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 Archéologie : Le site de Tiwanaku (Bolivie)

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_Michael_AD

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MessageSujet: Archéologie : Le site de Tiwanaku (Bolivie)   Archéologie : Le site de Tiwanaku (Bolivie) EmptySam 05 Mai 2018, 02:30

05.05.2018


Bonsoir,


Bien avant la civilisation gréco-romaine, il existait d'autres civilisations à travers le monde. Les plus connues étant celles de l'Égypte antique, de l'Empire Chinois ou la civilisation de la vallée de l'Indus. En fait, les archéologues considèrent que la première civilisation est apparue en Mésopotamie : la civilisation sumérienne (fin du IVe millénaire av. J.‑C).

Cependant, il existe une contradiction flagrante avec le site archéologique de Tiwanaku (appartenant à un plus vaste complexe appelé Pumapunku) situé en Bolivie. Bien que l'encyclopédie Wikipédia évoque des études qui datent ce site archéologique à bien après J.-C (aux alentours du Moyen Âge), on peut constater que des témoignages de conquistadores (le plus connu étant Pedro Cieza de León, le premier conquistador qui a découvert ce site), et d'autres études scientifiques contredisent Wikipédia. En effet, ces études datent le site de Tiwanaku à.... plus de 10 000 ans av. J.-C (plus précisément, à la fin de l'époque géologique du Pléistocène).

C'est l'objet de ce topic qui se veut être un débat pour celles et ceux qui s'intéressent à l'archéologie, aux civilisations antiques.



.../...


(suite dans le message suivant)


Dernière édition par _Michael_AD le Sam 05 Mai 2018, 03:37, édité 2 fois
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_Michael_AD

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MessageSujet: Re: Archéologie : Le site de Tiwanaku (Bolivie)   Archéologie : Le site de Tiwanaku (Bolivie) EmptySam 05 Mai 2018, 02:56

(suite du message précédent)


Tout d'abord, il est nécessaire de rappeler les témoignages de Pedro Cieza de León :

« Pedro Cieza de León » est un des premiers conquistador espagnol (voir ici : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ) à avoir découvert de ces yeux le site de Tiawanaku. Il rapportera en 1553 son témoignage dans le premier tome de l'ouvrage intitulé « Chroniques du Pérou », dont voici la page de couverture de l'œuvre originale ci-dessous :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La première partie des « Crónicas del Perú » de Pedro Cieza de León (1553).



Une édition plus récente (en espagnol) ci-dessous :


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


La version anglaise :


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Un extrait ci-dessous en italique :


« [...] PEDRO DE CIEZA DE LEON. 375

the hands of men, on great foundations of stone. Beyond this hill there are two stone idols, of the human shape and figure, the features very skilfully carved, so that they appear to have been done by the hand of some great master. They are so large that they seem like small giants, and it is clear that they have on a sort of clothing different from those now worn by the natives of these parts. They seem to have some ornament on their heads.- Near these stone statues there is another building. Their antiquity and the want of letters, are the causes why it is not known who built such vast foundations, and how much time has since elapsed;for at present there is only a wall very well built, and which must have been standing for many ages. Some of the stones are much worn. At this part there are stones of such enormous size that it causes wonder to think of them, and to reflect how human force can have sufficed to move them to the place where we see them, being so large. Many of these stones are carved in different ways, some of them having the shape of the human body,
[...]

Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]



La traduction de cet extrait en français :


« [...] Près des quartiers principaux, il y a une colline faite à la main, bâtie sur de grandes fondations de pierre. Plus loin de cette colline il y a les idoles de pierre, de taille et de forme humaine, aux traits très habilement sculptés et affinés, de sorte qu'il semble qu'ils ont été réalisés par des mains de grands artisans ou maîtres. Ils sont si imposants qu'ils s'apparentent à de petits géants, et à l'évidence ils sont façonnés d'espèces de longs vêtements, distincts de ceux que l'on voit chez les habitants de ces régions. Au niveau des têtes, il semble qu'ils portent un ornement. À proximité de ces statues en pierre, il y a un autre monument. Leur ancienneté et le manque de données écrites sont la raison pour laquelle on ne sait pas quels gens ont déployé de si considérables fondations et forces, et combien de temps s'est écoulé depuis ; car à présent, on ne peut que contempler une muraille très bien construite, et qui doit être érigée depuis des temps et des âges innombrables. Certaines pierres sont très usées et rongées. Et dans cette partie, il y a des pierres d'une taille si grande et élargie qu'il suscite l'émerveillement en songeant comment en étant si immenses des forces humaines ont pu suffire pour les déplacer vers cet endroit où nous les voyons. Et nombreuses de ces pierres que j’évoque sont taillées de différentes façons, dont certaines ont l'apparence de corps d'hommes [...] »


Ensuite, le bolivien, natif d'Autriche, Arthur Posnansky est le scientifique reconnu par ses pairs qui a consacré le plus de temps dans ses recherches au sein du site de Tiawanaku & Pumapunku.

Je cite un extrait de Wikipédia sur Arthur Posnansky, ci-dessous en italique :

« Selon Arthur Posnansky ou Rolf Müller et relayées par des journalistes comme Robert Charroux ou Serge Hutin, la construction de la plus ancienne cité de cette civilisation remonterait à plus de 10 000 ans av. J.-C. . Elles se fondent notamment sur différentes constructions interprétées comme des quais, mais qui se trouvent à une distance du lac qui ferait remonter leur construction à - 15 000 ans av. J.-C., à l’époque où le lac aurait pu longer ces constructions ; un autre argument de cette théorie est l'interprétation de dessins et de gravures d'animaux comme des représentations d'espèces disparues à la fin du Pléistocène, c'est-à-dire vers 12 000 ans av. J.-C.

Le principal élément qui permet de donner une datation qui remonterait au-delà de 10 000 ans av. J.-C. est d'ordre astro-archéologique. En effet, le site présente des portes et des piliers latéraux qui sont alignés sur les équinoxes (porte) et sur les solstices (poteaux). Or, la date à laquelle les solstices se levaient dans l'axe des poteaux est bien plus ancienne que les théories proposées. Il faut remonter plus loin que 10 000 ans av. J.-C. pour que le site coïncide avec les solstices.
»


Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

De ce fait, Arthur Posnansky n'était pas n'importe qui. On peut encore lire sur Wikipédia, l'extrait suivant :

« Posnansky studied at the Imperial and Royal Academy of Pola (now Pula) for the position of Naval Military Engineer in the Austro-Hungarian Navy. »

Traduction : « Posnansky a étudié à l'Académie impériale et royale de Pola (maintenant Pula) pour le poste d'ingénieur militaire naval dans la marine austro-hongroise. »


Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


Cela lui vaut la reconnaissance académique de scientifique de par son titre officiel d'ingénieur militaire naval. Par la suite, il s'intéressera à d'autres disciplines des sciences de la nature dont l'archéologie, comme l'atteste l'extrait suivant :


