| | LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI | |
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+4Le camarguais LA REPONSE mario-franc_lazur rosedumatin 8 participants | Auteur | Message |
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rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Dim 24 Jan 2010, 10:47 | |
| 24 janvier 2010 Le doute, pour ou contre la foi ? André Gounelle : André Gounelle est né en 1933, d'une vieille famille protestante des Cévennes qui comporte plusieurs pasteurs. Après une enfance et une adolescence passée au Maroc – il se souvient d'une petite ville où se côtoyaient, sur la place centrale la mosquée, la synagogue, l'église catholique et le temple protestant – il fait des études de philosophie puis de théologie. Aumônier militaire en Algérie, pendant la guerre d'indépendance, pasteur à Dijon puis à Nîmes, il est nommé en 1971 professeur à la Faculté de Théologie Protestante de Montpellier, poste qu'il occupe jusqu'à sa retraite en 1998. Il a travaillé sur les principes théologiques du protestantisme (Protestantisme, Les grands principes du protestantisme, Le baptême, le débat entre les Églises et La Cène, le sacrement de la division). Il est très attentif à la théologie nord-américaine : celle de Tillich (dont il co-dirige la traduction des Œuvres en français), celle du Process, qu'il a fait connaître en France (Le Dynamisme créateur de Dieu), et celles de la postmodernité. Son livre Le Christ et Jésus porte sur plusieurs de ces courants. Son œuvre lui a valu un doctorat honoris causa de l'Université de Lausanne, et un autre de l'Université Laval à Québec.
1 - Le scepticisme 2 - Le doute intellectuel 3 - L'angoisse existentielle 4 - Que dire de ce doute existentiel ? Habituellement, on considère que le doute est contre la foi. Un véritable croyant, pense-t-on, est inaccessible au doute, et celui qui doute n'a pas véritablement la foi. On trouve, par exemple, cette opinion chez Calvin. Le Réformateur insiste sur l'assurance inébranlable du chrétien qui, selon lui, ne doit éprouver ni peurs, ni angoisses parce qu'il ne sait gardé par Dieu . Le fidèle a des certitudes absolues et une confiance totale; il est sûr de ce qu'il croit, sûr de son destin et de son salut, et surtout sûr de son Dieu. Comme Calvin, beaucoup estiment que la foi exclut le doute. Cette manière de voir a même influencé les traducteurs de la Bible. Quand, dans l'épître aux Romains (ch.4, v.20), Paul déclare qu'Abraham n'a pas répondu à l'appel de Dieu par l'incrédulité (le mot grec signifie exactement: la "non-foi"), certaines versions écrivent: "il n'a pas répondu par le doute". Le doute est assimilé à l'incrédulité, la même assimilation se trouve dans les paroles de plusieurs de nos cantiques. Or, dans le Nouveau Testament, le doute va plutôt avec la foi. Les rares passages qui mentionnent le doute concernent toujours les disciples. Un spécialiste du Nouveau Testament, le professeur Bonnard constate: "Ce sont les disciples qui doutent... le fait qu'ils doutent ne les empêche pas d'être des disciples et ne les exclut pas du cercle des apôtres; le fait qu'ils sont disciples... ne les préserve pas du doute" . De même, dans l'histoire de l'Église, on voit que les "grands" serviteurs du Christ, ceux qui se sont consacrés corps et âme à l'Évangile, ont souvent vécu des moments de profonde angoisse. Ils se sont interrogés avec passion et tremblement sur le sens de leur vie, de leur action et de leur foi. Les "douteurs" se rencontrent chez les croyants, non chez les incrédules; on a parfois le sentiment que le doute accompagne la foi, de même que l'ombre accompagne la lumière. Le doute est-il contre ou avec la foi ? Pour répondre à cette question, il faut distinguer trois sortes de doute: le scepticisme, l'examen intellectuel et l'angoisse existentielle. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le scepticismeLe sceptique (qui a été dépeint avec talent et de manière séduisante par Montaigne et par Anatole France) ne prend rien au sérieux; il voit dans la vie un jeu, où tout n'est qu'apparence et illusion. A ses yeux, c'est une entreprise vaine que de lutter pour la justice, de s'interroger sur la vérité, ou de chercher quel sens a l'existence. Il se laisse porter par les circonstances; il vit au gré ses événements; il va vers le plus facile, il n'a aucune conviction profonde. Pilate se comporte vraisemblablement en sceptique lorsque, au cours du procès de Jésus, il demande: "qu'est-ce que la vérité ?". Très probablement, cette phrase signifie: "à quoi bon se préoccuper de la vérité ? De toutes façons, elle nous échappe; nous ne pouvons pas la connaître. De nos jours, le scepticisme tend à se répandre non pas comme une position réfléchie, mais plutôt sous la forme d'une attitude pratique. Beaucoup de nos contemporains sont atteints par cette véritable "maladie spirituelle" (pour reprendre une expression du professeur Dubied, de Neuchâtel) que constitue l'indifférence aux grands problème, le refus de se soucier du sens de la vie et du monde. Ce scepticisme-là est contre la foi. a SUIVRE
Dernière édition par rosedumatin le Dim 24 Jan 2010, 10:57, édité 1 fois |
| | | rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Dim 24 Jan 2010, 10:50 | |
| Le doute intellectuel
La pensée implique le doute. Elle a pour fonction, en effet, d'éprouver la vérité de faits, de récits ou de doctrines; sa tâche est d'examiner l'exactitude d'opinions, d'idées ou d'affirmations. Pour cela, elle doit les mettre en question. Descartes nous fournit un exemple célèbre de cette démarche de la pensée dans le Discours de la méthode; il décide de douter de tout afin de découvrir quelque chose qui soit incontestable.
