Le burn-out ou syndrome d'épuisement professionnel

Moderateur

16.10.2018

Le burn-out ou syndrome d'épuisement professionnel est un état de découragement et d'épuisement global lié à son travail. Quels en sont les signes ?

Malgré une forte médiatisation, il n'existe pas de consensus médical sur la définition du burn-out. Les symptômes diffèrent selon le patient, son parcours, sa constitution physique et psychologique. Il est néanmoins possible d'établir quelques signes et caractéristiques de ce trouble qui concernerait près de 17 % des salariés. Les métiers les plus exposés sont ceux du transport terrestre, du commerce de détail, de l'administration publique ou du médico-social.

à suivre dans la citation de Lola83...

OlivierV a écrit:

[...]

...suite

Les signes et symptômes physiques du burn-out

une fatigue persistante et généralisée, non soulagée par le repos, le manque d'énergie ;
des troubles du sommeil : un sommeil non réparateur, des difficultés d'endormissement, des réveils nocturnes ou des cauchemars ;
des nausées, des troubles de l’alimentation, une perte ou une prise de poids ;
des troubles digestifs se manifestant par des désordres intestinaux et gastriques, une diarrhée ou une constipation ;
des rigidités musculaires : des crampes répétées, des raideurs ou des douleurs dorsales ;
une intolérance au bruit et, parfois aussi à la lumière, des troubles visuels ;
des maux de tête, des migraines ;
des infections virales persistantes ;
des palpitations cardiaques, de l'hypotension ou de l'hypertension ;
un déséquilibre hormonal.

Les signes et symptômes psychiques du burn-out

la fatigue émotionnelle, le sentiment de « vide intérieur », l'abattement ;
l'irritabilité, l'impatience, une attitude de rejet systématique ;
le sentiment d'échec, la résignation ;
le sentiment de surcharge, de stress ou d'ennui au travail ;
les crises de larmes ou d'angoisse ;
la procrastination, l'incapacité à prendre des initiatives ;
la diminution de l'estime de soi et de ses compétences, la culpabilité ;
le désintérêt, le désengagement progressif ou, à l'inverse, l'incapacité à s'arrêter de travailler ;
la sensation de « perdre pied » ;
l'humeur changeante s'exprimant par l'agacement, l'hypersensibilité, la tristesse ou la colère ;
le détachement émotionnel, la dépersonnalisation ;
la sensation de « boule au ventre » en allant au travail.

Les signes et symptômes comportementaux du burn-out

la normalisation d'horaires à rallonge
une diminution de l'empathie envers ses collègues et ses clients, une déshumanisation, un sentiment de persécution ;
une attitude détachée ou négative, insensible, une réaction disproportionnée ou cynique ;
l'impression de ne plus rien contrôler ;
des difficultés de concentration et une confusion mentale, une perte de mémoire ;
un repli sur soi, la recherche de l'isolement, un évitement ;
une consommation accrue de tabac, de café, d'alcool, ou produits stimulants ;
une difficulté à porter un jugement, l'indécision ;
le travail en « pilotage automatique ».

À ce jour, le syndrome d'épuisement professionnel n'est pas encore reconnu comme maladie professionnelle, mais il est possible de faire reconnaître le caractère professionnel d'une maladie psychique depuis la loi du 17 août 2015. Il faut pour cela remplir deux conditions : une incapacité permanente, partielle, au moins égale à 25 % et une preuve du lien direct et essentiel entre la maladie, ou bien ses symptômes, et le travail habituellement exercé. Le salarié doit adresser une demande à son organisme de sécurité sociale qui le transmettra au Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP) chargé de statuer sur la demande.

tiens , là non plus , je ne vois pas le rapport avec le sujet du départ ...

Moderateur

lola83 a écrit:: tiens , là non plus , je ne vois pas le rapport avec le sujet du départ ...

Olivier a dû faire une erreur de m.anipulation...

...probablement pour justement illustrer les effets du burn-out....

C'est pourquoi j'ai divisé vos messages.

Invité

Le burn out est le symptôme de cette société à la technologie toujours plus performante pour faire plus vite, aller plus loin, arriver plus tôt avec des humains qui n'ont toujours que leur corps soumis à l'espace et au temps pour suivre.

