En 2003, Tarek Aziz a fait le choix de se rendre aux américains, plutôt que de s’enfuir comme un lâche.
“Nous sommes nés en Irak, nous mourrons en Irak, soit en tant que martyrs ce qui est un grand honneur, soit de manière naturelle”.
Depuis son premier procès, l’ancien vice-Premier ministre pensait qu’il mourrait en prison. Très affaibli par sa détention, il a subi deux attaques cardiaques. Seul chrétien parmi les proches de Saddam Hussein, Tarek Aziz, a été pendant 20 ans la voix d’un régime d’abord soutenu par l’Occident puis cloué au pilori.
Compagnon de la première heure du dictateur irakien, il lie définitivement son sort en 1979 à Sadam Hussein, lorsque ce dernier écarte le président Ahmed Hassan al-Bakr, et s’installe à la tête du pays.
Tarek Aziz s’impose rapidement dans les cercles du pouvoir grâce à sa répartie et à sa maîtrise de l’anglais.
En 1980, il est chargé par Saddam de mobiliser le soutien de l’Occident pour le régime laïc contre l’Iran, considéré alors comme une théocratie menaçante.
Tarek Aziz est aussi l’artisan de la reprise des relations diplomatiques entre Washington et Bagdad en 1984.
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