Pour procéder à des vérifications, pour tenter de connaître et de comprendre, pour approfondir notre réflexion, nous avons besoin d'user du doute méthodique ("méthodique" parce qu'il est un moyen pour atteindre ou pour approcher la vérité). Dans aucun domaine, y compris celui de la foi, nous n'avons à accepter sans examen ce que l'on nous présente. "Examinez toutes choses, et retenez ce qui est bon", conseille Paul (1 Thes., ch.5, v.21), nous invitant ainsi à prendre une attitude critique. Il est normal et nécessaire de se demander si des doctrines, même vénérables, correspondent bien au message de l’Évangile et à l'expérience religieuse. Il est naturel de s'interroger sur les récits bibliques, sur leur nature, leur authenticité et leur sens. Souvent, des croyants ont refoulé ou étouffé des questions de ce genre parce qu'ils les estimaient contraires à la foi. Pourtant, quand Luc écrit son évangile, il nous explique, dans sa préface, qu'il a fait une enquête. Il n'a donc pas cru sur parole ce que les témoins de la vie de Jésus lui racontaient, il a vérifié leurs informations. Nous avons bien le droit d'en faire autant.
Ce doute intellectuel qui examine, critique, vérifie me semble nécessaire pour une foi intelligente et réfléchie, qui sait que l'on doit aimer Dieu non seulement de tout son cœur et de toute son âme, mais aussi de toute sa pensée. Il nous empêche de verser dans une crédulité aveugle et fanatique. Il s'oppose au dogmatique et à la superstition, mais il aide une foi authentique. Il est avec la foi, et pour elle.
a SUIVRE |
| | | rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Dim 24 Jan 2010, 10:53 | |
| L'angoisse existentielle
Elle surgit quand nous sentons notre existence menacée physiquement ou moralement. Ainsi, une frayeur sourde et profonde nous saisit parfois quand nous voyons la mort s'approcher de nous et que nous ne pouvons pas nous empêcher de nous demander: la vie éternelle, est-ce bien vrai ? Il arrive, de même, que nous soyons pris de vertiges lorsque nous pensons à notre vie: avons-nous su faire les bons choix ? Les principes que nous avons voulu respecter, défendre et concrétiser en valent-ils vraiment la peine ? Nos croyances, nos valeurs ne sont-elles pas des illusions dont nous sommes les victimes ? Le monde, la vie et l'histoire ne sont-ils pas parfaitement et totalement absurdes, comme l'ont suggéré les écrivains existentialistes d’après-guerre ?
Cette angoisse existentielle se trouve dans le Nouveau Testament. Elle saisit les disciples quand la tempête menace d'engloutir leur barque. Elle s'empare des amis de Jésus quand, le vendredi saint, leur cause semble définitivement perdue. Jésus lui-même la connaît quand il s'écrie sur la Croix: "mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?", mettant ainsi en cause son message, sa mission et jusqu'à son Dieu ?
Que dire de ce doute existentiel ?
1. Il ne faut pas nous croire plus forts que Jésus. S'il a connu cette angoisse, nous ne parviendrons pas à l'éliminer. Elle s'attache à nos pas comme un compagnon redoutable qui attend l'heure propice pour nous attaquer; nous la portons en nous comme une écharde dans la chair qui, à la première occasion, nous blessera plus ou moins cruellement. Elle appartient à notre condition humaine; il nous faut l'accepter. Au fond, malheureux serait celui qui ne la ressentirait jamais; il serait un robot, un fanatique ou une brute, pas vraiment un homme.
2. Tout aussi malheureux serait celui qui se laisserait emporter par cette angoisse. Si nous ne savons pas l'affronter, lui résister et la surmonter, nous devenons des loques ou des épaves. Il n'y a rien d'anormal ni de honteux à être ébranlé; nul ne peut, au milieu des tempêtes et des sables mouvants de l'existence, demeurer exempt d'angoisse. L’Évangile ne nous demande pas d'être impavide ou insensible. Il nous dit que la présence de Dieu dans notre vie, si elle n'abolit pas nos peurs, nous permet de les dominer. Sur la Croix, après le cri terrible: "pourquoi m'as-tu abandonné ?", vient la parole apaisée: "je remets mon esprit entre tes mains". La confiance l'a emportée sur le désespoir.
La foi ne supprime pas ce doute de l'angoisse; elle donne le courage de le combattre et la force de le maîtriser. Il devient alors semblable à un fauve dompté et encagé; toujours présent et dangereux, certes, mais muselé et vaincu. Le doute existentiel est avec la foi, en ce sens qu'il l'accompagne et qu'elle ne s'en débarrasse jamais complètement. Ce doute est contre la foi en ce sens qu'il l'attaque et menace de la détruire. Mais la foi surmonte et endigue ce doute, et l'empêche de tout emporter.
André Gounelle |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Dim 24 Jan 2010, 11:34 | |
| - rosedumatin a écrit:
Le scepticisme
Le sceptique (qui a été dépeint avec talent et de manière séduisante par Montaigne et par Anatole France) ne prend rien au sérieux; il voit dans la vie un jeu, où tout n'est qu'apparence et illusion. A ses yeux, c'est une entreprise vaine que de lutter pour la justice, de s'interroger sur la vérité, ou de chercher quel sens a l'existence. Il se laisse porter par les circonstances; il vit au gré ses événements; il va vers le plus facile, il n'a aucune conviction profonde. Pilate se comporte vraisemblablement en sceptique lorsque, au cours du procès de Jésus, il demande: "qu'est-ce que la vérité ?". Très probablement, cette phrase signifie: "à quoi bon se préoccuper de la vérité ? De toutes façons, elle nous échappe; nous ne pouvons pas la connaître.
