Jésus et la samaritaine

L'eau de la Samaritaine
Évangile selon saint Jean 4, 19-26


Mais l'heure vient et c'est maintenant où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité.


 



L’heure de la plus grande chaleur et de la plus grande soif. L’heure à laquelle Jésus sera conduit par Pilate devant la foule qui criera « Crucifie-le » (*).
Une femme a soif, qui se cache des autres et vient en plein midi chercher à boire. Et toi, Dieu fatigué de nos fatigues, tu as soif (**). Elle a soif d’adorer en esprit et en vérité, elle cherche le Maître, car elle sait bien que ses différents maris ne sont que des maîtres de pacotille. Et toi, la source de toute vie, tu as soif de sa soif ; tu as faim de sa quête. Sa soif va la faire courir au village pour ramener tous ceux qu’elle aime près de toi. Aussi, le festin commence quand les Samaritains, et finalement chacun de nous, entendons Ta parole, seul pain qui vaille.
Si les disciples n’y comprennent rien, c’est qu’ils sont trop occupés avec leurs sandwichs poulet-cornichon, et ne voient pas l’alliance qui se noue devant leurs yeux, non plus seulement avec les Juifs mais avec tous !

Quand dans la Bible, un homme, de surcroît étranger, rencontre une femme au bord d’un puits, cela finit généralement par une invitation dans la famille de mademoiselle, suivie d’un repas et d’un mariage. Ici aussi, il s’agit bien de noces. Tes noces, Seigneur, avec tous les peuples. Tes noces, les nôtres. Des noces célébrées dans le temple de chair que tu construis, pierre avec pierre, cœur après cœur, en cet unique lieu d’adoration en esprit et en vérité : nos vies, de chair, de tendresse et de sang, irriguées de ta présence.


*  Évangile selon saint Jean, chap19, verset 6
**  Évangile selon saint Jean, chap 4, verset 10


Lu sur : dominicains retraite dans la ville.


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C'est, pour moi, l'un des plus beau passage des Evangiles !

Bonjour à tous , pour moi ce passage de Jésus et la samaritaine fut comme un éclair dans mon cœur il y a trois mois environs , je me le suis approprié suite a une bagarre avec quelqu'un de ce forum , ayant en premier demandé pardon au Seigneur mon Dieu j'ai été vers la personne offensé afin d'avoir son pardon , et il me fut totalement accordé !

Le saint Père a fait de l'année 2016, l'année de la miséricorde

louloute a écrit:

Le saint Père a fait de l'année 2016, l'année de la miséricorde

Pouvoir pardonner par la grâce de Dieu , et accorder le pardon sont pour moi deux bénédictions

Miséricorde a écrit:

louloute a écrit:

Le saint Père a fait de l'année 2016, l'année de la miséricorde

Pouvoir pardonner par la grâce de Dieu , et accorder le pardon sont pour moi deux bénédictions

Notre pardon n'est pas aussi pur que celui que Dieu nous accorde.

rosedumatin a écrit:

L'eau de la Samaritaine
Évangile selon saint Jean 4, 19-26





 



L’heure de la plus grande chaleur et de la plus grande soif. L’heure à laquelle Jésus sera conduit par Pilate devant la foule qui criera « Crucifie-le » (*).
Une femme a soif, qui se cache des autres et vient en plein midi chercher à boire. Et toi, Dieu fatigué de nos fatigues, tu as soif (**). Elle a soif d’adorer en esprit et en vérité, elle cherche le Maître, car elle sait bien que ses différents maris ne sont que des maîtres de pacotille. Et toi, la source de toute vie, tu as soif de sa soif ; tu as faim de sa quête. Sa soif va la faire courir au village pour ramener tous ceux qu’elle aime près de toi. Aussi, le festin commence quand les Samaritains, et finalement chacun de nous, entendons Ta parole, seul pain qui vaille.
Si les disciples n’y comprennent rien, c’est qu’ils sont trop occupés avec leurs sandwichs poulet-cornichon, et ne voient pas l’alliance qui se noue devant leurs yeux, non plus seulement avec les Juifs mais avec tous !