« After settling in Bolivia, Posnansky repeatedly traveled the Bolivian and Peruvian highlands in efforts to locate, describe, and study Inca and pre-Inca archaeological sites. He was especially interested in those found along the shoreline and on the islands of Lake Titicaca. The results of these investigations were published in books such as The Islands of Titicaca and Koati and Rasas y monumentos prehistoricos del Altiplano Andino. For such research, the Bolivian Senate awarded him a gold medal in 1905 and he later became Director of the National Museum. He also authored books, which included Os Indios Paumaris e Ipurinas no rio Purus (1898) and Mapa del rio Acre (7 volumes, 1897), about South American geography and ethnology. He also lectured about archaeological subjects in Berlin, Frankfort, Nuremberg, and Treptow, Germany. In recognition of his accomplishments, the German Government conferred on him an honorary title of Professor in 1914. »

Traduction : «  Après s''être établi en Bolivie, Posnansky a parcouru à plusieurs reprises les hauts plateaux bolivien et péruvien dans le but de localiser, décrire et étudier les sites archéologiques inca et pré-incas. Il était particulièrement intéressé par ceux trouvés le long du rivage et sur les îles du lac Titicaca. Les résultats de ces recherches ont été publiés dans des livres tels que « The Islands of Titicaca » et « Koati et Rasas y monumentos prehistoricos del Altiplano Andino ». Pour de telles recherches, le Sénat bolivien lui a décerné une médaille d'or en 1905 et il est devenu Directeur du Musée national. Il a également rédigé des livres, notamment « Os Indios Paumaris e Ipurinas no rio Purus » (1898) et « Mapa del rio Acre » (7 volumes, 1897), sur la géographie et l'ethnologie sud-américaine. Il a également donné des conférences sur des sujets archéologiques à Berlin, Frankfort, Nuremberg et Treptow, en Allemagne. En reconnaissance de ses réalisations, le gouvernement allemand lui a conféré un titre honorifique de professeur en 1914. »


Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


De plus, il ne sera pas le seul scientifique à défendre cette théorie d'une origine plus ancienne du site de Tiwanacu, on notera également les sommités citées dans l'extrait ci-dessous en italique :

« As a result of our instigations brought forward during the conference at The Hague, (54) a trip to Bolivia was arranged by the Director of the Astronomical Observatory of Potsdam, Dr. Hanns Ludendorff, by the astronomers Professor Dr. Arnold Kohlschütter, of the University of Bonn, Dr. Rolf Müller, of the Astrophysical Institute of Potsdam and Dr. Friedrich Becker, of the Specula Vaticana »

Traduction : « À la suite de nos instigations avancées lors de la conférence de La Haye (54), un voyage en Bolivie a été organisé par le Directeur de l'Observatoire Astronomique de Potsdam, le Dr Hanns Ludendorff, par les astronomes Prof. Dr. Arnold Kohlschütter, de L'Université de Bonn, le Dr Rolf Müller, de l'Institut d'Astrophysique de Potsdam et le Dr Friedrich Becker, de la Specula Vaticana »


Source : Anales del XXIe Congreso Internacional de Americanistas, The Hague, p. 60 (Annales du XXIe Congrès International des Américanistes, La Haye, p. 60).


Ainsi, compte tenu de ces données historiques, Arthur Posnansky était un scientifique sérieux et intègre. C'est pourquoi, les travaux de ce chercheur sur la datation du site archéologique de Tiwanacu peuvent être considérés et appréciés avec un très bon degré de crédibilité, par tout homme de science digne de cette qualité.


.../...

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Dernière édition par _Michael_AD le Sam 05 Mai 2018, 03:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Archéologie : Le site de Tiwanaku (Bolivie)   Archéologie : Le site de Tiwanaku (Bolivie) EmptySam 05 Mai 2018, 03:22

(suite du message précédent)

Voici un extrait des études menées par Arthur Posnansky (version originale anglaise & traduction française en italique) :

1. It is evident beyond a doubt that the inhabitants of Tihuanacu knew animals now extinct, which they reproduced faithfully by stylizing them on their ceramics and other plastic works. This fauna possibly disappeared at the end of the last period of glaciation on the Altiplano, as is shown by the alluvial strata.


Il est évident que les habitants de Tihuanacu connaissaient des animaux maintenant éteints, qu'ils reproduisaient fidèlement en les stylisant sur leurs céramiques et autres œuvres plastiques. Cette faune a probablement disparu à la fin de la dernière période glacière sur l' Altiplano, comme le montrent les strates alluviales.


2. Certain human crania found in the deepest strata of Tihuanacu, especially one which is located in the Museo Tihuanacu of La Paz (marked No. 1) and reproduced on the corresponding plate of Vol. Ill, are completely fossilized (100) and show primitive signs, particularly those which were found in a sort of Löss and in the reddish clay of that region.


Certains cranes humains découverts dans les couches les plus profondes de Tihuanacu, particulièrement ceux qui se trouvent au Musée de Tihuanacu de La Paz (marqué No. 1) et reproduits sur l'illustration correspondante du Vol. III, sont complètement fossilisés (100) et montrent des signes primitifs, en particulier ceux qui ont été trouvés dans une sorte de lœss et dans l'argile rougeâtre de cette région.


3. One of the decisive proofs of the age of the man of Tihuanacu, is the subterranean dwelling. In that age, especially in the first period, they did not yet build houses; their temples were semi-subterranean buildings. This primitive custom still persists in the Second and Third Periods, in which even those of the ruling class who lived on the island surrounded by the moat, lived in tiny dwellings where they remained and slept in a squatting position. Up to this time four of these have been found in almost intact form (101) and before our studies two more were found.

There is no doubt but that if sensible excavations were carried out, various others would be discovered. It is not possible to hold to the belief that the primitive American man who until then lived in caverns and subterranean caves, would come out of them and immediately construct his dwellings on the ground. It was necessary and it is logical to suppose that there would be a period of transition between the two forms of dwelling and this is seen in the completely subterranean dwelling that we have in Tihuanacu. An identical evolution is witnessed in centers of archaic civilization in Peru, especially in Katoc and in Chavin de Huantar.


L'une des preuves décisives de l'âge de l'homme de Tihuanacu est l'habitation souterraine. À cette époque, surtout dans la première période, ils n'avaient pas encore construit de maisons ; leurs temples étaient des bâtiments semi-souterrains. Cette coutume primitive persiste dans la deuxième et la troisième période, où même ceux de la classe dirigeante qui a vécu sur l’îlot entouré par des douves, vivaient dans de minuscules habitations où ils restaient et dormaient dans une position accroupie. Jusqu'à présent, quatre d'entre eux ont été trouvés sous une forme presque intacte (101) et deux autres durant nos études.

Il ne fait aucun doute que si des fouilles plus approfondies étaient réalisées, d'autres seraient découverts. Il n'est pas possible de croire que l'homme américain primitif qui habitait jusqu'alors dans des cavernes et des grottes souterraines en sortirait et construirait immédiatement ses habitations en surface. Il est nécessaire et logique de supposer qu'il y ait une période de transition entre les deux types de logement et cela se voit dans l'habitation complètement souterraine que nous avons à Tihuanacu. Une évolution identique est observée dans les centres de la civilisation archaïque du Pérou, en particulier à Katoc et à Chavin de Huantar.


