Le serpent d'airain

Une jeune femme musulmane surnommée couleuvre m'a demandé d'ouvrir un sujet dans Etudes bibliques au sujet du serpent d'airain.

Lors de la traversée du désert, Moïse a prié le Seigneur pour qu'Il protège les hébreux de la piqure des serpents.
Voilà ce qui s'est passé :
Nombres (chapitre 21) :
" …Le peuple vint à Moïse, et dit: Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi. Prie l’Éternel, afin qu'il éloigne de nous ces serpents. Moïse pria pour le peuple. L'Eternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie. Moïse fit un serpent d'airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie. " (versets 7 à 9).


Jean, au chapitre III, nous rapporte ce qu'a dit Notre Seigneur Jésus-Christ au début de sa vie publique :

" De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. "(Jean III, versets 14 à 18).

La Rédemption de nos péchés est acquise par la passion de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Notre Seigneur a été élévé en croix, comme le serpent d'airain a été élevé par Moïse !

Le serpent tuait les hébreux, mais ce n'est pas suffisant pour l'identifier au mal.
Le serpent est clairement l'image du diable, du Satan, selon la Genèse (chapitre III, verset 1).

Notre Seigneur Jésus-Christ s'est donc identifié au serpent, au mal, à la mort et au diable, quand il a été élevé en croix pour subir sa passion. Il a crucifié le mal, la mort et le péché avec lui.... puis est ressuscité pour la vie éternelle.

En espérance, le mal, la mort, le péché et le diable sont donc déjà totalement vaincus.
Notre Seigneur Jésus-Christ est le seul qui soit appelé à régner sur toutes les puissances, bonnes ou mauvaises, et pour l'éternité.

Bonjour Eliane

merci d'avoir ouvert le sujet

Comme je l"avais dit auparavant à Petero et Pierresuzanne les auteurs des Evangiles ont usurpé beaucoup de contes et recits dans l'ancien testament pour le modeler afin de le coller à jesus

Quand le Dieu demande à Moïse d'ériger un serpent d'airain pour contrer les effets mortels de ces serpents brûlants , le texte des Nombres évoque une ancienne tradition égyptienne qui était alors connue par les Israélites. Compréhensible, puisqu'ils sortaient d'Égypte.
Cette tradition, dans le contexte de la foi en Yahvé signifierait alors que même pendant l'Exode, le peuple hébreu tenait toujours aux rituels non-yahviste, surtout en période de doute.

couleuvre a écrit:

Bonjour Eliane

merci d'avoir ouvert le sujet

Comme je l"avais dit auparavant à Petero et Pierresuzanne les auteurs des Evangiles ont usurpé beaucoup de contes et recits dans l'ancien testament pour le modeler afin de le coller à jesus

Quand le Dieu demande à Moïse d'ériger un serpent d'airain pour contrer les effets mortels de ces  serpents brûlants , le texte des Nombres évoque une ancienne tradition égyptienne qui était alors connue par les Israélites. Compréhensible, puisqu'ils sortaient d'Égypte.
Cette tradition, dans le contexte de la foi en Yahvé signifierait alors que même pendant l'Exode, le peuple hébreu tenait toujours aux rituels non-yahviste, surtout en période de doute.

Bonjour couleuvre,

Il est curieux de te voir écrire que : les auteurs des Evangiles ont usurpé beaucoup de contes et recits dans l'ancien testament pour le modeler afin de le coller à jesus.

Effectivement !
Mais ce ne sont pas les auteurs des Évangiles qui ont collé à jésus (comme tu dis  !!), les contes et récits de l’ancien testament ! C'est Notre Seigneur Jésus-Christ lui-même qui a dit qu'il était venu accomplir la Loi et les Prophètes :
" Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir ». (Matthieu chapitre 5, verset 17).

Notre Seigneur Jésus Christ s'inscrit exactement dans le prolongement de l'enseignement reçu par le Peuple élu depuis Abraham. Effectivement, le Peuple élu d'Israël a été tiré du paganisme égyptien pour comprendre peu à peu quel était le Seigneur auquel il avait donné sa foi. Tout l'Ancien Testament est rempli des apostasies, des reniements, des rituels païens auxquels restait attaché le Peuple élu d'Israël.  
Quel importance que le Peuple élu soit pécheur et qu'il ait conservé des rituels païens ! Dieu ne l'a pas choisi parce qu'il était saint.... mais il est sait parce-que Dieu l'a choisi.


