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 La magie du Coran et le secret des lettres

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MessageSujet: La magie du Coran et le secret des lettres   La magie du Coran et le secret des lettres EmptySam 20 Juin 2015, 10:39

Le Prophète Mohammed sur lui le salut et la paix a dit :
" Tout ce qui est contenu dans les livres révélés est (contenu) dans le Coran ; tout ce qui est contenu dans le Coran est contenu dans la Fatiha ( litt. "Ouvrante" du livre, chapitre inaugural du Coran) ; tout ce qui est contenu dans la Fatiha est contenu dans "Bismi Llahi el Rahmani el Rahim (qui en est le premier verset : Par le Nom d'Allah le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux)."


Tout ce qui est contenu dans Bismi Llahi el Rahmani el Rahim est contenu dans le Bâ (caractère essentiellement composé d'un trait horizontal souscrit d'un point) et tout ce qui est contenu dans le Bâ est contenu dans le point qui est sous le Bâ.



Ainsi en est-il de Dieu (el Haqq = le Vrai), Gloire à Lui, qui est avec toute entité (ou toute chose) dans sa perfection, Indivisible, Inséparable. Le point est donc un symbole (isharah) de l'Essence d'Allah, Lequel est Caché derrière les voiles de son Inviolabilité (kanziyatih) dans sa Manifestation même à Ses créatures.

Un connaissant ('ârif, il s'agit de la connaissance initiatique) a dit : " Bismi Llahi r Rahmani r Rahim " de la part du connaissant tient lieu de "Kun" (le "Sois", Parole existenciatrice) de la part d'Alalh"


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La formule initiale du Coran débute par le caractère représenté en fait par l'union des deux caractères Alif et Bâ, dans lequel la lettre Bâ, horizontale, prolonge l'Alif vertical et le surmonte, le point venant s'inscrire sous le Bâ et au droit du Alif. Cette jonction du Alif, qui ordinairement ne se lie pas à la lettre suivante, est propre à la formule sacrée étudiée ici.


Le point : un objet zéro-dimensionnel

Métaphore : "Le livre que vous êtes en train de lire est un objet à trois dimensions, longueur, largeur et hauteur ou épaisseur. Imaginez qu'une main de géant vienne l'écraser sur toute son épaisseur. Il ne reste que deux dimensions, un grand rectangle, un plan : longueur-largeur. Imaginez que la main de géant s'abatte à nouveau sur ce rectangle. Il reste un objet à une dimension, la droite. Et si le géant s'obstine, il ne restera plus qu'un objet zéro-dimensionnel : le point!
Dans l'espace géométrique à trois dimensions, la réduction successive des dimensions conduit à concevoir un objet zéro-dimensionnel : c'est le point!
L'une des représentations du zéro est le "shûnya-bindu", littéralement le "zéro-point", qui fut en usage dans les régions du Kashmir.
Au-delà de son aspect purement géométrique et mathématique, le bindu était pour les Hindous le point originel, doté d'une énergie créatrice, capable de tout engendrer, point archétypal symbole de l'univers dans sa forme non manifestée avant sa transformation en monde des apparences (rûpadhâtu), point susceptible d'engendrer toutes les lignes et toutes les formes (rûpa) possibles.

D'après le "Mystère des chiffres" de Marc-Alain OUAKNIN


Dernière édition par Holisme le Sam 20 Juin 2015, 10:54, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: La magie du Coran et le secret des lettres   La magie du Coran et le secret des lettres EmptySam 20 Juin 2015, 10:44

Dès les premiers siècles de notre ère, le zéro, appelé "shûnya" signifiait le vide, le ciel, l'atmosphère et l'espace. Il désignait aussi l'incrée, le non-être, la non existence, le non -formé, al non-pensée, le non-présent, l'absent, le néant, etc.
Autres synonymes : ananta = l'infini ; vishnupada = le pied de Vishnu ; jaladharapatha = le voyage sur l'eau ; pûrna = l'achèvement, la plénitude, l'intégrité, la totalité etc.
Représentation graphique du zéro : les idées de ciel, d'espace, d'atmosphère ou de firmament présentes dans les premières représentations de l'idée de vide et de zéro, conduisirent à la réalisation de dessins et de signes qui représentaient la voûte céleste : soit un demi-cercle, soit un dessin circulaire, soit encore tout simplement un cercle géométrique...



Qu'est-ce que le zéro?

Existe-t-il? N'existe-t-il pas?

Dans les additions, il devient aussi transparent et vaporeux qu'un fantôme, il disparait! Les chiffres le traversent sans subir aucun dommage et en ressortent intacts.

Tremblez chiffres, car dans la multiplication, le féroce zéro vous dévorera et vous anéantira en lui!!

Tous les chiffres contiennent le zéro, et le zéro contient tous les chiffres.

Sans le zéro, nous ne pourrions pas aller au-delà du chiffre 9, et nos mathématiques seraient bien pauvres et infirmes.

Le zéro ou la puissance du vide.

Mais est-il si vide que cela?

Qui es-tu mystérieux zéro?



Zéro e(s)t l'Infini?


Le zéro et l’infini : de la limite de l’expérience à l’expérience des limites (Gérald Tenenbaum)

Le zéro

Zéro et infini

Kabbale, le secret des lettres hébraïques

Écriture et sacré dans les traditions hébraïque et islamique par Anne Zali avec la collaboration d'Anne Regourd

Al Sîmîya : La Magie des Lettres Arabes

La science des lettres en Islam (émission radio - France Culture)

« Ni mes cieux, ni ma terre ne peuvent me contenir si ce n'est le cœur de mon serviteur pieux. »
Hadith quoudsi


Zéro et l'Infini, les deux faces d'une même pièce?

- Qu'est-ce qu'il y a après cent? Après mille? Après million? Après milliard? Et après?

- Il y a 200, 300 jusqu'à 1000, puis après les 1000, 2000 etc,.... Et on peut continuer ainsi jusqu'à l'infini...

- C'est quoi l'infini?

- Ça ne s'arrête jamais.

- Moi quand je serai grand, je toucherai le "mur de l'infini"!!!

- Tu le peux si tu es enfermé dans une sphère et que tu touches ses parois!!!


En effet, le nombre Pi, qui est infini peut être en quelque sorte "contenu" dans une sphère....




Un nombre transcendant est un nombre irrationnel, dont les décimales ne sont donc pas périodiques, et qui n'est pas solution d'équation algébrique. Pi en est l'exemple le plus connu.


Pi est sûrement le nombre le plus célèbre des mathématiques. Des livres entiers ont été écrits sur son histoire et sur les travaux qu'il a suscité- et suscite encore. Ce qui fascine depuis toujours les mathématiciens, c'est qu'un nombre défini à partir d'une figure géométrique aussi simple que le cercle soit porteur de tant de mystères et riches d'une telle complexité.


Pi est défini non comme un nombre mais comme un rapport de grandeurs, entre l'aire d'un cercle et le carré construit sur son rayon.


La recherche des décimales présente de nombreuses motivation : affiner l'étude de la distribution statistique des décimales.
Mais cette chasse aux décimales présente souvent des motivations qui n'ont rien à voir avec la raison.


N'est-ce pas l'une des formes que peut prendre l'humanité de l'homme comme expression de son désir d'infini?


D'après " Mystère des chiffres" de Marc-Alain OUAKNIN



Dernière édition par Holisme le Dim 21 Juin 2015, 08:41, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: La magie du Coran et le secret des lettres   La magie du Coran et le secret des lettres EmptySam 20 Juin 2015, 10:51

Le Saint Coran a un incroyable pouvoir d'action sur les mondes visibles et invisibles.

Mais pour que ce pouvoir agisse, il faut lire les versets en arabe, à voix haute (préférable?) (pouvoir des lettres et des sons) et avoir un cœur pur.

Exemples du pouvoir du Coran :


* Le complot pour tuer le Prophète Mohammed :

"... Les jeunes gens désignés pour tuer Mohammed avaient convenu de se retrouver devant sa porte d'entrée après la tombée de la nuit. Tandis qu'ils attendaient d'être tous au complet, ils entendirent des voix de femmes qui résonnaient dans la maison, les voix de Sawdah, d'Umm Kuthûm, de Fatimah et d'Umm Ayman. Ce fait leur donna à réfléchir et l'un d'entre eux dit que, s'ils escaladaient le mur et faisaient irruption dans la maison, leurs noms seraient à tout jamais déshonorés parmi les Arabes puisqu'ils auraient violé l'intimité des femmes. Ils décidèrent donc d'attendre que l'homme qu'ils voulaient abattre sortît lui-même de la maison, comme ils avaient coutume de le faire au petit matin, ou même plus tôt.

Le Prophète et Ali se rendirent compte de leur présence et, saisissant un manteau vert du Hadramaout dans lequel il avait l'habitude de dormir, le Prophète le donna à Ali en lui disant : " Tu vas dormir sur mon lit et t'envelopper dans ce manteau. Dors dedans, et ils ne te feront aucun mal." Puis il commença à réciter la sourate Yâ-Sîn, ainsi désignée parce qu'elle s'ouvre par ces deux lettres ; et lorsqu'il en arriva au verset: "Et Nous les avons recouverts, en sorte qu'ils ne voient pas", il sortit de la maison. Dieu détourna leurs regards en sorte qu'il passa au milieu d'eux inaperçu et poursuivit son chemin sans être inquiété.
Un homme qui venait d'une direction opposée croisa le Prophète et le reconnut. Quelques instants plus tard, venant à passer à proximité de la maison du Prophète, il aperçut les hommes groupés devant la porte d'entrée et les interpella pour leur dire que si c'était Mohamed qu'ils cherchaient ils ne le trouveraient pas chez lui étant donné qu'il venait précisément de sortir. "Comment cela se peut-il?" pensèrent-ils. L'un d'eux avait en effet surveillé la maison et vu le Prophète y pénétrer avant l'arrivée des autres conspirateurs ; et tous étaient certains de n'avoir vu personne quitter la maison pendant tout le temps où ils avaient été aux aguets"

                                             
D'après Le Prophète Muhammed Martin Lings


* Le pouvoir du Verset du Trône (Coran II. 255)


Un maître soufi me raconta : "Alors que j'habitais dans une maison à Bassora, un homme noir aux yeux brillants comem des brandons enflammés entra à la nuit tombante. Il voulait s'approcher de moi, et sa démarche était celle d'un dragon. Je pris peur et lui dit : "Dieu! Il n'y a de Dieu que Lui, le Vivant, Subsistant!", ainsi que les citations qui suivent du verset du Trône, et à chaque fois que je prononçais une parole, il la répétait après moi. Lorsque je parvins à "Leur maintien à l'existence ne lui est pas une charge, Il est le Très-Haut, le Sublime", il ne dit plus rien. Je répétai ces paroles, et il disparut. Je me réfugiai dans un des coins de la maison et y dormis jusqu'au matin. J'aperçus dans l'endroit où il avait disparu des traces de brûlure et des cendres. Je m'en étonnais. La nuit suivante, une voix m'appela dans mon rêve. Elle me dit : "Tu as brûlé un "Effrit" (variété de djinns). "Et comment a-t-il brûlé?" répondis-je. Par les paroles "Leur maintien à l'existence ne lui est pas une charge. Il est le Très-Haut, le Sublime". , me fut-il répondu. Quand tu as vu l'Effrit, tu as pris peur de lui et Dieu t'a inspiré de réciter le Verset du Trône. Et à chaque fois que tu prononçais une parole, il la répétait après toi. Lorsque tu parvins à "Leur maintien à l'existence ne lui est pas une charge. Il est le Très-Haut, le Sublime", il ne dit plus rien. Tu la répéta alors, et il fut brûlé, car c'est un verset d'une puissance immense, noble, très utile en toute chose dans les circonstances dangereuses de la vie."
Celui qui le récite avant de dormir est sauf jusqu'au lendemain. Celui qui le récite le matin est sauf jusqu'au soir. Il possède des propriétés cachées merveilleuses.