4. Another of the factors which influenced human development in Tihuanacu is the climate. Had this metropolis been built at an elevation above sea level like that found today, it would have had an inclement climate and one unsuitable for human life, as is seen in that of the present time, with its atmospheric phenomena so injurious to the development of agriculture and cattle raising. Under such circumstances it would never have attained the extremely dense population that it had in past epochs. The climatical cingulum has changed from the period of the apogee of this civilization to the present time. The northern part rose and the southern part suffered a great fall. We consider this matter in greater detail in another of our works. (102)


Un autre facteur qui a influencé le progrès humain à Tihuanacu est le climat. Si cette métropole avait été construite à une altitude au-dessus du niveau de la mer telle qu'on peut la découvrir aujourd'hui, elle aurait eu un climat inclément et impropre à la vie humaine, comme on peut le constater à notre époque, avec ses phénomènes atmosphériques si nuisibles au développement de l'agriculture et de l'élevage du bétail. Dans de telles circonstances, elle n'aurait jamais atteint la population extrêmement dense qu'elle contenait en ses temps passés. Le cingulum climatique a changé depuis l'apogée de cette civilisation à nos jours. La partie Nord a augmenté et la partie Sud a subi une formidable chute. Nous considérons cette question plus en détail dans l'un de nos travaux. (102)


5. The fauna and flora changed radically from the epoch of splendor to our time. This can be proven by the remains of marine fauna found at the present time in Lake Titicaca and in the clays of the subsoil of Tihuanacu. (103)


La faune et la flore ont changé radicalement depuis la splendeur de cette époque jusqu'à nos jours. Cela peut être prouvé par les restes de la faune marine trouvés à l'heure actuelle dans le lac Titicaca et dans les argiles du sous-sol de Tihuanacu. (103)


6. It is unquestionable that the great Andean lake formed by the meltings of a glaciation existed in the Second and Third Periods, and that in the previous period this lake was very small --- much smaller that at the present time. On its banks there exist man-made constructions which have been revealed by the enormous and final fall of the lake.


Il est incontestable que le grand lac andin formé par les fontes d'une glaciation existait dans la Deuxième et Troisième Période, et que dans la période précédente ce lac était très petit, beaucoup plus petit qu'à l'heure actuelle. Sur ses rives, il existe des constructions artificielles qui ont été révélées par la dernière grande chute du lac.


7. The erosion of the blocks of the First Period which are exclusively of red sandstone and of their very primitive sculptures on a calcareous volcanic tufa, show an abrasion extending over thousands of years. This is the case although perhaps also for thousands of years they lay covered by alluvial mud which later, little by little, was washed away by the torrential rains which have for the most part revealed them. Even the blocks of extremely hard andesitic lava of the Second Period, especially those of the east facade of Kalasasaya (Fig. 13),


L'érosion des blocs de la Première Période exclusivement en grès rouge et de leurs sculptures très primitives sur un tuf volcanique calcaire montre une abrasion s'étendant sur des milliers d'années. C'est le cas bien que, peut-être aussi, pendant des milliers d'années, ils ont été recouverts par la boue alluviale qui, plus tard, a été emportée peu à peu par les pluies torrentielles qui les ont pour la plupart révélés. Même les blocs de lave extrêmement durs d’andésitique de la Deuxième période, en particulier ceux de la façade Est de Kalasasaya (figure 13)


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Fig 13


show a considerable wearing away from erosion, particularly the two monolithic blocks at the sides of the perron (Fig. 23),


montrent une usure considérable par l'érosion, en particulier les deux blocs monolithiques sur les côtés du perron (figure 23)


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Fig 23


even though they were covered with earth until the year 1903.

The blocks of red sandstone of the external north and south walls of Kalasasaya, which when they were constructed, had a regular form, were rather well carved and covered with ideosymbolic inscriptions on the inside, which is shown by a fragment saved by chance, (Figs. 21 and 21a).


même s'ils ont été couverts de terre jusqu'à l'an 1903.

Les blocs de grès rouge des murs extérieurs du Nord et du Sud de Kalasasaya, qui, quand ils ont été construits, avaient une forme régulière à l’extérieur Nord-Sud, étaient plutôt bien sculptés et couverts d'inscriptions « idéo-symboliques » à l'intérieur, ce qui est montré par un fragment sauvé par hasard (Figures 21 et 21a).


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Fig 21


Now these have the appearance of rough blocks recently extracted from the quarries, some even having decayed or disappeared or there being only scant remains of them.

All these facts make evident the enormous lapse of time which separates us from the period in which they were erected and carved. It seems, moreover, that a certain number of them were reconstructed and renovated during the Third Period, a period in which use was made of the works of former times.

Erosion is quite evident in the ruins of Puma-Punku, so-called today, but which in our opinion constituted in that epoch the Temple of the Moon. There one can study clearly "by periods" the wearing away due to erosion.

There one sees, for example, the monumental south platform of the First Period (104) which shows such erosion that it gives the appearance of a rough stone just removed from the quarry, since the details of the staircase embossments are almost completely erased; the other platform to the north shows an abrasion not yet so complete. Between these platforms one finds two more which, in our opinion, come from the Second and Third Periods. One of these is apparently completely finished and the other to the south, formerly set on a notch in the interior, shows the relief work scarcely begun, (See the corresponding chapter which deals with Puma-Punku) or, the "seats" have scarcely been sketched in.

One can also see clearly the effects of the successive erosions and, moreover, the repairs carried out during the Third Period by means of metallic retaining bolts or a kind of clamp. There are many probabilities for believing that Puma-Punku was almost completely covered by a dumping of alluvia which was swept away in part by very old searchings dating from much before the Conquest. Later, when the inhabitants of the Peninsula came to the Altiplano, new excavations in search of hidden treasure were carried out on a large scale.

Still later, in the period in which these ruins served as a quarry for the construction of the church in the modern village of Tihuanacu, the rest of the alluvia which still covered the ruins was removed. The treasure hunters even searched beneath the immense blocks, such was the burning desire to find wealth. The bronze of the great bolts with which the masses of rock were joined was used in the casting of bells for the same church.

Owing then to this protective layer which covered the ruins of Puma-Punku, these suffered relatively little wearing away, as we note in some blocks. A gigantic image of red sandstone completely covered with inscriptions was found in the little temple of the First Period; this was a primitive rustic idol like those found near it, and had been retouched, one would say, during the Second, or more probably, during the Third Period. The degree of erosion in Tihuanacu is in proportion to the time that the ruins were exposed to the inclemency of the weather.

Thus, for example, the idols on the line to the south side have again taken on the appearance of rough stone; only the largest, which except for the face was covered with a layer of alluvium still preserves its magnificent embossments and carvings. The Sun Door which was found lying on its face on the ground, has been preserved in wonderful condition with all its inscriptions; but its back, and especially the end exposed to the adverse atmospheric conditions, shows an enormous wearing away. It should be pointed out that the block from which this notable monument was carved, is composed of andesitic hornblende, vitreous and very hard lava, which, polished as it was in that period, required several thousands of years to,wear away in the form in which we see it today. (See the reconstructed figure, Fig. 11.)


Maintenant, ils ont l'apparence de blocs rugueux récemment extraits des carrières, certains étant même détériorés ou disparus ou n'ayant que peu de vestiges.
Tous ces faits font apparaître l'énorme laps de temps qui nous sépare de la période pendant laquelle ils ont été érigés et sculptés. Il semble, en outre, qu'un certain nombre d'entre eux ont été reconstruits et rénovés au cours de la troisième période, une période pendant laquelle une utilisation était faite des œuvres d'autrefois.