Après sa résurrection, Notre Seigneur Jésus-Christ prolongera son enseignement en expliquant aux disciples tout ce qui le concernait dans l'Ancien Testament. (Evidemment, le nom d'Ancien Testament n'est pas présent dans le texte des Évangiles, puisque ce nom n'a été donné aux écrits saints hébraïques qu'après que furent achevés les livres du Nouveau Testament) :

Regarde comment Jésus apprend aux chrétiens à rechercher sa trace, son annonce prophétique, dans l'Ancien Testament :
" Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem,
 et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.
 Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.
Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
 L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »
 Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple :
 comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
 Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
 À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,
 elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.
 Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
 Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit !
Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. " (Luc chapitre 24, verset 13 à 27).


Vois-tu, tu reproches aux chrétien d'avoir recherché dans l'Ancien Testament l'annonce prophétique de leur Dieu et Seigneur venu dans la chair en Jésus-Christ.... Or, c'est précisément ce que le Seigneur Jésus-Christ leur a appris lui même à faire : " Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. " (Luc chapitre 24, verset 27).


L’histoire du serpent d'airain dans l'Ancien Testament ne fait que quelques lignes.
Personne ne s'en souviendrait si Notre Seigneur Jésus-Christ n'est avait pas parlé lui-même au début de sa vie publique. " De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, " (Jean chapitre III, verset 14).
Or, il l'a fait et nous respectons sa parole sainte.

Eliane a écrit:

couleuvre a écrit:

Bonjour Eliane

merci d'avoir ouvert le sujet

Comme je l"avais dit auparavant à Petero et Pierresuzanne les auteurs des Evangiles ont usurpé beaucoup de contes et recits dans l'ancien testament pour le modeler afin de le coller à jesus

Quand le Dieu demande à Moïse d'ériger un serpent d'airain pour contrer les effets mortels de ces  serpents brûlants , le texte des Nombres évoque une ancienne tradition égyptienne qui était alors connue par les Israélites. Compréhensible, puisqu'ils sortaient d'Égypte.
Cette tradition, dans le contexte de la foi en Yahvé signifierait alors que même pendant l'Exode, le peuple hébreu tenait toujours aux rituels non-yahviste, surtout en période de doute.

Bonjour couleuvre,

Il est curieux de te voir écrire que : les auteurs des Evangiles ont usurpé beaucoup de contes et recits dans l'ancien testament pour le modeler afin de le coller à jesus.

Effectivement !
Mais ce ne sont pas les auteurs des Évangiles qui ont collé à jésus (comme tu dis  !!), les contes et récits de l’ancien testament ! C'est Notre Seigneur Jésus-Christ lui-même qui a dit qu'il était venu accomplir la Loi et les Prophètes :
" Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir ». (Matthieu chapitre 5, verset 17).

Notre Seigneur Jésus Christ s'inscrit exactement dans le prolongement de l'enseignement reçu par le Peuple élu depuis Abraham. Effectivement, le Peuple élu d'Israël a été tiré du paganisme égyptien pour comprendre peu à peu quel était le Seigneur auquel il avait donné sa foi. Tout l'Ancien Testament est rempli des apostasies, des reniements, des rituels païens auxquels restait attaché le Peuple élu d'Israël.  
Quel importance que le Peuple élu soit pécheur et qu'il ait conservé des rituels païens ! Dieu ne l'a pas choisi parce qu'il était saint.... mais il est sait parce-que Dieu l'a choisi.


Après sa résurrection, Notre Seigneur Jésus-Christ prolongera son enseignement en expliquant aux disciples tout ce qui le concernait dans l'Ancien Testament. (Evidemment, le nom d'Ancien Testament n'est pas présent dans le texte des Évangiles, puisque ce nom n'a été donné aux écrits saints hébraïques qu'après que furent achevés les livres du Nouveau Testament) :

Regarde comment Jésus apprend aux chrétiens à rechercher sa trace, son annonce prophétique, dans l'Ancien Testament :
" Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem,
 et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.
 Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.
Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
 L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »
 Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple :
 comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
 Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
 À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,
 elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.
 Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
 Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit !
Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. " (Luc chapitre 24, verset 13 à 27).


Vois-tu, tu reproches aux chrétien d'avoir recherché dans l'Ancien Testament l'annonce prophétique de leur Dieu et Seigneur venu dans la chair en Jésus-Christ.... Or, c'est précisément ce que le Seigneur Jésus-Christ leur a appris lui même à faire : " Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. " (Luc chapitre 24, verset 27).


