30-10-2018
Face à nos propres comportements devant le désarroi que nous voyons chez les autres alors que nous voudrions qu'ils soient heureux et que s'arrête enfin la souffrance à laquelle ils font face lorsque, confrontés à la méchanceté de certains autres, à leur mau vaise foi, et leur persécution incessante, et le poids du martyr qu'ils endurent, nous sommes démunis et voudrions aussi que leurs tortionnaires sortent de leur acharnement car nous sommes conscients de la souffrance aussi de cet ennemi qui est ennemi lui parce qu'il a subi aussi toutes sortes de pression qui l'ont rendu si méchant.
Complètement démunis désemparés devant la douleur de la victime et de son tyran, nous devons penser à Dieu qui souffre de voir que ses enfants s'enferment dans leur méchanceté et qui ne veulent ni écouter la bonne parole, ni vouloir qu'on leur vienne en aide, car les aides ils les prennent comme une atteinte aussi à leur personne, pensant que nous ne pouvons pas être sincère dans notre démarche.
Lorsque je suis face à cette situation en spectateur, je souhaiterais prendre un tuteur, ce morceau de bois que l'on fixe à l'arbre pour qu'il reste droit figé et poussant sans méandres, afin qu'il grandisse correctement cet arbre. Devant mon immobilisme dans la situation que je regarde, je voudrais prendre cet ennemi, le tenir serré, le ligoter autour de cet arbre invisible avec ce tuteur invisible pour qu'il soit droit, afin qu'il arrête de faire du mal autour de lui, mais je me dis que cette pratique est violente et j'ai compris que notre Père, devant ce fils méchant, va le redresser au fil du temps, le temps fera son œuvre, et c'est cela la "ruine éternelle" c'est de vivre vivre vivre sur terre jusqu'à apprendre au prix de son propre mérite, comprendre que la méchanceté enferme comme une prison l'être qui ne se sort jamais de son incarcération, PRISONNIER DE LUI MEME. Dieu pourrait visiter ce méchant et lui dire "redresse toi" tiens toi droit, sois respectueux de ton Père, mais à ce compte là, comment les hommes pourraient connaitre le Paradis s'ils ne connaissent pas l'Enfer avant pour pouvoir comparer ?
Mais nous, devant la souffrance mentale que nous voyons chez nos proches souvent, les conflits familiaux par exemple, nous savons que Dieu pansera les plaies du tyran et de la victime car Dieu aime chacun de ses enfants, mais qui peut panser la souffrance de Dieu face à ses enfants souffrants ? C'est nous qui devons le faire, en aimant plus encore notre Père et lui disant qu'IL peut compter sur nous pour aimer nos frères, qu'ils soient ennemis ou amis.