La mort : Point de ralliement entre croyants et athées ?

Que l'on ait ou non la fois, la perspective de la fin de vie relève de l'angoisse existentielle.

Ce sujet de la mort semble avoir des effets sur la conscience et l'inconscience
En effet lorsque le sujet est abordé, les non-croyants sont consciemment moins réceptifs aux croyances surnaturelles.
Mais d'un point de vue de l'inconscient, c'est l'inverse qui se produit. Selon des recherches, le cerveau de l'athée est plus actifs dès que le thème de la mort est abordé tandis que celui du croyant parait plus apaisé.

Il semble que le fait de penser à une chose morale difficile peut inciter à aller à un niveau inconscient vers les idées religieuses et inversement à rendre consciemment apaisant une idée religieuse.

Il se peut que l'idée de Dieu imprègne fortement le non-croyant permettant d'avoir un degré d'anxiété moindre.

Il y a cependant des cas d'athées"pur et dur"qui ne dévient pas de leurs idées même au seuil de la mort,et refusent de voire un prêtre ou autre religieux,ce qui ne les empêche pas de mourir sereinement.Tandis que des croyants meurent dans les affres de l'angoisse...Ca a l'air contradictoire,mais l'explication est simple:à mon avi,un athée paisiblement convaincu,depuis longtemps,qu'il n'y a rien après la mort,pensant que la question ne se pose pas de toute façon,peut très bien le vivre.Ne doutant nullement,pourquoi aurait-il peur de l'inéluctable?Auparavant il a savouré la vie,en prévision de sa desctruction,et peut même se dire qu'il ne se rendra compte de rien,et puis qu'il continura à vivre au travers de ses défendants,ou dans la mémoire d'autrui.Certains disent:"Je n'ètais pas malheureux avant d'exister;après,il en sera de même".
Dans l'autre cas,un croyant peu craindre la mort pour deux raison:premièrement,même en ayant beaucoup de foi,il y a toujours comme un doute(car foi ne signifie pas "preuves"au sens juridique du terme),et aux derniers instants,ledit croyant peu angoissé:"Au bout du compte y a-t-il vraiment quelque chose ou le néant???"Deuxièmement,comme tout le monde fait"des bêtises" dans sa vie,un être prenant les Ecritures au pied de la lettre a peur de l'enfer.
Tout ceci,ce sont les arguments principaux des athées pour démontrer leur supériorité face à la mort.Et en effet,il y a de nombreux exemple prouvant que tout ceci est courant.
Pas toujours pourtant:d'autres athées,au moment de la mort,se démandent"Au bout du compte,est-ce-qu'il y a quelque chose ou pas?"...Tout comme des croyants peuvent être tans emprunts de leur foie devenue conviction,qu'ils s'éteignent serainement.
Moi je suis croyante et n'ai pratiquement aucun doute,cependant je sais qu'au moment suprême,je me demanderai furtivement si je vais vraiment accèder à un autre monde,ou...non?...Je le sais parce-que plusieurs fois,j'ai failli mourir-du moins je le croyais,et c'est ce qui me traversais la tête en effet:"Est-ce-que je vais rester consciente "après" ou est-ce-que plus rien n'existera??"

Invité a écrit:

Que l'on ait ou non la fois, la perspective de la fin de vie relève de l'angoisse existentielle.

Ce sujet de la mort semble avoir des effets sur la conscience et l'inconscience
En effet lorsque le sujet est abordé, les non-croyants sont consciemment moins réceptifs aux croyances surnaturelles.
Mais d'un point de vue de l'inconscient, c'est l'inverse qui se produit. Selon des recherches, le cerveau de l'athée est plus actifs dès que le thème de la mort est abordé tandis que celui du croyant parait plus apaisé.

Il semble que le fait de penser à une chose morale difficile peut inciter à aller à un niveau inconscient vers les idées religieuses et inversement à rendre consciemment apaisant une idée religieuse.

Il se peut que l'idée de Dieu imprègne fortement le non-croyant permettant d'avoir un degré d'anxiété moindre.

en général ce qui génère de l'anxiété, c'est l'inconnu.

le croyant qui croit savoir ce qui l'attend est peut être de ce fait moins inquiet, mais comme le dit Stana, un athée qui lui aussi croit savoir qu'il n'y a rien peut être tout aussi serein qu'un croyant.