L'érosion est tout à fait évidente dans les ruines de Puma-Punku, telle qu'on l'appelle aujourd'hui, mais qui à notre avis constituait à cette époque le Temple de la Lune. Là, on peut y étudier clairement « par périodes » l'usure du port au loin en raison de l'érosion.

On voit, par exemple, la plate-forme monumentale Sud de la première période (104) qui montre une telle érosion qui lui donne l'apparence d'une pierre brute retirée de la carrière, puisque les détails des reliefs de l'escalier sont presque complètement effacés ; l'autre plate-forme vers le Nord montre une abrasion qui n'est pas encore complète. Entre ces plates-formes, on en trouve deux autres qui, à notre avis, proviennent de la deuxième et troisième période. L'une d'elles est apparemment complètement terminée et l'autre au Sud, anciennement située sur une encoche à l'intérieur, montre un travail de relief à peine commencé (voir le chapitre correspondant qui traite de Puma-Punku ) ou les « sièges » ont à peine été esquissés.

On peut également voir clairement les effets des érosions successives et, en outre, les réparations effectuées pendant la troisième période au moyen de « boulons métalliques » de fixation ou d'une sorte de pince. Il existe de nombreuses probabilités pour penser que Puma-Punku a été presque entièrement recouvert par un flot d'alluvions qui a été balayé en partie par de très vieilles fouilles datant de bien avant la Conquête (Espagnole). Plus tard, quand les habitants de la péninsule sont venus à l'Altiplano, de nouvelles fouilles à la recherche d'un trésor caché ont été réalisées à grande échelle.

Encore plus tard, dans la période où ces ruines ont servi de carrière pour la construction de l'église dans le village moderne de Tihuanacu, le reste des alluvions qui couvrait encore les ruines a été retiré. Les chasseurs de trésors ont même fouillé sous les immenses blocs, tel était le désir ardent de trouver de la richesse. Le bronze des grands boulons avec lesquels les masses de roche avaient été jointes a été utilisé pour la coulée des cloches de la même église.

En raison de cette couche protectrice qui couvrait les ruines de Puma-Punku, elles ont subi relativement peu d'usure, comme nous le remarquons pour certains blocs. Une image gigantesque de grès rouge complètement couverte d'inscriptions a été trouvée dans le petit temple de la Première Période ; c'était une idole rustique primitive comme celle trouvée près d'elle, et semble avoir été retouchée, on dirait, pendant la seconde, ou plus probablement, pendant la troisième période. Le degré d'érosion à Tihuanacu est proportionnel au temps durant lequel les ruines ont été exposées à l'inclémence de la météo.

Ainsi, par exemple, les idoles sur la ligne vers le côté Sud ont de nouveau pris l'apparence de la pierre brute ; seule la plus grande, qui, à l'exception du visage, a été recouverte d'une couche d'alluvions, conserve encore ses magnifiques reliefs et sculptures. La Porte du Soleil qui a été retrouvée couchée côté face sur le sol, a été conservée dans un merveilleux état avec toutes ses inscriptions ; mais son dos, et en particulier l'extrémité exposée à des conditions atmosphériques défavorables, montre une énorme usure. Il convient de souligner que le bloc à partir duquel ce monument remarquable a été sculpté est composé de Hornblende andésite, de lave vitrifiée et très dure, qui, polie comme elle était à cette époque, a nécessité plusieurs milliers d'années pour s'user sous la forme dans laquelle nous la voyons aujourd'hui. (Voir la figure reconstruite, figure 11.)


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Fig 11


Many pages could be written to enumerate the destructive effects of erosion on the blocks of Tihuanacu which, notwithstanding the quality of the material of which they were composed, and the period during which they were protected from the exterior elements, suffered the effects of time in an intense fashion.


De nombreuses pages pourraient être écrites pour énumérer les effets destructeurs de l'érosion sur les blocs de Tihuanacu qui, en dépit de la qualité de la matière dont ils sont composés, et la période pendant laquelle ils ont été protégés à l’encontre des éléments extérieurs, ont subi les effets du temps de façon intense.



.../...


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MessageSujet: Re: Archéologie : Le site de Tiwanaku (Bolivie)   Archéologie : Le site de Tiwanaku (Bolivie) EmptySam 05 Mai 2018, 03:24

(suite du message précédent)


8. The glacial Andean lake, or as d'Orbigny calls it, the "inner sea", certainly reached in the Second Period and unquestionably in the Third, as far as the edges of the monuments of Tihuanacu. This assertion is proven by the many hydraulic works, such as wharves, canals, and especially the spillway by which the step-formed canal was drained.

This spillway constituted the outlet for the artificial lake located on the surface of the pukara Akapana; it drained into the moat which, communicating with the lake, formed an island in the most sacred part of the temple. At the present time this spillway is found under the plain, crossing the south retaining wall of Akapana. In the course of the excavations carried out by the Crequi de Montfort Mission, the spillway was visible for a few days; then fortunately slides of earth and the rains covered it again with a protective layer which saved it for the benefit of future studies. (See Vol. I. PI. XIII, Fig. b.)

Other structures Figs. 32 and 32a)


Le lac glaciaire andin, ou que d'Orbigny appelle la « mer intérieure », a certainement atteint dans la Deuxième Période et incontestablement dans la Troisième, les bords aussi lointains que ceux des monuments de Tihuanacu. Cette assertion est prouvée par les nombreux ouvrages hydrauliques, tels que les quais, les canaux, et en particulier le déversoir par lequel le canal en forme d'étage a été drainé.

Ce déversoir constituait la sortie du lac artificiel situé à la surface de Pukara Akapana ; il s’écoulait dans le fossé qui, en communiquant avec le lac, formait un îlot dans la partie la plus sacrée du temple. À l'heure actuelle, ce déversoir se trouve sous la plaine, traversant le mur de soutènement au Sud d'Akapana. Au cours des fouilles menées par la mission Crequi de Montfort, l'évacuateur de crues a été visible pendant quelques jours ; puis heureusement des morceaux de terre et les pluies l'ont recouvert avec une couche protectrice qui l'a sauvé au bénéfice d'études futures. (Voir Vol. I. PI. XIII, Fig. B.)

Autres structures Fig. 32 et 32a)


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Figs 32 and 32a


which presumably belong also to the First or Prehistoric Period of Tihuanacu because of their special and primitive architecture, are the monuments found on a little island in the lake which is today called Hakonts Palayani. This is the prolongation of Lake Titicaca in the overflower. These monuments give evidence of a most remote age which cannot be expressed in figures and although they are not found in Tihuanacu itself, but at some 25 km. in a straight line from this metropolis, it is necessary to study them as an integral part of the latter place when we consider the age of the Andean ruins and the activities of primitive American man.

These monuments were under the surface of the waters some four hundred years ago, when Spanish feet first trod the Altiplano. Even today during periods of intense rain --- in periods of minimum sun spots --- they are covered with water and can not be distinguished from the lake which, we must not forget, is nothing more than the remains of the great glacial lake which, during the flowering of Tihuanacu, reached the gates of this metropolis. In that period, consequently, these ruins (105) were some 34 m. 73 cm. underneath the waters. When we consider from the geological point of view the withdrawal of this liquid mass, from that period until our day, when the lake is 20 km. distant from the ruins, and more or less 34.73 m. below the once busy wharves of Tihuanacu, we have another bit of chronological data which furnishes a conclusive illustration in regard to the age of the metropolis.