De nos jours, le scepticisme tend à se répandre non pas comme une position réfléchie, mais plutôt sous la forme d'une attitude pratique. Beaucoup de nos contemporains sont atteints par cette véritable "maladie spirituelle" (pour reprendre une expression du professeur Dubied, de Neuchâtel) que constitue l'indifférence aux grands problème, le refus de se soucier du sens de la vie et du monde. Ce scepticisme-là est contre la foi.
a SUIVRE De nos jours, je pense, ce scepticisme est devenu une attitude philosophique appelée l'agnosticisme ... Croire est devenu pour nombre de nos contemporains une aberration, puisque rien n'est certain !!!! Fraternellement. |
| | | LA REPONSE
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Lun 15 Fév 2010, 18:54 | |
| Comment avoir la foi en la doctrine de la divinité de Jésus puisque dans aucun cas elle ne semble fondée. Dans l’usage courant du Moyen-Orient aussi bien que dans l’Ancien Testament, l'expression "fils de dieu"désigne les rois, les pharaons et les faiseurs de miracles.… C’est seulement lorsque Saint-Paul exporta sa version du message chrétien au-delà des frontières juives dans le monde plus vaste des Gentils que cette image de filiation christique fut interprétée plus métaphysiquement. Ce qui résulta en termes de controverses est relativement complexe à décrire,c’est que le Christ en substance divin dans une première nature, et en substance humain dans une seconde, n’a plus grand chose à voir avec le prophète ascétique qui parcourait les routes de Galilée quelques trois siècles au préalable. Du point de vue musulman, la divinisation de Jésus fut une réelle catastrophe.
« Le Messie fils de Marie n’est qu’un prophète qu’ont précédé d’autres prophètes…O gens du Livre, ne soyez pas excessifs dans votre religion au point de déformer la Vérité, et ne suivez pas les passions d’une faction qui s’est égarée dans le passé. »
Et encore :
« O gens du Livre, ne soyez pas excessifs dans votre religion et ne dites de Dieu que la Vérité. Le Messie Jésus fils de Marie, n’est que l’envoyé de Dieu, Son Verbe qu’Il a projeté en Marie et un Esprit venant de Lui. Croyez en Dieu et en Ses envoyés et cessez de dire [un Dieu] en trois [personnes], cela sera préférable pour vous. Dieu, gloire à Lui, ne saurait être qu’une Divinité Unique ! … Ni le Messie ni les anges qui jouissent de la protection [divine] ne dédaignent d’être des serviteurs de Dieu. »
Le terme coranique traduisant ici l’idée « d’exagération » est devenu un terme de l’hérésiographie musulmane. Il qualifie en l’espèce l’hérésie consistant pour le pratiquant d’une religion quelle qu’elle soit, musulmane ou autre, à diviniser une figure charismatique vénérée.
L’Islam malgré sa rapide diffusion au sein des populations non sémitiques, n’a jamais cédé à cette tentation. Le plus célèbre des poèmes dévotionnels composé en l’honneur du Prophète Béni Muhammad : l’Ode du Manteau de al-Busairi, pose les bornes d’une vénération acceptable :
« Renonce à ce à quoi les chrétiens prétendent de leur prophète, Puis loue Muhammad comme bon te semble, et avec tout ton cœur. Car bien qu’il était d’une nature humaine, Il était le meilleur de la création, sans exception. »
Le grand théologien Al Ghazali, a illustré les dangers du ghulluw(exagération) par cette splendide métaphore : les chrétiens, écrit-il, furent si éblouis par la lumière divine réfléchie sur le cœur-miroir de Jésus, qu’ils prirent le miroir pour la lumière elle-même et se mirent à adorer le miroir. Mais ce qui arriva à Jésus n’est somme toute pas tellement différent de ce qui arriva, et continue d’arriver, aux âmes purifiées parvenues à la station de sainteté. Mais pourquoi donc la présence de lumière divine dans le cœur de Jésus fonderait-elle une doctrine le présentant comme l’hypostase d’une trinité divine et comment avoir la foi en cette doctrine? |
| | | Le camarguais
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Mar 16 Fév 2010, 20:36 | |
| - Citation :
- Comment avoir la foi en la doctrine de la divinité de Jésus puisque dans aucun cas elle ne semble fondée. Dans l’usage courant du Moyen-Orient aussi bien que dans l’Ancien Testament, l'expression "fils de dieu"désigne les rois, les pharaons et les faiseurs de miracles.…
Ça t'a échappé peut-être mais tu es complétement hors sujet et de plus nous sommes sur la rubrique qui traite de la spiritualité chrétienne et non pas sur la rubrique dialogue islamochrétien ou le problème que tu pose a été traité en longueur et en largeur Revenons svp au sujetJe pense que le doute est inséparable de la foi. La foi n'est pas rationnelle et nous sommes des Hommes qui sont en permanence confronté a notre nature qui penche vers le rationnalisme par nécessité de CE MONDE Je pense que le chrétien doit être rationnel dans tous les affaires de ce monde, pour cela il doit impérativement ne pas mélanger les genres, la spiritualité n'est pas une affaire de ce monde, la spiritualité est une connexion terrienne au monde qui n'est pas soumis a l'espace et le temps, donc le monde non rationnel. Il est impensble par exemple qu'un chrétien ne puisse pas croire au principe de l'évolution, n'est-ce pas le moine Mendel qui a découvert les Lois de la génétique, n'est-ce pas le chanoine Copernic qui a prouvé l'héliocentrisme qui a bouleversé notre vision du monde (le système de Ptolémée était une vérité scientifique dogmatique) Je dirais plus, même dans le domaine de la Foi, il est de notoriété que c'est dans la tradition chrétienne que les grands théologien écrivent leurs confessions Je pense que le doute est le meilleur moyen pour savoir si que ce que l'on a décidé d'être c'est vraiment nous |