L’histoire du serpent d'airain dans l'Ancien Testament ne fait que quelques lignes.
Personne ne s'en souviendrait si Notre Seigneur Jésus-Christ n'est avait pas parlé lui-même au début de sa vie publique. " De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, " (Jean chapitre III, verset 14).
Or, il l'a fait et nous respectons sa parole sainte.

Bonjour
On parle du serpent d'erain
pourquoi deviez vous cette anecdote pour la représenter comme preuve sur la crucifixion à venir de Jesus
alors qu'on sait que les juifs pratiquaient des traditions égyptiennes le dieu Âa-Senedj est un serpent gardien du temple d'Horus

couleuvre a écrit:

Bonjour
On parle du serpent d'erain
pourquoi deviez vous cette anecdote pour la représenter comme preuve sur la crucifixion à venir de Jesus
alors qu'on sait que les juifs pratiquaient des traditions égyptiennes  le dieu  Âa-Senedj est un serpent gardien du temple d'Horus

Bonjour couleuvre,

Je me suis permise de surligner une phrase que je trouve curieuse dans votre intervention.
La crucifixion de Notre Seigneur Jésus-Christ est un fait historique qui a eu lieu vers l'an 33.
Nous n'avons pas besoin d'autre preuve de la crucifixion de Notre Seigneur que celle des multiples témoignages contenus dans les Saints Évangiles, dans les Actes des Apôtres, les Épîtres, et les écrits des Pères apostoliques.

Par ailleurs, Moïse a élevé un serpent d'airain au bout d'un mat, en suivant les ordres de Notre Seigneur pour épargner la mort au Peuple Élu d'Israël qui errait dans le dessert du Sinaï.
Cela a eu lieu au XIIIe siècle avant Jésus Christ. Vous semblez surprise que certaines traditions égyptiennes ressemblent à ce qu'a fait Moïse.
Il est tout à fait possible que Notre Seigneur se soit servi d'une pratique égyptienne, donc d'une coutume familière au Peuple Élu qui sortait de l’esclavage égyptien, pour servir de support à Sa grâce salvatrice.

Notre Dieu n'est pas matériel, mais, quand Il daigne venir vers les hommes, Il leur parle un langage humain pour être compris de tous.
Cela ne rend par les Saintes Écritures païennes. En effet, le texte des Nombres dans l'Ancien Testament (celui qui raconte cet épisode avec Moïse), n'invoque pas du tout de dieux païens (ni Horus, ni Âa-Senedj).
Seul le Dieu Unique parle par Moïse.

Eliane a écrit:

couleuvre a écrit:

Bonjour
On parle du serpent d'erain
pourquoi deviez vous cette anecdote pour la représenter comme preuve sur la crucifixion à venir de Jesus
alors qu'on sait que les juifs pratiquaient des traditions égyptiennes  le dieu  Âa-Senedj est un serpent gardien du temple d'Horus

Bonjour couleuvre,

Je me suis permise de surligner une phrase que je trouve curieuse dans votre intervention.
La crucifixion de Notre Seigneur Jésus-Christ est un fait historique qui a eu lieu vers l'an 33.
Nous n'avons pas besoin d'autre preuve de la crucifixion de Notre Seigneur que celle des multiples témoignages contenus dans les Saints Évangiles, dans les Actes des Apôtres, les Épîtres, et les écrits des Pères apostoliques.

Par ailleurs, Moïse a élevé un serpent d'airain au bout d'un mat, en suivant les ordres de Notre Seigneur pour épargner la mort au Peuple Élu d'Israël qui errait dans le dessert du Sinaï.
Cela a eu lieu au XIIIe siècle avant Jésus Christ. Vous semblez surprise que certaines traditions égyptiennes ressemblent à ce qu'a fait Moïse.
Il est tout à fait possible que Notre Seigneur se soit servi d'une pratique égyptienne, donc d'une coutume familière au Peuple Élu qui sortait de l’esclavage égyptien, pour servir de support à Sa grâce salvatrice.

Notre Dieu n'est pas matériel, mais, quand Il daigne venir vers les hommes, Il leur parle un langage humain pour être compris de tous.


Cela ne rend par les Saintes Écritures païennes. En effet, le texte des Nombres dans l'Ancien Testament (celui qui raconte cet épisode avec Moïse), n'invoque pas du tout de dieux païens (ni Horus, ni Âa-Senedj).
Seul le Dieu Unique parle par Moïse.

