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 Tout sur les Imams

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2 participants
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cailloubleu*
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MessageSujet: Tout sur les Imams   Tout sur les Imams EmptyJeu 25 Jan 2024, 12:02

25.01.2024

Nous ne connaissons pas beaucoup les imams en France, j'aimerais savoir comment on devient imam, quel est leur parcours traditionnel dans les pays musulmans?
Et pour ceux qui savent, quel est leur parcours en France?

Plus tout ce que vous jugerez bon de nous apprendre.

Merci.
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Pétunia
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MessageSujet: Re: Tout sur les Imams   Tout sur les Imams EmptyJeu 25 Jan 2024, 15:52

Il y avait un article dans "la Croix" l'autre jour :

Imams : où en est leur formation en France ?

La fin des imams détachés, qui sera définitivement actée le 1er avril, pose la question de la formation des imams en France. Actuellement, si une offre existe, son développement et son attractivité butent sur l’absence de statut clair de l’imam.

  • Marguerite de Lasa,
  • le 21/01/2024 à 13:50  


Lors de ses vœux, le 11 janvier, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, a annoncé la création d’un centre de formation pour les imams à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). 

Censé ouvrir ses portes en septembre prochain, ce nouveau bâtiment abritera le siège de l’Institut Al-Ghazali, centre de formation pour les imams créé en 1993, que le recteur souhaite professionnaliser. 

De fait, alors que la fin du système des imams détachés – ces ministres du culte algériens, marocains ou turcs rémunérés par les pays d’origine – sera définitivement actée au 1er avril, se pose de manière accrue la question de la formation des imams en France.

Certes, pour l’heure, l’arrêt des imams détachés, pensé pour mettre un terme aux influences étrangères, n’implique pas la fin de la formation des imams français à l’étranger. 

Depuis 2015, l’Union des mosquées de France (UMF), fédération de mosquées proche du Maroc, envoie par exemple de jeunes aspirants imams français se former à l’institut Mohammed-VI de Rabat, à l’image de Kalilou Sylla, 27 ans, originaire de Sevran (Seine-Saint-Denis) et aujourd’hui imam de la Grande Mosquée de Strasbourg.

De même, pour combler le manque de ses imams détachés, l’association Ditib – liée à la Diyanet, la direction des affaires religieuses turque – envoie ses candidats français à l’imamat se former en Turquie. « Après leur bac, ces jeunes suivent dans des universités un cursus de théologie de quatre à cinq ans », précise Ibrahim Alci, président du Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF). Lui-même reconnaît pourtant que l’idéal serait de les former en France.

Difficultés de rémunération


Or l’offre de formation des imams en France est encore loin d’être centralisée au niveau national. Si des initiatives d’instituts ont émergé récemment – comme l’institut Islamica de l’UMF ou l’École nationale des cadres religieux et aumôniers musulmans (Encram) d’Abdelhaq Nabaoui en Alsace –, les deux principaux lieux de formation pour les imams demeurent l’Institut européen des sciences humaines (IESH) de Château-Chinon (fondé par Musulmans de France, anciennement UOIF, proche des Frères musulmans) et l’Institut Al-Ghazali de la Grande Mosquée de Paris, qui comporte six annexes.

Dans les universités françaises, des cursus de formation à l’islamologie se sont développés, mais, étant aconfessionnels, ils ne visent pas directement à former des imams.


Les débouchés de ces instituts, et surtout l’assurance pour les étudiants de pouvoir vivre de l’activité d’imam, sont loin d’être acquis à la sortie. 

À l’institut Al-Ghazali, les étudiants suivent un cursus en trois ans dont les cours ont lieu le week-end, et parmi eux, tous ne souhaitent pas devenir imams. « Certains sont déjà imams quelque part et veulent une reconnaissance diplômante, décrit Abobikrine Diop, coordinateur de l’annexe de Marseille. D’autres suivent cette formation simplement pour acquérir des connaissances. »


De fait, devenir ministre du culte à la sortie est loin d’être automatique. « Les étudiants obtiennent un diplôme, explique Chems-eddine Hafiz, recteur de la Grande Mosquée de Paris, mais ils sont inquiets parce que ce n’est pas évident qu’une mosquée les prenne en charge financièrement ensuite. »

« Le métier d’imam ne séduit pas »


À la sortie de l’IESH, où les étudiants peuvent suivre à temps complet un cursus de théologie, d’apprentissage du Coran ou de langue arabe, « beaucoup deviennent imams, d’autres aumôniers ou enseignants », assure quant à lui Larabi Becheri, doyen. Mais il pointe davantage le problème de l’attractivité : « Le métier d’imam ne séduit pas une majorité de jeunes musulmans », constate-t-il.

En cause : l’absence de statut clair de cette fonction. « Il n’y a pas de statut des imams fixé au niveau national, explique Francis Messner, professeur émérite à l’université de Strasbourg et spécialiste du droit des cultes. Et très souvent la rémunération est trop faible pour entretenir une famille. »

Encore aujourd’hui, dans beaucoup de mosquées, les imams sont bénévoles et n’ont pas nécessairement suivi de formation académique. Ils peuvent être chargés de missions variables, allant de la direction des cinq prières quotidiennes à la prédication du vendredi, en passant par la dispense d’enseignement, ou encore la médiation auprès des familles.