                                   
D'après Talismans Le soleil des connaissances Al bûnî


* Le pouvoir de la sourate de la Caverne, contre l'Antéchrist :

Il faut réciter les 10 premiers versets, et/ou (?) selon certains les 10 derniers, de la sourate de la Caverne, tous les vendredi, pour se prémunir du Dajjal.


Dernière édition par Holisme le Sam 20 Juin 2015, 11:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La magie du Coran et le secret des lettres   La magie du Coran et le secret des lettres EmptySam 20 Juin 2015, 11:01

Les deux protectrices : sourates al Nas (les Hommes) et al Falaq (l'Aube naissante, la Discriminante)


Extrait du Tafsir d’Ibn Kathir(Exégèse Abrégée par un groupe d’oulémas sous la direction de Cheikh Safiur Rahman Al-Mubarakpuri)

Sourate Al falaq L’aube Naissante
Médinoise  Bismillâhir-Rahmânir-Rahîm

Obayy dit « Je témoigne que le Messager d’Allah m’informa que Gabriel lui dit :

« Dis : je cherche protection au près du Seigneur de l’aube naissante ». (113.1)
« Dis : je cherche protection auprès du Seigneur des Hommes ». (114.1)

Le prophète le répéta après lui. Ainsi, nous disons ce que le prophète avait dit » (Ahmed)

Le mérite des sourates de l’Aube Naissante et des Hommes

Dans son recueil de Hadiths authentiques, Mouslim rapporta selon un récit de Okba Ibn Amir que le Messager d’Allah dit :

« Ne vois tu pas qu’il y a des versets qui m’ont été révélés cette nuit dont on n’a jamais vu de pareil auparavant ?

Ces versets sont : « Dis  je cherche protection au près du Seigneur de l’aube naissante ». (113.1)
et « Dis : je cherche protection auprès du Seigneur des Hommes ». (114.1) (Mouslim)

Ce hadith fut rapporté par Ahmed At-Tirmithi et An-nasaï.

At Tirmithi le qualifia d’authentique.

Un autre récit  Imam Ahmed rapporta que Okba Ibn Amir dit qu’il guidait une fois le Messager d’Allah sur un chemin quand il dit :

O Okba ! Ne montes tu pas ? »

Okba dit qu’il eut peur que le Prophète ne considère son comportement comme acte de désobéissance. Ainsi, le Messager d’Allah descendit de la monture et Okba monta avant de reprendre le chemin.

Puis, le Messager d’Allah dit : O Okba ! veux tu que je t’enseigne deux sourates qui sont les meilleurs que les gens récitent ? »

Okba dit : Certes oui, O Messager d’Allah »

Alors il enseigna à Okba de réciter : « Dis : je cherche protection au près du Seigneur de l’aube naissante ». (113.1) et « Dis : je cherche protection auprès du Seigneur des Hommes ». (114.1) Puis la prière fut annoncée et le Messager d’Allah se mit devant les gens et récita ces deux sourates dans la prière.

Plus tard il revint à Okba et lui dit : « Qu’en penses tu, O Okayib ?
Récites ces deux sourates avant de dormir et quand tu te lèves ».

(Ahmed) An-Nasaï et Abou Dawoud rapportèrent aussi ce Hadith.

Un autre récit  An-Naisaï rapporta de Okba Ibn Amir que le Messager d’Allah dit : « Certes, les gens n’ont jamais cherché la protection avec mieux que ces deux :

« Dis : je cherche protection au près du Seigneur de l’aube naissante ». (113.1) et
« Dis : je cherche protection auprès du Seigneur des Hommes ». (114.1) »
.

Un autre récit   An-Nasaï rapporta que Okba ibn Amir dit : Alors que je marchais avec le Messager d’Allah, il dit : « O Okba, Dis »  Je répondis : « que dois-je dire ? ».
Il se tus pendant un moment avant de dire « Dis ». Je répondis « Que dois-je dire, O Messager d’Allah ». Il dit « Dis : je cherche protection au près du Seigneur de l’aube naissante. Je la récité après jusqu’à la fin. Puis, il dit « Dis » .
Je répondis « Que dois-je dire, O Messager d’Allah ».
Il dit : « Dis : je cherche protection auprès du Seigneur des Hommes ». (114.1) Je la récitait après jusqu’à la fin. Ensuite le Messager d’Allah dit :  « Personne n’a supplié avec quelque chose de semblable qu’elles et personne n’a cherché refuge par quelque chose de pareil à elles ».


An-Nasaï rapporta qu’Ibn Aibs Al-Johani relata que le prophète disait : « O Ibn Abis ! veux-tu que je t’informe de la meilleur chose que ceux qui cherche la protection utilise ? »
Il répondit : « Certes oui, O Messager d’Allah ! ».
prophète dit : « Dis : je cherche protection au près du Seigneur de l’aube naissante ». (113.1) et « Dis : je cherche protection auprès du Seigneur des Hommes ». (114.1) ».

Imam Ahmed rapporta que Aïcha dit que chaque fois que le Messager D’Allah souffrait d’un mal, il récitait les mouawathataynes pour lui-même et soufflait sur son corps.
Quand le mal s’aggravait, Aïcha récitait les Mouawathataynes plusieurs fois avant de prendre sa main et essuyer son corps en demandant la bénédiction de ces deux sourates. Al Boukhari, Aboud Dawoud, An-Nasaï et Ibj Maja rapportèrent tous ce récit.

On rapporta aussi d’Abi Said que le Messager d’Allah avait l’habitude de chercher protection contre le mauvais œil des djinns et des hommes. Mais, quand les Mouawathathynes furent révélées, il en utilisa pour chercher la protection et abandonna toutes les autres formules. At-Tirmithi, An-nasaï et Ibn Maja apportèrent ce récit. At-Tirmithi le qualifia d’authentique


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MessageSujet: Re: La magie du Coran et le secret des lettres   La magie du Coran et le secret des lettres EmptySam 20 Juin 2015, 11:04

Sourate de l'Aube naissante
"
Dis : je cherche protection auprès du Seigneur de l’aube naissante
– contre la méchanceté des êtres qu’Il a créés et contre le mal de l’obscurité quand elle s’approfondit
– Contre les artifices de celles qui soufflent sur les nœuds
– et contre les attaques de l’envieux quand il envie»


Aib Hatim rapporta que jabir dit qu’Al-Falaq signifie l’aube naissance.
Al-Oufi rapporta qu’Inb Abbas dit qu’Al-Falq est l’aube naissante ; Ce fut le même avec de Moujahid, Said Ibn Joubayr, Abdillah ibn Mohammed, Ibh Akil, Al-Hasan, Datada, Mohammed Ibn Kaab Al-Koradhi et Inb ZAYD ; Malik rapporta le même avis de Zayd Ibn Aslam. Al –Koradhi, Ibh Zayd et Ibn Jarir disaient tous que le sens d’Al-Falak est identique à celui du verset qui dit : « Fendeur de l’aube » (6.96)
Ensuite Allah dit : « contre le mal des êtres qu’Il a créés »
C'est-à-dire du mauvais œil et de toutes les créatures. Thabit Al Banani, Al-hasan, Al-Basri disent qu’il s’agit de l’Enfer, de Satan, et de toute sa progéniture parmi les créatures d’Allah. Puis il dit : « et contre le mal de l’obscurité quand elle s’approfondit »  Moujahid dit que le terme arabe ghasak signifie la nuit ou l’obscurité, alors que le terme wakab signifie le coucher du soleil. Al-Boukhari rapporta l’explication de Mouhajid

On rapporta aussi le même avis d’Ibn Abbas, Mohammed Ibn Kaab, Al-Koradhi, Ad-Dahhak, Khasif, Al-Hasan et Katada. Il disaient : certes, c’est la nuit quand elle tombe avec son obscurité. Az-Zohri dit que : « et contre le mal de l’obscurité quand elle s’approfondit »  signifie quand le soleil se couche. Pour sa part, Aboul-Mouzahim rapporta qu’Abou Hourayara dit que : « et contre le mal de l’obscurité quand elle s’approfondit »  signifie l’étoile. Ibn Zayd dit que les Arabes utilisaient le mot Al-ghasak pour exprimer la déclination de la position du corps céleste appelé les Pléiades. Le nombre de ceux qui seraient malades et touchés par la peste augmenterait si ce corps déclinait et diminuait s’il montait. Ibn Jarîr dit que d’autres disaient qu’il signifiait la lune. Ceux-ci fondaient leur avis sur un récit que l’Imam Ahmed rapporta d’Al-Hârith ibn Abi Salam qui dit que Aicha relata que le Messager d’Allah la prit une fois par la main et lui montrât la lune, a lors qu’elle se levait, avant de lui dire : « cherche protection auprès d’Allah contre le mauvais ce ghasak quand il s’obscurcit »  At-Tirmithi et An-Nasai rapportère ce hadith dans leurs livres de l’exégèse et leur recueils de Hadiths authentiques

Ensuite Allah dit : « contre le mal de celles qui soufflent sur les nœuds »

Moujâhid, Ikrima, Al-Hasan, Katâda et Ad-Dahhâk disent que cela signifie les sorcières. Moujâhid dit que quand elles font leurs sorts, elles soufflent dans les nœuds.

Dans une autre récit, il fut rapporté que Gabriel vient au Prophète et lui dit

« souffres-tu d’un mal, O Mohammed ? ». Le Prophète lui répondit : « oui ».

Ainsi Gabriel dit : « au nom d’Allah, je récite l’incantation sur toi et contre tout mal qui t’afflige et contre toute personne envieuse et tout mauvais œil. Qu’Allah te guérisse »

L’ensorcellement du Prophète

 Dans le livre de la Médecine de son recueil de Hadiths authentiques, Al-Boukhâri rapporta que Aïcha dit que le Messager d’Allah fut ensorcelé à tel point que parfois il pensait qu’il avait entretenu ses femmes, alors qu’il ne l’avait pas fait.

Soufyân dit : « ceci est la pire forme d’ensorcellement, en particulier, quand elle a atteint cette phase ».

Ainsi le Prophète dit : « O Aicha, Sait-tu qu’Allah m’a répondu concernant ce que je lui avais demandé ?
Deux hommes vinrent à moi et l’un deux se tint près de ma tête, alors que l’autre se plaça près de mes pieds. Le premier dit à l’autre : « qu’est ce qu’il a cet homme ? ».
L’autre répondit : « Il est ensorcelé ».
Le premier dit : « qui l’a ensorcelé ? ».
L’autre répondit : « « Labîd ibn Aasam.

C’est un homme qui appartient à la tribu de Bani Zorayk qui s'est coalisée avec les juifs.
Cet homme est un hypocrite ». Le premier demanda « par quel sort l’a-t-il ensorcelé ? ».
L’autre répondit : «Avec un peigne, et un poil du peigne ».
Le premier demanda « Où est le peigne ? ».
L’autre répondit : « Dans la croûte séchée d’un palmier sous un rocher dans un puits appelé Tharwân ».
Aicha dit : « alors il est partit au puits pour chercher et éliminer le peigne et le poil. Il dit ensuite : « C’est ce que j’ai vu. Ce fut comme si l’eau contenait du henné et les palmiers ressemblaient à des têtes de diables ». Il enleva le sort du puits et aicha lui demanda « vas-tu le dire aux gens ? ».