Bonjour Elia

Par MP tu m'as ecrits
Le serpent de Moïse représentait prophétiquement la crucifixion à venir de Notre Seigneur Jésus-Christ, Lui qui sauverait l'humanité comme le serpent d'airain sauvait les juifs des piqûres des serpents.

Donnes moi plus d'explications

Par contre pour ce que tu dis
Il est tout à fait possible que Notre Seigneur se soit servi d'une pratique égyptienne, donc d'une coutume familière au Peuple Élu qui sortait de l’esclavage égyptien, pour servir de support à Sa grâce salvatrice.

Je te réponds que t'as vu juste

couleuvre a écrit:

Bonjour Elia

Par MP tu m'as ecrits
Le serpent de Moïse représentait prophétiquement la crucifixion à venir de Notre Seigneur Jésus-Christ, Lui qui sauverait l'humanité comme le serpent d'airain sauvait les juifs des piqûres des serpents.

Donnes moi plus d'explications

Par contre pour ce que tu dis
Il est tout à fait possible que Notre Seigneur se soit servi d'une pratique égyptienne, donc d'une coutume familière au Peuple Élu qui sortait de l’esclavage égyptien, pour servir de support à Sa grâce salvatrice.

Je te réponds que t'as vu juste

Bonjour ma chère couleuvre,
Excuse-moi de ne pas d'avoir répondu plus vite, mais je n'ai pas vu ton message tout de suite.
Ensuite, je n'ai pas su trop quoi te répondre.
Je me suis demandée si tu lisais réellement les réponses qui t'étaient faites ?
En effet, j'avais l'impression d'avoir répondu à ta question, mais il semble que tu ne sois pas satisfaite de la réponse.

J'ai vu sur certain sujet que tu avais de la peine à entendre ce qu'on te disait de raisonnable. Tu m'as fait penser à mes enfants quand ils étaient petits. Ils se tortillaient dans tous les sens pour résister à la voix de la raison et de la vérité.
Peut-être par paresse, mais souvent pour le plaisir de faire enrager leurs parents.
Toi tu me donnes l'impression d'être malheureuse, ou plutôt blessée. On ne peut pas dire ce que tu as dit hier sur les esclaves sexuelles de DAECH rachetées par un brave homme juif, sans être profondément blessée.

En effet, cette semaine, nous avons discuté un peu sur la souffrance du peuple noir réduit en esclavage, et tu as compris que Notre Seigneur Jésus-Christ était indifférent à la souffrance de tes frères noirs.... Ce qui est une façon très bizarre de comprendre le texte des Actes des Apôtres que je t'ai copié, où on voit l'Esprit Saint faire un miracle pour inciter Philippe à évangéliser et baptiser un éthiopien.
Que tu en aies compris que Notre Seigneur était indifférent ou méprisant envers les hommes noirs serait tout à fait étrange, si on ne le mettant pas en lien avec ta réaction épidermique au sujet des filles esclaves.

Petite couleuvre, essaie d'être en paix,
Le monde n'est pas rempli que de gens méchants.

Si Notre Seigneur Jésus-Christ s'est laissé crucifié, c'est justement qu'il a voulu être une victime parmi les victimes.
Il a voulu tuer le mal et mourant lui-même. Il a voulu vivre et comprendre dans la chair les souffrances des hommes martyrisés. Toute personne dans la souffrance peut s'identifier à Notre Seigneur en croix, car lui-même s'est identifié à ce qui est le plus sombre et le plus douloureux de la vie humaine.

Le mal, c'est le serpent, c'est à dire Satan.
La genèse au chapitre 3, verset 1 dit : " Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que le Seigneur Dieu avait faits. Il dit à la femme : « Alors, Dieu vous a vraiment dit : “Vous ne mangerez d’aucun arbre du jardin” ? » "
C'est lui qui trompe Ève au paradis et qui fait entrer le mal dans le monde.

et c'est Notre Seigneur Jésus-Christ qui triomphe du mal, du Satan, du serpent, du mauvais.


Avec sa résurrection, Notre Seigneur a pour toujours triomphé de toutes les puissances du monde, bonnes ou mauvaises.

Je fais remonter le sujet pour Tartarin de Tarascon,
mais je m’aperçois en le faisant que Bahous avait participé à la discussion.

J'ai bien peur que les explications données ici ne suffisent pas à ce bon vieux Tartarin.