Quand dans la Bible, un homme, de surcroît étranger, rencontre une femme au bord d’un puits, cela finit généralement par une invitation dans la famille de mademoiselle, suivie d’un repas et d’un mariage. Ici aussi, il s’agit bien de noces. Tes noces, Seigneur, avec tous les peuples. Tes noces, les nôtres. Des noces célébrées dans le temple de chair que tu construis, pierre avec pierre, cœur après cœur, en cet unique lieu d’adoration en esprit et en vérité : nos vies, de chair, de tendresse et de sang, irriguées de ta présence.


*  Évangile selon saint Jean, chap19, verset 6
**  Évangile selon saint Jean, chap 4, verset 10


Lu sur : dominicains retraite dans la ville.


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Rosedu matin tu a récité le passage qui dit que c'est en esprit que nous adorerons Dieu. Mais avec ton message tu nous as fourni une image. Or, tu n'as pas l'air de savoir que les images sont interdites, et pour cause, elle ne représente aucunement la Vérité. On y vois le Seigneur Jésus ayant les cheveux longs, or, c'est impossible que le Seigneur ait eu les cheveux long puisque Paul écrit et je cite de mémoire: "Ne savez-vous pas c'est contre nature de porter les cheveux longs pour un homme."
Autre fait qui ne correspond pas à l'image du Seigneur Jésus, c'est le fait que le Seigneur soit bel homme, or les Prophètes on décrit le Christ comme étant pas très beau, et que Dieu c'est employé à le rendre aussi laid que possible.
Le fait que nous ayons ces image du Seigneur aujourd'hui, est le fait que l'Église Catholique d'il y a 2 ou 300 ans à demander a Dieu d'inspiré le peintre afin qu'il reproduise le portrait du Seigneur Jésus et celui de la Vierge. Mais ce n'est pas de cette façon que cela fonctionne, les peintres et les fabricants de statues auraient pu dans le temps du Seigneur faire cette ouvrage, mais ça n'a pas été le cas. Donc, mystère en ce qu'il s'agit de la ressemble du Seigneur Jésus.
C'est en esprit qu'il faut l'adorer, pour se faire, nous n'avons pas besoin de savoir à quoi il ressemble.

J'esprère que tu seras d'accord avec moi.

Tonnerre

Cette image, qui est une peinture, est très belle ! Ce qui est à contempler, c'est la douceur du visage de Jésus.

Dans le passage de la femme samaritaine (Jean 4), jésus explique ici une leçon très importante pour nous chrétien. Jésus souligne ici que ce n'est pas le fait d'aller prier dans un temple (Eglise,...) qui compte pour Dieu mais c'est le fait de l'adorer en Esprit (Dans le secret) et en Vérité (avec Amour et humilité) qui a de la valeur :

    Jean 4:21-23 Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père...Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.

   Esaie 66:1-2 Ainsi parle l'Éternel: Le ciel est mon trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir, Et quel lieu me donneriez-vous pour demeure? Toutes ces choses, ma main les a faites, Et toutes ont reçu l'existence, dit l'Éternel. Voici sur qui je porterai mes regards: Sur celui qui souffre et qui a l'esprit abattu, Sur celui qui craint ma parole.

Shalom a écrit:

Dans le passage de la femme samaritaine (Jean 4), jésus explique ici une leçon très importante pour nous chrétien. Jésus souligne ici que ce n'est pas le fait d'aller prier dans un temple (Eglise,...) qui compte pour Dieu mais c'est le fait de l'adorer en Esprit (Dans le secret) et en Vérité (avec Amour et humilité) qui a de la valeur :

    Jean 4:21-23 Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père...Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.

   Esaie 66:1-2 Ainsi parle l'Éternel: Le ciel est mon trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir, Et quel lieu me donneriez-vous pour demeure? Toutes ces choses, ma main les a faites, Et toutes ont reçu l'existence, dit l'Éternel. Voici sur qui je porterai mes regards: Sur celui qui souffre et qui a l'esprit abattu, Sur celui qui craint ma parole.

Le Christ a effectivement annoncé que le culte parfait était spirituel, intérieur,
comme un cœur à cœur avec Dieu.
Et il nous a montré comment pratiquer ce culte spirituel par le Baptême et l'imposition des mains qui ont permettent de recevoir l'Esprit Saint.
On voit donc tout de suite que les rituels, les sacrements, ne sont pas inutiles... ils sont le marchepied de la spiritualité authentique.

