Normalement que l'on pèse le pour et le contre, ou bien que l'on analyse quelque chose, la conclusion devrait être subordonnée à la réflexion.
Mais Est ce vraiment le cas ?
En effet si l'on vous dit qu'un homme est mort, que ses gardes du corps ont tenté de le réanimer et que son médecin a constaté le décès.
Il serait tentant de penser à un assassinat alors qu'une personne qui a un malaise peut très bien voir ses gardes du corps tentant de le réanimer et son médecin constater le décès.
De même que si une personne est dans la totale négation, elle pensera qu'un chantier urbain est une dépense inutile (le sentiment de crise par exemple) tandis que la personne dans le positivisme pensera plutôt à un chantier faisant progresser la vie urbaine (apporter du bon vivre par exemple).
A ce stade là, la réflexion est plutôt guidée par le sentiment et non vraiment par le raisonnement.
Et si cette conclusion est faite par la majorité de l'environnement, alors la conclusion se trouve d'autant plus légitime qu'elle se valorise comme étant vraie.
Est ce que la conclusion que l'on donne à quelque chose (un fait, un événement ect), normalement subordonnée à une réflexion, n'est pas en fait largement influencée par un sentiment ? (voir sentiment lui-même influencé largement par le milieu dans lequel l'information circule?)