rené guénon a écrit:
rosedumatin a écrit:
Témoignage
" Je pensais que les saints soufis n'avaient vécu que dans les temps anciens et très loin d'ici"
par Ali Réda



..... C’est-à-dire l’impression qu’entre les disciples, entre ces personnes qui poursuivent la même quête spirituelle, il y a un amour inconditionnel, irrépressible même.

L'Amour s'étend à toute les créatures indistinctement, c'est la Voie .... Aimer les frères est un devoir, le Prophète (p.s.l) a dit : "[.....]Le musulman est le frère du musulman[...] Tout le musulman est interdit au Musulman : son sang, son honneur et ses biens [....].

N'aimer Que les frères d'un groupe donné, comme par exemple d'une mosquée de quartier ou d'un cercle d'invocation, ...est l'inverse du bon comportement. Cela s'apparente au clanisme qui exclus par définition.

Ceci étant j'apprécie beaucoup votre témoignage qui, je l'espère, vous a fait progresser vers Allah.


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Salam René et tout d'abord :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] parmi nous !

Merci pour le lien que je prendrai le temps de lire afin de vous connaitre et de mieux connaître le Soufisme !

Je suis d'accord que n'aimer que les Musulmans d'une communauté est en effet former "clan" et en formant "clan" on ne peut élargir son coeur à l'Amour mais au contraire se refermer sur soi et la communauté.

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MessageSujet: Re: Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis    Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis  EmptyMar 28 Sep 2010, 21:29

Elmakoudi a écrit:
mario-franc_lazur a écrit:


Mon cher ElMakoudi, il est possible que je t'aie posé déjà cette question mais je ne m'en souviens plus ni de ta réponse ! :

Connais-tu le soufi chrétien Louis MASSIGNON ?

Qu'en penses ?

C'est lui qui, du temps de ma jeunesse, m'avait initié à l'Islam et m'avait permis une conversion, qui -- tu le sais -- n'a pas duré !!! Malheureusement, tu diras, je le comprends !


auteur d'une thèse sur la vie du soufi Mansur al-Hallaj, crucifié à Bagdad en 922, est l'un des plus grands islamologues,a consacré de longues années à la rédaction de sa thèse sur la mystique musulmane en particulier.
Sa réflexion sur le parcours de vie exceptionnel de Mansûr Al-Hallaj l'a amené à réfléchir sur des archétypes communs entre Islam et Christianisme dont :
.........................................................

PS:on a parlé de lui sur bladi vers 2007


Tu as bonne mémoire, mon frère ELMAKOUDI...

BRAVO
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MessageSujet: Re: Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis    Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis  EmptyMar 28 Sep 2010, 22:28

rené guénon a écrit:
rosedumatin a écrit:
Témoignage
" Je pensais que les saints soufis n'avaient vécu que dans les temps anciens et très loin d'ici"
par Ali Réda



..... C’est-à-dire l’impression qu’entre les disciples, entre ces personnes qui poursuivent la même quête spirituelle, il y a un amour inconditionnel, irrépressible même.

L'Amour s'étend à toute les créatures indistinctement, c'est la Voie .... Aimer les frères est un devoir, le Prophète (p.s.l) a dit : "[.....]Le musulman est le frère du musulman[...] Tout le musulman est interdit au Musulman : son sang, son honneur et ses biens [....].

N'aimer Que les frères d'un groupe donné, comme par exemple d'une mosquée de quartier ou d'un cercle d'invocation, ...est l'inverse du bon comportement. Cela s'apparente au clanisme qui exclus par définition.

Ceci étant j'apprécie beaucoup votre témoignage qui, je l'espère, vous a fait progresser vers Allah.

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Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis  33215 à toi, mon cher RENE !!!


Moi qui croyais que tu étais décédé depuis le 7 janvier 1951 au Caire !!! lol!

Tu serais donc son avatar ! Moi qui ne crois pas en la réincarnation, j'en reste bouche bée !!!


Mais vrai ou faux, ce forum accueille RENE GUENON avec joie !
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MessageSujet: Re: Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis    Un témoignage de Ali Réda : les saints soufis  EmptySam 02 Oct 2010, 17:38

Elmakoudi a écrit:
rosedumatin a écrit:

[1] Maître spirituel actuel de la Voie Qadirya Boutchichya
J'ai posté ce témoignage justement pour en savoir plus de nos frères Musulmans !
Tu la connais toi cette Voie Qadirya ??????

Le Maître spirituel actuel de la Voie Qadirya Boutchichya
Le Shaykh Sidi Hamza al Qadiri al Boutchichi est actuellement considéré au Maroc, et dans de nombreux pays à travers le monde où se trouvent ses disciples, comme un " Maître vivant ", le représentant authentique d’une tradition vivante du Soufisme, voie de la réalisation intérieure en Islam.
...


Merci, ami ElMakoudi, tout cela m'intéresse !
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