Le Christ connait les hommes, il sait qu'ils ont besoin des structures que réclame leur humanité :
- Il a donc fondé son Eglise sur Pierre. C'est elle qui nous donne les sacrements indispensables à un culte spirituel authentique.
- Il a reconnu la validité de la Loi, qui structure tout homme, il ne l'a pas abolie, mais accomplie. C'est elle qui nous permet de ne pas confondre nos fantasmes, nos pulsions, avec la Loi authentique de Dieu. La morale existe, et elle ne dépend pas de nous.
- Il a reconnu l'utilité des actes physiques d’adoration, en protégeant Marie de Bethanie de la mesquinerie, et du puritanisme de Judas,
qui lui reprochait d'avoir dépenser de l'argent inutilement quand elle a couvert les pieds de Jésus de parfum de prix. La liturgie existe avec sa magnificence, c'est elle qui nous permet de prendre conscience de la grandeur et de la majesté de Dieu.

On ne peut dire que l'on respecte la Parole de Dieu, si on prend un petit bout des Évangiles pour servir nos propres vues :
Nous devons accepter de regarder les Évangiles dans leur globalité, et de nous efforcer  d'en comprendre le sens, et d'en vivre.

Le christianisme est une religion de l'Incarnation,
ce n'est pas une religion hors sol, débarrassée de racine ou d'implantation humaine,
qui nous ferait vivre au gré de notre imagination, de notre fantaisie, ou de nos pulsions.

louloute a écrit:

Cette image, qui est une peinture, est très belle ! Ce qui est à contempler, c'est la douceur du visage de Jésus.

Bonjour louloute , mon cœur et mes entrailles bénisse le Seigneur mon Dieu pour ce merveilleux passage de Jésus avec la Samaritaine , oui ce doux Jésus qui écoute une Samaritaine qui vient raconter sa vie , et la douceur de Jésus qui la regarde avec bienveillance sans lui faire le moindre reproche .

Est ce qu'il y a encore des samaritains a notre époque.

louloute a écrit:

Cette image, qui est une peinture, est très belle ! Ce qui est à contempler, c'est la douceur du visage de Jésus.

Bonjour,

regarde aussi le regard de la femme, le peintre a réussi à montrer, à travers ce regard, le reflet d'une âme en peine.

Je vais te dire d'ailleurs pourquoi cette femme était une femme en peine.

Elle n'allait pas puiser l'eau en même temps que les autres femmes, elle préférait sans doutes les éviter et la raison est sans doute sa situation marital, selon le texte.

Nous pouvons supposer qu'elle subissait de nombreux reproches et railleries de la part des autres.

Ainsi, nous pouvons voir toute la miséricorde du Christ, qui n'est pas sans lui dire qu'il est courant de sa situation familiale. Aussi ne l'oublions pas, c'est une femme samaritaine.

Dans le même esprit, Jésus prend en exemple " le bon samaritain " pour répondre à la question du prochain.

les juifs n'aimaient pas les samaritains, ils considéraient d'ailleurs que toute bête ayant brouté en Samarie était impure et donc ne pouvait pas servir d'offrande.

Pour cause, sous occupation, les samaritains avaient associé les dieux de leurs envahisseurs avec l'Eternel.

Pourtant, ici, nous voyons non pas le jugement d'un peuple ou d'une personne, mais le Christ à l'œuvre dans la miséricorde.

Sinon,

quelqu'un sait ce qu'est le bâtiment en arrière plan ? A côté de l'épaule droite de la femme.

Aussi

quelqu'un aurait il une étude à proposer sur le fait que le lieu de cette rencontre soit le puits de Jacob ?

je ne me suis jamais penché sur la question.

ludovic59 a écrit:

Est ce qu'il y a encore des samaritains a notre époque.

Symboliquement oui, c'est toute personne que tu peux considérer comme ennemi à ta cause mais qui te vient en aide.

louloute a écrit:

Cette image, qui est une peinture, est très belle ! Ce qui est à contempler, c'est la douceur du visage de Jésus.

Ah ! ce que j'ai oublié et qui important :

Si cette femme était en peine au moment de sa rencontre avec Christ ( selon ce que je t'ai dit avant ), à la fin de ce récit, nous voyons qu'elle est dans la joie d'annoncer la bonne nouvelle en n'ayant plus peur de personne.

C'est sûr, qu'une telle rencontre, ça vous transforme.