| | | LA REPONSE
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Mar 16 Fév 2010, 22:45 | |
| - Le camarguais a écrit:
-
- Citation :
- Comment avoir la foi en la doctrine de la divinité de Jésus puisque dans aucun cas elle ne semble fondée. Dans l’usage courant du Moyen-Orient aussi bien que dans l’Ancien Testament, l'expression "fils de dieu"désigne les rois, les pharaons et les faiseurs de miracles.…
Ça t'a échappé peut-être mais tu es complétement hors sujet et de plus nous sommes sur la rubrique qui traite de la spiritualité chrétienne et non pas sur la rubrique dialogue islamochrétien ou le problème que tu pose a été traité en longueur et en largeur
Revenons svp au sujet
Je pense que le doute est inséparable de la foi. La foi n'est pas rationnelle et nous sommes des Hommes qui sont en permanence confronté a notre nature qui penche vers le rationnalisme par nécessité de CE MONDE
Je pense que le chrétien doit être rationnel dans tous les affaires de ce monde, pour cela il doit impérativement ne pas mélanger les genres, la spiritualité n'est pas une affaire de ce monde, la spiritualité est une connexion terrienne au monde qui n'est pas soumis a l'espace et le temps, donc le monde non rationnel. Il est impensble par exemple qu'un chrétien ne puisse pas croire au principe de l'évolution, n'est-ce pas le moine Mendel qui a découvert les Lois de la génétique, n'est-ce pas le chanoine Copernic qui a prouvé l'héliocentrisme qui a bouleversé notre vision du monde (le système de Ptolémée était une vérité scientifique dogmatique)
Je dirais plus, même dans le domaine de la Foi, il est de notoriété que c'est dans la tradition chrétienne que les grands théologien écrivent leurs confessions
Je pense que le doute est le meilleur moyen pour savoir si que ce que l'on a décidé d'être c'est vraiment nous Quoi !! encore un échappatoire!! je suis hors sujet. Relisez vous monsieur sur les différents posts et vous verrez si vous respectez les sujets.Mais quand on vous met a genoux par la puissance de l'argumentation vous vous agrippez sur tout ce qui est a votre portée. J'ai parlé d'exageration du chrstianism dans leurs foi c'est toujours dans le sujet a moins qu'il faut lire .....pour etre dans le sujet. Toutefois je reitére que le prophète ascétique qui parcourait les routes de Galilée quelques trois siècles au préalable n'a rien a voir avec le fils de DIEU.C'est pour cela que du point de vue musulman, la divinisation de Jésus fut une réelle catastrophe. |
| | | Le camarguais
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Mar 16 Fév 2010, 23:22 | |
| Vous êtes hors sujet et vous ne pouvez pas me lire dans la rubrique consacré a l'islam parce que je n'y participe pas
Nous somme sur la rubrique chrétienne et nous parlons du doute, rien a voir avec la raison d'être d'un dogme que nous avons traité sur le forum "dialogue" ou pas une fois je me suis débiner, sauf dans vos rêves, cela va de soit
Alors un peu de pudeur SVP, si vous avez envie de parler du doute, je vous en prie, si vous avez envie de parler de la validité du dogme chrétien, il y a des fils qui parlent de ça, pas la peine d'en commencer un autre sur cette rubrique
Si vous n'êtes pas capable de comprendre une simple invitation a ne pas sortir du sujet dans la rubrique consacrée au christianisme, je me demande ce que vous êtes capable de comprendre |
| | | kamal
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Ven 16 Avr 2010, 20:50 | |
| Salam
Tous ce que je sait des "faux "sceptique" c'est qu'il doute de tous mais jamais de leur propre convictions ! je connais des athées (sans vouloir tous les mettre dans le même panier) ils doute de tous, mais bizarrement toujours sur ce qui est religieux et de nature croyante mais jamais il ne doute de leur non foi ou de leur idéaux ! Or quand on es "sceptique" il faut l'être vraiment pas a moitié...
Moi j'ai déjà eu des doutes sur ma religion et encore aujourd'hui mais rien qui me permet de la rejeter définitivement pour l'instant, ce sont surtout des coutumes extra religieuse. |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Ven 16 Avr 2010, 21:40 | |
| - kamal a écrit:
- Salam
Tous ce que je sait des "faux "sceptique" c'est qu'il doute de tous mais jamais de leur propre convictions ! je connais des athées (sans vouloir tous les mettre dans le même panier) ils doute de tous, mais bizarrement toujours sur ce qui est religieux et de nature croyante mais jamais il ne doute de leur non foi ou de leur idéaux ! Or quand on es "sceptique" il faut l'être vraiment pas a moitié...
