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 cette guerre contre l'EI, quelle sorte de guerre est-ce ?

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mario-franc_lazur
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mario-franc_lazur



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MessageSujet: cette guerre contre l'EI, quelle sorte de guerre est-ce ?   cette guerre contre l'EI, quelle sorte de guerre est-ce ? EmptyVen 26 Sep 2014, 09:27

Comment qualifier la " guerre " contre le terrorisme ?

Le conflit entre certaines puissances occidentales et le mouvement djihadiste Daech semble accréditer l’idée d’un "choc des civilisations" avec le monde musulman.

Mais tout le monde musulman semble condamner cet Etat dit islamique ! Et donc ???



Je vais poster un article du journal "La Croix" qui m'a semblé objectif .

La Croix a interrogé quatre spécialistes (1) sur la nature du conflit contre les islamistes radicaux.

Pour eux, la racine du problème est la rivalité entre l’Arabie saoudite et l’Iran au Moyen-Orient, qu’a attisée l’intervention américaine en Irak en 2003.

(1) Pierre Conesa, ancien haut fonctionnaire du Ministère de la Défense. Auteur de La fabrication de l’ennemi ou comment tuer avec sa bonne conscience pour soi. Éditions Robert Laffont, 2011.
Michel Goya, historien.
Olivier Roy, professeur à l’Institut universitaire européen de Florence.
Olivier Zajec, maître de conférences à l’Université Jean Moulin (Lyon III).
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mario-franc_lazur
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mario-franc_lazur



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MessageSujet: Re: cette guerre contre l'EI, quelle sorte de guerre est-ce ?   cette guerre contre l'EI, quelle sorte de guerre est-ce ? EmptyVen 26 Sep 2014, 09:51


Lutte antiterroriste ou « guerre contre le terrorisme » ?
La France est en « guerre contre le terrorisme », a déclaré plusieurs fois François Hollande, reprenant une expression popularisée par George W. Bush à l’époque de l’intervention militaire américaine en Irak en 2003.
Cette caractérisation de la cible et de l’enjeu fait débat. « Nous avons adopté la phraséologie américaine, analyse Michel Goya, historien et colonel de l’infanterie de marine. Aujourd’hui, tous nos ennemis sont des “terroristes”. C’est à la fois neutre et diabolisant. Diaboliser l’ennemi, c’est le criminaliser. .
Selon lui, « le terrorisme est un mode d’action qu’on n’éradiquera pas en tant que tel. En revanche, on peut détruire un groupe armé qui l’utilise mais la destruction d’un ennemi non étatique, c’est forcément long ».
« Il faut ramener les choses à leurs justes proportions », ajoute Olivier Roy, professeur à l’Institut universitaire européen de Florence. « Cela fait dix ans qu’il y a régulièrement des Français enlevés et assassinés dans le Sahel et cela fait treize ans que l’on fait face à un Al-Qaïda globalisé. »
Selon lui, la rhétorique guerrière relève d’une logique de communication. « Puisque le président de la République perd en popularité, on lui construit une image de grand chef de guerre et défenseur de la civilisation. L’expérience, avec Nicolas Sarkozy, a montré que cela ne durait que quelques jours et ne remplaçait pas une vraie politique. »
Seule nouveauté reconnue au groupe Daech, acronyme d’État islamique en arabe, sa territorialisation. Le groupe s’est installé dans de larges secteurs des territoires irakien et syrien alors qu’Al-Qaeda avait établi des sanctuaires en Afghanistan et au Yémen, sans chercher à administrer la population locale.
Dans un premier temps, les djihadistes ont profité du vide de pouvoir en Irak et en Syrie et ont été bien accueillis par des populations sunnites frustrées et marginalisées. « Ce qui fait la force de Daech, souligne Olivier Zajec, spécialiste de stratégie et maître de conférences à l’université Jean-Moulin (Lyon III), c’est l’acquisition d’une base territoriale et d’une profondeur stratégique lui conférant en particulier des revenus récurrents, pétroliers au premier chef. Mais c’est également ce qui peut causer sa perte. Ce n’est plus un réseau camouflé, ni même un groupe militarisé confiné dans une zone refuge montagneuse ou désertique. »
En se « territorialisant », le groupe est devenu une cible. « Il est possible d’affaiblir sa logistique, de rompre éventuellement le lien physique entre ses ailes syrienne et irakienne, de stabiliser le front de son avancée conquérante avant de le repousser en diminuant l’étendue de sa base territoriale utile », explique Olivier Zajec.
Selon lui, les frappes aériennes, nécessaires pour imprimer un coup d’arrêt et désorganiser l’adversaire, ne sont pas suffisantes en soi. « Un effort majeur devra être fait pour armer et accompagner au sol les forces kurdes et irakiennes. »
« C’est une guerre qui n’a pas d’objectif politique », affirme, de son côté Pierre Conesa, agrégé d’histoire et ancien haut fonctionnaire du ministère de la défense. « Nous nous battons pour sauver l’Arabie saoudite, un docteur Frankenstein qui a créé et financé le salafisme djihadiste et redoute aujourd’hui son effet boomerang. »
Selon lui, « personne ne soulève cette question, alors que notre aide à l’Arabie saoudite et aux pays du Golfe devrait être conditionnée au respect de la liberté religieuse, des droits des femmes et de la liberté d’expression ».