This analysis can be summarized as follows: the lake, reaching as it did in the Third Period to the edge of the great metropolis, had a height which would correspond at the present time to some 3,839 m. above sea level, as is shown unquestionably by the still existing hydraulic works of Tihuanacu. This estimate takes into account the periodic fluctuations which occur in this great lagoon. (106)

The Altiplano at the time of Tihuanacu's height did not show the inclination toward the south (107) which it now has, and the lake then extended over all the land which now constitutes that region; that is, over all the enormous basin enclosed by the Andes.

Supposing that the high plain had had, in the period of the splendor of Tihuanacu, the inclination to the south that it has now, a barrier several hundred meters high would have been necessary to prevent the lake from draining toward the south, or toward what now constitutes the Argentine Republic.

This being the case, the part which is today the section of Oruro would have been under a layer of water of some 155 m. However, since the strand lines which show what at one time constituted the edge of the great Lake Titicaca, are 44 m. above the level of the plain of Oruro (Fig. 33) and only 52 m. above the present Lake Poopó, it is unquestionable that the Altiplano inclined, either in a violent manner or through successive modifications, undergoing a considerable fall toward the south and southwest and also probably toward the southeast. In the course of this process its waters flowed in these directions and this is a phenomenon which would have endured in the memory of all the generations, had it taken place during a relatively recent period; in such a case the signs of the draining would still be visible and would not have disappeared as they have.


D'autres structures, qui appartiennent vraisemblablement à la Première Période ou préhistorique de Tihuanacu en raison de leur architecture particulière et primitive, sont les monuments trouvés sur une petite île du lac aujourd'hui appelée Hakonts Palayani. C'est le prolongement du lac Titicaca dans le marais. Ces monuments témoignent d'un âge plus éloigné qui ne peut être exprimé en chiffres et bien qu'ils ne se trouvent pas à Tihuanacu même, mais à environ 25 km, en ligne droite de cette métropole, il est nécessaire de les étudier en tant que partie intégrante de ce dernier lieu quand on considère l'âge des ruines andines et les activités de l'homme américain primitif.

Ces monuments étaient sous la surface des eaux il y a quatre cents ans, lorsque les pieds espagnols ont foulé pour la première fois l'Altiplano. Même aujourd'hui pendant les périodes de pluie intense – en périodes de taches solaires minimales – ils sont couverts d'eau et ne peuvent être distingués du lac qui, nous ne devons pas l'oublier, n'est rien de plus que les restes du grand lac glaciaire et qui, lors de la floraison de Tihuanacu, atteignait les portes de cette métropole. Par conséquent, durant cette période, ces ruines (105) se trouvaient à environ 34 m. et 73 cm. sous les eaux. Quand nous considérons du point de vue géologique le retrait de cette masse liquide, à partir de cette période jusqu'à nos jours, lorsque le lac est à 20 km. loin des ruines, et plus ou moins à 34,73 m. au-dessous des quais de Tihuanacu, autrefois occupés, nous disposons d'un autre élément de données chronologiques qui fournit une illustration probante à propos de l'âge de la métropole.

Cette analyse peut être résumée comme suit : le lac, pour atteindre comme il l'a fait dans la Troisième Période le bord de la grande métropole, avait une hauteur qui correspondrait à l'heure actuelle à quelques 3 839 m. au-dessus du niveau de la mer, comme le montrent incontestablement les œuvres hydrauliques qui existent encore à Tihuanacu. Cette estimation prend en compte les fluctuations périodiques qui se produisent dans ce grand lagon. (106)

L'Altiplano à l’époque de la grandeur de Tihuanacu ne montrait pas l'inclinaison vers le sud (107) dont il dispose maintenant, et le lac s'étendait alors sur toute l'étendue actuelle de cette région ; c'est-à-dire sur l'ensemble de l'énorme bassin entouré par les Andes.

En supposant que la haute plaine ait eu, dans la période de la splendeur de Tihuanacu, l'inclinaison vers le Sud qu'elle a maintenant, une barrière de plusieurs centaines de mètres de hauteur aurait été nécessaire pour empêcher le lac de s'écouler vers le Sud ou vers ce qui forme désormais la République d'Argentine.

En ce cas, la partie que constitue aujourd'hui le département d'Oruro serait sous une couche d'eau d'environ 155 m. Cependant, en suivant les lignes de rivage qui formaient le bord du grand lac Titicaca, ils montrent qu'à un moment, ils se trouvaient à 44 m. au-dessus du niveau de la plaine d'Oruro ( figure 33 ) et à seulement 52 m. au-dessus du lac Poopó actuel, il est incontestable que l' Altiplano s'est incliné, soit de façon violente, soit par des modifications successives, subissant une baisse considérable vers le Sud et le Sud-Ouest et probablement vers le Sud-Est. Au cours de ce processus, ces eaux ont coulé dans ces directions et c'est un phénomène qui aurait survécu dans la mémoire de toutes les générations, s'il avait eu lieu au cours d'une période relativement récente ; dans un tel cas, les signes de l’écoulement seraient encore visibles et n'auraient pas pu disparaître comme ils auraient pu le faire.


9. A southern inclination of the continent of such a sort could occur only as the result of geotectonic factors, caused in turn by the cessation of the effects of a great pressure (ice) on that part made up today of the Altiplano.


Une inclinaison au Sud du continent d'une telle sorte ne peut se produire que du fait de facteurs géotectoniques, provoqués par la cessation des effets d'une grande pression (glace) sur cette partie constituée aujourd'hui par l'Altiplano.


10. By analogy it is possible to determine that the last glacial period took place in the Southern Hemisphere at the same time as in the Northern, since there is no atmospheric nor cosmic factor that we have been able to discover, that could have prevented it.


Par analogie, il est possible de déterminer que la dernière période glaciaire a eu lieu dans l'hémisphère Sud en même temps que dans le Nord, car il n'y a pas de facteur atmosphérique ni cosmique que nous aurions pu découvrir, et qui auraient pu l'empêcher.


11. The true cause of the last glacial epoch, as well as that of the previous ones, is still doubtful, but the conclusions from a majority of studies indicate that it occurred simultaneously in both hemispheres, EXCEPT IN THE LOW LEVEL EQUATORIAL REGIONS. (107) The chronology of the glacial period in the north of Europe has been studied and determined exactly, thanks to the brilliant investigations of Professor Gerard de Geer, and especially because of his investigations of the stratifications of glacial clays (Varven) undertaken in Sweden. The latter gave the figure of 6,900 years B. C. for the end of the glacial period and 12,600 years B. C. for the end of the Danish glacial period. (108)

Since the most southern glacial period of Sweden, or, alongside of Central Europe, took place some 13,000 to 15,000 years ago, by analogy one can judge that, in the same latitudes, and at the same levels above the sea, in both North and South America, the same thing occurred.

However, in certain parts of the South American continent this climatic phenomenon took place in a different way; this was particularly true in those regions which in a recent geological period already had a considerable elevation above sea level, as is the case in that great expanse of territories, tablelands and lakes enclosed between the two Andean mountain ranges—the Cordillera Marítima and the Cordillera Real, and which had already risen to a considerable height since the Tertiary period and were, moreover, relatively near the equator.