A. − Adj. et subst., HIST. DES RELIG. (Juif, juive) qui était originaire de ou qui habitait Samarie, ville ou contrée de Palestine située dans l'actuelle Syrie, et qui faisait partie d'une secte pratiquant un judaïsme altéré et pour cela méprisé. Ses disciples le prièrent [Jésus] de faire descendre le feu sur un village de Samaritains, qui lui avoit refusé l'hospitalité (Chateaubr., Génie, t. 2, 1803, p. 361).Il est intéressant de noter que chez les Samaritains actuels, des cheveux roux, un teint clair et des yeux bleus sont très fréquents (...) ces Samaritains ont des chances de représenter la population primitive du royaume d'Israël du Nord (Haddon, Races hum., trad. par A. Van Gennep, 1930, p. 191).

B. − Adj. Qui est propre à la Samarie, à ses habitants. Écriture samaritaine. Manuscrit samaritain. Manuscrit comportant les cinq premiers livres de la Bible, écrit en caractères samaritains et ,,en usage dans la secte des Samaritains`` (Bible 1912). L'antiquité hébraïque ne s'était pas trompée à ce point. La version samaritaine traduit les enfants des forts, des dominateurs (P. Leroux, Humanité, 1840, p. 628).
− LING., empl. subst. masc. sing. Langue propre à ce peuple, issue de l'hébreu et proche de l'araméen galiléen du Talmud de Jérusalem. L'hébreu (...) disparaît à une époque reculée, pour laisser dominer seuls le chaldéen, le samaritain, le syriaque (Renan, Avenir sc., 1890, p. 207).

C. − [P. allus. à l'Évangile]
1. Subst. masc. [Luc X, 25-37] Le bon Samaritain. Personnage que le Christ propose dans une parabole comme exemple de charité efficace et désintéressée parce qu'il est le seul à prendre en charge et à soigner un homme laissé pour mort par des brigands. Charité, parabole du bon Samaritain; faire le bon Samaritain. Mais pouvais-je dire à une malheureuse créature (...) que vous ne voulez pas être le bon Samaritain? (Gobineau, Pléiades, 1874, p. 172).C'est alors que le paysan le trouva, attiré par ses gémissements. Ce bon samaritain, qui était un jeune et vigoureux garçon, prit le pauvre pontife dans ses bras, le hissa sur son cheval et l'emmena en croupe dans la direction d'Étreval où il habitait (Barrès, Colline insp., 1913, p. 310).
− Au fém. Chère petite Samaritaine qui avez eu compassion du voyageur percé de coups (Bloy, Journal, 1905, p. 267).
− Empl. adj. Qui rappelle les qualités du bon Samaritain. Bonne œuvre samaritaine. Ce n'était pas le docteur Steuri, c'était Jos-Mari qui connaissait Kate, et qui sentait où était son bien et son mal, sans rien devoir aux cours samaritains de sa science (Peyré, Matterhorn, 1939, p. 229).
2. Subst. fém. [Jean IV, 28-42] La Samaritaine. Femme de Samarie rencontrée par le Christ auprès du puits de Jacob, à laquelle il demande à boire, promet l'eau vive de la vie éternelle et révèle sa qualité de Messie. Je ne parle pas ici des femmes pécheresses et des samaritaines qui gardent plus souvent à part des fontaines secrètes de tendresse et de repentir (Sainte-Beuve, Volupté, t. 2, 1834, p. 145).Aux margelles des puits nulle Samaritaine N'a tendu vers ma soif ses paumes pleines d'eau (Ch. Guérin, Cœur solit., 1904, p. 164).
3. Subst. fém. [P. allus. à ces deux textes] Tout en parlant, elle me passait son chiffon sur le front, les joues. L'eau fraîche me faisait du bien (...). Ma petite Samaritaine levait sa lanterne à la hauteur de mon menton, pour mieux juger de son travail (Bernanos, Journal curé camp., 1936, p. 1200).