Il rappelle qu’à Riyad, la décapitation a lieu sur la place publique. « En 1979, lors de l’occupation de la grande mosquée de La Mecque, il y a eu 64 décapitations sans jugement filmées à la télévision… »
> Lire aussi : Le gouvernement français confirme son engagement contre la menace terroriste

Guerre de religion ?
Sommes-nous en présence d’une guerre entre sunnites, entre sunnites et chiites, entre musulmans et non musulmans, bref, d’une guerre de religion ? Pour Olivier Roy, spécialiste de l’islam politique, la réponse est clairement négative.
« La religion vient se greffer sur la rivalité entre l’Arabie saoudite et l’Iran, explique-t-il. Riyad se veut le leader du monde sunnite. Cette rivalité remonte à l’époque du Shah d’Iran, mais la révolution islamique iranienne l’a considérablement amplifiée. »
Les bouleversements actuels du Moyen-Orient sont en grande partie les conséquences de l’intervention militaire américaine en Irak en 2003, pour faire chuter le régime sunnite irakien. L’Iran a acquis le statut d’une puissance régionale et peut s’appuyer sur des alliés stables : le Hezbollah libanais et le régime syrien pour maintenir l’axe qui va de Téhéran à la Méditerranée en passant par Damas et la vallée libanaise de la Bekaa. À Bagdad, le gouvernement du premier ministre chiite Nouri Al-Maliki s’est avéré incapable de coopter les sunnites.
Les pays du Golfe, à commencer par l’Arabie saoudite, ont joué un grand rôle dans la diffusion du salafisme et dans le financement des réseaux djihadistes.

L’Arabie saoudite s’est toujours appuyée sur les sunnites radicaux pour contrer l’influence de l’Iran, des djihadistes qui se retournent contre l’Arabie saoudite et les pays occidentaux.
> A lire : #NotInMyName : des musulmans sur les réseaux sociaux contre Daech

Conflit de civilisation ?
Dans son discours mercredi devant l’Assemblée générale de l’ONU, Barack Obama n’a pas qualifié de « guerre », la lutte contre Daech. Bien plus, il a rejeté « toute suggestion d’un choc de civilisation », en référence à la théorie développée dès 1993 par l’universitaire américain Samuel Huntington.
« La croyance dans une guerre de religion permanente est le refuge erroné d’extrémistes qui ne peuvent rien construire ou créer et propagent seulement le fanatisme et la haine », a affirmé le président américain, en appelant « les communautés musulmanes » à « rejeter explicitement, énergiquement et systématiquement l’idéologie d’Al-Qaida et de l’État islamique ».
Il a ainsi cité l’exemple du nouveau Forum pour la promotion de la paix dans les sociétés musulmanes de cheikh bin Bayyah et la campagne « Not in my name » lancée par de jeunes musulmans britanniques.
En France, l’expression d’un choc des civilisations fait de nouveau florès. « C’est le reflet d’une névrose nationale. L’identité française ne se définit plus en termes positifs de projection vers l’avenir mais de repli en rendant les Français musulmans responsables de nos échecs, affirme Olivier Roy. Or l’ennemi principal de Daech, ce sont les musulmans, pas les chrétiens. Ce groupe attire des jeunes nihilistes en quête d’une cause ».
À ses yeux, les autorités françaises devraient se concentrer sur le soutien à un « islam à la française », plutôt que de passer par l’intermédiaire de l’Algérie, du Maroc, de la Turquie ou de l’Arabie saoudite pour promouvoir le « bon islam ».

« Notre approche de la communauté musulmane reste policière alors qu’il s’agit d’une question politique, insiste Pierre Conesa, auteur d’un rapport sur la radicalisation. Le gouvernement doit soutenir les initiatives des élites de la communauté musulmane qui se font jour pour prévenir la radicalisation, une contribution essentielle ».

« Guerre mondiale » ?
Le centenaire de la Première guerre mondiale et la multiplication des commémorations semble favoriser l’analogie. « On est dans le délire, le ressentiment par rapport à une grandeur perdue, commente Olivier Roy. La France a moins d’influence en Europe et sur la scène internationale et notre classe politique n’est pas à la hauteur.
Selon lui, « il y a un contraste entre le côté guerre de 14, tous unis derrière le drapeau, et l’épisode très « pieds nickelés » du retour cette semaine en France des trois djihadistes présumés, en réalité trois paumés qui voulaient rentrer chez Papa et Maman. Au lieu de traiter les « barbares » comme des minables, on les diabolise et on en fait des héros ».