Il faudrait que les choses soient produites sitôt qu'elle sont désirées ou conçues par l'esprit. Il fut un temps la machine était une aide pour l'homme, ça le soulageait et il la dominait, aujourd'hui c'est l'homme qui est devenu un boulet pour la machine.

Sujet: Burn out Mar 20 Oct 2020, 12:19

20.10.2020

Sujet très brûlant et complexe.

Je voulais ouvrir un topic pour en parler ici parce que je me rend compte que beaucoup sont déprimés par leur travail, pour différentes raisons, mais le plus souvent à cause de harcèlement moral, de stress, et de conflit entre collègues.

Alors je vous invite à en parler. Je vous poste cette vidéo (voir page 1 au deuxième poste) pour comprendre les mécanismes psychologiques qui enferment les gens et permet à des supérieurs hiérarchiques de faire pression sur le personnel et le pousse au burn-out, pour le disqualifier.

Merci de votre participation

Ben moi, j'ai quasiment tous les symptômes, mais sans vraiment perdre le morale, grâce à Dieu en fait.

La porte de sortie : changer de métier, c'est d'ailleurs ce qui se passe dans les métiers du soin.

Mais c'est pas facile, surtout qu'en on est plus loin de la retraite, puis aussi parce que l'on sait que notre fonction est d'utilité publique et surtout quand on l'aime bien.

le fait est que ton patron c'est l'état, du coup c'est un peu compliqué de l'accuser de maltraitance, même si c'est la réalité.

Moderateur

Tonton a écrit:: Ben moi, j'ai quasiment tous les symptômes, mais sans vraiment perdre le morale, grâce à Dieu en fait.

La porte de sortie : changer de métier, c'est d'ailleurs ce qui se passe dans les métiers du soin.

Mais c'est pas facile, surtout qu'en on est plus loin de la retraite, puis aussi parce que l'on sait que notre fonction est d'utilité publique et surtout quand on l'aime bien.

le fait est que ton patron c'est l'état, du coup c'est un peu compliqué de l'accuser de maltraitance, même si c'est la réalité.

Bonsoir Tonton

Hé oui, et je compatis... mais j'ai beaucoup pensé à toi tous ces derniers mois où j'avais "un infirmier de l'hôpital attitré" qui passait à la maison pour les soins et surtout... le moral, car il dépassait largement son temps de soins le soir, au point que nous lui avons proposé de souper avec nous parfois.

Lui aussi disait que ce qui le faisait tenir, c'était ses patients, même les grincheux. C'est vrai qu'on ne se prive pas de râler...

Ceux qui sont libéraux ne sont pas mieux lotis : dommage quEncelade n'est plus là...

Et même les pharmaciens en ont marre,et ça ne va pas aller en s'améliorant avec tout ce qu'on entend parler qu'il vont devoir faire..

Courage Tonton et Le burn-out ou syndrome d'épuisement professionnel 766225

Le burn-out ou syndrome d'épuisement professionnel 766225

je dis parfois que c'est grâce aux infirmiers qu'on est encore en vie... I love you

Ben c'est pas le courage qui manque, mais l'énergie. Je délaisse des choses chez moi, sur lesquels avant j'était assez méticuleux.

Au niveau du moral, ça va, si tu veux, bien que conscient que finalement les structures de soin sont le reflet d'une société, et ne pouvant que m'attrister du peu de soucis que l'on se fait pour nos anciens, comme le révèle le dernier scandale sur les EHPAD, déjà oublié comme a été oublié aussi celui révélé il y a une dizaine d'année.

Et que philosophiquement, je vois bien comment même la bienveillance est instrumentalisée, au point de briser des vocations, j'avoue que je suis assez fataliste.

Mais qu'est ce que je deviens fainéant et négligeant avec mon chez moi, et ma propre personne, la vache...!

Faire mon ménage, voir le médecin, prendre mon courrier, faire mes courses, etc...j'ai vraiment du mal à trouver l'énergie pour des choses aussi banales.

Pourtant, ça fait plus de 10 ans, que je fais tout tout seul et que je m'occupe de ma fille, maintenant elle vit chez son copain, et tout ça en travaillant de nuit.

Là je dois avouer que j'ai du mal à trouver l'Energie pour faire face, la focalisant surtout pour faire mon job correctement.