Il dit : "Allah m’a guéri et je déteste répandre le mal parmi les gens".



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MessageSujet: Re: La magie du Coran et le secret des lettres   La magie du Coran et le secret des lettres EmptySam 20 Juin 2015, 11:04

- Dis : je cherche protection auprès du Seigneur de l’aube naissante
– contre la méchanceté des êtres qu’Il a
attaques de l’envieux quand il envie»

Dans cette sourate Allah demande à son Messager , ainsi qu’à tous les musulmans, de chercher la protection auprès de Lui, Seigneur de l’aube.

Car Il est le Tout Puissant et le Vrai Protecteur de Ses faibles créatures. Et c’est auprès de Lui qu’on trouva la sécurité et la paix. On peut se poser la question suivante : pourquoi Allah se qualifie, ici, de « Seigneur de l’aube » ? La nuit cache beaucoup de choses qui peuvent être porteuses de mal.

Par contre, l’aube est le début de la sécurité. Il annonce l’arrivée du soleil. Par conséquent, Celui qui peut faire disparaître l’obscurité et le mal qu’elle incarne, peut également protéger toute personne qui cherche la sécurité auprès de Lui.
Et Allah est le Seul capable de cela.

On peut se dire : le mal existe même pendant le jour et partout.
Pour cette raison Allah, le Vrai Seigneur des mondes, nous demande de chercher, également, sa protection contre le mal sous toutes ses formes. « contre le mal qu’Il a créé »Allah a créé beaucoup de créatures avec une sagesse absolue. Certaines de ces créatures sont méchantes. Elles peuvent être les ambassadrices de Satan ; Parmi celles-ci figurent des humains. Mais ceux qui croient sincèrement en Allah n’en sont pas. D’autres créatures sont dangereuses, comme les animaux féroces. Un troisième groupe peut être représenté par ce que l’on appelle « catastrophes naturelles » ou les produits chimiques, la pollution, les maladies… etc. c’est pourquoi l’homme doit croire en Allah et demander protection auprès de Lui. L’Homme a intérêt à se réfugier auprès d’Allah contre le mal en général. Après cette généralisation, la sourate revient pour préciser les éléments porteurs du mal « contre le mal de la nuit lorsqu’elle s’étend »

Il apparaît donc dans ce verset que la nuit est un élément susceptible d’apporter le mal. Cela est vrai car comme tout le monde le sait, avec la nuit beaucoup de gens sortent pour voler ou commettre des crimes. A ce propos les histoires que l’ont entend à propos des gens solitaire et qui sortent la nuit pour trouver compagnie, boire de l’alcool, etc. Et si un Homme essaie d’apporter secours à un autre, la nuit peut bien le gêner ou retarder son aide. On entend souvent que les secouristes ont abandonné leurs tentatives, par exemple pour chercher des disparus, à cause de la nuit. Pour ces raisons, et bien d’autres que l’on n’a pas citées, Allah incite le prophète et ceux qui l’on suivi à chercher la protection divine. Le quatrième verset concerne la magie.

Le verset suivant va concerner des sorcières.

Allah dit « contre le mal de celles qui soufflent sur les nœuds". Les sorcières prennent des cordes pour faire des nœuds. Puis elles y soufflent quelques formules magiques dans le but de faire mal à quelqu’un. Ces sorcières essayent souvent d’aider une femme à aimer un homme ou de faire le contraire ; Elles peuvent aussi souffler sur des nœuds pour rendre quelqu’un malade. Toutefois, rien ne peut arriver à qui que ce soit sans la permission d’Allah ; En apparence ce sont les sorcières qui font le mal, mais en vérité c’est la volonté d’Allah qui en décide. La raison pour laquelle cette sourate parle des sorcières est qu’un Homme appelé Labid Ibn Al-A’assam, à l’aide de ses filles et un domestique travaillant chez le Prophète , a fait onze nœuds sur lesquels il a soufflé quelques formules magiques pour rendre le Prophète :saws : malade. Cela arriva. Ce sorcier a jeté la corde, à laquelle il a attaché quelques cheveux du Prophète dans un puits. Tout ceci s’était passé à Médine. Ilham[/color]  

Allah qui sait tout, révéla cet incident au Prophète .

Celui-ci envoya son cousin Ali (Qu’Allah l’agréé) pour faire sortir la corde du puits. Après qu’Ali (qu’Allah l’agréé) ait apporté la corde, Gabriel, le chef des anges, est descendu. Il a commencé à réciter et à murmurent en soufflant sur les nœuds cette sourate et la sourate 114 sur le Prophète . Et avec le souffle de chacun des onze versets que constituent les deux sourates dont on vient de parler, le Prophète se sentit allégé. Et ce fut ainsi qu’il fut guéri de la magie. Quand au dernier verset, il traite de l’envieux. Allah nous y demande de chercher sa protection « contre le mal de l’envieux lorsqu’il envie ». Et le Coran désigne par « envieux » celui qui souhaite de tout son cœur que les enfants, les biens ou autre chose appartenant à une autre personne disparaissent. Et ceci est pour la simple raison que cela lui fait mal de voir les gens heureux et ayant des choses qu’il n’a pas ou qu’il ne veut voir posséder par autre que lui.

Remarques :

La magie existe, mais elle ne fait rien à personne sans la volonté d’Allah. « Et ils ont suivi ce que le démon leur racontait du règne de Salamon. Salamon n’était pas un infidèle, mais les démons étaient infidèles. Ils enseignent aux gens la magie, ainsi que ce qui avait été révélé aux deux anges Harout et Marout à Babylone ; mais eux ci n’enseignent rien à personne sans dire « nous sommes une tentation, ne sois donc pas infidèle ». Et les gens apprennent d’eux les formules pour séparer l’Homme de son épouse, pourtant ils ne peuvent faire de mal à personne sans la permission d’Allah » Sourat 2 verset 102


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MessageSujet: Re: La magie du Coran et le secret des lettres   La magie du Coran et le secret des lettres EmptySam 20 Juin 2015, 11:20

Sourate des Hommes


1. « Dis: « Je cherche protection auprès du Seigneur des Hommes

2. Le Souverain des Hommes

3. Dieu des Hommes

4. contre le mal du mauvais conseiller, furtif,

5. qui souffle le mal dans les poitrines des Hommes

6. qu'il (le conseiller) soit un djinn, ou un être humain »


Descente et composition :

            « An-Nâss » est la vingt-et-unième sourate révélée, mais la cent quatorzième et dernière dans  l’ordre de placement des sourates dans le Coran.
Elle fait suite à « Al-Falaq » (« L’Aube naissante ») et comprend six versets.

            « Al-Falaq » et « An-Nâss » (« Les Hommes ») sont appelées « Al-Mou’awwidhatayn » (المعوذتين : « Les deux préservatrices »).
Toutes deux portent aussi le nom d’« Al-Mouchaqchiqatayn » (المشقشقتين) : « Celles qui protègent de l’hypocrisie ». Dans l’absolu,
l’une ne va pas sans l’autre lorsqu’elles sont récitées comme invocations.

Thème :

            Sourate « An-Nâs » est relative à la demande de protection contre un mal invisible : les suggestions insidieuses des démons (الوسواس : Al-waswâs).

Contexte de la révélation :

            Il est identique pour la descente de « Al-Falaq ». Pour mémoire et brièvement, « An-Nâs »
fut révélé pour  que  l’archange Gibrîl (Gabriel ; psl) exorcisât le Prophète Mouhammad :saws  de la sorcellerie de Labîd Ibnou Al-A’sam.

Intérêts de sourate « An-Nâs » :

            C’est une sourate que les croyants récitent matin et soir, mais également au moment du coucher pour se protéger de la présence abusive du diable.

En effet, le Messager d'Allâh :saws  informe les musulmans : « Chacun de vous a un compagnon [parmi les démons]
qui lui est attaché. » (mentionné par Mouslim).

Les Prophètes ne sont pas épargnés par cette présence du malin :



وكذلك جعلنا لكل نبيء عدواً شياطين الإنس والجن يوحي بعضهم إلى بعض زخرف القول غروراً
(الأنعام 112).

« Ainsi, à chaque prophète Nous avons assigné un ennemi :
des diables d'entre les Hommes et les Djinns, qui s'inspirent trompeusement les uns aux autres des paroles enjolivées », s. 6 Al-An’âm (Les Bestiaux), v. 112.

On demanda au Prophète :saws  : « Et toi, ô Messager de Dieu ? ». « Oui,
répondit-il, mais mon Seigneur m’a soutenu contre lui jusqu’à ce qu’il se soumît à moi. Il ne me suggère que le bien. »
(rapporté par Mouslim).  


قَالَ رَبّ بِمَآ أَغْوَيْتَنِي لاُزَيّنَنّ لَهُمْ فِي الأرْضِ وَلاُغْوِيَنّهُمْ أَجْمَعِينَ * إِلاّ عِبَادَكَ مِنْهُمُ الْمُخْلَصِينَ قَالَ هَذَا صِرَاطٌ عَلَيّ مُسْتَقِيمٌ * إن عبادي ليس لك عليهم سلطان إلا من اتبعك من الغاوين)  . (الحجر:(41


« Il dit : "Ô mon Seigneur, parce que Tu m'as induit en erreur, eh bien je leur enjoliverai la vie sur terre et les égarerai tous, à l'exception, parmi eux, de Tes serviteurs élus ". [Allâh] dit : " voici une voie droite [qui mène] vers Moi. Sur Mes serviteurs tu n'auras aucune autorité, excepté sur celui qui te suivra parmi les dévoyés », s. 54 Al-Hijr, v.41.               D’après Anas ibn Mâlik, le Prophète  a dit :
« Satan pose sa trompe sur le cœur du fils d’Adam. Lorsque celui-ci mentionne Dieu, Satan disparaît et lorsqu’il oubli Dieu Satan l’aspire : tel est le tentateur qui suggère la mal et se dérobe furtivement. »

روي عن أنس بن مالك قال: قال رسول الله صلى الله عليه وآله وسلم : " إن الشيطان واضع خطمه على  قلب ابن آدم فإذا ذكر الله خنس وإذا نسي التقم فذلك الوسواس الخناس"
            Il est de l’éthique du musulman de préserver ses coreligionnaires des insufflations sataniques comme il le ferait pour lui-même.

« Satan coule dans les veines du fils d’Adam comme le sang et j’avais peur qu’il pollue vos cœurs » :

(إن الشيطان يجري من ابن آدم مجرى الدم وإني خشيت أن يقذف في قلوبكما)

; cette parole a été prononcée par le Messager d’Allâh  à l’adresse de deux hommes qui l’avaient aperçu en compagnie de son épouse Safia , devant l’entrée de la mosquée, alors qu’il effectuait sa retraite spirituelle. Le voile intégral ayant été commandé aux femmes du Prophète , les deux individus ne pouvaient savoir de qui il s’agissait, et Satan Le Maudit pouvait dévier leurs pensées : pour prévenir les suggestions démoniaques, le Prophète  a décliné l’identité de son épouse.

         


Dernière édition par Holisme le Sam 20 Juin 2015, 11:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La magie du Coran et le secret des lettres   La magie du Coran et le secret des lettres EmptySam 20 Juin 2015, 11:28

Satan est un djinn qui a atteint à une période un grand degré de foi au point qu’il fut autorisé à côtoyer les anges. Après avoir créé Adam (psl), Allâh  demanda aux anges de se prosterner devant ce nouvel être, à qui Il a enseigné le nom de toute chose. Tous obéirent excepté Iblis, l’ancêtre des satans : il s’est enorgueilli et a refusé de reconnaître la supériorité d’Adam (psl). Selon ses prétentions, le feu ne devait pas s’incliner devant une créature modelée à partir du limon fétide. Son outrecuidance lui valut la malédiction de Dieu et le bannissement du lieu où il avait été admis. Il s’est néanmoins promis, avec la permission de Dieu, d’égarer avec lui un maximum  de pervers parmi les Hommes.  