François d’Alançon


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MessageSujet: Re: cette guerre contre l'EI, quelle sorte de guerre est-ce ?   cette guerre contre l'EI, quelle sorte de guerre est-ce ? EmptySam 27 Sep 2014, 09:37

rosarum a écrit:
je parlais du sacrifice expiatoire tel qu'il existait encore dans le judaisme au temps de Jesus et pas sacrifier une un mouton fois par an en souvenir du l'histoire d'Abraham

donc selon ton exégèse :
« Prie donc ton Seigneur et sacrifie (avec humilité) ! ». S’il a mentionné en particulier ces deux actes d’adoration c’est parce qu’ils sont les meilleurs et les plus majestueux des actes de dévotion et de rapprochement d’Allah. En effet, la salât implique la soumission du cœur et des organes à Allah et les mène à d’autres formes de servitude ; de son côté, le sacrifice permet de se rapprocher d’Allah à travers ce que l’homme possède de plus cher comme bêtes de sacrifice ou biens financiers dont l’âme est encline à aimer avec avidité.

égorger un mouton, voilà donc ce qui serait le plus majestueux des actes de dévotion et tellement important le Dieu le met sur le même plan que la prière ? :lol!:

Bonjour,

Comme dit le texte

Citation :
Ni la chair ni le sang de ces animaux n’ont d’importance pour Dieu ; seule compte pour Lui votre piété.

- Qur'ân 22:37

Ce n'est pas tant le sacrifice ("égorger") qui est important mais l'essence du sacrifice, qui nous rappelle la certitude d'Abraham, sa foi fortifiée qui n'hésita pas à approcher l'arme de son propre fils pour le seul Nom de Dieu, sa "taqwa", qu'on traduit généralement par "crainte", ou, mieux encore, "crainte révérencielle", mais qui vient de la racine sémitique W-Q-Y et qui donne plutôt une idée salutaire, celle de "protection" ; c'est cela que l'Aïd al Kabir nous rappelle, la taqwa, un mot qui apparaît plus d'une centaine de fois dans le Qur'ân, et qui nous apprend que tout se fait par la Volonté de Dieu, même, a priori, un "crime" aussi désolant que le sacrifice de son propre enfant. Le sacrifice de l'Aïd commémore donc cette Miséricorde de Dieu où nous devons nous réfugier ou prendre protectrice, qui nous porte et souvent supporte!, et qui est incommensurable

Citation :
«Dieu le Très-Haut détient cent miséricordes dont II n'a fait descendre qu'une seule répartie entre les Génies et les Humains ainsi que les animaux et les insectes. C'est grâce à elle qu'ils s'aiment entre eux, qu'ils éprouvent de la miséricorde les uns envers les autres et c'est par cette miséricorde que la bête sauvage a de la commisération pour son petit. Dieu exalté a réservé pour la fin quatre vingt dix neuf miséricordes grâce auxquelles II traite avec clémence Ses créatures le jour de la résurrection». (Unanimement reconnu authentique)

- Imam Nawawî, Riyad as Saliheen, n° 420

Et puisque nous sommes dans les mots et la légitimité prophétique, cet article met en valeur la précision chirurgicale du lexique coranique qui emploie les différentes connotations de "crainte" (dont taqwa) dans des contextes différents, avec une grande subtilité, vous pouvez lire, sur internet, L’emploi du mot « crainte/peur » dans le Noble Qur’an de Nouman Ali Khan (je ne peux pas partager de liens avant 7 jours... ^^")

Quant au "sacrifice" animal hors Aïd, il est rapporté

Citation :
Selon Mu'awiya ibn Qurrâ, son père rapporta, « Un homme dit : "Messager de Dieu, j'étais sur le point de tuer un mouton (pour me nourrir), mais j'eus pitié de lui". Le prophète répéta, à deux reprises : "Puisque tu as fais preuve de miséricorde envers l'animal, Allâh fera preuve de miséricorde envers toi."

- Imam Bukharî, Al-Adab Al-Mufrad, n° 373

et que même quand nous voulons, par le biais de ces créatures de Dieu, notre subsistance, cela doit respecter une éthique

Citation :
Selon Chaddâd ibn Aws, le Messager de Dieu (paix et bénédictions sur lui!) a dit: «Dieu a prescrit de faire humainement tout ce qu'on fait. Quand vous tuez, tuez humainement (c'est-à-dire sans excès de violence) et quand vous égorgez (une bête) égorgez humainement. Que l'un de vous aiguise bien son couteau et allège au maximum les souffrances de la victime». (Rapporté par Muslîm)

- Imam Nawawî, Riyad as Saliheen, n° 640
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