Moderateur

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Salam, bonjour, ce n’est que mon humble avis et n’engage que moi le burn- out est normal à l’heure actuel, ou tout est permis et rien est interdit à tous les niveaux, familial, culturel, politique ,social, l’être humain qu’il soit croyant ou non à besoin d’être encadré dans structures honnête et correcte.

Petite question a écrit:: Salam, bonjour, ce n’est que mon humble avis et n’engage que moi le burn- out est normal à l’heure actuel, ou tout est permis et rien est interdit à tous les niveaux, familial, culturel, politique ,social, l’être humain qu’il soit croyant ou non à besoin d’être encadré dans structures honnête et correcte.

permis ou interdit, c'est relatif, mais par contre, si je te rejoins dans ce que tu dis, c'est dans ce qui nous est imposé, ou que l'on s'impose à soi même.

C'est ensuite que l'on peut préciser le permis et l'interdit.

Car effectivement, ce qui nous fatigue aussi, et c'est le cas aussi dans mon job, en dehors des fatigues de la tâche, c'est cette volonté de nous imposer notre propre déshumanisation.

L'individualisme, forcement, mais ensuite tout ce qui en découle aussi aujourd'hui, car on ne sait même plus accepter celui qui pense autrement.

Tonton a écrit:: Car effectivement, ce qui nous fatigue aussi, et c'est le cas aussi dans mon job, en dehors des fatigues de la tâche, c'est cette volonté de nous imposer notre propre déshumanisation.

L'individualisme, forcement, mais ensuite tout ce qui en découle aussi aujourd'hui, car on ne sait même plus accepter celui qui pense autrement.

Bonjour Tonton, je suis entièrement d’accord avec ce que tu as écris mais bon celui qui pense autrement c’est aussi son droit.

Petite question a écrit:

Tonton a écrit:: Car effectivement, ce qui nous fatigue aussi, et c'est le cas aussi dans mon job, en dehors des fatigues de la tâche, c'est cette volonté de nous imposer notre propre déshumanisation.

L'individualisme, forcement, mais ensuite tout ce qui en découle aussi aujourd'hui, car on ne sait même plus accepter celui qui pense autrement.

Bonjour Tonton, je suis entièrement d’accord avec ce que tu as écris mais bon celui qui pense autrement c’est aussi son droit.

mais alors on se regarde comme chiens de faïence, sans oser ouvrir la bouche et dire ce que l'on pense : c'est dommage car ensuite on se demande pourquoi, on ne sait plus vivre ensemble.

Oui c'est son droit effectivement, mais alors chacun vit dans son coin et imagine l'autre sans savoir qui il est. De là prend place alors la guerre des préjugés et c'est malheureux.

Citation :: mais alors on se regarde comme chiens de faïence, sans oser ouvrir la bouche et dire ce que l'on pense : c'est dommage car ensuite on se demande pourquoi, on ne sait plus vivre ensemble.

Oui c'est son droit effectivement, mais alors chacun vit dans son coin et imagine l'autre sans savoir qui il est. De là prend place alors la guerre des préjugés et c'est malheureux.

Ce n’est que mon avis perso , il y a moyen ďe dire les choses clairement mais avec les justes mots mais il est vraiment nécessaire de prier , c’est indispensable que l’ont soit catholiques, protestants, musulmans, avec simplicité, respect, et humblement, car la vérité de ĺ’un n’est pas spécialement celle de l’autre j’ai été dans ce cas .

Bien sur que tu as raison, mais aujourd'hui les nouveaux moyens de communications changent les rapports sociaux.

C'est malheureux, car si ils permettent de rapprocher les gens qui pensent la même chose, en créant des clans, malgré les distances, ils éloignent aussi ceux qui pensent autrement et qui pourtant vivent parfois l'un à côté de l'autre.

Les gens se parlent plus trop, ils parlent à travers leur téléphone, et les voilà tous isolées les uns des autres, les yeux penchés sur leur " programme ".

Je pense que c'est ça qui fait que ces temps ci, il est difficile d'entrevoir les biens faits d'un débat contradictoire, les bien faits d'échanger des opinions divergentes.

C'est justement ce que tu vois sur les réseaux sociaux, des insultes à la place des arguments.