The Bolivian Altiplano, for example, the prehistoric seat of the greatest culture of the Americas, which, as we shall prove farther on, did not have the great height above sea level that it has today, did not because of its proximity to the equator, undergo a glacial period as long as that in the territories of present-day Argentina. For this reason, it harbored human cultures much before other sections or in a period when the Argentinian territories were still covered by the continental ice which at the present geological moment and for some thousands of years more, has withdrawn to the Antarctic.

It has been proven, by the studies and conclusions of celebrated authorities in modern geology and geography, especially by the monumental works of Professor Albrecht Penck, former Director and Founder of the Oceanographic Institute of Berlin, that the continental ices of Europe exerted an enormous pressure on those lands, over which they lay. As a result these lands descended and after the glacial masses had melted or retired from those zones, freed of their weight the territories rose again.

This same phenomenon of the rising of territories --- after being freed of a covering or glacial weight --- doubtless took place on the Altiplano of Bolivia in a much more intense form than in other parts of the world, due to the fact that it was located at a considerable height and relatively near the equator.

Because of this greater height above sea level its climate, after the Tertiary period, was never torrid; and because of this same elevation --- naturally not as pronounced as that of the present time --- and owing to the proximity to the equator, that glacial period lasted there much less time as compared with other lands of the South; thus there could develop there, in a relatively remote period (First Period of Tihuanacu) great human cultures, which probably did not yet exist in such a grade of development on other parts of our planet.

When the great Andean lake was formed at the end of the last glacial period, the following phenomenon occured: the ices melted first in those zones relatively near the equator and the enormous pressure or weight which rested on the mountain ranges and high table lands of the Andean regions disappeared very gradually.

Then those territories began to rise slowly also, while the zones to the south, like those of Argentina, because of their distance from the equator, still supported for a long time an enormous covering of ice which held these regions, in various places, still submerged under the ocean, regions designated today as pampa formation. In other zones located farther to the north, a little above sea level, the regions remained in a static condition.

Little by little, or rather, century by century, the northern part of the present Altiplano and mountain ranges rose as a result of the cessation of the aforementioned weight of the ice, and it was then that there was produced an initial inclination which drained the first great glacial lake. Afterwards there occurred that other inclination --- so enigmatic a short time ago --- of the last post-glacial lake or Lake Tihuanacu the shore line of which a we have pointed out, we followed on one of our last expeditions for 400 kilometers.

There have always existed in the inter-Andean regions extensive salt lakes. These were naturally of lower level and existed much before the last glaciation. They no doubt had their origin in the Tertiary period when the continent emerged for the first time, suspending waters of the ocean and forming the mountain ranges. From that distant period there also comes the ichthyic marine fauna of these waters, the descendants of which still live, completely degenerated, in Lake Titicaca and Lake Poopó.

In the light of this discussion it is very difficult to think that the culture of man on the Altiplano and the construction of his magnificent metropolis belongs to a relatively recent epoch.


La vraie cause de la dernière époque glaciaire, ainsi que celle des précédentes, est encore douteuse, mais les conclusions de la majorité des études indiquent qu'elle s'est produite simultanément dans les deux hémisphères, SAUF DANS LES RÉGIONS ÉQUATORIALES DE BAS NIVEAU. (107) La chronologie de la période glaciaire dans le Nord de l'Europe a été étudiée et déterminée exactement, grâce aux brillantes recherches du professeur Gerard de Geer, et surtout en raison de ses investigations sur les stratifications d'argiles glaciaires (Varven) entreprises en Suède. Ce dernier a donné le nombre de 6 900 ans avant J.-C. pour la fin de la période glaciaire et 12 600 ans avant J.-C. pour la fin de la période glaciaire danoise. (108)

Depuis la période glaciaire la plus au Sud de la Suède, ou, du côté de l'Europe centrale, qui a eu lieu il y a environ 13 000 à 15 000 ans, par analogie, on peut en déduire que, dans les mêmes latitudes et aux mêmes niveaux au-dessus de la mer, la même chose s'est produite tant au Nord que au Sud de l'Amérique.

Cependant, dans certaines parties du continent sud-américain, ce phénomène climatique s'est déroulé différemment ; ce qui est particulièrement vrai dans les régions qui, dans une période géologique récente, présentaient déjà une élévation considérable au-dessus du niveau de la mer, comme c'est le cas dans cette grande étendue de territoires, de plateaux et de lacs entre les deux chaînes de montagnes andines : la Cordillère Marítima et la Cordillère Royale, et qui avaient déjà atteint une hauteur considérable depuis la période tertiaire et étaient, de plus, relativement proches de l'équateur.

L'altiplano bolivien, par exemple, le siège préhistorique de la plus grande culture des Amériques, qui, comme nous allons le prouver plus loin, ne présentait pas la grande hauteur au-dessus du niveau de la mer qu'il a aujourd'hui, du fait de sa proximité avec l'équateur, était soumis à une période glaciaire aussi longue que celle des territoires actuels de l'Argentine. Pour cette raison, il abritait les cultures humaines bien avant d'autres zones ou au cours d'une période où les territoires argentins étaient encore couverts par la glace continentale qui, du temps géologique actuel et pendant quelques milliers d'années, s'est retirée de l'Antarctique.

Il a été prouvé, par les études et les conclusions des sommités célèbres en géologie moderne et en géographie, en particulier par les œuvres monumentales du professeur Albrecht Penck, ancien directeur et fondateur de l'Institut Océanographique de Berlin, que les glaces continentales d'Europe ont exercé une énorme pression sur ces terres, sur lesquelles elles pesaient. En conséquence, ces terres ont baissé et après que les masses glaciaires aient fondu ou se soient retirées de ces zones, libérés de leur poids, les territoires sont remonté à nouveau.

Ce même phénomène de la hausse des territoires – après avoir été libéré d'un revêtement ou du poids des glaciers – a sans doute eu lieu sur l'Altiplano bolivien sous une forme beaucoup plus intense que dans d'autres parties du monde, du fait qu'il était situé à une hauteur considérable et relativement près de l'équateur.
En raison de cette plus grande hauteur au-dessus du niveau de la mer, son climat, après la période tertiaire, n'a jamais été torride, et à cause de cette même élévation – qui n’était naturellement pas aussi prononcée que celle du temps présent – et en raison de la proximité de l'équateur, cette période glaciaire y a duré beaucoup moins de temps par rapport aux autres terres du Sud ; ainsi il aurait donc pu s'y développer, dans une période relativement éloignée (Première Période de Tihuanacu) de grandes cultures humaines, qui n'existaient probablement pas encore à un degré de développement aussi élevé sur ​​d'autres parties de notre planète.

Quand le grand lac des Andes s'est formé à la fin de la dernière période glaciaire, le phénomène suivant s'est produit : les glaces ont fondu en premier dans ces zones relativement proches de l'équateur et l'énorme pression ou le poids qui pesait sur ​​les chaînes de montagnes et les hautes terres de la région andine ont disparu très progressivement.

Ensuite, ces territoires ont commencé à remonter lentement aussi, tandis que les zones au Sud, comme celles de l'Argentine, en raison de leur distance de l'équateur, étaient toujours sous la charge depuis longtemps d'une énorme couche de glace qui a tenu sur ces régions, en divers endroits encore submergés par l'océan, les régions désignées aujourd'hui comme formant la « Pampa ». Dans d'autres zones situées plus au Nord, un peu au-dessus du niveau de ma mer, les régions sont restées dans un état statique.