Moi j'ai déjà eu des doutes sur ma religion et encore aujourd'hui mais rien qui me permet de la rejeter définitivement pour l'instant, ce sont surtout des coutumes extra religieuse. Quand on vit en France, ce qui est lecas de beaucopup d'entre nous, il devient fort difficile de garder sa foi intacte, car le "philosophiquement correct" de nos jours est de douter de tout !!! lol |
| | | kamal
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Sam 17 Avr 2010, 21:02 | |
| - mario-franc_lazur a écrit:
Quand on vit en France, ce qui est lecas de beaucopup d'entre nous, il devient fort difficile de garder sa foi intacte, car le "philosophiquement correct" de nos jours est de douter de tout !!! lol Et comment ! mais les gens en règle général doute de ce qui les arranges pas comme ça on a pas d'ennui... |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Sam 17 Avr 2010, 21:26 | |
| - kamal a écrit:
- mario-franc_lazur a écrit:
Quand on vit en France, ce qui est lecas de beaucopup d'entre nous, il devient fort difficile de garder sa foi intacte, car le "philosophiquement correct" de nos jours est de douter de tout !!! lol Et comment ! mais les gens en règle général doute de ce qui les arranges pas comme ça on a pas d'ennui... Bien sûr, et les médias sont là pour nous faire penser dans le "bon sens", c'est-à dire mort aux contraintes, surtout les contraintes religieuses !!! |
| | | rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Sam 17 Avr 2010, 21:42 | |
| - kamal a écrit:
- mario-franc_lazur a écrit:
Quand on vit en France, ce qui est lecas de beaucopup d'entre nous, il devient fort difficile de garder sa foi intacte, car le "philosophiquement correct" de nos jours est de douter de tout !!! lol Et comment ! mais les gens en règle général doute de ce qui les arranges pas comme ça on a pas d'ennui... Tu as raison Kamal on n'a pas d'ennuis, on se donne bonne conscience en plus !!!!!!!!! Tout ça pour se faire bien voir et de qui ??? Dieu Lui sonde les reins et les coeurs et pourtant jusqu'au bout Dieu reste fidèle. Il ne mérite pas la lâcheté de certains .... Fraternellement. |
| | | kamal
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Mer 21 Avr 2010, 16:07 | |
| - mario-franc_lazur a écrit:
Bien sûr, et les médias sont là pour nous faire penser dans le "bon sens", c'est-à dire mort aux contraintes, surtout les contraintes religieuses !!! En effet ! a chaque fois qu'il y a un problème dans le monde, la religion en prend plein la truffes ! faut dire que on a bon dos... |
| | | kamal
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Mer 21 Avr 2010, 16:09 | |
| - rosedumatin a écrit:
- kamal a écrit:
- mario-franc_lazur a écrit:
Quand on vit en France, ce qui est lecas de beaucopup d'entre nous, il devient fort difficile de garder sa foi intacte, car le "philosophiquement correct" de nos jours est de douter de tout !!! lol Et comment ! mais les gens en règle général doute de ce qui les arranges pas comme ça on a pas d'ennui... Tu as raison Kamal on n'a pas d'ennuis, on se donne bonne conscience en plus !!!!!!!!! Tout ça pour se faire bien voir et de qui ??? Dieu Lui sonde les reins et les coeurs et pourtant jusqu'au bout Dieu reste fidèle. Il ne mérite pas la lâcheté de certains .... Fraternellement. En faite toutes es une question de responsabilité je pense.Les gens veulent le beurre l'argent du beurre et les fesses de la crémière ! mais avec Dieu ce genre de mentalité sa passe pas... 1 raison de vouloir s'éloigner de Dieu Enfin Dieu et les religions font sortir l'homme du cadre "production, consommation, rejet" du coup certains "officiel" on une dent contre la religion... 2éme raison ça. |
| | | LA REPONSE
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Mer 21 Avr 2010, 16:17 | |
| Il n'y a aucune place pour le doute
Les affirmations scientifiques que contient le noble CORAN dépassent de loin le stade actuel de nos connaissances de telle sorte que seul l’avenir des découvertes pourra en parler. Le caractère miraculeux du Coran revêt plusieurs aspects ; ils apparaissent aussi bien dans la forme que dans le fond. Il est certain que dans le fond, le contexte est plus vaste en ce sens que le Coran traite des sujets divers concernant plusieurs disciplines scientifiques et autres, à savoir : philosophie, droit, histoire, cosmologie, météorologie, astronomie, génétique, biologie, etc. Tandis que dans la forme, le Coran constitue une oeuvre d’art, une source de méthode et d’éloquence où la science de la linguistique ne cesse de puiser ses règles et ses techniques. La beauté de son style est universellement admirée. Elle perce directement le coeur, retient la pensée en exerçant sur elle un admirable pouvoir d’attraction tandis qu’elle attribue à l’âme, de façon étrange, sa part de plaisir sensationnel. A l’âge d’or de l’éloquence arabe où la langue atteignit l’apogée de sa pureté et de sa force et où les titres d’honneur étaient décernés solennellement aux poètes et aux orateurs dans des concours annuels, il a suffi de l’apparition du verbe coranique pour que l’amour acharné de la poésie et de la prose fut bouleversé, de même que les sept poèmes dorés et suspendus sur le temple d’Al-Ka’ba furent descendus. Dès lors, toutes les âmes durent se prêter à cette merveille de l’expression arabe. |
| | | rosarum
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Sam 08 Mai 2010, 22:50 | |
| - rosedumatin a écrit:
- Le doute, pour ou contre la foi ?