Pour parvenir à leurs fins, les ruses de Satan sont multiples et s’adaptent à la faiblesse de chaque humain : le diable est versé dans l’art d’embellir les moindres mauvaises actions des humains. Il incite l’homme à minimiser les péchés et à différer le repentir.  On dénombre six degrés d’égarement, par ordre d’importance, auxquels Satan voudrait mener ses victimes :

1 - L’incrédulité, le polythéisme et l’animosité envers le Prophète : celui qui est touché par ces maux a perdu sa vie d’ici bas et son au-delà ;

2 - L’hérésie et l’innovation : toutes deux sont sources de séditions et n’incitent pas au repentir.

3 - Les grands péchés "al-kabâïr"(الكبائر) : c’est l’ignominie pour qui porte la foi et l’antichambre de la Perdition ;

4 - Les petits péchés "as-saghâïr"(الصغائر) : les démons font feu de tout bois, car à force de s’accumuler et de réitérer, les péchés mêmes minuscules se renforcent les uns les autres au point de dépasser en gravité un grand péché ;

5 - L’embellissement des actes autorisés mais non rétribués par Dieu, « al-moubâhât » (المباحات) : persister dans la pratique de ces actes garantie le piétinement qui empêche la progression dans le cheminement spirituel ;

6 - L’embellissement des œuvres secondaires au détriment des œuvres prioritaires : agir ainsi conduit l’auteur à commettre maintes erreurs dans ses choix existentiels, ce qui peut le léser irrémédiablement.

Chaque suppôt de Satan a une spécialité : Al-walhân (الولهان) qui perturbe le croyant lorsqu’il s’adonne aux ablutions ; Khinzab (خنزب) qui distrait le musulman en prière. Toutefois, le must pour ces êtres ténébreux c’est encore de réussir à séparer l’homme de son épouse.


Voici neuf entrées par lesquelles les démons peuvent nuire à leur proie, mais également les qualités nécessaires pour leur claquer la porte aux nez :

      1)     la cupidité, elle est la pauvreté même, car l’Homme n’est jamais content de ce qu’il possède et il désire toujours plus, et fait preuve d’ingratitude envers Dieu. C’est pour cette raison qu’il faut lui opposer la satisfaction, le remerciement et la louange à Allâh  pour tous Ses dons.

      2)     Le trop grand espoir en la vie entraîne une ambition démesurée et l’oubli de l’au-delà. La remémoration de la mort freine les ardeurs les plus tenaces, encourage les croyants à revenir à l’essentiel (l’adoration de Dieu) et à ne pas s’attacher à l’éphémère.

      3)      Le plaisir, il conduit aux futilités, à l’excès dans le comportement. Avoir en pensées le jugement divin au jour de la Résurrection est salvateur.

      4)     Se plaindre des épreuves que Dieu envoie sur soi est indécent, car en vérité Il ne charge quiconque au-dessus de ses forces ; ne pas comprendre que derrière chaque épreuve il y a une sagesse divine et un bienfait diminue la récompense, voire l’annihile. Pour se sortir des griffes diaboliques, il faut justement garder en tête la rétribution de Dieu pour toute affliction supportée avec  une belle patience.

      5)     L’orgueil, le sentiment le mieux exploité par les tentateurs furtifs : Iblis ne fut-il pas perdu à cause de ce défaut ? L’humilité est l’arme fatale pour lutter contre les fléaux de l’orgueil.  

6)     Sous estimer autrui, donc mépriser ses semblables, revient à se condamner à ne jamais pouvoir accéder au paradis. Seul le respect pour autrui peut contrebalancer cette tare dans le comportement.

      7)     L’amour de la vie mondaine éloigne le cœur humain de son Créateur, le diable y fait pénétrer l’ostentation et la surenchère dans la course effrénée aux biens matériels. Quoi de mieux que de purifier le cœur en y plaçant une sincérité à toute épreuve de l’intention lorsqu’on œuvre ?

      8)     La recherche de la célébrité et/ou du pouvoir, ici bas n’est pas dans l’éthique du musulman : Dieu rabaisse celui qui agit ainsi. L’anonymat et la discrétion augmentent la valeur de l’individu et de ses actes : le croyant ne cherche qu’à plaire à Dieu, il n’espère de salaire que de Sa part.

      9)     Le défaut de l’avidité est identique à celui de la cupidité, il replie les mains de l’Homme, la générosité n’est pas le fort du cupide, et pourtant, pour son salut, il vaudrait mieux qu’il s’y précipite !


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MessageSujet: Re: La magie du Coran et le secret des lettres   La magie du Coran et le secret des lettres EmptySam 20 Juin 2015, 11:29

Champ lexical et définitions :

Dans sourate « An-Nâss », il est question de l’emploi de trois attributs divins lorsqu’on veut invoquer la protection d'Allâh contre le mal invisible, à savoir les incitations démoniaques : les trois qualités exaltées sont La Seigneurie (الرب, Ar-Rab), La Souveraineté (الملك, Al-Moulk), La Divinité (الإِله, Al-Ilah).

La Seignerie sous-entend une proximité entre Dieu et Ses créatures se traduisant par une relation de serviteur à Maître.

La Souveraineté fait référence à Celui qui est difficile à atteindre du fait de Sa Majesté.

La Divinité implique l’adoration qui fait lien entre les deux attributs précédents.

La répétition du mot « an-nâs » (« les gens ») après chaque attribut renforce l’idée que chacun nom divin suffit comme protection. On retrouve ces trois attributs rassemblés dans certains versets tel :

" ذلكم الله ربكم له الملك لا إله إلا هو فأنى تصرفون"

« Tel est Allâh votre Seigneur ! A Lui appartient toute la Royauté. Point de divinité à part Lui. Comment pouvez-vous vous détourner de son culte » s.39.Az-Zoumar (Les Groupes), v.6.

Un parallèle peut être fait avec sourate Al-Fâtiha (L’Ouverture).

« Al-waswâs » est comparable à une voix intérieure (un chuchotement) qui dicte de mauvaises idées à l’Homme

(حديث النفس بما هو كالصوت الخفي).

« Al-khannâs » est celui qui devient petit dès que l’Homme se rappelle de son Seigneur, c’est-à-dire qu’il disparaît aussi promptement qu’il apparaît (لاختفاء بعد الظهور


Al-wassat.com, explication d'Ibn Kathir et d'autres.
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MessageSujet: Re: La magie du Coran et le secret des lettres   La magie du Coran et le secret des lettres EmptySam 20 Juin 2015, 20:38

Eric GEOFFROY : sur le sens du Saint Coran







" Le Coran est comme une jeune mariée : tu essaies de retirer son voile, et elle ne te montre pas son visage.
Au moment où la jeune mariée qu'est le sens du Coran retire son voile, le royaume de la foi est dénué de trouble.
Si l'examen du Coran ne te donne aucune satisfaction et ne te dévoile rien, c'est parce qu’il refuse que tu lui retires le voile ; il a rusé avec toi, en se montrant comme laid ; il te dit :" Je ne suis pas cette beauté". Le Coran est capable de se montrer sous l'apparence qu'il veut. Mais si tu ne cherches pas à lui ôter le voile, tout en œuvrant à son contentement, en arrosant son champ et en lui rendant service de loin, par tout ce qui peut lui donner satisfaction, alors, sans que tu lui retires le voile, il se montrera à toi."
Car "il est essentiel de comprendre que nous ne pouvons pas atteindre le sens intérieur du Coran tant que nous n'avons pas pénétré les dimensions les plus profondes de notre être et que la grâce du Ciel ne nous est pas donnée. Si nous abordons le Coran d'une manière superficielle et si nous sommes nous-mêmes des êtres superficiels, flottant à la surface de notre existence sans  avoir conscience de nos racines profondes, le Coran nous semblera n'avoir, lui aussi, qu'une signification superficielle. Il nous cachera ses mystères, et nous ne pourrons jamais les pénétrer."


                                Extrait de Mathnawi, la quête de l'absolu, de Rûmî



Il est vrai que le message du Coran, peut parfois paraître aux yeux de certaines personnes, comme étant : rebutant, violent, infantilisant voire même laid en parlant toujours du bâton (Enfer) et de la carotte (Paradis). Mais je pense qu'il ne faut pas en rester au sens littéral et exotérique, car il existe tout de même 7 niveaux d'interprétation ésotériques*, cachés aux profanes, et accessibles uniquement aux personnes élevées spirituellement.

* Selon une autre version, le Coran a 4 niveaux d’intelligibilité : un sens exotérique, extérieur, le dos (zahr) ;  un sens intérieur, ésotérique, ou ventre (batn) ;  une limite, sens formel (hadd) ; et un "promontoire", un point d'ascension (muttal').

Le Coran, serait-il une sorte de miroir qui refléterait notre état spirituel, en nous montrant nos faiblesses, nos croyances, nos peurs, d'où le visage hideux qu'il peut revêtir aux yeux de certains? ( En fait c'est la laideur de leur propre Ego qu'ils contemplent!)


Rûmî a dit : " Les défauts que tu vois et détestes chez les autres, ce sont tes propres défauts que les autres te renvoient en miroir."


La magie du Coran réside aussi dans le fait qu'il est fixé dans un texte une bonne fois pour toutes, et pourtant il est mouvant : en fonction de notre état psychique, de nos capacités intellectuelles, de notre intelligence, notre culture, notre savoir, des avancées scientifiques et technologiques, la pureté de notre cœur ;  nous comprendrons le Coran d'une manière différente. Et cela peut évoluer avec le temps!

Ainsi, en reprenant sa lecture à plusieurs intervalles de temps, nous pouvons tout à coup découvrir de nouveaux sens qui s’ouvrent à nous. Cela dépendra de notre avancement spirituel, de notre ouverture et disponibilité et de nos expériences.

Il faut lire le Coran comme s'il nous était adressé personnellement, à l'instant ; le Coran "descend" sur les croyants, il vit en eux .... Il y a une sorte d'interaction, d'alchimie qui s'opère....


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MessageSujet: Re: La magie du Coran et le secret des lettres   La magie du Coran et le secret des lettres EmptySam 20 Juin 2015, 21:47

Les sens exotérique et ésotérique du Coran


Nous allons examiner ici les raisons qui nous semblent expliquer pourquoi le Saint Coran emploie deux sortes de discours : l’un dont le sens est qualifié de littéral, d’obvie ou d’apparent. Il s’agit du sens immédiat ou sens propre, celui qui se donne à comprendre en premier lieu.

L’autre est le sens caché, figuré, allégorique, profond ou ésotérique. C’est le sens que révèle l’interprétation, l’analyse ou l’inspiration obtenue par l’initiation spirituelle.

Le premier sens est qualifié en arabe de zâhir. Le deuxième est bâtin, intérieur. Les mots zâhir et bâtin sont deux termes de la langue arabe dont les radicaux renvoient aux sens de dos (apparent) et au sens de ventre (caché).

Ainsi, bien que le ventre soit situé sur le devant de l’homme et qu’il puisse être vu par ce dernier, c’est lui qui sert à désigner la dimension cachée, alors que le dos qui est derrière et échappe au regard l’homme, sert à désigner l’apparent.

C’est déjà le premier paradoxe !