Peu à peu, ou plutôt, de siècle en siècle, la partie Nord du présent Altiplano et les chaînes de montagnes sont remontés à la suite de la cessation du poids de la glace susmentionné, et c'est alors que s'est produite une première inclinaison qui drainait le premier grand lac glaciaire. Ensuite, il s'est produit cette autre inclinaison – si énigmatique, il y a peu de temps – du dernier lac post-glaciaire ou « lac Tihuanacu » dont nous avons souligné la ligne de rivage que nous avons suivie lors de l'une de nos dernières expéditions sur 400 kilomètres.

Il a toujours existé dans ces régions inter-andines de vastes lacs salés. Ils se situaient naturellement à un niveau inférieur et existaient bien avant la dernière glaciation. Ils trouvaient sans aucun doute leur origine dans la période tertiaire où le continent est apparu pour la première fois, en suspendant les eaux de l'océan lors de la formation des chaînes de montagnes. De cette période lointaine est également originaire la faune marine ichthyique de ces eaux, dont les spécimens descendants vivent encore, complètement dégénérés, dans le lac Titicaca et le lac Poopó.

À la lumière de cette discussion, il est très difficile de penser que la culture de l'homme sur l'Altiplano et la construction de sa magnifique métropole appartiennent à une époque relativement récente.



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Dernière édition par _Michael_AD le Sam 05 Mai 2018, 03:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Archéologie : Le site de Tiwanaku (Bolivie)   Archéologie : Le site de Tiwanaku (Bolivie) EmptySam 05 Mai 2018, 03:33

(suite du message précédent)



12. One of the proofs with which we can also reinforce our assertion concerning the enormous age of Tihuanacu, is that in the folklore of the Altiplano nothing is related of traditions which allude even remotely to the origin and object of that magnificent metropolis. It is unquestionable that a huge culture like that of Tihuanacu would have left an imperishable recollection in the minds of the men who inhabited this part of the Andes, if it had been evolved in a  relatively recent period.

But it did not happen thus; no memory has remained of that epoch; already at the time of the Conquest, the Indians, when asked regarding the age of Tihuanacu, replied that those monuments had always been there or that they had appeared on the dawn of a very remote day or that they were constructed by a race of giants, called "Huaris", before Chamak-pacha. This matter of Chamak-pacha in Aymara or Purin-pacha in Keshua is extremely interesting.

Both words mean "period of darkness." This tradition extends not only to South America but also to the most northerly part of North America. According to it reference is obviously made to a glacial epoch in which the sun lacked thermic power or was not so visible and as a result did not benefit human beings with its life-giving rays. It would involve a long discussion to enter into details about this aspect and we wish only to touch on it lightly because of its great interest. (109)


Une des preuves avec laquelle nous pouvons aussi renforcer notre assertion relative à l'âge considérable de Tihuanacu, c'est que dans le folklore de l'Altiplano, il n’apparaît pas dans les traditions ce qui ferait allusion, même de loin, à l'origine et à l'objet de cette magnifique métropole. Il est incontestable qu'une immense culture comme celle de Tihuanacu aurait laissé un souvenir impérissable dans l'esprit des hommes qui habitaient cette partie des Andes, si elle avait été réalisée dans une période relativement récente.

Mais cela ne s'est pas passé ainsi, aucune tradition culturelle de cette époque n'a perduré ; déjà lors de la Conquête (espagnole), les Indiens, interrogés sur l'âge de Tihuanacu, ont répondu que ces monuments  ont toujours été là ou qu'ils étaient apparus à l'aube d'un jour très lointain ou qu'ils avaient été construits par une race de géants, appelés « Huaris », avant Chamak-Pacha. Ce sujet de Chamak-Pacha en  Aymara ou Purin-Pacha en Quechua est extrêmement intéressant.

Les deux mots signifient « période d'obscurité ». Cette tradition s'étend non seulement à l'Amérique du Sud, mais aussi à la partie la plus septentrionale de l'Amérique du Nord. Cette référence est évidemment faite par rapport à une époque glaciaire où la puissance thermique du soleil faisait défaut ou que celui-ci n'était pas aussi visible et par conséquent n'était pas bénéfique aux êtres humains avec ses rayons vivifiants. Cela implique sur ce point précis une longue discussion pour entrer dans les détails, et nous souhaitons ne pas la traiter à la légère en raison de son grand intérêt. ( 109 )


13. Another proof which we can bring to bear, and with greater reason, to prove the very great age of the culture of Tihuanacu, is that connected with the great diffusion attained over the whole continent by the famous "Staircase Sign." This sign, it can be asserted, originated in Tihuanacu and represents the fundamental cosmological idea (110) as well as the worship of Mother Earth (Pacha-mama).

This sacred symbol, like the cross of the Redeemer in Christian religion, spread from Tierra del Fuego to Alaska. It has now lost its meaning owing to the present cultural state of native population. Because of it one can say that in every place where the culture of this continent has appeared, there can be noted a substratal Tihuanacu.


Une autre preuve que nous pouvons mettre à profit, et à plus forte raison, dans le cadre de notre démonstration de l'âge considérable de la culture de Tihuanacu, est celle liée à la grande diffusion atteinte sur ​l'ensemble du continent par le fameux « Signe de l'Escalier » (Staircase Sign). Ce signe, cela peut être affirmé, est originaire de Tihuanacu et représente l'idée fondamentale cosmologique ( 110 ) ainsi que le culte de la Terre Mère (Pacha-Mama).

Ce symbole sacré, comme la croix du Rédempteur dans la religion chrétienne, s'est propagé de la Terre de Feu à l'Alaska. Il a perdu son sens en raison de l'état ​​culturel actuel de la population indigène. À cause de cela, on peut dire que dans tous les endroits où une culture est apparue dans ce continent, on peut noter une origine substantielle à Tihuanacu.


14. SUMMARY: If one wished to collect all of the ideas about the great age of the civilization of Tihuanacu with the attendant bases and proofs, one could fill a whole book. But we feel certain that in the preceding paragraphs we have outlined in a clear and synthetic form, the nature of such proofs, which are: astronomical, anthropological, paleontological, geological, petrographic and sociological.

By consulting the literature cited in the notes accompanying the text, complete and precise information may be had about all the subjects which have been treated very hastily in the present chapter.


RÉSUMÉ : Si l'on voulait répertorier toutes les assertions à propos de l'âge considérablement ancien de la civilisation de Tihuanacu avec les bases et les preuves qui en découlent, on pourrait remplir un livre entier. Mais nous sommes convaincus que dans les paragraphes précédents, nous avons décrit de manière claire et synthétique, la nature de ces preuves, qui sont : astronomiques, anthropologiques, paléontologiques, géologiques, pétrographiques et sociologiques.

En consultant la littérature citée dans les notes qui accompagnent le texte, une information complète et précise peut être obtenue sur tous les sujets qui ont été traités rapidement dans le présent chapitre.


Notes :

(100) We repeat what was stated on p. 29 of our work El Pasado Prebistórico del Gran Perú to the effect that fossilization is not an evident indication of very great age.