« Dans de nombreux lieux de culte, les imams sont choisis pour leur connaissance du Coran mais exercent un métier à côté, et ne sont pas diplômés », témoigne Abobikrine Diop. D’où l’importance de fixer un statut pour organiser la formation : « Sans statut, reprend Francis Messner, personne n’a de vision très claire de la fonction d’imam.

Le statut comprend le niveau de formation exigé, ses droits en matière de vacances, sa rémunération, ses fonctions, la protection sociale. » Le Forum de l’islam de France (Forif), plateforme de dialogue entre le culte musulman et le gouvernement, y travaille actuellement.
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Les fédérations s’adaptent

En février 2020, Emmanuel Macron avait annoncé sa volonté de mettre fin à l’accueil des imams détachés afin de lutter contre le « séparatisme islamiste » et les « influences étrangères ». Ceux encore présents en France devront changer de statut avant le 1er avril 2024.

La Turquie, qui comptait 150 imams détachés à l’origine, a progressivement réduit le nombre de ses imams détachés qui ne sont plus que 60 aujourd’hui. 

La trentaine d’imams venus du Maroc a été salariée en 2022 par les associations de mosquées françaises. Quant aux 120 imams détachés algériens, le recteur de la Grande Mosquée de Paris « étudie les possibilités de maintenir ceux qui veulent rester en France », mais ce sera désormais « la Grande Mosquée de Paris qui les emploiera ».


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MessageSujet: Re: Tout sur les Imams   Tout sur les Imams EmptyJeu 25 Jan 2024, 15:56




Eva Janadin : « Il faut que l’islam donne le droit à des femmes d’être imame »

Rare femme imame en France, Eva Janadin questionne la place de la femme dans l’islam et la nécessité d’aller vers une plus grande mixité au sein de la religion musulmane qui souffre encore du poids des interprétations patriarcales. Paroles de musulmans engagés 3/5.

  • Benjamin Bousquet. (Vidéo : Flavien Edenne),
  • le 27/01/2021 à 15:50
  • Modifié le 28/01/2021 à 12:40  


Imame libérale, convertie à l’islam depuis une dizaine d’années, Eva Janadin tient des offices devant des assemblées mixtes au sein de la mosquée Sîmorgh, depuis 2019. Le rôle de femme imame, explique-t-elle, est un profil rare au sein d’une religion où les interprétations patriarcales pèsent encore de tout leur poids, notamment en France.

Ce rôle est assumé avec « responsabilité » par cette jeune femme qui défend l’égalité hommes-femmes, y compris au sein de l’islam. Elle rappelle qu’« un imam, contrairement au prêtre dans le catholicisme, n’est pas un clerc. Il n’a aucun caractère sacré. Il est simplement un ministre du culte au service de la communauté. »


Vers plus de mixité au sein de l’islam ?

Évoquant la place des femmes dans l’islam, Eva Janadin avoue sans détour que ces dernières « subissent des discriminations, notamment dans les pays musulmans », en prenant pour exemple le droit à l’héritage : les femmes reçoivent d’une succession « deux fois moins que les hommes ». Toutefois, elle explique que dans le texte coranique, il existe « une vraie égalité hommes-femmes en terme ontologique. Il n’y a aucune supériorité de l’homme sur la femme. »


Pour Eva Janadin, « il faut donner le droit et la liberté à des femmes d’être imame, y compris leur donner l’opportunité de diriger la prière », mais elle ne recommande pas « une forme de discrimination positive. » « Mettre des femmes à ces postes pour faire plaisir aux pouvoirs publics n’aurait pas de sens », selon elle.

Le renouvellement générationnel, motif d’espoir

Attachée à la place de la communauté musulmane en France, Eva Janadin place ses espoirs dans le renouvellement générationnel. « Aujourd’hui, vous avez des jeunes générations de musulmanes et musulmans français qui essayent d’être entendus de la part des pouvoirs publics mais également des institutions cultuelles. (…) J’ai bon espoir que ces générations totalement intégrées au sein de la société, qui n’ont aucun problème avec la République, avec la laïcité, soient entendues. », conclut l’imame.
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MessageSujet: Re: Tout sur les Imams   Tout sur les Imams EmptyJeu 25 Jan 2024, 17:29

Pétunia a écrit:
Rare femme imame en France, Eva Janadin questionne la place de la femme dans l’islam et la nécessité d’aller vers une plus grande mixité au sein de la religion musulmane qui souffre encore du poids des interprétations patriarcales..

Il y a déjà une imame de France Kahina Bahloul.

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Il faut bien que les imams vivent et ça rejoint nos prêtres,
Les prêtres les imams et les rabbins sont d'utilité publique et ils devraient être payés par l'état pour vivre correctement.

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