André Gounelle :
autre texte sur le même sujet [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Foi et doute
Le doute est considéré comme une faute, notamment à cause de l'histoire de saint Thomas qui a dit « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous et si je ne mets mon doigt à la place des clous, je ne croirai pas » Jean 20.25. Depuis aussi « le Voyage du pèlerin » de John Bunyan qui décrit le géant Désespoir vivant dans le château du Doute. Il est vrai que le désespoir peut certainement aller avec l'absence de foi. Mais le contraire du doute n'est pas la foi, c'est la crédulité. Le doute est l'attitude normale d'un adulte responsable. Quand on est petit, on commence par croire au Père Noël et aux fées, puis avec les années, on accède au doute en acquérant un esprit critique. Il en est de même lorsqu'à l'âge adolescents on met en doute l'autorité de ses parents en découvrant qu'ils sont faillibles, ce qui est une attitude saine, indispensable pour devenir adulte. Le doute ne s'oppose pas à la foi mais aux fausses croyances. Il est nécessaire de soumettre toute croyance soumise à un doute critique et systématique, avant de l'admettre ou de la rejeter. Il faut du courage pour rechercher ses propres idoles, pour oser en douter et être prêt à les abandonner, mais c'est le courage de la foi. Abandonner les conceptions désuètes qui ne sont plus crédibles n'est pas un manque de foi. C'est au contraire prendre la foi véritablement au sérieux et s'ouvrir entièrement à elle. Comment les Églises ne le comprennent-elles pas et s'obstinent-elles à défendre envers et contre tout les croyances d'hier ? Croire « comme un enfant » ne signifie pas « être crédule comme un enfant ». La foi n'est pas non plus fondée sur des preuve logiques et indiscutables et ceux qui s'efforcent de démontrer la vérité du christianisme ne font que prouver leur manque de foi. En effet, Jésus a répondu à Thomas : « heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru » Jean 20.29. .Peut-on croire ce que l'on veut ? Oui et non. Non, car on ne choisit pas vraiment sa foi ; les gens disent « cela, je ne le croirai jamais ». Oui, car accepter qu'on décide pour nous ce que nous devons croire ou non serait une domination intellectuelle inacceptable. C'est bien pourquoi répéter les credo du passé, nous fait ressembler aux marionnettes que « font parler » les ventriloques. Si nous laissons la récitation des anciens credo pour nous intéresser à l'élan d'une foi vivante et authentique, nous comprenons que le christianisme est loin d'avoir le monopole de la foi. Jésus louait la foi de certains païens qui ne partageaient pourtant pas les croyances juives, car la foi est plus que tout énoncé de croyance et que tout rite. La foi est une qualité de vie. Il ne faut pas opposer les gens qui ont la foi et ceux qui ne l'ont pas : tout le monde a une foi, grande ou petite et qui naturellement varie selon les temps. Mais vivre sans foi serait ne trouver aucune signification à la vie, s'enfoncer dans le désespoir le plus absolu, se laisser mourir. La foi ne pourra jamais être exprimée par des mots, ni réduite à des croyances. La foi est la vie en nous, elle est l'élan de toute notre personne avec nos émotions, notre volonté, notre esprit. Dès notre naissance, nous l'avons reçue de nos parents, des adultes qui nous entouraient, de nos amis, de nos professeurs, des gens que nous avons admirés. Les hommes de foi sont une bénédiction pour le monde car ils font naître la foi chez les autres en rayonnant autour d'eux confiance et espérance. La paix et le courage qu'ils nous apportent, nous les trouvons de même dans les credo, les dogmes et les rites des grandes religions, ce qui n'est pas étonnant dans la mesure où ils ont été élaborés en leur temps par des hommes et des femmes de foi. Plutôt qu'une croyance, la foi est une attitude positive, une attitude d'espérance à l'égard du monde, des autres et de l'avenir. « La foi est l'assurance des choses qu'on espère » Hébreux 11.1. « Trois choses demeurent, la foi, l'espérance et l'amour » 1 Corinthiens 13.13. .La foi est aussi vérité et intégrité là où il y a contradictions internes et compromis douteux. Professer des croyances dont en réalité on doute est désastreux pour la foi : « le juste vivra par sa foi » disait Habacuc 2.4, que l'on pourrait aussi traduire : « son intégrité fera vivre le juste ». La racine hébraïque du mot traduit ici par « foi » ou par « intégrité » est « amen ». Elle connote l'idée de solidité, de stabilité, de fidélité ; elle traverse aussi tout le Nouveau Testament. C'est de cette racine que le mot « foi » tire son sens. A la femme qui touchait son vêtement dans l'espoir d'être guérie, Jésus a dit « Ta foi t'a sauvée, va en paix » Luc 8.48. Ces mots ne voulaient pas être une approbation de ses croyances, mais de sa confiance, de son intégrité. Le christianisme ne sera un soutien apprécié de nos contemporains que dans la mesure où ils se sentiront libres de croire ce qui leur paraîtra réellement convainquant et leur renouvellera concrètement la foi et l'espérance dont ils ont besoin. Les récits de la Genèse présentent Abraham comme le modèle des croyants, mais ils n'explicitent pas le contenu de ses croyances. - Abraham ne connaissait ni Moïse ni la Tora et pourtant les juifs l'appellent leur Père. - Il ne connaissait pas le Coran et pourtant l'islam l'appelle le premier musulman. - Il ne connaissait ni Jésus ni les Évangiles et pourtant les premiers chrétiens l'ont pris comme exemple de foi : « C'est par la foi qu'Abraham obéit à l'appel de Dieu en partant vers un pays qu'il devait recevoir en héritage ; et il partit sans savoir où il allait » Hébreux 11.8. Abraham, modèle de foi pour les juifs, les musulmans et les chrétiens, transcende par là même les différences de leurs croyances. |
| | | LA REPONSE
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Dim 09 Mai 2010, 01:11 | |
| Au premier abord, le doute en religion apparaît comme une faiblesse de l'esprit. On douterait dans l'impuissance de reconnaître le vrai ou le juste. Toutefois, le doute n'est-il pas la condition de possibilité même de la vérité comme le montre la démarche cartésienne ? Sous cet aspect, le doute serait bien une force. Marque et symbole de la liberté de l'homme qui ne croit en une chose qu'apres avoir douté et fais ses recherches.
