Modernité

"On pourrait dire que l’origine première de la « modernité », son esprit profond, la raison de sa pénétration dans notre monde, c’est le refus de toute foi, qui suit le refus du mystère. La modernité refuse le mystère. Elle saura toujours plus, expliquera toujours plus, mais ne comprendra réellement plus rien parce qu’elle a refusé le mystère »
(Cardinal Lubac).

joseph1 a écrit:

"On pourrait dire que l’origine première de la « modernité », son esprit profond, la raison de sa pénétration dans notre monde, c’est le refus de toute foi, qui suit le refus du mystère. La modernité refuse le mystère. Elle saura toujours plus, expliquera toujours plus, mais ne comprendra réellement plus rien parce qu’elle a refusé le mystère »
(Cardinal Lubac).

Excellente citation de ce grand théologien.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'était engagé à sa manière dans la Résistance spirituelle au nazisme en France. Il a participé à la création des Cahiers du Témoignage chrétien et dénoncé, dans ses cours comme dans ses écrits de l'époque, l'idéologie nazie. C'est à cette époque qu'il écrit "Le Drame de l'humanisme athée".

Début 1945, H. de Lubac aurait rédigé à la demande de Jacques Maritain, nommé Ambassadeur de France près le Saint-Siège par le général de Gaulle, un mémoire confidentiel intitulé La question des évêques sous l'Occupation. Celui-ci sera publié par la Revue des Deux mondes en février 1992.

En 1946 paraît Surnaturel. Études historiques, qui fait scandale. Il est alors soupçonné par le Saint Office de modernisme. L'encyclique Humani Generis de 1950 semblant le viser directement, il est interdit d'enseignement par le général des jésuites, et ses livres sont retirés des écoles et instituts de formation. Tout cela, sans qu'il puisse jamais se défendre officiellement. Il est contraint de quitter Lyon pour Paris où il continuera d'écrire.
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Ce n'est qu'en 1958 qu'il est autorisé à reprendre ses cours. Il s'intéresse à l'exégèse patristique et médiévale, en particulier la théorie des quatre sens. La même année, il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques. En 1960, il est nommé par Jean XXIII consultant (peritus) de la commission préparatoire des théologiens au concile de Vatican

joseph1 a écrit:

"On pourrait dire que l’origine première de la « modernité », son esprit profond, la raison de sa pénétration dans notre monde, c’est le refus de toute foi, qui suit le refus du mystère. La modernité refuse le mystère. Elle saura toujours plus, expliquera toujours plus, mais ne comprendra réellement plus rien parce qu’elle a refusé le mystère »
(Cardinal Lubac).

c'est surtout le refus du surnaturel pour expliquer les phénomènes naturels, et c'est ce qui a permis le progrès scientifique que l'on sait.
Si le tonnerre et les éclairs sont le signe de la colère de Zeus, on ne fera pas de grands progrès en météorologie.