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Sujet: 15 septembre : NOTRE DAME DES DOULEURS Mar 14 Sep - 17:49
Notre Dame des Sept Douleurs Fêté le 15 septembre
Mémoire de Notre Dame des Sept Douleurs : au pied de la croix de son fils agonisant, la Mère de Dieu et toujours Vierge Marie connut le glaive de douleurs que lui avait annoncé le vieillard Siméon dans le Temple au jour de la Présentation de Jésus.
Pétunia Moderateur
Sujet: Re: 15 septembre : NOTRE DAME DES DOULEURS Mar 14 Sep - 17:52
On a tué le fils et la mère, les transperçant de dure mort. On trouvera la mère et le fils, embrassés sur une même croix. (Poème attribué à Jacopone de Todi, auteur du “Stabat Mater”)
Pour qui cela intéresse, la vidéo est peut-être un peu longue...
Sujet: Re: 15 septembre : NOTRE DAME DES DOULEURS Mar 14 Sep - 17:55
Notre-Dame des sept Douleurs: compatir avec le Christ
Avec les Pietàs et les images de Marie debout au pied de la Croix (Stabat Mater) les représentations de Notre-Dame des sept Douleurs s’insèrent dans le thème de la Mater Dolorosa. Bien que Notre-Dame des sept Douleurs soit fêtée le 15 septembre, elle a toute sa place aujourd’hui, Vendredi Saint.
Notre-Dame des sept Douleurs est l’un des titres par lesquels l’Église invoque la Sainte Vierge. Il fait référence aux sept « glaives » qui transpercèrent le cœur de Marie au cours de sa vie. Notre-Dame des sept Douleurs a toute sa place en ce Vendredi Saint, puisque parmi les sept grandes douleurs que connut la Vierge, les quatre dernières s’imposèrent à elle le Vendredi de la Passion.
Sept glaives, sept moments douloureux
Les trois premiers glaives correspondent à la prophétie de Siméon (Lc, 2, 34-35), à la fuite de la Sainte Famille en Égypte (Mat, 2, 13-21) et la disparition de Jésus pendant trois jours au temple (Lc, 2, 41-51), une disparition qui préfigure déjà les trois jours allant de la mort à la résurrection du Christ.
Les quatre derniers glaives désignent la rencontre de Marie et de Jésus sur le chemin de Croix (Lc, 23, 27-31), le moment où Marie, près de la Croix, voit la souffrance et la mort de son fils crucifié (Stabat Mater) (Jn, 19, 25-27), la descente de la Croix quand Marie prend dans ses bras le corps sans vie de Jésus (Pietà) (Mat, 27, 57-59) et la mise au tombeau (Jn, 19, 40-42).
Amour et compassion
Saint Alphonse de Liguori, Docteur de l’Eglise et Fondateur de la Communauté des Rédemptoristes, a composé, en l’honneur de Notre-Dame des sept Douleurs, sept prières. Une pour chaque douleur. Ensemble, ces prières semblent clamer ces mots de compassion: « Je compatis, ma Mère affligée, à vos Sept Douleurs ». Plus près des souffrances de Marie, Saint Alphonse de Liguori se rapproche du Christ.
C’est aussi cette proximité dans la souffrance que souligne une prière ancienne, qui s’adresse à Notre-Dame des sept Douleurs en rappelant combien Marie a partagé courageusement la Passion de Jésus : « Tous les coups qui attaquaient Jésus sont tombés sur vous; toutes ses douleurs vous ont abattue; toutes ses plaies vous ont déchirée ». La compassion maternelle de Marie est totale lors de la Passion.
Elle endure sous la Croix l’expérience du deuil et de la mort, qui aboutira pourtant à la Résurrection. Et avec la foi en la Résurrection du Christ, la prière peut se poursuivre en ces termes:
« Reine des martyrs, donnez-moi part à votre martyre. L’amour vous a donné la croix, faites que la croix me donne l’amour; et si pour aimer, il faut souffrir et mourir, obtenez-moi cette grâce que j’aime tout ce qui me vient de Dieu, jusqu’à la souffrance et la mort ».
Aimer la souffrance et la mort, c’est presque impossible, si ce n’est avec le Christ. Car seul un amour divin permet comprendre le sens de cette formule, sans dolorisme mais avec une foi sans borne, et d’entrer alors dans le mystère de la Croix…