Mais le doute paralyserait-t-il l'action - est-il la marque d'impuissance? ou bien est-il la condition et la manifestation de la liberté de l'esprit? le doute est non seulement l’hésitation de l’esprit lorsqu’il ne sait si une pensée est vraie ou fausse ou une action juste ou non, mais il est aussi et surtout la condition pour que l’esprit puisse rechercher ce qui est vrai ou faux, ce qui est bien ou mal . Aussi est-il une force si on le compare à la simple croyance. En effet, croire, c’est admettre qu’est vraie ou fausse une représentation sans savoir si c’est le cas.
Il est tentant de voir en lui d’abord et une force pour examiner et une faiblesse s’il est le terme de l’examen. Mais avons-nous vu autant alors le considérer comme une faiblesse. C’est qu’on prend pour le doute l’hésitation subie par l’esprit. Le vrai doute, c’est celui d’un esprit qui s’affirme contre les apparences et contre lui-même, c’est celui d’un esprit qui montre sa force, sa capacité à ne pas se courber même devant les évidences. Cette force n’est-ce pas celle qui fait justement notre liberté ? |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Mer 19 Mai 2010, 09:48 | |
| - LA REPONSE a écrit:
- ...................
Le vrai doute, c’est celui d’un esprit qui s’affirme contre les apparences et contre lui-même, c’est celui d’un esprit qui montre sa force, sa capacité à ne pas se courber même devant les évidences. Cette force n’est-ce pas celle qui fait justement notre liberté ? Petite question pas gentille du tout, mon cher LA REPONSE : Les Musulmans sont-ils capables , face à ce qu'ils pensent être les évidences coraniques à s'affirmer dans une réelle indépendance d'esprit ??? |
| | | LA REPONSE
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Mer 19 Mai 2010, 15:58 | |
| - mario-franc_lazur a écrit:
- LA REPONSE a écrit:
- ...................
Le vrai doute, c’est celui d’un esprit qui s’affirme contre les apparences et contre lui-même, c’est celui d’un esprit qui montre sa force, sa capacité à ne pas se courber même devant les évidences. Cette force n’est-ce pas celle qui fait justement notre liberté ?
Petite question pas gentille du tout, mon cher LA REPONSE :
Les Musulmans sont-ils capables , face à ce qu'ils pensent être les évidences coraniques à s'affirmer dans une réelle indépendance d'esprit ??? Pour les grands exégètes musulmans une telle question ne se pose même pas. Effectivement dans leurs diverses études ils ont toujours joui d'une liberté de pensée qui a plusieurs fois les a mis dans de beaux drap et dont ils ont payé le tribut mais seulement par une masse incompréhensive de fidèles.Il est essentiel d’indiquer, en préalable, que ces libertés pour le commun des musulmans ne peuvent être absolues.La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Ainsi l'exercice des droits naturels et religieux de chaque Homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits ». Il ne peut donc exister de liberté sans limites. Dans l'espace public religieux contemporain , la liberté d’expression effectivement se voit imposer des limites légales au nom de la protection des libertés fondamentales et religieuses des personnes. Mais le débat aujourd'hui est moins d’ordre théologique que politique, car nous sommes là au cœur des divergences sur la conception des uns et des autres de vivre ensemble dans une même société, tout en respectant une expression publique, parfois irritante, de revendications de visibilité de convictions ou de comportements relevant de choix individuels des personnes. C'est dans ce contexte qu'on relève un manque d'indépendance dans les évidences coraniques. Mais en mon âme et conscience je pense qu'au niveau supérieur des uléma il n'existe aucune difficulté pour exposer ses talents dans l'enseignement coranique en profondeur avec l'affirmation des doutes mais rien que pour des raisons scientifiques et ce dans tout les domaines. |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Mer 19 Mai 2010, 17:56 | |
| - LA REPONSE a écrit:
- mario-franc_lazur a écrit:
- LA REPONSE a écrit:
- ...................
Le vrai doute, c’est celui d’un esprit qui s’affirme contre les apparences et contre lui-même, c’est celui d’un esprit qui montre sa force, sa capacité à ne pas se courber même devant les évidences. Cette force n’est-ce pas celle qui fait justement notre liberté ?
Petite question pas gentille du tout, mon cher LA REPONSE :
Les Musulmans sont-ils capables , face à ce qu'ils pensent être les évidences coraniques à s'affirmer dans une réelle indépendance d'esprit ??? Pour les grands exégètes musulmans une telle question ne se pose même pas. Effectivement dans leurs diverses études ils ont toujours joui d'une liberté de pensée qui a plusieurs fois les a mis dans de beaux drap et dont ils ont payé le tribut mais seulement par une masse incompréhensive de fidèles.Il est essentiel d’indiquer, en préalable, que ces libertés pour le commun des musulmans ne peuvent être absolues.La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Ainsi l'exercice des droits naturels et religieux de chaque Homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits ». Il ne peut donc exister de liberté sans limites.
Dans l'espace public religieux contemporain , la liberté d’expression effectivement se voit imposer des limites légales au nom de la protection des libertés fondamentales et religieuses des personnes. Mais le débat aujourd'hui est moins d’ordre théologique que politique, car nous sommes là au cœur des divergences sur la conception des uns et des autres de vivre ensemble dans une même société, tout en respectant une expression publique, parfois irritante, de revendications de visibilité de convictions ou de comportements relevant de choix individuels des personnes. C'est dans ce contexte qu'on relève un manque d'indépendance dans les évidences coraniques.
