Le Paradis, jardin des délices parmi les délices, est selon les religions monothéistes (surtout l'Islam) la juste rétribution des actes bienveillants commis ici-bas. A ce propos, l'Islam est la religion la plus exhaustive en la matière car le Coran stipule dans ses versets que le paradis est formé de palais gigantesques, de jardins où coulent les ruisseaux, la sueur des vertueux sentira le musc, ils auront des parures luxueuses, des femmes chastes à la beauté sans pareille se présenteront à eux, etc. Bref, tous les souhaits seront exaucés y compris les sous-entendus charnels.
D'où la réflexion qui en découle : la finalité de la croyance ne débouche-t-elle pas sur une conception normative du dogme ? Si je suis convaincu de la matérialité du paradis et pour être compté parmi les élus, il faut que je prie Dieu et fasse de bonnes oeuvres. Un raisonnement intéressant ou simpliste ?
Ou l'on peut prendre l'enseignement d'un autre bout : le seigneur récompensera les plus méritants/pieux/endurants dans leur soumission. Faire le bien signifierait quelque part de capitaliser pour un futur radieux dans l'au-delà.