Dans les débuts de sa vie qui est mondaine et éphémère, l’homme est semblable à une goutte dont l’existence se passe à l’intérieur d’une tente dressée sur une mer sans rivage. Il se consacre corps et âme à essayer de se frayer une place stable dans cette mer tumultueuse de la lutte pour les biens matériels. Toute sa pensée tourne autour des préoccupations matérielles, des moyens de s’assurer les meilleures conditions de vie matérielle, bien manger, bien boire, bien se vêtir et bien se loger, etc. Et cela depuis que le monde est monde.

Dans une deuxième étape, l’homme commence à scruter le sens de la vie et percevoir en même temps, des valeurs non-matérielles ou abstraites, comme l’amitié, l’inimitié, la grandeur d’âme, l’élévation de la position et autres choses semblables. Mais il comprend ces choses à travers des critères matériels. La douceur de la victoire est comparée à celle du sucre, l’attraction de l’amitié est rapprochée de l’attraction magnétique, et la grandeur du dessein est comparée à la hauteur de la position, aux étoiles qui dominent le monde du plus haut du firmament, ou aux pics glorieux des montagnes majestueuses.

Les intelligences des hommes sont inégales. Elles peuvent se mesurer depuis le degré proche du zéro et des degrés plus élevés jusqu’aux intelligences capables d’appréhender aisément les notions les plus pointues, les plus avancées de la pensée humaine.

Quoiqu’il en soit, plus un esprit sera capable de concevoir les idées les plus abstraites, plus il se libérera des préoccupations trompeuses du monde matériel, et réciproquement, moins il se préoccupera du monde, plus large sera sa capacité à comprendre les vérités supérieures. Malgré tout, chaque être humain possède plus ou moins la capacité potentielle de comprendre, à moins qu’il ne réduise cette capacité à zéro de par sa propre volonté et décision. Comme ceux qui contrariés de voir échouer leurs ambitions, se laissent gagner par le désespoir ou d’autres qui par manque de gratitude, préfèrent ignorer cette capacité et vivre dans la dépendance aux stupéfiants, etc.

Il résulte de ce qui précède que les connaissances de chacun des différents degrés de compréhension ne peuvent pas avoir été reçues d’un degré inférieur. En effet, la conséquence en serait que la réciproque impliquerait que les degrés inférieurs, en particulier ceux des individus dont le niveau de connaissance ne dépasse pas la perception sensible, seraient pourvoyeurs des niveaux supérieurs, ce qui serait absurde. C’est le supérieur qui pourvoit l’inférieur et jamais l’inverse.

A titre d’exemple, prenons le cas de l’idolâtrie. Celui qui examinerait avec attention la partie Upanishad des Vedas de l’hindouisme, qui étudierait pas à pas les propos tenus par chacun des intervenants dans ces textes et confronterait certaines parties avec d’autres, celui-là verrait que le but de tout l’enseignement des Vedas n’est rien d’autre que le monothéisme, l’affirmation de l’unicité de Dieu.

Comme le texte a été écrit sans certaines précautions oratoires, la présentation du monothéisme dans les Upanishad a été faite sur la base qu’il faut d’abord satisfaire les attentes de la pensée du commun des croyants, et cela ne peut pas aboutir à autre chose qu’à l’idolâtrie et à l’admission de plusieurs divinités.

Nous voyons ainsi que quoi qu’il en soit, les secrets du monde métaphysique et suprasensible concernant la démarche à suivre pour dominer la tendance matérialiste, ne doivent être révélés qu’à mots couverts.

En même temps, dans quelques doctrines religieuses, certaines personnes ou catégories de personnes sont interdites de certaines prérogatives, comme c’est le cas dans le bouddhisme zen, le judaïsme, le christianisme. L’interdiction est faite aux « laïcs » (non-religieux) d’accéder aux connaissances des Livres sacrés, comme c’est le cas dans le chamanisme et le christianisme.


Dernière édition par Holisme le Sam 20 Juin 2015, 21:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La magie du Coran et le secret des lettres   La magie du Coran et le secret des lettres EmptySam 20 Juin 2015, 21:49

L’islam ne professe aucune interdiction dans ce domaine envers aucune catégorie de personnes, que ces personnes fassent partie de l’élite ou du commun, qu’elles soient femmes ou hommes, noires ou blanches. Elles sont toutes parfaitement égales aux yeux de la religion. Car Dieu dit dans le Coran : « En vérité, Je ne laisse pas perdre le bien que quiconque parmi vous a fait, homme ou femme, car vous êtes les uns des autres » (Sourate Âle ‘Imrân (La famille de 'Imrân) ; 3 : 195).

Il dit aussi :

« Ô hommes ! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux. » (Sourate, Al-Hujurât (Les appartements) ; 49 : 13).

Comme on le voit, ces versets affirment l’universalité des destinataires de l’enseignement divin : le Coran a en vue tous les hommes et toutes les femmes sans exception, c'est-à-dire que tout être humain en tant qu’être humain est apte à recevoir un enseignement en vue de sa propre perfection, et cela s’applique aussi à l’humanité entière. Chaque être humain, homme ou femme, est tenu, par la Loi divine, de chercher à trouver les arguments pouvant conforter sa foi.

Compte tenu du fait que les intelligences sont considérablement inégales, et comme on sait que l’inculcation des enseignements supérieurs n’est pas à l’abri du danger, le Coran a formulé son enseignement de telle sorte qu’il soit abordable même par l’intelligence la plus simple, dans une langue ordinaire accessible. Cette méthode aura naturellement pour résultat que les connaissances spirituelles supérieures seront formulées avec une langue ordinaire, les sens extérieurs ou apparents des mots ainsi que leur fonction dans la phrase seront exprimés dans le registre sensible et les significations spirituelles seront décalées en arrière-plan des significations apparentes. Et c’est de derrière ce voile qu’elles se montreront aux hommes et femmes en proportion de leur intelligence, et chacun en bénéficiera selon son état et à la mesure de son intelligence.

Dieu, exalté soit-Il, dit dans Sa Parole :

« Nous en avons fait un Coran arabe afin que vous raisonniez.
Il est auprès de Nous, dans l'écriture-Mère [l'original du ciel], sublime et rempli de sagesse. »
(Sourate Al-Zukhruf (L'ornement) ; 43 : versets 3 et 4)

En précisant que l’Original (Umm al- Kitâb: la Mère du Livre) est une sagesse sublime et fermement ancrée (hakim, muhkam), Il indique que les esprits humains n’y ont pas accès, excepté ceux que Dieu a privilégiés en cela.

Un autre verset confirme cette accessibilité sélective : « Et c'est certainement un Coran noble, dans un Livre bien gardé que seuls les purifiés touchent » (Sourate Al-Wâqi’a (L'événement) ; 56 : versets 77 à 79).

Les savants interprètent ce verset dans le sens où seuls des hommes parfaitement purifiés peuvent « toucher » le sens ultime du Coran ; le toucher en esprit, et pas seulement faire le geste de toucher un exemplaire du Coran avec les mains. Et comme ceux qui sont Purs, de la proclamation même de Dieu, sont les gens de la Maison Prophétique (Ahl al-Beyt), il va de soi que la connaissance du Coran leur a été donnée à eux en premier lieu.

Dieu Le Très Haut dit en effet :

« Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô Gens de la Maison [du prophète], et vous purifier pleinement. » (Sourate Al-Ahzâb (Les coalisés) ; 33 : 33)

Et dans une parabole, Dieu dit à propos de la vérité, de la vanité et de la capacité des intelligences : « Il a fait descendre une eau du ciel à laquelle des vallées servent de lit, selon leur grandeur. » (Sourate Al-Ra’d (Le tonnerre) ; 13 : 17)

Et le Noble Prophète (s) a déclaré dans un célèbre hadith : « Nous autres les prophètes, nous nous adressons aux gens selon la capacité de leur intelligence ».

L’autre conclusion que l’on peut tirer de cette méthode est que les paroles coraniques présentent, du fait même de la profondeur de sens qu’elles possèdent, un caractère exemplaire. En effet, par rapport aux connaissances divines qui sont bien au-dessus du niveau des intelligences ordinaires, elles sont des paraboles qui ont été données aux fins de rapprocher les connaissances susdites des esprits ordinaires et de les rendre accessibles.

Dieu, exalté soit-Il, dit dans le Coran : « Et certes, Nous avons déployé pour les gens, dans ce Coran, toutes sortes d'exemples. Mais la plupart des gens s'obstinent à être mécréants. » (Sourate Al-Isrâ’ (Le voyage nocturne) ; 17 : 89).

Et ailleurs, il explicite ce point : « Voilà les exemples dont nous usons à l’intention des hommes. Mais il n’est que ceux qui savent pour en tirer raison. » (Sourate Al-‘Ankabût (L'araignée) ; 29 : 43)

Le Coran recourt beaucoup aux paraboles, exemples, semblances, métaphores et autres figures de style. On peut affirmer que toutes les idées se rapportant aux connaissances spirituelles supérieures ont été formulées dans ces formes d’expression.

Il est tout à fait normal que le sens apparent soit méthodologiquement privilégié, pour la simple raison que dans ce monde, l’esprit est mis en retrait par rapport à la matière. Plus les hommes s’élèvent en esprit, mieux leur apparaissent les sens réels des versets du Coran. Dans l’autre monde, les esprits domineront, et la matière retournera à son statut de simple illusion.


Source : Encyclopédie islamique Tahoor
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MessageSujet: Re: La magie du Coran et le secret des lettres   La magie du Coran et le secret des lettres EmptySam 20 Juin 2015, 22:53

Holisme a écrit:

L’ensorcellement du Prophète

 Dans le livre de la Médecine de son recueil de Hadiths authentiques, Al-Boukhâri rapporta que Aïcha dit que le Messager d’Allah fut ensorcelé à tel point que parfois il pensait qu’il avait entretenu ses femmes, alors qu’il ne l’avait pas fait.

Soufyân dit : « ceci est la pire forme d’ensorcellement, en particulier, quand elle a atteint cette phase ».

Ainsi le Prophète dit : « O Aicha, Sait-tu qu’Allah m’a répondu concernant ce que je lui avais demandé ?
Deux hommes vinrent à moi et l’un deux se tint près de ma tête, alors que l’autre se plaça près de mes pieds. Le premier dit à l’autre : « qu’est ce qu’il a cet homme ? ».
L’autre répondit : « Il est ensorcelé ».
Le premier dit : « qui l’a ensorcelé ? ».
L’autre répondit : « « Labîd ibn Aasam.

C’est un homme qui appartient à la tribu de Bani Zorayk qui s'est coalisée avec les juifs.
Cet homme est un hypocrite ». Le premier demanda « par quel sort l’a-t-il ensorcelé ? ».
L’autre répondit : «Avec un peigne, et un poil du peigne ».
Le premier demanda « Où est le peigne ? ».
L’autre répondit : « Dans la croûte séchée d’un palmier sous un rocher dans un puits appelé Tharwân ».
Aicha dit : « alors il est partit au puits pour chercher et éliminer le peigne et le poil. Il dit ensuite : « C’est ce que j’ai vu. Ce fut comme si l’eau contenait du henné et les palmiers ressemblaient à des têtes de diables ». Il enleva le sort du puits et aicha lui demanda « vas-tu le dire aux gens ? ».