Mais en mon âme et conscience je pense qu'au niveau supérieur des uléma il n'existe aucune difficulté pour exposer ses talents dans l'enseignement coranique en profondeur avec l'affirmation des doutes mais rien que pour des raisons scientifiques et ce dans tout les domaines. Donc si je te comprends bien , mon cher LA REPONSE, un intellectuel qui écrirait un livre où il exposerait sa pensée sur la "non-incréation" du Coran , ne se verrait pas qualifié automatiquement de blasphémateur ??? |
| | | LA REPONSE
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Jeu 20 Mai 2010, 12:11 | |
| - mario-franc_lazur a écrit:
Donc si je te comprends bien , mon cher LA REPONSE, un intellectuel qui écrirait un livre où il exposerait sa pensée sur la "non-incréation" du Coran , ne se verrait pas qualifié automatiquement de blasphémateur ??? Cher Mario, Il ne s'agit aucunement pour un intellectuel de crier sur les toits la "non increation" du livre saint le Coran. Ceci bien sur le taxera de grand blasphémateur. Mais au cours de l'étude d'un sujet quelconque il est tenu de prendre en considération la non increation du Coran pour permettre une étude en toute liberté sinon cela ne servirait a rien. C'est la même chose que de demander a un catholique de crier que les trois personnes de la trinité est une atteinte claire au monothéisme. Mais lors de ses études il prend en considération, tout les cas possibles toutes les propositions et conclusions qui s'imposent. |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Jeu 20 Mai 2010, 13:37 | |
| - LA REPONSE a écrit:
- mario-franc_lazur a écrit:
Donc si je te comprends bien , mon cher LA REPONSE, un intellectuel qui écrirait un livre où il exposerait sa pensée sur la "non-incréation" du Coran , ne se verrait pas qualifié automatiquement de blasphémateur ??? Cher Mario, Il ne s'agit aucunement pour un intellectuel de crier sur les toits la "non increation" du livre saint le Coran. Ceci bien sur le taxera de grand blasphémateur. Mais au cours de l'étude d'un sujet quelconque il est tenu de prendre en considération la non increation du Coran pour permettre une étude en toute liberté sinon cela ne servirait a rien.
C'est la même chose que de demander a un catholique de crier que les trois personnes de la trinité est une atteinte claire au monothéisme. Mais lors de ses études il prend en considération, tout les cas possibles toutes les propositions et conclusions qui s'imposent. OK, je comprends ! Mais ce Catholique sera déclaré par le Vatican ayant perdu sa foi catholique, et il ne pourra plus se déclarer catholique . C'est le cas des témoins de Jéhovah .. Mais en Algérie, comme au Maroc , s'il habite en Algérie ou au Maroc et qu'il publie son livre dans un de ces pays, qui va lui annoncer qu'il n'est plus Musulman ??? |
| | | Jacques de Molay
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Jeu 20 Mai 2010, 16:19 | |
| Jésus, n'a-t-il pas lui-même douté? Il me semble que si. Il est donc naturel que le croyant ait des moments où il s'interroge... |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Mer 06 Sep 2017, 18:25 | |
| 06.09.2017 Ceux qui doutent de la religion catholique peuvent aller voir le propos de notre soeur ROSEDUMATIN sur les apparitions de Lourdes avec un lien qu'il faut ouvrir car les explications supplémentaires sont très utiles : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
| | | samuel777444
| Sujet: Re: LE DOUTE POUR OU CONTRE LA FOI Mer 06 Sep 2017, 20:01 | |
| - mario-franc_lazur a écrit:
- rosedumatin a écrit:
Le scepticisme
Le sceptique (qui a été dépeint avec talent et de manière séduisante par Montaigne et par Anatole France) ne prend rien au sérieux; il voit dans la vie un jeu, où tout n'est qu'apparence et illusion. A ses yeux, c'est une entreprise vaine que de lutter pour la justice, de s'interroger sur la vérité, ou de chercher quel sens a l'existence. Il se laisse porter par les circonstances; il vit au gré ses événements; il va vers le plus facile, il n'a aucune conviction profonde. Pilate se comporte vraisemblablement en sceptique lorsque, au cours du procès de Jésus, il demande: "qu'est-ce que la vérité ?". Très probablement, cette phrase signifie: "à quoi bon se préoccuper de la vérité ? De toutes façons, elle nous échappe; nous ne pouvons pas la connaître.
De nos jours, le scepticisme tend à se répandre non pas comme une position réfléchie, mais plutôt sous la forme d'une attitude pratique. Beaucoup de nos contemporains sont atteints par cette véritable "maladie spirituelle" (pour reprendre une expression du professeur Dubied, de Neuchâtel) que constitue l'indifférence aux grands problème, le refus de se soucier du sens de la vie et du monde. Ce scepticisme-là est contre la foi.
a SUIVRE De nos jours, je pense, ce scepticisme est devenu une attitude philosophique appelée l'agnosticisme ... Croire est devenu pour nombre de nos contemporains une aberration, puisque rien n'est certain !!!! Fraternellement. Trop vrai (j'en parlais justement dans un autre sujet recemment..) On retrouve egalement cette philosophie (post modern) melanger avec le christianisme (dans certains cercles ou chez certaines personnes), ce que je trouve plutot triste.. et ironique puisque les deux sont absolument incompatible.. |
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