(101) Cf. Posnansky, Templos y viviendas, 1921, p. 30, Fig. 3 and id., id., infra in the corresponding chapter of the present work.

(102) Cf. id., "La remoción del cíngulo climatérico" in Proceedings of the Twenty-third International Congress of Americanists, Sept., 1928, New York.

(103) Cf. Figs. 3 and 5 of Vol. I.

(104) lt is known that this platform, as well as the temple itself, were started in the First Period, because they still preserve the orientation of that primitive period, the same as that of the primitive temple and Pukara of Akapana.

(105) Cf. Posnansky, Antropología y sociología, 2nd ed. 1938, pp. 106-112.

(106) Cf. id., El pasado prehistórico del Gran Perú, Fig. 21: Drawing showing the fluctuations of Lake Titicaca from 1914 to 1940; also Boletines de la Sociedad Geográfica de La Paz, Nos. 64 and 66.

(107) Id., "La remoción del cíngulo climatérico etc.", loc. cit.

(108) Cf. De Geer Gerard, Om moejlighten of att injoera en Kronologie foer instiden Geol Foeren 6, 1882; id., Om de definitive foerbindelsen nellan den svenska  tidskalen senglaciala och postglaciala del Geol. joeren, 46, 1924.

(109)  The tradition of the "Huaris", of Poma de Ayala and others, as the forebears of the man of culture is extremely old among the inhabitants of the mountain range of the continent. In our opinion, it has its origin in the discovery of gigantic bones of extinct animal species by the Indians, in places where the currents of water revealed them. This supposition is supported even further by the meaning of the word "Huari" or "Wari" which means  in Keshua "Cameloidea" (vicuña) Phelipe Guaman Poma de Ayala, in his Crónica y buert gobierno (end of the sixteenth century), when he considers the primitive ancestors of the Indians, alludes to the "Pakarimoj-runa" and "Wari-runa." .

(110) Cf. Posnansky, El signo escalonado, Berlin; 1912; El pasado prehistórico del Gran Perú, La Paz, 1940; "Es o no oriundo el hombre lamericano en América? Puntos de contacto lingüístico y dogmático en las Américas", in Anales del Vigésimo-séptimo Congreso International de Americanistas, (Mexico City, 1939) Vol. I, pp. 98-118. See also Introduction to American Indian Art. Part. II. Kenneth M. Chapman. Indian Pottery, pág. 8, Introduction to American Indian Art by John Sloan and Oliver La Farge, Part I. Plate XVI.


Traduction des Notes :

(100) Nous répétons ce qui a été dit à la p. 29 de notre travail « El Pasado Prebistórico del Gran Perú » [« Le Passé Préhistorique du Grand Pérou »] à l'effet que la fossilisation n'est pas une indication évidente d'un âge très ancien.

(101) Cf. Posnansky, « Templos y viviendas » [« Temples et lieux d'habitations »], 1921, p. 30, Fig. 3 et id., Id., Infra dans le chapitre correspondant du présent travail.

(102) Cf. Id., « La remoción del cíngulo climatérico » [« Le changement du cingulum (ceinture) climatique »] dans les Actes du Vingt-Troisième Congrès International des Américanistes, sept. 1928, New York.

(103) Cf. Figues. 3 et 5 du Vol. I.

(104) ll est connu que cette plate-forme, ainsi que le temple lui-même, ont été fondés dans la première période, car ils conservent encore l'orientation de cette période primitive, comme celle du temple primitif de Pukara d'Akapana.

(105) Cf. Posnansky, « Antropología y sociología » [« Anthropologie et Sociologie »], 2e éd. 1938, p. 106-112.

(106) Cf. Id., « El pasado préhistorique del Gran Perú » [« Le Passé Préhistorique du Grand Pérou »], fig. 21 : Dessin montrant les fluctuations du lac Titicaca de 1914 à 1940 ; également « Bulletins de la Société Géographique de La Paz », N° 64 et N° 66.

(107) Id., « La remoción del cíngulo climatérico » etc. [« Le changement du cingulum (ceinture) climatique » etc.], loc. Cit.

(108) Cf. De Geer Gerard, Om moejlighten of att injoera en Kronologie foer instiden Geol Foeren 6, 1882 ; Id. [« Sur la possibilité de considérer une chronologie glaciaire » Geol Foeren 6, 1882 ; Id.], Om de définitif foerbindelsen nellan den svenska tidskalen senglaciala och postglaciala del Geol. Joeren, 46, 1924. [« Sur le lien définitif entre échelles de temps suédois en fin de période glaciaire et postglaciaire » Geol Joeren 46, 1924.]

(109) La tradition des « Huaris », de Poma de Ayala et d'autres, en tant qu'ancêtres de « l'homme cultivé » est extrêmement ancienne parmi les habitants de la chaîne de montagnes du continent. À notre avis, elle trouve son origine dans la découverte par les Indiens d'ossements gigantesques d'espèces animales éteintes, dans des endroits où les courants d'eau les ont révélés. Cette supposition est d'autant plus soutenue par le sens du mot « Huari » ou « Wari », qui signifie en Quechua « Cameloidea » ( vigogne ). Phelipe Guaman Poma de Ayala, dans sa chronique « El Primer y Nueva Corónica y buen Gobierno » [« La Première et Nouvelle Chronique et le Bon Gouvernement »] (autour de l'an 1615), fait allusion à la « Pakarimoj - Runa » et « Wari - Runa », lorsqu'il considère les ancêtres primitifs des Indiens.

(110) Cf. Posnansky, « El signo escalonado » [« Le signe échelonné »], Berlin, 1912 ; « El pasado prehistórico del Gran Perú » [« Le passé préhistorique du Grand Pérou »], La Paz, 1940 ; « Es o no oriundo el hombre americano en América ? » [« L'homme américain est-il ou non originaire d'Amérique ? »] ; « Puntos de contacto lingüístico y dogmático en las Américas »[« Points de contact linguistique et dogmatique an Amérique »] ; dans « Anales del vigésimo »[« Anales du vingtième »] –
« Séptimo Congreso International de Americanistas » [« Septième Congrès International des Américanistes »], ( Mexico, 1939) Vol. I, p. 98-118. Voir aussi « Introduction à l'Art indien américain ». Partie. II. Kenneth M. Chapman. « Poterie indienne », page 8, « Introduction à Art indien américain » par John Sloan et Oliver La Farge, Partie I. Illustration XVI.



Autres arguments contradictoires intéressants :



15. Une écriture hiéroglyphique ou cunéiforme (similaire à celle des Sumériens) que l'on trouve sur le site de Tiwanaku et Pumapunku qui va à l'encontre de la datation officielle, voir la vidéo suivante :






16. Une étude avec une méthode inédite de datation au C14 montre que les traces de matière organique dans l'argile, le sable et le gravier utilisés dans les fondations de Pumapunku proviennent directement des formations sédimentaires du pléistocène. Voir : Vranich, A., 1999, Interpreting the Meaning of Ritual Spaces: The Temple Complex of Pumapunku, Tiwanaku, Bolivia. Doctoral Dissertation, The University of Pennsylvania.

Lien : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


Enfin, une petite vidéo d'un touriste à la découverte du site de Tiwanaku & Pumapunku :


Effrayante Cité de Tiwanaku & Puma Punku - Bolivie 2013 :






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