Il dit : "Allah m’a guéri et je déteste répandre le mal parmi les gens".
cette histoire d'ensorcellement du prophete paix sur lui est fausse et voici les preuves en arabe et en français :




POUR CEUX QUI LISENT L'ARABE)
ما حقيقة سحر النبي صلى الله عليه وسلم وما الدليل على أنه لم يسحر؟ ( جديد )  En arabe c'est l'imam al Ghazali qui demontre que cette histoire rapporte tres douteuse

 
بسم الله الرحمن الرحيم 
أخي السائل عن سحر النبي صلى الله عليه وسلم
اعلم يا أخي أن النصوص التي نستنبط منها الأحكام العقائدية الفقهية نوعان :
نصوص قطعية الثبوت: وهي القرآن الكريم والأحاديث المتواترة التي رواها جمع عن جمع عن جمع فيستحيل تواطؤهم على الكذب وهي أحاديث قليلة جدا .
نصوص ظنية الثبوت: وهي سائر الأحاديث النبوية                         
 
قال الإمام الغزالي : ما من أحد من الصحابة إلا وقد رد خبر الواحد, كرد علي رضي الله عنه خبر أبي سنان الأشجعي في قصة ( بروع بنت واشق ) وقد ظهر منه أنه كان يحلف على الحديث. 
وكرد عائشة رضي الله عنها خبر ابن عمر رضي لله عنه في تعذيب الميت ببكاء أهل بيته عليه.
وظهر من عمر رضي الله عنه نهيه لأبي موسى وأبي هريرة رضي الله عنه عن الحديث عن رسول الله صلى الله عليه وسلم [ المستصفى للغزالي  ( 122 )  ].
قال أبو سعيد الخدري رضي الله عنه : كنا في مجلس عند أبي بن كعب ، فأتى أبو موسى الأشعري مغضبا حتى وقف ، فقال : أنشدكم الله هل سمع أحد منكم رسول الله صلى الله عليه وسلم يقول :    " الاستئذان ثلاث ، فإن أذن لك ، وإلا فارجع "  ,  " قال أبي : وما ذاك ؟ قال : استأذنت على عمر بن الخطاب أمس ثلاث مرات ، فلم يؤذن لي فرجعت ، ثم جئته اليوم فدخلت عليه ، فأخبرته ، أني جئت أمس فسلمت ثلاثا ، ثم انصرفت .  قال : قد سمعناك ونحن حينئذ على شغل ، فلو ما استأذنت حتى يؤذن لك قال : استأذنت كما سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم ,قال : فوالله ، لأوجعن ظهرك وبطنك ، أو لتأتين بمن يشهد لك على هذا ، فقال أبي بن كعب : فوالله ، لا يقوم معك إلا أحدثنا سنا ، قم ، يا أبا سعيد ، فقمت حتى أتيت عمر ، فقلت : قد سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم يقول هذا " * صحيح مسلم , باب الاستئذان - حديث : ‏4101‏
فكان عمر رضي الله عنه يضرب بدرته من يحدث عن رسول الله صلى الله عليه وسلم من الصحابة دون شاهدين على ما قال وقد اشتهر عنه قوله : لتخرجن مما قلت أو لأجعلنك نكالا .
وكل تلك الأحاديث الآحادية مردودة في الفقه فكيف في العقيدة ؟ وحديث السحر حديث آحاد لا يفيد إلا الظن فكيف نبني عليه اعتقاد وقد روته عائشة رضي الله عنها دون غيرها من الصحابة , ودون زوجات النبي صلى الله عليه وسلم اللواتي كان النبي صلى الله عليه وسلم يبيت كل ليلة يتنقل بينهن , فلماذا لم تروي الحديث حفصة , وأم سلمة وزينب ........ رضي الله عنهن ؟
وإن سحر النبي من المسائل العقائدية التي لا ينبغي أن يستشهد لها إلا من النصوص القطعية الثبوت أي القرآن والسنة المتواترة حصرا, وإذا نظرنا في القرآن الكريم وجدنا استحالة إصابة النبي صلى الله عليه وسلم بالسحر لقوله تعالى :
{ فإذا قرأت القرآن فاستعذ بالله من الشيطان الرجيم * إنه ليس له سلطان على الذين آمنوا وعلى ربهم يتوكلون * إنما سلطانه على الذين يتولونه والذين هم به مشركون }        ( سورة النحل 98 - 99 - 100)  فالآية تقول لا سلطان للشيطان على المؤمن فكيف يكون له سلطان على النبي صلى الله عليه وسلم  
كما أن القول بسحر النبي صلى الله عليه وسلم يصدق قول المشركين فيه { إن تتبعون إلا رجلا مسحورا }
 
وفي قوله تعالى : { وقال الشيطان لما قضى الأمر إن الله وعدكم وعد الحق ووعدتكم فأخلفتكم وما كان لي عليكم من سلطان إلا أن دعوتكم فاستجبتم لي فلا تلوموني ولوموا أنفسكم }  "  ( إبراهيم : 22 )   كذلك الآية تقول لا يمكن أن يكون للشيطان أي سلطان على المؤمن و ( من ) تفيد الاستغراق , أي أنها تنفي أي سلطان للشيطان على الإنسان.
وكذلك قوله تعالى : { وما ينطق عن الهوى إن هو إلا وحي يوحى } , فالآية  تقول في عصمة كل ما يخرج من فم النبي صلى الله عليه وسلم
أخي الكريم :
إن عصمة النبي صلى الله عليه وسلم وسائر الأنبياء عليهم الصلاة والسلام مما علم من الدين بالضرورة . لأن النبي مشرِّع يؤخذ عنه كلامه وسكوته وأفعاله وحتى بعض صفاته الظاهرة لذلك محال أن يلبِّس الشيطان على النبي صلى الله عليه وسلم شيئا , أما ما ورد في صحيح مسلم والبخاري من قصة سحر النبي صلى الله عليه وسلم فإن كل الأحاديث الواردة هي أحاديث آحاد أي: رواها آحاد الرواة فهي ظنية الثبوت , والقاعدة :إذا تعارض القطعي مع الظني فإن الدليل هو القطعي ولا نظر إلى الظني ولاسيما فيما يخص العقائد .
وإن السحر المذكور في هذه الأحاديث تسلط للشيطان على النبي صلى الله عليه وسلم بفعل ساحر يهودي فالتساؤل هنا كيف يتسلط يهودي على النبي والله يقول : { والله يعصمك من الناس } ؟
وكيف يتسلط الشيطان على النبي حتى يخيل إليه أنه فعل الشيء ولم يفعله ؟
كيف كان الصحابة في هذا الوقت يأخذون تشريعهم عنه ؟
كيف كان يخطب الجمعة ؟
كيف كان يصلي بالناس ؟
لو كان ذلك حقا لماذا لم يذكر أحد من الصحابة هذه الحادثة إلا عائشة رضي الله عنها ؟
أخي الكريم :
إن من قال بسحر النبي صلى الله عليه وسلم من العلماء واجهتهم هذه المشكلة فحاولوا أن يجمعوا بين النصوص فتأولوا مجتهدين أن السحر وقع على جسده دون روحه , وأقول إن من عَلِم السحر يعلم تماما أن السحر يقع على الروح والجسد معا بل هو على الروح أكثر منه على الجسد.
وقد أخطؤا بهذا الاجتهاد لأن الأمر لا يحتمل اجتهادا و إننا باعتقادنا بسحر النبي صلى الله عليه وسلم نفتح الباب أمام الزنادقة والصليبين ليرفضوا النصوص بحجة أنها كانت في زمن السحر.
لقد دفع العلماء لهذا التأويل خوفهم من الطعن في صحيح البخاري , وعجبا منهم يقدمون عصمة البخاري على عصمة النبي صلى الله عليه وسلم.
وأقول : إن صحيح البخاري أولا ليس معصوما وليس عيبا إن كان روى لنا ثمانية آلاف حديث منها عشرة أو عشرين أو ثلاثين فيها شيء من الخلل فلا يفقد البخاري مقامه برواية هذه الأحاديث .
أخي المسلم :
مما يستشهد به بعض العلماء قول الله تعالى عن موسى عليه السلام: { يخيل إليه من سحرهم أنها تسعى }
إن السحر المقصود في هذه الآية ليس سحر الشياطين وإنما الحيل التي يقوم بها البعض بما يسمى سحر خفة اليد وهذا النوع من السحر لا مانع للعين البشرية من أن تنخدع به والأنبياء بشر يرون كما يرى البشر, فهذا مجازا يسمى سحرا وحقيقته ألعاب خفة يقوم بها بعض المختصون, أما السحر الممنوع عن الأنبياء هو سحر الشياطين وتأثيراتهم على الأرواح.
أخي المسلم : اعلم أن الله تعالى حافظ وراع لدينه ولن يسمح للشياطين أن تتلاعب به أو تخيل على أنبيائه.
وأختم هذه المقالة بحديث ورد في البخاري يظهر فيه ضعف الشيطان وذلته أمام النبي صلى الله عليه وسلم وهذا الحديث يتوافق مع الآيات الكريمة ويتعارض مع حديث السحر .
 حدثنا إسحاق بن إبراهيم ، قال : أخبرنا روح ، ومحمد بن جعفر ، عن شعبة ، عن محمد بن زياد ، عن أبي هريرة ، عن النبي صلى الله عليه وسلم قال : " إن عفريتا من الجن تفلت علي البارحة - أو كلمة نحوها - ليقطع علي الصلاة ، فأمكنني الله منه ، فأردت أن أربطه إلى سارية من سواري المسجد حتى تصبحوا وتنظروا إليه كلكم ، فذكرت قول أخي سليمان : { رب هب لي ملكا لا ينبغي لأحد من بعدي } ، قال روح : " فرده خاسئا " *.   (صحيح البخاري  - كتاب الصلاة - حديث : ‏451‏ )  
وفي الختام فإن هناك شواهد وأحاديث وقصص كثيرة جدا تبرئ النبي صلى الله عليه وسلم من أن يقع عليه شيء من السحر ولكن نكتفي بما ذكرناه فإن فيه موعظة وعبرة .
والحمد لله رب العالمين
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MessageSujet: Re: La magie du Coran et le secret des lettres   La magie du Coran et le secret des lettres EmptyVen 26 Juin 2015, 15:48

Le projet franco-allemand de l'étude du Coran, "Corpus coranicum" :



François Déroche Histoire du Coran. Texte et transmission


CORANICA - Projet ANR franco-allemand


corpus coranicum
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MessageSujet: Re: La magie du Coran et le secret des lettres   La magie du Coran et le secret des lettres EmptyDim 05 Juil 2015, 20:45

Voici une exégèse du Coran par le Coran en utilisant la grammaire :



Tafsir Al Kashaf (Zamakhshari) - e book en arabe
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MessageSujet: Re: La magie du Coran et le secret des lettres   La magie du Coran et le secret des lettres EmptyLun 06 Juil 2015, 21:21

Le passé, le présent et le futur dans le Coran


Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

1. Alif, Lam, Mim .

2. Les Romains ont été vaincus,

3. dans le pays voisins , et après leur défaite ils seront les vainqueurs,

4. dans quelques années . A Allah appartient le commandement, au début et à la fin, et ce jour-là les Croyants se réjouiront

5. du secours d'Allah. Il secourt qui Il veut et Il est le Tout Puissant, le Tout Miséricordieux.

6. C'est [là] la promesse d'Allah. Allah ne manque jamais à Sa promesse mais la plupart des gens ne savent pas.

7. Ils connaissent un aspect de la vie présente, tandis qu'ils sont inattentifs à l'au-delà.

8. N'ont-ils pas médité en eux-mêmes? Allah n'a créé les cieux et la terre et ce qui est entre eux, qu'à juste raison et pour un terme fixé. Beaucoup de gens cependant ne croient pas en la rencontre de leur Seigneur.

9. N'ont-ils pas parcouru la terre pour voir ce qu'il est advenu de ceux qui ont vécu avant eux? Ceux-là les surpassaient en puissance et avaient labouré et peuplé la terre bien plus qu'ils ne l'ont fait eux-mêmes. Leurs messagers leur vinrent avec des preuves évidentes. Ce n'est pas Allah qui leur fît du tort; mais ils se firent du tort à eux-mêmes.