REM.
Samaritanisme, subst. masc.,hist. relig. Doctrine des Samaritains. Le schisme entre les deux parties d'Israël est scellé à jamais, et le samaritanisme, comme religion distincte, est fondé (Renan, Hist. peuple Isr., t. 4, 1892, p. 15).
Prononc.: [samaʀitε ̃], fém. [-εn]. Étymol. et Hist. 1. 1180-85 Les Samaritans, nom donné à un peuple sarrasin (Orson de Beauvais, éd. G. Paris, 1632); 2. 1291-95 [impr. 1529] désigne, dans l'A.T., les déportés que les rois d'Assyrie établirent dans le royaume d'Israël après la prise de Samarie [421 av. J.-C.] (Bible en fr., version de Guiart des Moulins, Paris, Jehan Petit, t. 1, non fol., IV Rois XVII: [les filz Disrael] revindrent en Israel et habiterent avec les Samaritains); 3. désigne, dans le N.T., les descendants de ces étrangers, qui pratiquaient un judaïsme altéré, spéc. a) 1291-95 [impr. 1529] en réf. à la parabole évangélique [Luc X, 33] où le Samaritain est la figure du Christ (Bible en fr., t. 2, non fol., Luc X: ung Samaritain allant par chemin vint aupres de luy); xves. [ms.] samarithan (Des Louanges de la S. Vierge, ms. Berlin, fol. 130 v ods Gdf. Compl.); p. ext. 1879 être le bon samaritain de quelqu'un (Hugo, Pitié supr., p. 160); 1918 faire le bon samaritain (France, Pt Pierre, p. 231); b) 1541 adj. fém. désigne la femme rencontrée au puits de Jacob (Bible en fr., version de Lefèvre d'Etaples, Anvers, Antoine Des Gois, N.T., fol. XXXVIIIa, Jean IV: moy qui suis femme samaritaine); av. 1559 subst. ([Almanque Papillon, Sermon du bon Pasteur et du mauvais − v. Cl. Marot, Œuvres, éd. C. A. Mayer, t. 3, pp. 54-55] ds Id., ibid., éd. A. Grenier, t. 1, p. 66: Tu ne cherchais rien moins, Samaritaine, Que ton salut allant à la fontaine); 4. 1671 ethnique adj. « qui est de Samarie » (Pomey). Empr. au lat. chrét.samaritanus « de Samarie », Vulgate, Luc, Jean, supra. Cf. la forme adaptée a. fr. samariën (3etiers xiiies. [ms.] ds M. von Orelli, Der altfranzösische Bibelwortschatz des Neuen Testamentes im Berner Cod. 28, 1975, [Luc XVII, 16] fol. 260a). Fréq. abs. littér.: 100. Bbg. Quem. DDL t. 30.

Oui, le syncrétisme samaritain est le résultat de la colonisation assyrienne. C'est à cause de ce syncrétisme que les juifs n'aimaient pas la Samarie. Pourtant Jésus déverse sa miséricorde y compris sur la Samarie, c'est pour cela que le choix de parler d'un samaritain bon dans ses actes pour parler du prochain n'est pas un hasard.

A noter qu'à la lecture du livre des juges, le syncrétisme s'est installé de différente façon et pas qu'en Samarie.

Après si certain pensent que c'est une particularité juive, ils ne lisent pas correctement et ne regarde pas correctement les " idoles " d'aujourd'hui.

la réforme du christ, ce n'est pas une réforme religieuse, car les religions se subdivisent de bien des façons, mais une remise en priorité des intentions du cœur afin d'éviter de ne tenir compte que des apparences, y compris de convictions.

C'est pour ça que c'est un message de paix pour toutes les tribus de la terre, conforme à la promesse faite à Abraham. Car si les convictions divergent, les religions aussi, par contre les réalités du cœur restent les mêmes.

C'est en lien avec l'idée qu'en Christ, " il y a plus que le temple " et que celui qu'il construit n'est pas fait de pierre mais de chaire, celle d'un cœur nouveau.

ludovic59 a écrit:

Est ce qu'il y a encore des samaritains a notre époque.

Oui, il y a encore quelques centaines de Samaritains en Israël de nos jours.

D'habitude on interprète la Samarie separée du Temple comme des groupes separés. Qui peuvent avoir des autorités comme les maris de la Samaritaine:
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Néanmoins comme dans l'église de Sardes d'Apocalypse de Jean il y en a dedans quelques bons samaritains et samaritaines tout de même

Le passage de Jésus et de la Samaritaine, est pour moi un message merveilleux qui permet à cette pécheresse d’avoir par des paroles toutes simples de Jésus,
d’ avoir l’assurance d’être totalement pardonnée et libérée de ce poids de culpabilité.