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Cet état de prostration avivait l'espérance promise autrefois par Yahweh dieu d'Israël par la bouche de ses saints prophètes;
ils attendaient impatiemment le Messie, fils de David.
Durant ces temps tumultueux et turbulents , apparut un homme galiléen de Nazareth du nom de Yeshoua ( nom hébraïque) . il annonçait la bonne nouvelle aux pauvres, il proclamait la délivrance aux prisonniers; et aux aveugles le retour à la vue pour libérer les hommes maltraités et annoncer l'année où se manifestera la faveur du Seigneur.
Le peuple avait grande confiance en lui et pensait qu'il était le Messie promis.
Mais Jésus refuse ce titre et intime l'ordre de payer à César ce qui est dû à César; et à Dieu ce qui est dû à Dieu. Il leur recommande également de faire la paix avec Rome et de patienter car le temps du rétablissement n'était pas encore venu. En plus de ça, il s'apitoyait des pauvres , malades et veuves, et prenait ,souvent, de mire l'autorité religieuse en particulier et les Pharisiens en général. Il fustigeait leur cupidité et dénonçait leur hypocrisie.
En passant en revue la position de Jésus à l'égard des romains d'une part; et de l'élite de sa nation, d'une autre part , Jésus est jugé de grand danger et pour l'indépendance nationale et aux intérêts propres des instances juives.
Il fallait s'en débarrasser pourvu que sa liquidation ne soit pas interprétée comme martyre et ne risque pas d'attiser la fierté des disciples dans leur Maître. Il fallait éclabousser son honneur et défigurer son image.
La tâche fut vraiment ardue! La présence des romains rendait la mission plus difficile encore. Il fallut le tuer en le crucifiant.
Mais deux obstacles majeurs s'interposèrent entre les juifs et leur dessein. Comment tuer un israélite sans en avoir commis de répréhensible aux yeux de Loi de Moise? Et comment tuer un ressortissant romain sans avoir enfreint la loi de Rome? Autrement dit, il fallait une accusation d'ordre religieux à l'intention des juifs et une autre d'ordre politique pour s'assurer que Ponce Pilate ne rejetterait pas leur citation pour être non fondée. Mais le coup du hasard s'avère fatal dans l'affaire de Jésus; en effet,
le nom de " Messie" est le point d'intersection entre l'accusation religieuse et l'accusation politique.
Jésus et ses disciples étaient à deux doigts d'un acte assassin de la part des juifs; car il voyageait beaucoup et avait prescrit à ses apôtres, qui le suivaient, de ne prendre rien avec eux: ni épée, ni sac , ni pain, ni argent ,ni bâton (Mt 10/5-10; Lc9/3). Il leur avait interdit même un bâton! ainsi, tous les facteurs et circonstances facilitant un lâche assassinat étaient réunis. Ses adversaires auraient pu lui tendre une embuscade quelque part sur les longues routes de son voyage interminable1. Cela était ce dû à l'obligation de se tenir sur la réserve? Certainement pas.
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1- Les évangiles rapportent que Jésus était un prophète ambulant. Un jour il est à Nazareth, demain à Capharnaum, le lendemain à Tibériade , bethsaida , la décapole , Jérusalem , Tyr et Sidon ect..