10. Puis, mauvaise fut la fin de ceux qui faisaient le mal, ayant traité de mensonges les versets d'Allah et les ayant raillés.

11. C'est Allah qui commence la création; ensuite Il la refait; puis, vers Lui vous serez ramenés.

12. Et le jour où l'Heure arrivera, les criminels seront frappés de désespoir.

13. Et ils n'auront point d'intercesseurs parmi ceux qu'ils associaient [à Allah] et ils renieront même leurs divinités.

14. Le jour où l'Heure arrivera, ce jour-là ils se sépareront [les uns des autres].

15. Ceux qui auront cru et accompli de bonnes œuvres se réjouiront dans un jardin;

16. et quant à ceux qui n'auront pas cru et auront traité de mensonges Nos signes ainsi que la rencontre de l'au-delà, ceux-là seront emmenés au châtiment.


Sourate 30- AR-RUM (LES ROMAINS)- 60 versets


Explications :


Nom

La sourate tire son nom Ar-Rum du verset 2 où apparaissent les mots ghulibat’ir-Rûm (Les Romains ont été vaincus).

Période de révélation

La période de révélation de cette sourate est très exactement déterminée par l’événement historique mentionné en son début. Il est dit : "Les Romains ont été vaincus, dans une contrée proche". A cette époque , les Byzantins occupaient les territoires voisins de l’Arabie, Jordanie, Syrie, Palestine et ils y furent vaincus par les Persans en 615 E.C. On peut donc dire avec une certitude absolue que cette sourate fut révélée la même année et cette année-là fut également celle où eut lieu la migration vers l’Abyssinie.

Contexte historique

Huit ans avant l’avènement de la mission prophétique de notre maître Muhammad, paix et bénédiction de Dieu sur lui, l’empereur byzantin Maurice fut détrôné par Phocus qui s’empara du trône et devint roi. Phocus fit d’abord exécuter les cinq fils de l’empereur devant lui, puis fit tuer l’empereur et leurs têtes furent exposées sur la route dans Constantinople. Quelques jours plus tard, il fit tuer également l’impératrice et ses filles. l’événement fournit à Khusrau Parvez, le roi de Perse sassanide un bon prétexte moral pour attaquer Byzance.

En effet, l’empereur Maurice avait été son bienfaiteur, c’est avec son aide qu’il était monté sur le trône de Perse. Aussi déclara-t-il qu’il allait venger le meurtre de son parrain et des enfants de celui-ci, commis par l’usurpateur Phocus. Il partit en guerre contre Byzance en 603 E.C. et en quelques années, infligeant plusieurs défaites successives aux armées de Phocus, il atteignit Edessa ( aujourd’hui Urfa) en Asie Mineure d’un coté, Alep et Antioche en Syrie de l’autre. Quand les ministres byzantins virent que Phocus ne pouvait pas sauver le pays, ils demandèrent de l’aide au gouverneur de la province africaine qui envoya son fils Héraclius à Constantinople avec une flotte de guerre puissante. Phocus fut immédiatement déposé et Héraclius fut couronné empereur. Il fit subir à Phocus le traitement que ce dernier avait infligé à Maurice. Ces événements eurent lieu en 610 E.C., l’année où Muhammad— paix et bénédictions sur lui — reçut la prophétie.

Le prétexte moral invoqué par Khusrau au début de la guerre était devenu caduc avec la chute et la mort de Phocus . Si son véritable objectif avait été de venger la mort de son allié et châtier Phocus pour sa cruauté, il aurait du s’entendre avec le nouvel empereur et régler la situation, une fois Phocus mort. Mais il poursuivit la guerre et lui donna la couleur d’une croisade opposant le zoroastrisme au christianisme. Les envahisseurs zoroastriens reçurent le soutien des sectes chrétiennes (Nestoriens, jacobins, etc..) qui avaient été excommuniées par les autorités ecclésiastiques romaines, persécutées pendant des années, et les Juifs se joignirent à eux également, de sorte que le nombre de Juifs enrôlés dans l’armée de Khusrau atteignit 26 mille hommes.

Héraclius ne pouvait endiguer ce flot. La première nouvelle qu’il reçut venant de l’Est après son accession au trône, fut l’occupation d’Antioche par les Perses. Ce fut ensuite le tour de Damas en 613. En 614, les Perses qui occupaient Jérusalem, ont fait des ravages. 90 000 Chrétiens furent massacrés et le Saint Sépulcre fut profané. La Croix, sur laquelle selon les Chrétiens Jésus était mort fut saisie et emportée à Madâ’in. Le grand prêtre Zacharia fut emprisonné et toutes les églises importantes de la ville furent détruites. On peut voir à quel point Khusrau fut gonflé par cette victoire, en lisant la lettre qu’il envoya de Jérusalem à Héraclius : "De Khusrau, le plus grand des dieux, maître de l’univers à Héraclius, son serviteur le plus misérable et le plus stupide : Tu dis que tu as foi en ton Seigneur. Pourquoi ton Seigneur n’a-t-il donc pas sauvé Jérusalem et pourquoi ne l’a-t-il pas sauvé de ma menace ?"

Un an après cette victoire, les armées perses envahirent la Jordanie, la Palestine, l’ensemble de la péninsule du Sinaï et atteignirent les frontières de l’Égypte. A cette même époque, un autre conflit dont la portée historique était de loin plus importante avait lieu à la Mecque. Les hommes croyants en un Dieu unique, sous la conduite de Mohammad — paix et bénédictions sur lui — luttaient pour défendre leurs vies contre les associateurs qui avaient à leur tête les chefs Qurayshites, et le conflit avait pris de telles proportions qu’en 615 E.C., un nombre conséquent de Musulmans avaient dû quitter leurs maisons et trouver refuge dans le royaume chrétien d’Abyssinie, lequel était allié de l’Empire byzantin. A cette époque les victoires des Sassanides contre Byzance étaient le principal sujet de conversation en ville, et les païens se réjouissaient et se moquaient des musulmans de la sorte : "Voyez, les adorateurs du feu en Perse remportent des victoires sur les Chrétiens, croyants en la révélation et la prophétie, qui se retrouvent défaits en tout lieu. De la même façon, nous, adorateurs des idoles d’Arabie, nous vous exterminerons ainsi que votre religion". C’est dans ces conditions que la sourate fut révélée et elle contenait une prédiction, disant : "Les Romains ont été vaincus dans un pays voisin, mais peu d’années après leur défaite, ils seront victorieux. Et ce sera le jour où les croyants se réjouiront de la victoire accordée par Allah.".

Elle contenait non pas une, mais deux prédictions : premièrement, les Romains seront victorieux, et deuxièmement, les Musulmans remporteront la victoire à la même époque. Selon les apparences, il n’y avait pas la moindre chance que l’une ou l’autre des deux prédictions se réalise dans les prochaines années. D’un coté, les Musulmans n’étaient qu’une poignée, maltraités et persécutés à la Mecque, et pendant huit ans encore leurs chances de victoires semblèrent très faibles, voire inexistantes. De l’autre, Les Romains chaque jour perdaient un peu plus de leur territoire. Vers 619 E.C. l’Égypte entière était passée entre les mains des Sassanides et les armées perses avaient atteint Tripoli. En Asie Mineure ils avaient battu les Romains et les avaient repoussés jusqu’au Bosphore, et en 617, ils avaient pris Chalcedon (aujourd’hui Kadikoy) qui se trouve en face de Constantinople.

L’ Empereur dépêcha un émissaire à Khusrau, pour lui dire qu’il acceptait la paix quel qu’en soit le prix ; mais Khusrau répondit : "Je n’accorderai pas ma protection à l’empereur à moins qu’il ne me soit amené, enchaîné, qu’il ne renie sa foi en le dieu crucifié et ne se soumette au dieu Feu. Finalement, l’Empereur fut si affligé par ses défaites qu’Il quitta Constantinople et partit pour Carthage.

En bref, comme le dit l’historien britannique Gibbon, Les conditions alors étaient telles que nul n’aurait imaginé que l’Empire byzantin pourrait un jour l’emporter sur la Perse. Ne parlons pas même de domination, on ne pouvait plus même espérer, étant donné les circonstances que l’Empire survivrait.

Quand ces versets furent révélés, les mécréants de la Mecque s’en moquèrent et Ubayy Ibn Khalaf paria 10 chameaux à notre maître Abû Bakr que les Romains ne seraient pas victorieux avant trois ans. Quand le saint Prophète eut connaissance de ce pari, il dit :" Le Coran a employé les mots "bid`i sinîn" et le mot "bid`" en arabe s’applique à un nombre qui peut aller jusqu’à 10. Donc parie pour une période de dix ans et multiplie par dix le nombre de chameaux". Aussi notre maître Abû Bakr s’entretint à nouveau avec Ubayy et paria sur 100 chameaux pour dix ans.

En 622 E.C., tandis que le saint Prophète émigrait vers Médine, l’empereur Héraclius quitta Constantinople pour Trabzon tranquillement, en empruntant la Mer Noire et prépara des plans en vie d’attaquer la Perse. A cette fin, il demanda à l’Église de l’argent et le pape Sergius lui envoya les collectes faites par l’Eglise, dans le but de sauver a Chrétienté du zoroastrisme. Héraclius lança sa contre attaque en 623 depuis l’Arménie. L’année suivante, en 624 il pénétra en Azerbaidjan et ravagea Clorumnia, lieu de naissance de Zoroastre et détruisit le principal temple dédié au feu en Iran. Grande est la puissance d’Allah, la même année précisément, les Musulmans remportèrent une victoire décisive contre les mécréants pour la première fois, à Badr. C’est ainsi que les deux prédictions contenues dans la sourate Ar-Rûm s’accomplirent simultanément dans le temps fixé, à savoir dix ans.

Les forces byzantines continuèrent à presser les Perses rudement et, à la bataille décisive de Ninive, elles leurs portèrent un coup fatal. Les Romains s’emparèrent de la résidence de royale de Dastagerd et exerçant toujours leur pression vers l’avant, ils parvinrent bientôt en face de Ctésiphon, la capitale de la Perse alors. En 628 E.C., lors d’une révolte interne, Khusrau Parvez fut emprisonné, 18 de ses fils exécutés et lui-même mourut peu après en prison. C’était l’année où le traité de Hudaybiya fut conclu, que le Coran qualifie d’éclatante victoire, et cette même année, le fils de Khusrau, Qubad II renonça à tous les territoires romains que son père avait occupés, restaura la Croix et fit la paix avec Byzance. En 628, l’Empereur lui-meme vint à Jérusalem installer la "sainte Croix" à sa place, et la même année, le Saint Prophète entra à la Mecque pour la première fois depuis le Hajj pour y accomplir la "Umra-tul-Qada"

Après cela nul ne pouvait plus douter de la véracité de la prophétie coranique, et la principale conséquence fut que la majeure partie des Arabes polythéistes embrassa l’islam. Les héritiers de Ubayy Ibn Khalaf perdirent leu pari et durent donner cent chameaux à notre maître Abû Bakr As-Siddîq. Il les prit en présence du Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, qui ordonna qu’on les distribue aux pauvres, car le pari avait été fait en un temps où le jeu n’avait pas encore été interdit par la Législation Islamique ; c’était interdit à présent. Aussi, il était permis d’accepter l’enjeu du pari de la part des mécréants mais il était précisé qu’il faillait s’en défaire par un acte de charité et ne pas en disposer à des fins personnelles.
Thème

La sourate introduit comme premier thème la défaite des Romains, qui amène le monde entier à penser que l’Empire byzantin va s’effondrer mais le fait est que dix ans plus tard la situation se retourne en sa faveur et les vaincus d’hier sont les vainqueurs d’aujourd’hui.

Ce premier thème illustre cette grande vérité : l’homme a pour habitude de s’arrêter aux apparences et à la surface des choses. Il ignore tout ce qui se cache derrière l’apparent et le superficiel. Lorsque dans les situations courantes de la vie, cette habitude peut entraîner des malentendus et des erreurs, quand l’homme est si enclin à faire des estimations erronées du fait de son ignorance de "ce qui va arriver demain", combien énorme sera son erreur s’il risque l’œuvre de toute une vie en se fondant sur les seules apparences dans sa vie. Ensuite, après avoir évoqué le conflit entre Byzance et la Perse, le texte aborde la question de la vie future, jusqu’au verset 27, il est expliqué à l’homme de maintes façons que l’au-delà est une chose possible, et également rationnelle et nécessaire ; aussi afin de préserver l’équilibre dans le système que constitue sa vie, il est absolument nécessaire qu’il ordonne et organise sa vie présente en fonction de la vie future, autrement il commettra la même erreur qu’ont commise tous ceux qui se sont fondés sur les seules apparences.

En relation avec ceci, les Signes de l’Univers qui ont servi de preuves étayant la doctrine de l’Au-delà sont les mêmes qui sont repris pour appuyer la doctrine du Tawhîd (Monothéisme Pur). Ainsi, à partir du verset 28, il est question de l’affirmation du Tawhîd et de la réfutation du Shirk (Polythéisme) et l’accent est mis sur le fait que le modèle de vie naturel à l’homme n’est qu’une vie vouée à l’adoration d’Allah, le Dieu unique. Le shirk est contraire à la nature de l’univers comme à la nature de l’homme. C’est pourquoi, chaque fois que l’homme prend ce chemin dévié, le chaos s’installe.

Ici encore on lit une allusion au chaos né du conflit des deux grandes puissances de l’époque, et il est indiqué que ce chaos, lui aussi résulte du shirk, et que toutes les nations qui, un jour, ont commis des méfaits et fait régner le chaos étaient des nations polythéistes.

En guise de conclusion, une parabole nous est proposée pour nous faire comprendre que, de même que la terre morte retrouve la vie grâce à une averse de pluie envoyée par Allah et se couvre de verdure et de végétation, de même en va-t-il avec l’humanité. Lorsque Dieu nous envoie une pluie bienfaisante sous la forme de la Révélation et de la mission prophétique, c’est une nouvelle vie qui est accordée à l’humanité, qui lui permet de croître et de prospérer.

Aussi : "Si vous saisissez pleinement l’opportunité qui vous est faite, la terre aride d’Arabie deviendra verdoyante par la grâce d’Allah et vous en recueillerez tout l’avantage. Mais si vous n’en faites rien, vous ne causerez de tort qu’à vous-mêmes. Tout regret alors sera vain et nulle autre opportunité vous sera donnée de réparer le passé".
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MessageSujet: Re: La magie du Coran et le secret des lettres   La magie du Coran et le secret des lettres EmptyLun 06 Juil 2015, 21:36

La relativité du temps


Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux.

[1] Louange à Dieu qui a révélé à Son Serviteur le Coran, sans y introduire le moindre détour, [2] faisant de lui un Livre d’une parfaite droiture, afin de mettre les hommes en garde contre Ses terribles rigueurs et d’annoncer aux croyants qui font le bien une belle récompense [3] dont ils auront une jouissance éternelle ; [4] et afin aussi d’avertir ceux qui prêtent à Dieu une progéniture,
[5] alors qu’ils n’en ont aucune preuve, pas plus que n’en avaient leurs pères. Quel monstrueux blasphème et quel horrible [......] ! [6] Tu vas peut-être te consumer de chagrin parce qu’ils se détournent de toi et refusent de croire à ce message !
[7] En vérité, Nous avons fait de ce qui existe sur la Terre une parure pour elle, afin de mettre à l’épreuve les hommes et reconnaître ceux d’entre eux qui effectuent les œuvres les plus salutaires. [8] Puis Nous transformerons tout ce décor en sol aride et en poussière.
[9] Vas-tu penser que les hommes de la caverne, dont l’histoire est gravée sur l’épitaphe , constituent un de Nos signes les plus étonnants? [10] Lorsque ces jeunes gens se réfugièrent dans cette caverne, ils firent cette prière : «Seigneur ! Assiste-nous par un effet de Ta grâce et fais que notre conduite soit conforme à la rectitude !» [11] Nous les plongeâmes alors dans un profond sommeil, dans la caverne, de longues années durant. [12] Puis Nous les réveillâmes pour savoir lequel des deux partis saurait évaluer le mieux la durée exacte de leur séjour.
[13] Nous allons te raconter leur récit en toute vérité. C’étaient des jeunes gens qui croyaient en leur Seigneur et que Nous avions fortifiés dans la bonne voie. [14] Nous avions raffermi leurs cœurs lorsqu’ils s’étaient levés pour proclamer : «Notre Dieu est le Seigneur des Cieux et de la Terre ! Jamais nous n’invoquerons une autre divinité que Lui, sans quoi nous commettrions la pire des iniquités ! [15] Ces gens-là, qui sont des nôtres, ont adopté des divinités en dehors de Dieu. Si seulement ils pouvaient justifier ce culte par une preuve évidente ! Qui donc est plus injuste que celui qui invente des mensonges contre Dieu?»
[16] «Maintenant, se dirent-ils, que vous les avez fuis, eux et ce qu’ils adorent en dehors de Dieu, réfugiez-vous dans la caverne. Dieu étendra sur vous les effets de Sa miséricorde et apportera une amélioration à votre sort.»
[17] Tu aurais vu alors le soleil à son lever obliquer à droite de leur caverne, et passer à gauche au moment de se coucher, tandis qu’ils dormaient dans un endroit spacieux de la caverne. C’est là un des signes de la puissance de Dieu. Seul celui que Dieu dirige est dans la bonne voie ; mais celui qu’Il égare, tu ne trouveras personne pour le protéger ni le guider. [18] Et à les voir, tu aurais cru qu’ils étaient éveillés alors qu’en réalité ils dormaient. Nous les retournions tantôt à droite, tantôt à gauche, pendant que leur chien était couché à l’entrée, les pattes allongées. Si tu les avais vus dans cet état, tu aurais certainement pris la fuite, le cœur rempli de crainte.
[19] Nous les avons ensuite réveillés pour leur permettre de s’interroger mutuellement. C’est ainsi que l’un d’eux demanda : «Combien de temps sommes-nous restés ici?» – «Peut-être un jour ou même moins encore», répondirent d’autres. Puis ils reprirent : «Dieu le sait mieux que nous. Envoyez plutôt l’un de vous à la ville avec l’argent que voici, pour qu’il cherche l’aliment le plus pur et qu’il vous en apporte de quoi vous nourrir. Qu’il agisse avec tact pour ne révéler à personne votre retraite, [20] car s’ils vous découvraient, ils vous lapideraient ou vous ramèneraient à leur culte, et vous ne parviendriez alors plus jamais à la félicité.»
[21] C’est ainsi que Nous avons fait connaître leur retraite pour bien montrer aux habitants de la cité que les promesses de Dieu s’accomplissent toujours et que la résurrection ne fait pas l’ombre d’un doute. Une dispute s’engagea alors à leur sujet, entre les gens de la cité. «Murons-les sous une maçonnerie, de manière que seul leur Seigneur soit au courant de leur mystère», dirent quelques-uns. Mais ceux dont l’avis l’emporta furent ceux qui dirent : «Élevons au-dessus d’eux un sanctuaire !» [22] On disputera aussi sur leur nombre. «Ils étaient trois, leur chien étant le quatrième», diront les uns. «Ils étaient cinq, et leur chien le sixième», diront d’autres en conjecturant sur leur mystère. «Ils étaient sept, et leur chien le huitième», affirmeront d’autres encore. Dis-leur : «Mon Seigneur est le mieux Informé de leur nombre, mais il n’en est que peu qui le savent.» Ne pousse pas trop loin la discussion à leur sujet et ne prends l’avis de personne à cet égard.
[23] Ne dis jamais à propos d’une chose : «Certes, je ferai cela demain», [24] sans ajouter : «Si Dieu le veut !» Invoque Ton Seigneur, s’il t’arrive d’oublier, et dis : «Plaise à mon Seigneur de me guider vers le chemin de la rectitude !»
[25] Or, ils demeurèrent dans leur caverne trois cents ans, auxquels s’en ajoutèrent neuf. [26] Dis : «Dieu est le mieux Informé du temps qu’ils y ont passé, car Il détient le mystère des Cieux et de la Terre. Et nul n’entend ni ne voit mieux que Lui ! Les hommes n’ont point d’autre protecteur que Lui, car Il n’associe personne à Son autorité.» [27] Récite ce qui t’a été révélé du Livre de ton Seigneur, dont nul ne saurait altérer les paroles et en dehors de qui tu ne saurais trouver de refuge.
[28] Fais preuve de patience en compagnie de ceux qui invoquent leur Seigneur, matin et soir, recherchant Sa satisfaction ! Ne les quitte pas pour courir après les plaisirs de ce monde ! N’obéis pas à celui dont Nous avons rendu le cœur inattentif à Notre rappel, qui suit ses passions et se complaît dans ses excès ! [29] Dis : «La Vérité émane de votre Seigneur. Croira qui voudra et niera qui voudra !» Nous avons préparé pour les injustes un Feu dont les flammes les cerneront de toutes parts. S’ils demandent à boire, on leur servira un liquide bouillant, semblable à un métal en fusion qui leur brûlera le visage. Quel détestable breuvage et quel lugubre séjour ! [30] Ceux qui auront cru et qui auront accompli des œuvres pies sauront que Nous ne laissons jamais perdre la récompense de celui qui fait le bien. [31] À ceux-là sont réservés les jardins d’Éden, où coulent des ruisseaux et où ils seront parés de bracelets d’or, vêtus d’habits verts de soie et de brocard, et accoudés sur des divans. Quelle belle récompense et quel magnifique séjour !

Sourate de la Caverne - 110 versets



Ces jeunes gens sont restés 300 ans dans leur caverne plus neuf ans : peut-être qu'ils ont vécu 9 ans, après leur retour à la civilisation.

Dans ces versets, c'est comme si ce jeunes gens s'étaient endormis dans une caverne assez spéciale, situées dans une sorte de "faille" spatio-temporelle ; le temps ne s'est pas écoulé normalement dans cette caverne.

Pour les gens à l'extérieur de la caverne il s'est écoulé 300 ans, mais pour les jeunes gens, c'est comme s'ils étaient restés quelques semaines, de telle sorte que leurs ongles, leurs barbes et leurs cheveux ont poussé, mais ils n'ont pas vieilli!






Les sept dormants d'Ephèse




"Et ils te demandent de hâter (l'arrivée) du châtiment. Jamais Dieu ne manquera à Sa promesse. Cependant, un jour auprès de ton Seigneur, équivaut à mille ans de ce que vous comptez."                                                                                       (Sourate 22, "le pèlerinage", v. 47)

"Du ciel, Il administre toute affaire sur terre et la fait ensuite monter vers Lui en un jour équivalant à mille ans de votre calcul"
                                                                                              (Sourate 32, "la prosternation", v. 5)


"Les anges ainsi que le Roûh (l'Esprit c'est-à-dire Gabriel) montent vers Lui en un jour dont la durée est de cinquante mille ans."
                                                                                    (Sourate 70, "les voies ascensionnelles", v. 4)



Ces "données" permettront sans doute un jour de calculer les dimensions de l'Univers.....





Conceptions orientales et occidentales du temps
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